La classification d’un data center
Tout data center peut faire l’objet d’une certification en fonction du niveau de sécurité offert aux serveurs informatiques qu’il contient dans ses baies de stockage.
Cette certification qui ne peut être délivrée que par l’Uptime Institute est attribuée en fonction de la réponse aux exigences de sécurité.
Elle prend notamment en compte les éléments suivants :
– La capacité des systèmes de production de froid installés dans le data center en vue de maintenir une température adaptée aux exigences de la conservation des stocks de données informatisées. Lors de l’examen de la demande de certification, l’Uptime Institute calcule la puissance de ces dispositifs et elle défie le positionnement des vannes ainsi que leur quantité.
[cta_middlebutton]
– Le circuit d’alimentation électrique ;
– Les canalisations de fioul, les systèmes permettant de détecter les fuites et de les réparer ainsi que la localisation des vannes ;
– Les systèmes d’arrêt d’urgence.
Toutefois, cette certification ne prend pas en compte les systèmes de détection et de neutralisation des risques d’incendie ainsi que les mesures de sécurité prise pour l’accès aux salles de stockage.
Le classement Tier 1
Ce classement correspond au niveau de sécurité le plus bas. Un data center ayant ce niveau risque d’être indisponible 28 heures et 40 minutes chaque année.
Le taux de disponibilité s’élève à 99,671 % et aucune redondance n’est exigée. Il en résulte que la maintenance à chaud et la tolérance aux pannes ne peuvent pas être garanties.
Une société qui souhaite externaliser le stockage de ses données informatisées ne peut donc accepter de confisquer ces stocks à un data center ayant le niveau Tier 1 que si l’éventuelle détérioration de l’un d’eux ne risque d’avoir que des conséquences minimes.