Chaudière à gaz murale à condensation ou à basse température : Comment ça marche ? Laquelle choisir ?

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Les chaudières sont excellentes pour la mise en place d’une chaleur qui est parfaitement synchronisé dans toutes les pièces de la maison.

 

Les technologies respectives des chaudières à gaz murales à condensation et à basse température

Les chaudières à condensation retiennent la vapeur d’eau conservée dans les fumées résultant de la combustion tout en évacuant les autres fumées.

Cette vapeur d’eau est ensuite orientée vers le circuit de chauffage, ce qui permet d’utiliser sa chaleur pour chauffer la maison et de réduire le besoin de gaz nécessaire pour obtenir une température satisfaisante.

Il en résulte que pour produire une puissance de chauffage donnée, une chaudière à condensation ne consomme en moyenne que les trois quarts du gaz consommé par une chaudière n’ayant pas ce système.

À l’heure actuelle, les chaudières les plus performantes ont toutes un système de condensation.

Par ailleurs, la directive européenne Ecoconception exige de ce type de chaudière pour les pavillons.

Une chaudière à condensation peut par ailleurs être équipée d’un système d’évacuation des fumées par ventouse et son rendement moyen varie entre 100 % et 110 %.

Enfin, elle doit faire l’objet d’un entretien annuel.

Les chaudières à basse température sont capables de chauffer l’eau qui est ensuite dirigée par les radiateurs à une température nettement plus basse que celle des chaudières classiques.

En effet, elles peuvent fournir une puissance de chauffage suffisante en ne chauffant l’eau qu’à 40 degrés, ce qui accroît sensiblement le rendement.

Économique à l’achat, ce type de chaudière peut convenir pour un appartement dans lequel un chauffage individuel doit être installé à condition de respecter certaines conditions.

L’économie de combustible est comprise entre 10 et 15 % par rapport à une chaudière classique de conception plus ancienne.

L’évacuation des fumées d’une chaudière à basse température s’effectue par une cheminée ou par une ventouse et son rendement moyen atteint environ 90 %.

En ce qui concerne l’entretien, une chaudière à basse température doit être ramonée deux fois par an.

Toutefois, on constate que les chaudières à basse température sont retirées progressivement du marché en raison de leur défaut de conformité aux exigences de rendement des directives européennes.

Ces directives ont été adoptées en raison des impératifs de lutte contre le réchauffement climatique, ce qui conduit notamment à exiger que le taux d’émission des oxydes d’azote ne dépasse pas 56m/kWh.

Or, les modèles de chaudière à basse température actuellement disponibles ne respectent pas cette norme.

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Le choix de la technologie de la chaudière à gaz murale

Une personne qui peut encore choisir entre une chaudière à condensation et une chaudière à basse température doit faire son choix avant que les chaudières à basse température ne soient indisponibles.

Elle doit commencer par faire évaluer la puissance nécessaire pour le chauffage de son logement et pour la production d’eau chaude sanitaire si elle recherche une chaudière ayant cette capacité.

Par ailleurs, avant de choisir la technologie, il est judicieux de calculer le coût global d’utilisation annuelle d’une chaudière à condensation et d’une chaudière à basse température.

Le calcul doit prendre en compte l’amortissement annuel de la chaudière ainsi que la consommation annuelle de gaz et les frais d’entretien.

Ce calcul a toutes les chances de démontrer que même si une chaudière à condensation est plus coûteuse à l’achat, son emploi annuel sera plus économique si le besoin de chauffage du logement dépasse un certain seuil.

De plus, si le logement a été achevé au plus tard le 31 décembre 1989, le changement de la chaudière peut être financé avec un éco-prêt à taux zéro.

Mais si ce crédit n’est pas utilisé pour financer également d’autres travaux réduisant la consommation d’énergie du logement, la nouvelle chaudière doit réduire cette consommation au-dessous des normes suivantes :

Consommation annuelle de l’édifice avant le changement de la chaudière

Limite de consommation après la mise en place de la nouvelle chaudière

Supérieure ou égale à 180 kWh/m2

150 kWh/m2

Inférieure à 180 kWh/m2

80 kWh/m2

Or, ces objectifs risquent d’être plus difficiles à atteindre si on fait installer une chaudière à basse température.

D’autre part, un ménage dont les revenus sont modestes peut faire financer le changement de sa chaudière avec une subvention versée par l’Agence nationale de l’habitat si le logement est achevé depuis au moins 15 ans.

Mais cet organisme peut refuser de financer l’installation d’une chaudière à basse température et exiger le choix d’une chaudière à condensation si cette option lui semble préférable.

La possibilité de bénéficier de ces avantages financiers doit donc être prise en compte lors de la comparaison des deux technologies.