Catégorie : Isolation

Le choix du mode d’isolation du logement

Une personne qui a fait l’acquisition d’une maison ayant besoin d’être rénovée ou qui décide de faire construire sa maison doit se poser la question de l’isolation thermique.

En faisant cette démarche, elle agit dans son propre intérêt et elle fait preuve de civisme en contribuant à la sauvegarde de l’environnement.

Le premier choix à effectuer est celui d’une isolation par l’extérieur ou par l’intérieur.

Pour faire un choix judicieux, il faut savoir qu’une isolation par l’intérieur est plus économique qu’une isolation par l’extérieur, mais que ses performances sont souvent plus basses.

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Toutefois, elle peut convenir pour une personne qui fait bâtir une maison contemporaine sur un terrain situé dans une région où le climat est doux.

En revanche, une isolation extérieure s’impose souvent pour une personne qui a acheté une maison ancienne se trouvant dans un département où les hivers sont rigoureux.

 

La préparation d’une isolation thermique extérieure

Dans la mesure où la mise en place d’une isolation extérieure aura un effet sur l’allure de la maison, le propriétaire doit se renseigner auprès de la mairie de la localité pour savoir quels sont les choix qu’il peut faire pour que sa maison ait une allure conforme aux règlements municipaux.

Après avoir pris connaissance de ces règlements, il doit faire au moins une déclaration de travaux s’il fait rénover une maison ancienne.

S’il se construit une maison neuve ou s’il fait rénover une maison ancienne ayant un statut de monument historique, il doit indiquer comment sera revêtu l’extérieur de sa maison dans sa demande de permis de construire.

La mairie peut exiger une modification du projet pour accorder le permis.

Par ailleurs, après la fin du chantier elle vérifie si la construction est totalement conforme à ce qui a été autorisé.

Il faut également faire examiner la maison ou le projet de construction par un spécialiste de l’isolation des pavillons afin de choisir la solution qui permettra de tirer le meilleur parti de la consommation d’énergie.

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Si la maison est ancienne, il faut demander au technicien d’examiner minutieusement les murs extérieurs ainsi que la toiture pour identifier les principales causes de gaspillages d’énergie et notamment les ponts thermiques.

Cet examen est indispensable pour que le matériau d’isolation puisse être choisi judicieusement.     

Après avoir terminé l’examen, le technicien pourra  faire un compte rendu indiquant notamment les différents matériaux qui semblent appropriés ainsi que le rendement qui peut être attendu de chacun d’eux

L’étape suivante consiste à demander à des artisans auxquels la certification “reconnue garant de l’environnement” a été attribuée de faire des devis détaillés indiquant le coût des matériaux et de la pose.

En effectuant ces demandes de devis, le propriétaire de la maison doit indiquer très précisément les conditions que l’artisan doit s’engager à respecter notamment en ce qui concerne le choix des matériaux et la performance attendue de l’isolation.

En effet, la résistance thermique du matériau qui doit être mis en place doit respecter un niveau minimal pour que la réduction d’impôt que peut demander une personne qui fait effectuer des travaux pour économiser l’énergie soit accordée. 

D’autre part, il est conseillé de choisir de préférence des entreprises ayant obtenu un label qui atteste la qualité de leurs prestations.

 

Les choix possibles pour la finition devant être faite après la pose des matériaux

La solution la plus économique et la plus simple consiste à faire appliquer un enduit qui donnera à la maison un aspect relativement sobre.

Si le propriétaire souhaite que sa maison ait une allure plus originale, il peut demander à l’artisan de mettre un bardage par-dessus les panneaux isolants, mais cette solution est plus onéreuse.

En outre, les possibilités de choix du bardage peuvent être limitées par l’administration municipale si elle tient à ce que les maisons qui se trouvent dans le même quartier ne soient pas trop différentes les unes des autres.

En outre, il faut veiller à ce que les pièces de la maison conservent une luminosité suffisante. Ceci peut nécessiter que l’épaisseur du mur, de l’isolant et éventuellement du bardage soit limitée.        

La nécessité d’isoler la toiture d’une maison

La plus grande partie des pertes d’énergie d’une maison résulte d’une isolation insuffisante de ses différentes parois.

En effet, des murs, des fenêtres ou une toiture dépourvus de toute isolation thermique peuvent provoquer une hausse de 70 % des dépenses de chauffage.

La toiture doit être isolée en priorité, car elle est la cause du tiers des pertes de chaleur étant donné qu’elle laisse entrer le froid ainsi que l’humidité pendant l’hiver si elle est mal isolée.

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Les pertes résultent aussi du fait que la chaleur a tendance à se diriger vers le toit.

De plus, une mauvaise isolation laisse entrer la chaleur pendant l’été. Il peut en résulter un désagréable manque de confort  lorsqu’il fait très chaud.

Pour l’isolation thermique d’une toiture, il est possible de choisir entre une isolation par l’intérieur et une isolation par l’extérieur.

 

L’isolation d’une toiture par l’intérieur

Cette méthode est plus économique et permet de conserver l’aspect de la toiture. Si la toiture est inclinée, il faut placer les matériaux isolants entre les poutres qui soutiennent les tuiles ou les ardoises.

Si le toit est plat, il faut placer les matériaux isolants entre les poutres sous la sous-toiture. Un cadre en bois peut être ajouté pour améliorer le maintien de l’isolant.

D’autre part, des dispositions doivent être prises pour éviter les problèmes d’humidité. Par conséquent, il faut mettre en place une sous-toiture juste au-dessous de la toiture.

Cette sous-toiture est une couche qui empêche la pluie d’atteindre le matériau isolant et qui laisse l’éventuelle humidité s’évacuer à l’extérieur grâce à sa perméabilité à la vapeur.

Elle doit être complétée par un pare-vapeur qui empêche l’humidité présente dans la maison d’atteindre le matériau isolant. En conséquence, le pare-vapeur doit être ajouté s’il n’est pas déjà fixé sur le matériau isolant.

Toutefois, il n’est pas nécessaire si le matériau est imperméable comme c’est le cas du polyuréthane. 

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Si l’on choisit une laine minérale pour isoler son toit, il faut savoir que ce matériau doit être posé en couche épaisse. Cependant, il offre une bonne isolation thermique et phonique.

Il est aussi possible de choisir des panneaux isolants qui nécessitent une épaisseur inférieure à celle de la laine minérale pour arriver à la même qualité d’isolation. 

 

L’isolation d’une toiture par l’extérieur

Cette option est plus coûteuse et elle nécessite la délivrance d’une autorisation de travaux par la mairie, car elle transforme l’aspect extérieur de la maison.

De plus, si le propriétaire du pavillon n’est pas lui-même un professionnel de la toiture, il doit recourir à un artisan-couvreur. Cependant, elle permet de conserver intégralement l’espace des combles.

Les techniques utilisées pour l’isolation d’une toiture par l’extérieur sont les suivantes :

Nature de la technique	Caractéristiques
Technique du Sarking	Cette technique consiste à fixer sur une toiture en pente un matériau isolant rigide. Le matériau est fixé sur une volige qui est elle-même fixée sur les poutres. Elle permet notamment de réduire sensiblement des fuites dues aux ponts thermiques
Caissons chevronnés	Ces caissons sont des panneaux isolés par de la mousse de polyuréthane ou du polystyrène expansé ou extrudé. Il est également possible de choisir de la laine de roche.

 

Le prix à prévoir pour une isolation de toiture

Il faut prévoir un prix compris entre 50 et 100 € par mètre carré pour une isolation de la toiture par l’intérieur. Pour une isolation par l’extérieur, la dépense peut varier entre 100 et 300 € par mètre carré.

Pour rentabiliser le plus possible la dépense, il est recommandé de s’adresser à un professionnel qui indiquera quelles sont les solutions les plus appropriées compte tenu du climat de la commune où se trouve la maison et des spécificités du quartier.

En effet, un bruit permanent provenant par exemple de la circulation routière doit être pris en compte. 

D’autre part, le professionnel peut aider à calculer les économies qui peuvent résulter de chacune des solutions envisageables.

L’intérêt de l’isolation thermique d’un mur intérieur

Même si le mur intérieur d’une maison ou d’un appartement n’est pas directement en contact avec l’extérieur, son isolation thermique peut procurer des avantages.

C’est notamment le cas si la pièce concernée se trouve juste à côté du garage ou d’une autre pièce non chauffée, car l’isolation du mur qui sépare la pièce du local  dépourvu de chauffage retient l’air froid qui s’y trouve.

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Il en résulte que la pièce voisine conserve sa chaleur et que les dépenses d’énergie sont réduites.

D’autre part, si le logement concerné est un appartement, l’isolation des murs intérieurs peut permettre de bénéficier d’une atténuation des bruits.

Ainsi, cette isolation réduit les bruits provenant de l’activité des voisins. D’autre part, si l’appartement des voisins donne sur une rue bruyante ou sur une ligne de chemin de fer, l’isolation du mur intérieur atténue les bruits provenant de la circulation terrestre.

En outre, si l’appartement du voisin est victime d’une panne de chauffage ou d’un défaut d’isolation thermique, un mur mitoyen isolé évite le refroidissement de la pièce.

Enfin, compte tenu du fait que l’isolation thermique d’un mur intérieur améliore le confort et la performance énergétique du logement, elle fait progresser sa valeur comme c’est le cas de tout investissement profitable pour l’occupant.

Il en résulte un accroissement de la plus-value potentielle.

 

Les matériaux disponibles sur le marché et leurs prix

Désignation du matériau	Prix moyen pour 1 m² de surface
Polystyrène	15 € pour 12 cm d’épaisseur
Polyuréthane	30 € pour 10 cm d’épaisseur
Laine extraite du coton	10 € pour 10 cm d’épaisseur
Laine de chanvre ou de lin	17 € pour 14 cm d’épaisseur
Laine de roche	20 € pour 15 cm d’épaisseur
Laine de verre	14  € pour 12 cm d’épaisseur

Tous ces matériaux peuvent être choisis pour l’isolation des murs intérieurs

Comment choisir le matériau d’isolation?

Il faut choisir le matériau qui offrira la meilleure performance thermique sans occuper trop d’espace. D’autre part, il est nécessaire de tenir compte de cinq indicateurs chiffrés qui attestent la performance du matériau.

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Ces indicateurs sont les suivants :

1. La conductivité thermique : il s’agit d’un chiffre qui indique dans quelle mesure le matériau laisse passer l’air froid ou l’air chaud. Il doit donc être aussi bas que possible.

2. La résistance thermique : ce chiffre indique notamment la capacité du matériau à bloquer le passage de l’air froid. Il doit donc être suffisamment élevé pour que l’isolation de la pièce soit conforme à la réglementation thermique 2012.

3. Le niveau d’isolation acoustique d’une pièce à l’autre : ce chiffre indique l’isolation longitudinale qui atténue les bruits provenant de la pièce voisine.

4. L’indice d’affaiblissement acoustique qui représente la capacité du matériau à empêcher le passage des bruits transmis par l’air. Cet indicateur doit être pris en compte notamment si l’isolation phonique d’une pièce doit être renforcée en raison des bruits pouvant provenir d’un local mal insonorisé.

5. Le coefficient d’absorption acoustique qui révèle dans quelle mesure le matériau choisi peut stopper la propagation de l’énergie résultant d’une onde sonore.

Il faut enfin prendre en compte la capacité de chaque matériau à résister à l’humilité ainsi qu’à un éventuel incendie.

 

Le choix de l’épaisseur du matériau

Ce choix doit être effectué en fonction de l’espace disponible à l’intérieur de la pièce devant être isolée et de la nature du matériau dont l’achat semble judicieux.

Il faut tenir compte du fait que certains matériaux ont besoin d’une épaisseur relativement importante pour offrir une bonne isolation. C’est notamment le cas des laines minérales.

En conséquence, si le contexte dans lequel le choix doit être fait est complexe, la consultation d’une personne compétente en la matière peut faciliter la prise de décision.

Les critères à prendre en compte le choix d’un matériau isolant

Pour choisir judicieusement un matériau destiné à améliorer l’isolation thermique d’une toiture,

il faut en premier lieu prendre en compte les deux chiffres suivants :

1. Sa conductivité thermique lambda. Ce chiffre permet de définir l’aptitude du matériau à retenir la chaleur. Plus il est bas, plus la capacité d’isolation du matériau est élevée. En effet, un matériau qui n’est pas conducteur de la chaleur l’empêche de fuir par la toiture. Ce coefficient s’exprime en W/m.K, car il exprime le nombre de watts qui passent à travers la surface du matériau.

2. Son coefficient de résistance thermique qui définit sa capacité à retenir le froid ou le chaud. La capacité d’isolation du matériau est d’autant plus élevée que le coefficient est important. Le coefficient habituel d’une toiture étant situé entre 4,5 et 8, il faut choisir un matériau ayant un coefficient au moins égal à 6 si le climat de la commune où se trouve la maison n’est pas trop froid. Si la commune se trouve dans une région où les températures sont basses, il convient de choisir un matériau ayant un coefficient plus élevé.

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D’autre part, le choix doit être fait en fonction du budget du ménage, de la configuration du toit des aménagements envisagés.

Un professionnel sera à même d’indiquer quel est le matériau qui conviendra le mieux compte tenu des projets de la famille et du climat local.

En outre, si l’isolation est destinée à être posée sur les faces extérieures du toit, le code de l’urbanisme exige que le propriétaire de la maison demande une autorisation à la mairie de la commune.

L’accord des Architectes des bâtiments de France est exigé dans certains cas. Par ailleurs, l’intervention d’un architecte est obligatoire.

Les matériaux pouvant être utilisés pour l’isolation d’une toiture par l’intérieur

Type de matériau	Caractéristiques
Laine de verre	Matériau fabriqué avec un mélange de sable et de verre recyclé. Offre une bonne isolation phonique.
Laine de roche	Isolant fabriqué un extrait de roche volcanique
Laine de chanvre	Matériau fabriqué avec des tiges de chanvre
Laine de lin	Ce matériau est fabriqué avec des fibres extraites du lin et non utilisées par les usines textiles. Ces fibres sont mélangées avec du polyester thermofusible ou des polymères de maïs.
Polystyrène extrudé	Matériau de synthèse relativement économique
Polyuréthane	Matériau constitué d’un moussage synthétique et d’une feuille d’aluminium placé sur chacune de ses faces

Tous ces matériaux offrent un bon niveau d’isolation thermique. Le liège expansé est l’un des matériaux les plus performants. En outre, il résiste au feu et à l’humilité et il procure une bonne isolation acoustique.

 

Les matériaux utilisables pour une isolation par l’extérieur

Ces matériaux sont constitués à partir des substances décrites ci-dessus.

Ces substances sont conditionnées pour qu’il soit possible de les insérer dans des panneaux isolants destinés à être fixés sur le toit.

 

L’épaisseur du matériau et le prix

Type de matériau	Prix au mètre carré selon l’épaisseur
Laine de verre	15 € pour une épaisseur de 24  cm
Laine de roche	22 € pour une épaisseur de 26 cm
Polyuréthane	50 € pour une épaisseur de 14 cm
Liège expansé	38 € pour une épaisseur de 10 cm

 

La capacité d’isolation du matériau dépend bien entendu de son épaisseur.

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Toutefois, l’épaisseur doit être choisie en fonction de la configuration de la toiture.

Il est par ailleurs inutile de choisir un isolant trop épais pour une isolation par l’intérieur, car l’inconvénient résultant de l’espace sacrifié serait plus important que l’avantage procuré par l’économie d’énergie.

Enfin, le recours à un professionnel peut permettre de bénéficier d’une TVA réduite sur les matériaux et d’un crédit d’impôt sur le montant global des travaux.

Il faut toutefois que les travaux et les performances énergétiques répondent à certaines conditions.

L’importance d’une isolation thermique sous un parquet

Un isolant thermique placé sous un parquet empêche le froid pouvant provenir du sol ou du sous-sol d’envahir les pièces habitables de la maison.

Ceci est essentiel notamment si une ou plusieurs pièces habitables sont situées au-dessus d’un garage ou de tout autre local n’ayant pas de chauffage.

Il en est de même si le parquet est posé sur des solives ou sur des lambourdes, car les espaces vides situés entre les lambourdes ou les solives favorisent la diffusion de l’air froid.

 

Les isolants pouvant être choisis pour un parquet collé

Pour un parquet collé, le liège constitue un excellent matériau isolant, car il a en plus l’avantage de renforcer l’isolation phonique.

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Il est aussi possible de choisir une sous-couche universelle qui est fabriquée avec du caoutchouc et du liège.

Lors de la pose du parquet, il faut coller la sous-couche sur le support et coller le parquet sur la sous-couche.

La mise en place d’une sous-couche alvéolée est plus simple que celle d’une sous-couche en liège. Toutefois, il faut mettre de la colle dans toutes les alvéoles et coller le parquet par-dessus.

Cependant, il n’est pas nécessaire de faire un double encollage. Par ailleurs, les bruits sont mieux atténués avec une sous-couche alvéolée.

Enfin, une sous-couche en caoutchouc ou en liège permet d’atténuer les irrégularités du sol et de rendre la surface du parquet homogène.

 

Les isolants prévus pour les parquets massifs cloués

Le liège convient également parfaitement pour les parquets cloués.

Toutefois, il est possible de choisir également les matériaux suivants :

Type de matériau	Caractéristiques
Laine minérale	La laine minérale peut être fabriquée avec du sable ou du basalte. Elle offre un très bon niveau d’isolation thermique, une bonne résistance au feu et une bonne longévité
Panneau de polystyrène	Matériau adapté aux surfaces planes, mais peu écologique, car il est fabriqué à partir du pétrole. Bon niveau d’isolation thermique.

 

Les matériaux isolants utilisables pour les parquets flottants

Le matériau le plus utilisé est la mousse de polyéthylène. Il est adapté lorsque les variations de température sont importantes et peut convenir pour des pièces non isolées.

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Par ailleurs, ce matériau synthétique offre une protection contre l’humidité et une bonne isolation thermique notamment en raison de sa résistance aux rayons solaires et de sa capacité à éviter la condensation de vapeur.

En effet, un matériau dont la densité de vapeur et basse laisse passer une trop forte quantité d’air pour offrir une isolation thermique satisfaisante.

Si sa densité est suffisante, il offre une bonne atténuation des bruits.

Cependant, comme c’est le cas des autres matériaux synthétiques, il est fabriqué avec des dérivés du pétrole, ce qui diminue ses qualités écologiques.

 

Le choix de l’épaisseur et les autres principes à respecter pour la réussite de l’isolation thermique du sol

Il faut choisir l’épaisseur du matériau isolant en fonction du climat auquel le bâtiment est soumis et des caractéristiques des pièces à isoler.

Ainsi, si ces pièces se trouvent au-dessus d’un garage ou d’une cave, l’absence de chauffage de ces locaux doit être prise en compte.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer l’importance de la sous-couche qui joue le rôle de pare-vapeur, surtout dans les cuisines et dans les salles de bains.

En effet, cette sous-couche empêche l’humilité de détériorer les matériaux isolants.

Elle est donc souvent indispensable notamment si l’isolant est fabriqué avec de la laine de verre, des matériaux végétaux ou de la laine de roche.

Les avantages procurés par l’isolation thermique du plafond

Il ne faut pas sous-estimer l’utilité de l’isolation thermique d’un plafond, car elle peut notamment accroître le confort d’une pièce en atténuant les pertes de chaleur résultant d’une défaillance du chauffage ou de l’isolation thermique du local situé au-dessus.

De plus, cette isolation peut accroître le confort phonique en atténuant le bruit résultant de l’activité du voisin qui demeure à l’étage supérieur. 

D’autre part, la mise en place de cette isolation est exigée par la réglementation thermique de 2012 pour que le bâtiment puisse obtenir le label “bâtiment basse consommation”.

 

Les critères à prendre en compte pour le choix de matériaux isolants

Pour réussir cette isolation qui a pour but d’améliorer le confort et d’accroître la valeur vénale du bien, il faut tenir compte du besoin spécifique de la pièce.

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En effet, il faut choisir un matériau adapté s’il est également nécessaire d’améliorer l’insonorisation du logement.

D’autre part, il faut toujours tenir compte de l’espace disponible. En conséquence, si la pièce a un faux plafond ou un plafond rampant, il est possible de choisir un matériau plus épais.

En outre, il faut prendre connaissance des chiffres suivants :

– La résistance thermique : plus le chiffre indiquant cette résistance est élevé, meilleure est la performance du matériau.

– La conductivité thermique : ce chiffre révèle la capacité du matériau à retenir la chaleur ou le froid. Il faut que ce chiffre soit bas, car un chiffre élevé révèle une forte conductivité thermique et par conséquent une mauvaise capacité d’isolation.

– L’indice d’affaiblissement acoustique notamment si le bâtiment se trouve à proximité d’un aéroport ou d’une ligne de chemin de fer. En effet, ce chiffre révèle la quantité de bruit transmis par l’air que le matériau peut bloquer.

– Le coefficient d’absorption acoustique qui révèle la capacité du matériau à neutraliser l’énergie provenant d’une onde sonore. Ce chiffre doit être aussi proche que possible de 1.

Il faut savoir que les isolants minéraux (notamment la laine de verre ou la laine de roche) doivent avoir une épaisseur importante pour être efficaces. Cependant, ces matériaux ont l’avantage d’être faciles à poser et de résister au feu.

En ce qui concerne les isolants synthétiques, le polystyrène extrudé offre une meilleure isolation que le polystyrène expansé.

Enfin, ceux qui se soucient beaucoup de l’environnement peuvent choisir un isolant naturel fabriqué avec des matériaux renouvelables. La laine de chanvre a des qualités antimicrobiennes et fongicides.

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La fibre de bois a la capacité de maintenir la qualité de l’air de l’intérieur de la pièce. La laine de mouton peut être intéressante pour une cuisine ou pour une salle de bains, car elle permet un contrôle de l’humidité. 

 

Les principaux isolants utilisables pour isoler un plafond

Type d’isolant	Caractéristiques et prix
Laine de verre	– Bonne performance thermique et phonique –  Prix moyen : 8 € par m2 pour 10 cm d’épaisseur
Perlite	– Bonne performance thermique et phonique – Prix moyen : 25 € par mètre carré
Ouate de cellulose	– Très bonne isolation phonique. Matériau adapté pour les faux plafonds. – Prix : moyen 20 € par mètre carré pour 10 cm d’épaisseur
Polystyrène expansé	– Matériau léger et facile à poser. Peut être acheté en vrac ou en panneaux – Prix moyen : 12 € par mètre carré
Polystyrène extrudé	– Meilleure isolation qu’avec le polystyrène expansé – Prix moyen : 18 € par mètre carré
Polyuréthane	– Meilleure performance thermique qu’avec le polystyrène

 

Les précautions à prendre pour réussir la mise en place du matériau

Si la pièce a un faux plafond, il est judicieux d’occuper les deux tiers de l’espace disponible entre le plafond et le faux plafond, car ceci laisse subsister une couche d’air qui renforce l’isolation.

D’autre part, il faut toujours orienter la face en papier kraft de l’isolant vers l’intérieur de la pièce.

En effet, cette phase joue le rôle de pare-vapeur, ce qui empêche l’humidité ambiante de dégrader les performances du matériau isolant. 

Le rôle d’une isolation thermique du plafond

La réglementation thermique exige que les plafonds d’un logement fassent l’objet d’une isolation thermique pour que ce logement puisse obtenir le label “bâtiment basse consommation”.

Ceci résulte du fait que si le local situé au-dessus du logement concerné est insuffisamment chauffé ou si ses murs laissent fuir beaucoup de chaleur, les pièces se trouvant au-dessous de ce local vont perdre également de la chaleur si le plafond n’empêche pas cette perte.

Or, l’isolation thermique du plafond permet de remédier à cet inconvénient.

Par ailleurs, si le logement est un pavillon ou s’il s’agit d’un appartement situé au dernier étage de l’immeuble, l’isolation thermique du plafond atténue des conséquences de la chaleur pendant l’été.

De plus, si la pièce concernée n’est pas chauffée comme c’est le cas d’une cave ou d’un garage, l’isolation thermique du plafond évite à la pièce qui se trouve au-dessus d’être refroidie pendant l’hiver.

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Enfin, l’isolation thermique des plafonds valorise le bien comme c’est le cas de toute dépense améliorant sa performance énergétique et son confort.

 

Le choix du matériau qui sera utilisé pour l’isolation du plafond

Ce choix doit être effectué en fonction de l’espace disponible sous le plafond.

Il faut tenir compte de l’éventuelle présence d’un sous-plafond ou d’un plafond rampant ainsi que des éléments suivants :

– Le niveau de conductivité thermique de chaque matériau pouvant être choisi. En effet, cette conductivité doit être aussi basse que possible pour que l’isolation thermique soit bonne.

– La résistance thermique du matériau, car la performance de l’isolation dépend de la capacité du matériau à bloquer le passage de l’air froid ou de l’air chaud.

– Le niveau d’affaiblissement acoustique qui révèle la capacité du matériau à bloquer le passage des bruits transmis par l’air. Il s’agit notamment des bruits résultant de l’activité du voisin ou des circulations terrestres ou aériennes.

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– Le coefficient d’absorption acoustique qui indique l’aptitude du matériau à bloquer l’énergie provenant d’une onde sonore. Ce coefficient est indiqué par un chiffre compris entre 0 et 1 et il doit être élevé.

– La capacité du matériau à résister au feu ou à l’humidité ;

– Le niveau d’isolation nécessaire compte tenu des caractéristiques du logement.

Les prix des différents matériaux isolants utilisables pour les plafonds:

Nature du matériau	Prix par mètre carré
Polyuréthane	50 €
Polystyrène expansé	12 €
Polystyrène extrudé	18 €
Ouate de cellulose	20 € pour 10 cm d’épaisseur
Perlite	25 €
Laine de verre	8 € si l’épaisseur est de 10 cm

La laine de verre offre une bonne isolation acoustique et thermique, mais elle doit être appliquée en couche épaisse pour être performante.

Il en résulte qu’elle peut être placée dans un faux plafond si ce faux plafond offre suffisamment d’espace pour qu’une couche d’air puisse occuper approximativement le tiers du volume disponible, la laine de verre devant occuper les deux tiers restants.

L’ouate de cellulose peut également être utilisée dans les faux plafonds.

En ce qui concerne les matériaux de synthèse, le polyuréthane offre la meilleure performance.

Il est suivi par le polystyrène extrudé qui allumait plus efficace que le polystyrène expansé.

La pose du matériau

Le propriétaire de la maison ou de l’appartement peut faire lui-même cette pose, car il s’agit d’un bricolage qui est souvent assez simple. Il en résulte qu’il n’aura pas à payer l’intervention d’un artisan.

Toutefois, compte tenu du fait qu’il faut empêcher l’humidité présente dans la pièce de dégrader le matériau isolant, il doit veiller à ce que la face recouverte de papier kraft de ce matériau soit toujours orientée vers le bas et non vers le plafond.

En effet, ce papier kraft joue le rôle de pare-vapeur.

Enfin, il peut être judicieux de demander conseil à un professionnel si le choix du matériau doit être décidé en fonction d’une situation complexe.

Les cas dans lesquels la mise en place d’une isolation thermique extérieure peut être nécessaire

Une personne qui tient à limiter les dépenses de chauffage d’une maison qu’elle fait construire ou qu’elle achète se demande quel est le procédé qui procurera sa maison la meilleure isolation thermique.

La solution qui consiste à mettre en place des panneaux d’isolation thermique sur les faces extérieures des murs de la maison coûte plus cher que l’application de matériaux sur les faces intérieures, mais elle offre une meilleure résistance thermique.

En effet, ce procédé permet de remédier efficacement aux déperditions de chaleur qui résultent des ponts thermiques qui sont souvent nombreux dans les maisons anciennes.

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De plus, il permet de conserver entièrement la surface des pièces de la maison alors que des matériaux isolants fixés sur les faces intérieures des murs réduisent cette surface, ce qui peut être gênant notamment dans les petites pièces.

 

L’utilité d’un examen de la maison ou du projet de construction par une personne qualifiée

Le choix d’un matériau et d’un procédé d’isolation thermique ayant une importance capitale pour la valorisation de la maison et pour le budget de chauffage de ses futurs occupants, un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments peut apporter une aide précieuse.

En effet, cette personne commencera par étudier le projet de construction si le propriétaire fait bâtir une maison neuve ou par examiner la maison si le propriétaire a préféré acheter un pavillon déjà bâti.

Après avoir examiné la maison ou le projet de construction, le technicien pourra dire quels sont les matériaux et les procédés qui semblent les plus appropriés pour bénéficier d’une réduction des futures dépenses de chauffage tout en préservant le plus possible la clarté de la maison ainsi que la surface des pièces.

En effet, la mise en place d’un matériau sur les faces extérieures des murs peut réduire l’entrée du soleil dans la maison.

Or, pour qu’une résistance thermique de 5 m2 K/W puisse être obtenue, l’épaisseur du matériau choisi doit respecter les niveaux suivants :

Matériau	Épaisseur nécessaire
Liège	22 cm en moyenne
Fibre de bois	20 cm
Laine de verre ou de roche	18 cm en moyenne
Polystyrène extrudé	16 cm
Polyuréthane	12 cm

Il en résulte que si l’épaisseur du matériau fixé sur les faces extérieures des murs risque de réduire la clarté d’une ou de plusieurs pièces, il peut être judicieux de demander l’avis d’un expert immobilier pour savoir si ceci ne risque pas de dévaloriser la maison.

Si c’est le cas, l’on peut demander au technicien dans quelle mesure la combinaison d’une isolation extérieure et d’une isolation intérieure pourrait procurer un bon résultat.

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Si le choix d’une isolation thermique extérieure est envisagé, il faut aussi prendre connaissance des règlements d’urbanisme de la commune pour savoir quels sont les choix possibles pour le revêtement des panneaux d’isolation qui seront fixés sur les murs.

En effet, ces règlements peuvent  imposer le choix de certains matériaux ou de certaines couleurs notamment en vue de préserver l’harmonie d’un quartier ou d’une rue.

 

Le choix de l’entrepreneur

Après avoir pris connaissance des arrêtés municipaux et de l’avis du technicien, il faut choisir l’entreprise qui se chargera de la pose des matériaux.

Pour réussir ce choix, il faut toujours commencer par éliminer toute société n’ayant pas obtenu la certification “reconnue garant de l’environnement”, car cette certification est exigée pour l’octroi du crédit d’impôt.

En outre, il est toujours astucieux d’exiger également que l’entreprise ait obtenu un label certifiant la fiabilité de son travail.

Après avoir effectué la présélection, il faut adresser à chaque entreprise retenue une demande de devis indiquant précisément le niveau de performance que l’isolation devra procurer, la nature des matériaux recommandés par le technicien ainsi que les conditions qui devront être respectées pour le crédit d’impôt.

Enfin, le propriétaire pourra choisir l’entrepreneur qui s’engage à répondre à toutes les exigences tout en demandant un prix avantageux.

L’utilité d’un renforcement de l’isolation thermique d’un bien immobilier

Toute personne qui occupe un logement dont l’isolation thermique est défectueuse constate qu’elle dépense beaucoup d’argent pour se chauffer en automne et en hiver.

Ceci résulte du fait que des murs, des fenêtres ou un toit qui manquent d’étanchéité ou qui comportent de nombreux ponts thermiques provoquent des déperditions de chaleur importante à cause d’une résistance thermique médiocre.

En conséquence, la personne concernée doit envisager des travaux destinés à améliorer l’isolation de son logement.

 

Les démarches à effectuer avant de prendre un quelconque engagement

Il faut toujours commencer par demander à une personne qui possède une compétence pointue dans le domaine de l’isolation thermique des logements de venir examiner le bien immobilier concerné en vue de faire un diagnostic.

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Cette personne commencera par examiner le logement en vue de repérer les principales causes des pertes de chaleur et sa compétence technique lui permettra de dire au propriétaire quelles sont les solutions qui semblent les plus appropriées.

Elle sera notamment à même de dire quels sont les éléments du bien dont l’isolation doit être renforcée en priorité.

D’autre part, en ce qui concerne les murs extérieurs d’une maison, elle pourra dire au propriétaire si une isolation des faces intérieures des murs est suffisante ou s’il serait opportun d’envisager une isolation des faces extérieures.

L’isolation extérieure des murs est plus coûteuse, mais elle permet l’élimination de la majorité ou de la totalité des ponts thermiques et elle procure une performance énergétique qui peut être nettement supérieure à celle d’une simple isolation par l’intérieur.

S’il est constaté que cette solution est appropriée, une autorisation de travaux doit être demandée à la mairie compte tenu du fait que la maison aura un aspect extérieur modifié après les travaux.

La modification doit être conforme aux règlements d’urbanisme de la commune.

Ensuite, il est astucieux de se renseigner auprès des autorités administratives pour savoir quelles sont les conditions que doivent remplir les travaux pour donner droit aux aides financières et au crédit d’impôt.

En effet, les foyers fiscaux dont les revenus ne dépassent pas certains plafonds peuvent profiter d’aides importantes versées par l’Agence nationale de l’habitat.

D’autre part, tout contribuable domicilié en France peut bénéficier d’un crédit d’impôt égal à 15 % des dépenses qu’il a faites  pour améliorer l’isolation de son logement.

Toutefois, le crédit d’impôt est calculé sur la fraction des sommes payées ne dépassant pas 8000 € pour un célibataire ou 16 000 € pour un couple uni par un PACS ou marié.

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge. Enfin, il faut que les travaux soient réalisés par une entreprise qui fournit le matériau isolant et à laquelle la certification “reconnue garante de l’environnement” a été délivrée.     

Il faut ensuite relire attentivement les documents délivrés par les administrations pour bien comprendre les conditions dans lesquelles les aides  financières pourront être débloquées.

 

La réalisation des travaux

Si une pose des matériaux isolants sur les faces intérieures des murs de la maison est suffisante et si ce travail est simple, le  propriétaire peut faire lui-même la pose, mais il n’a pas droit au crédit d’impôt.

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En revanche, s’il faut fixer des panneaux isolants sur les faces extérieures des murs de la maison, l’intervention d’une entreprise spécialisée est indispensable.

Dans ce cas, le propriétaire doit entrer en contact avec les entreprises qui ont obtenu la certification “reconnue garante de l’environnement” et qui ont également un label de qualité.

Il doit adresser à chacune d’elle une demande de devis indiquant très précisément les travaux qu’il doit faire faire et les conditions qui doivent être respectées pour que les avantages financiers et fiscaux dont il désire bénéficier lui soient accordés.

Sa prise de décision peut être facilitée s’il adresse à l’organisme chargé d’accorder les aides des copies des devis et s’il demande à cet organisme de vérifier si chacune des offres qu’il a reçues est totalement conforme aux conditions exigées pour l’octroi de l’aide prévue.    

Les prix des matériaux utilisés pour la mise en place d’une isolation sur les faces extérieures des murs de la maison

Type de matériau	Prix pour une épaisseur de 10cm
Béton cellulaire	35  € par m2
Panneaux isolants sous vide	50 € par m2
Polyuréthane	17  € par m2
Polystyrène	17 € par m2
Laine de coton	22 € par m2
Fibre de bois	17 € par m2
Chanvre	17 € par m2
Lin	17 € par m2
Verre cellulaire	35  € par m2
Laine de roche	7  € par m2
Laine de verre	10 € par m2

Le coût global d’un chantier

Le plus souvent, il faut prévoir une dépense minimale de 8000 € et la facture peut attendre 20 000 € s’il faut isoler une surface importante.

 

Les démarches devant être faites avant les travaux

Compte tenu du coût d’une telle opération, il est tout à fait capital de la préparer avec soin.

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Il faut en premier lieu se mettre en rapport avec la mairie de la commune où se trouve la maison pour savoir dans quelles conditions l’autorisation de travaux exigés par le code de l’urbanisme pourra être obtenue.

En effet, si la municipalité tient à ce que la maison de la construction ou la rénovation est envisagée ait un aspect qui s’harmonise avec celui des maisons voisines, les arrêtés municipaux peuvent restreindre la liberté de choix des matériaux d’isolation extérieure.

La seconde étape qui est essentielle consiste à demander l’avis d’une personne ayant des compétences pointues dans le domaine de l’isolation des pavillons individuels.

Cette personne commencera par évaluer les problèmes résultant de la présence de nombreux ponts thermiques ainsi que les autres causes de perte de chaleur.

Ensuite, elle prendra note des spécificités du climat local. Ces analyses lui permettront de dire si une isolation par mise en place de panneaux isolants sur les murs extérieurs de la maison sera réellement rentable.

D’autre part, elle examinera les règlements municipaux et elle pourra dire quelles sont les économies qui peuvent être espérées de chacun des matériaux autorisés.

 

Les possibilités d’aide financière

Si les travaux sont réalisés par une entreprise ayant obtenu la certification “reconnue garante de l’environnement” et si le niveau de performance exigée par les textes applicables est atteint, le contribuable a droit à un crédit d’impôt égal à 15 % des dépenses engagées.

Le crédit impôt est toutefois calculé en fonction d’unplafond fixé à 8000 € pour une personne seule et à 16 000 € pour un couple.

D’autre part, si le bâtiment a été achevé avant 1990, le propriétaire peut bénéficier d’un éco-prêt gratuit dont le montant peut atteindre 30 000 €.

Enfin, si le propriétaire n’a que des ressources modestes, des aides financières peuvent être accordées par l’Agence nationale de l’habitat.

Par ailleurs des aides peuvent être accordées par les collectivités locales.

Le montant de la prime est calculé en fonction des performances qui peuvent être attendues de l’isolation.

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Le propriétaire a par conséquent intérêt à se renseigner auprès des autorités du département pour connaître les aides dont il peut bénéficier compte tenu de sa situation.

 

Le choix du matériau, de l’entreprise et du procédé de pose

Pour que l’opération soit aussi avantageuse que possible, il faut contacter les entreprises se trouvant dans le département où se trouve la maison et ayant obtenu la certification “RGE” ainsi qu’un label certifiant la qualité de leur travail.

Il faut adresser à chacune de ces sociétés  une demande de devis en précisant les critères auxquels il faudra répondre compte tenu du diagnostic du professionnel de l’isolation ainsi que des conditions exigées pour l’octroi des aides et pour le crédit d’impôt.

Après avoir reçu les devis, il faut les comparer avec minutie.

Il peut être judicieux de contacter le service des impôts ainsi que l’organisme chargé d’octroyer une aide pour vérifier si les travaux proposés répondent à toutes les conditions prévues.

Enfin, il faut choisir l’entreprise dont l’offre est la plus satisfaisante.

Le choix de l’isolation par l’intérieur

Le prix de revient de cette option est inférieur à celui de l’isolation par l’extérieur.

Elle peut apporter une bonne isolation thermique tout en neutralisant la froideur des murs des maisons anciennes.

Enfin, un propriétaire bricoleur peut très bien réaliser lui-même cette isolation, car les matériaux sont souvent faciles à poser.

De plus, elle ne modifie pas l’allure extérieure du bâtiment, ce qui évite au propriétaire de demander une autorisation de travaux à sa mairie.

Cependant, elle n’élimine pas les ponts thermiques qui sont les endroits par lesquels les fuites d’air chaud peuvent être les plus importantes.

En outre, les panneaux d’isolation posés sur les murs rendent les pièces moins spacieuses.

Les matériaux qui peuvent être utilisés pour une isolation par l’intérieur sont notamment les matériaux synthétiques, les isolants naturels tels que le liège expansé ou les matériaux minéraux.

 

L’isolation par l’extérieur   

Ce procédé est plus coûteux qu’une isolation par l’intérieur, mais il permet une élimination totale des ponts thermiques, ce qui peut le rendre rentable si la maison se trouve dans une zone où le climat est froid.

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En effet, l’économie d’énergie réalisée est supérieure à celle qui résulte d’une isolation par l’intérieur et l’inertie des murs est maintenue.

Néanmoins, le propriétaire doit demander à sa mairie une autorisation de travaux si les panneaux d’isolation modifient l’aspect extérieur de sa maison.

Il en résulte qu’il n’est pas toujours possible de choisir librement le matériau isolant ainsi que sa couleur.

Par ailleurs, la maison risque d’être dévalorisée si les panneaux isolants fixés sur les murs extérieurs réduisent sa luminosité.

Le coût de la mise en place de cette isolation est alourdi par le fait qu’il faut le plus souvent la confier à un professionnel qui devra placer un échafaudage le long de la maison. 

Le polystyrène extrudé, le polyuréthane, la laine de verre et la fibre de bois sont des matériaux qui sont souvent adoptés pour l’isolation extérieure des pavillons.

 

L’épaisseur à choisir pour les matériaux

Pour choisir judicieusement l’épaisseur des isolants qui seront placés sur les murs, il faut bien entendu tenir compte du prix.

Chaque centimètre d’épaisseur supplémentaire peut coûter entre 0,25 € et 1,60 € par mètre carré.

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Toutefois, il faut choisir l’épaisseur de chaque matériau en fonction de la performance qu’il faut atteindre pour obtenir une basse consommation d’énergie.

En conséquence, l’épaisseur à retenir pour atteindre cette performance dépend de la nature du matériau.

Matériau	Epaisseur nécessaire pour obtenir une résistance thermique de 5m2/kW
Polyuréthane	12 cm
Polystyrène extrudé	16 cm
Laine de verre ou de roche	en moyenne 18 cm
Fibre de bois	20 cm
Liège	en moyenne 22 cm

Il faut par ailleurs tenir compte du fait que la nature du matériau avec lequel le mur est bâti n’a pas d’importance sur l’épaisseur qu’il faut pour choisir pour le matériau isolant.

En effet, un mur non isolé a toujours une résistance thermique très faible. 

 

Les autres conditions devant être respectées pour la performance de l’isolation

Il faut tenir compte du fait que les poteaux ou les autres éléments utilisés pour la fixation des isolants peuvent créer des ponts thermiques et réduire le niveau d’isolation.

En conséquence, il est nécessaire d’éviter de fixer une ossature qui traverse la plaque isolante et choisir de préférence une ossature en bois.

En effet, si une structure en métal traverse le matériau isolant, la perte d’isolation peut atteindre 50 %.

 

Les prix de la pose et des matériaux isolants

Pour une isolation par l’extérieur, il faut prévoir en moyenne 100 € par mètre carré de surface de chaque mur pour la pose et pour le matériau.

En effet, il s’agit d’un chantier important qui imposait notamment la mise en place d’un échafaudage.

Toutefois, cette pose peut être faite dans le cadre de la rénovation d’une maison ancienne.

Si le propriétaire a choisi une isolation par l’intérieur et s’il peut faire lui-même les travaux, il devra payer seulement les matériaux.

Les aides accordées par l’Agence nationale de l’habitat

Pour les propriétaires de maisons ou d’appartements dans l’isolation thermique défectueuse, l’Agence nationale de l’habitat peut accorder des aides si leurs ressources ne dépassent pas certains plafonds.

En ce qui concerne les personnes qui n’ont que des ressources très modestes, la prime versée par cet organisme peut atteindre la moitié du montant total hors taxes des travaux dans la limite de 10 000 €.

Cette somme peut être complétée par une prime dénommée “Habiter mieux” égale au 10e du montant à des travaux dans la limite d’un plafond de 2000 €.

En ce qui concerne les personnes des ressources modestes, la prime peut atteindre 35 % du montant hors taxes des travaux dans la limite d’un plafond de 7000 €.

Dans ce cas, la prime “Habiter mieux” 10 % du montant hors taxes des travaux avec une limite de 1600 €.

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Les plafonds des ressources annuelles prises en compte en région parisienne sont les suivants :

Nombre de personnes dans le foyer fiscal	Ressources très modestes	Ressources très modestes
1	20 079 €	24 443 €
2	29 471 €	35 875 €
3	35 392  €	43 086 €
4	41 325 €	50 311 €
5	47 279 €	57 555 €

 

 

Plafonds applicables en province:

Nombre de personnes dans le foyer fiscal	Ressources très modestes	Ressources très modestes
1	14 508 €	18 598 €
2	21 217 €	27 200 €
3	25 517 €	32 710 €
4	29 809 €	38 215 €
5	34 121 €	43 742 €

 

L’éco-prêt à taux zéro

Il s’agit d’un crédit totalement gratuit dont le montant maximal peut atteindre 30 000 € et dont la durée maximale est de 15 ans.

Il est accordé si le  logement concerné a été achevé avant 1990 et si le propriétaire fait faire au moins deux travaux améliorant la performance énergétique de son logement.

Toutefois, il peut aussi servir pour des travaux permettant de réduire la consommation énergétique d’un logement achevé après 1948 à un niveau inférieur à un seuil défini en fonction de la zone géographique.

Chaque propriétaire de bien peut bénéficier de ce prêt même s’il prévoit de mettre le logement en location au lieu de l’occuper.

Il peut concerner aussi les logements situés dans des copropriétés. Mais les travaux doivent être réalisés par un professionnel ayant obtenu une certification prévue par la loi.

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D’autre part, aucune condition de ressources n’est exigée pour l’octroi de ce crédit sauf si le bénéficiaire souhaite le cumuler avec la réduction d’impôt.

Enfin, ce crédit peut être cumulé avec les autres aides existantes.

 

Le pacte Énergie Solidarité

Il s’agit d’un dispositif spécifiquement prévu pour permettre aux personnes dont les ressources sont très faibles de bénéficier d’une isolation de leurs combles perdus moyennant 1 €.

 

La prime énergie

Cette prime peut être versée pour un renforcement de l’isolation des murs par intérieur ou par l’extérieur.

Elle peut être proposée par certaines entreprises en vue d’aider les particuliers à réaliser des travaux destinés à améliorer la performance énergétique de leur logement.

Elle est calculée en fonction de l’économie d’énergie qui résultera des travaux.

En plus de cette prime, vous pouvez financer vos travaux avec la prime renov.`

La TVA réduite

Un taux de TVA fixé actuellement à 5,5 % s’applique pour les travaux destinés à renforcer l’isolation thermique du bâtiment et notamment à améliorer l’isolation des murs, du toit, des fenêtres et des volets roulants.

Cette réduction s’applique en faveur des bailleurs, des propriétaires occupants, des locataires et des syndicats de copropriétaires. Elle peut se cumuler avec les autres aides.     

 

Le crédit d’impôt

Il s’agit d’une réduction d’impôt applicable aux personnes qui demeurent en France et qui  s’élève à 15 % du montant total des travaux dans la limite d’un plafond de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple marié ou ayant conclu un PACS.

Le plafond est toutefois relevé de 400 € par personne à charge. En outre, il faut que les économies d’énergie résultant des travaux permettent d’arriver à des performances minimales et que les travaux soient réalisés par une entreprise ayant obtenu la certification “RGE”.

L’importance d’une bonne isolation thermique des fenêtres

Pour l’optimisation de la performance énergétique d’un appartement ou d’une maison, l’isolation thermique des fenêtres est primordiale, car la chaleur produite par les radiateurs fuit facilement à l’extérieur du bâtiment si les fenêtres ne sont pas assez étanches.

Il en résulte un alourdissement sensible des dépenses de chauffage.

 

Le vitrage des fenêtres : un élément capital

Si la maison se trouve dans une commune où le climat est froid, il est conseillé de choisir un double vitrage. En effet, la couche d’air qui est conservée entre les deux vitres offre une isolation thermique très efficace.

De plus, le double vitrage évite la condensation sur les carreaux.

L’isolation thermique peut être améliorée par la mise en place d’un double vitrage à isolation renforcée. Sa capacité d’isolation thermique atteint le quadruple de celle d’une vitre simple.

Elle est au moins égale au double de celle d’un double vitrage normal.

Un double vitrage coûte en moyenne 200 € par mètre carré.

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Sa performance est presque équivalente à celle d’un triple vitrage qui est nettement plus coûteux.

 

Les matériaux utilisés pour la construction des fenêtres

Les fenêtres peuvent être fabriquées avec du bois, de l’aluminium ou du PVC.

Les capacités d’isolation thermique des  fenêtres en aluminium se sont sensiblement améliorées, car elles sont actuellement équipées d’un système de rupture de pont thermique qui atténue sensiblement les fuites de chaleur.

D’autre part, l’aluminium est très résistant et il offre la possibilité de choisir la couleur de la fenêtre.

Toutefois, le PVC qui est une matière plastique blanche opaque offre une très bonne isolation thermique et acoustique.

L’isolation est renforcée par la présence de chambres d’isolation et par les joints de frappe.

De plus, il est économique et il a une très bonne durabilité. Mais il n’est pas adapté aux grandes baies vitrées et il n’a pas la noblesse du bois.

Par ailleurs, il faut vérifier si ce matériau est autorisé par les règlements de la commune si l’on fait construire sa maison ou si l’on fait changer ses fenêtres.

En ce qui concerne le bois, il s’agit du matériau qui est le plus fréquemment utilisé. Il offre une très bonne isolation thermique si la structure de la fenêtre est suffisamment étanche.

Par ailleurs, les fenêtres en bois construites par l’industrie du bâtiment offrent souvent un très bon rapport qualité-prix.

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Actuellement, les fenêtres fabriquées avec du chêne ou d’autres bois nobles peuvent durer longtemps sans nécessiter de traitement spécifique.

Celles qui sont fabriquées avec d’autres essences de bois offrent une bonne durabilité, grâce aux traitements dont elles font l’objet pendant leur fabrication.

Cependant, les fenêtres en bois peint doivent être repeintes régulièrement.

Enfin, les industriels ont imaginé récemment des structures de fenêtres en bois et en aluminium.

Le bois est utilisé pour le côté intérieur de la fenêtre et l’aluminium est utilisé pour le côté extérieur.

Cette structure originale offre une excellente isolation thermique, un haut niveau de résistance aux intempéries et une durée de vie qui atteint plusieurs dizaines d’années.

Par ailleurs, la famille qui occupe la maison profite de la chaleur du bois à l’intérieur et ses fenêtres ne nécessitent aucun entretien.

Cependant, ce type de fenêtres est plus coûteux que les structures ne comportant qu’un seul matériau. Mais le surcoût peut être compensé par l’absence de dépenses d’entretien.

 

Les exigences à respecter pour une isolation thermique optimale et pour l’octroi du crédit d’impôt

Le niveau d’isolation thermique du vitrage et de la structure d’une fenêtre est défini pâr un coefficient appelé Uw.

Celui de l’isolation thermique offerte par le vitrage est fixé par le coefficient Ug.

Pour que le crédit d’impôt soit accordé, l’Uw doit respecter les niveaux suivants :

Matériau utilisé	Uw à ne pas dépasser	Prix moyen
PVC	1,4	100 €
Bois	1,6	650 €
Aluminium	1,8	600 €

Les matériaux utilisés par la fabrication des fenêtres doivent par conséquent avoir une épaisseur promettant de respecter ces normes.

Toutefois, il faut aussi veiller à ce que la structure de la fenêtre soit parfaitement étanche.

En effet, la présence d’un faible espace libre entre deux éléments constituant la fenêtre peut suffire à réduire sensiblement l’isolation thermique.

Les procédés utilisables pour la mise en place d’une isolation thermique extérieure

Une personne qui prévoit de faire placer des panneaux d’isolation thermique sur les faces extérieures des murs de sa maison a le choix entre l’application d’un enduit sur les panneaux ou la fixation d’un bardage.

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Chacune de ces méthodes ayant ses avantages et ses inconvénients, il faut choisir celle qui convient le mieux à la maison concernée.

 

Le bardage

L’artisan commence par fixer les matériaux isolants qui peuvent être vendus sous forme de rouleaux ou de panneaux semi-rigides sur une ossature et par les maintenir au moyen de chevilles à rosaces.

Pour éviter la création de ponts thermiques, il est possible d’ajouter une seconde couche d’isolant. 

Ensuite, une ossature est fixée sur les panneaux d’isolation et l’artisan pose le parement qui peut être en PVC, en composite, en zinc, en ardoise, en bois ou en ciment.

En outre, le parement peut être constitué de panneaux horizontaux ou verticaux, ce qui donne du caractère à la maison en personnalisant l’aspect extérieur de la façade et des pignons.

Par ailleurs, si le bardage est fait avec du bois, le propriétaire profite d’un renforcement de l’isolation.

Cependant, l’épaisseur totale d’un matériau isolant et de son bardage peut dépasser une vingtaine de centimètres.

Il en résulte que l’entrée de la lumière du jour à l’intérieur de la maison peut être réduite compte tenu du fait qu’il faut aussi isoler les appuis des fenêtres.

En outre, étant donné que le bardage modifie l’aspect extérieur de la maison, le propriétaire est obligé de tenir compte des éventuelles restrictions imposées par les règlements d’urbanisme de la commune.

En effet, si l’équipe municipale tient à ce que l’allure de la rue où la maison se trouve soit relativement homogène, le choix des finitions du bardage peut être réduit.

La demande d’autorisation de travaux qu’il faut faire doit indiquer l’aspect que le propriétaire souhaite donner à son bardage et cet aspect doit être conforme aux règlements municipaux.

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D’autre part, si le bardage est fait avec des panneaux de bois, il faut l’entretenir régulièrement.

D’autre part, il est plus coûteux qu’un enduit.

 

Le coût du bardage

Ce coût varie en fonction de la technique et des matériaux utilisés.

Il peut varier entre 100 et 200 € par mètre carré. Il faut compter le prix de la main-d’œuvre ainsi que le prix du matériau.

Les prix des matériaux les plus couramment choisis sont les suivants :

Nature du matériau	Prix par mètre carré
Bois	Entre 8 et 45 €
PVC	Entre 10 et 80 €
Terre cuite	A partir de 90 €
Bardage composite	Entre 80 et 150 €
Pierre	Entre 50 et 200 €

En ce qui concerne le bois, il faut ajouter l’entretien qui est relativement coûteux. L’entretien des autres matériaux est plus économique.

L’application d’un enduit

Il s’agit d’un procédé qui consiste à appliquer un produit spécial en vue de recouvrir l’isolant pour que la maison ait l’aspect voulu par son propriétaire.

Le professionnel applique une première couche sur laquelle une trame est placée. Ensuite, la seconde couche est appliquée.

Deux catégories d’enduits peuvent être choisies :

1. L’enduit hydraulique qui associe la chaux au ciment et qui est projeté au moyen d’une machine à mortier et qui offre un choix important de finitions, car il est notamment possible de choisir entre plusieurs couleurs.

2. L’enduit organique qui est plus économique et qui permet d’obtenir une surface homogène et lisse.

L’application d’un enduit est une solution qui est acceptée par la plupart des municipalités, qui ne nécessite aucune ossature et qui est plus économique que le bardage.

Toutefois, des microfissures peuvent apparaître et l’enduit a le défaut de se salir facilement.

En outre, son nettoyage constitue une opération délicate.

 

Comment faire un choix judicieux?

Compte tenu du coût du bardage et du fait qu’il risque de réduire la valeur du bien s’il assombrit trop les pièces, il est recommandé de demander l’avis d’un expert immobilier pour vérifier si la pose d’un bardage autorisé par la mairie valorisera suffisamment le bien pour que les inconvénients soient compensés.

Si ce n’est pas le cas, le choix de l’application d’un enduit peut être préférable.    

Le but de l’isolation thermique d’un mur

Un mur sur lequel aucune isolation thermique n’est mise en place  est à l’origine de pertes de chaleur importantes en raison de la forte conductivité thermique des matériaux avec lesquels il est construit.

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Ce phénomène est aggravé par la présence des ponts thermiques qui sont nombreux sur les édifices anciens.

L’isolation thermique du mur permet de remédier à ces problèmes et de réduire les dépenses de chauffage d’un quart.

De plus, elle est obligatoire pour les constructions neuves en vertu de la réglementation thermique de 2012.

Enfin, des travaux d’isolation thermique bien exécutés ont pour conséquence de faire progresser la valeur du bien sur le marché immobilier.

Il en résulte qu’une personne qui fait isoler ses murs peut vendre son bien ou le louer dans de meilleures conditions.

 

Les méthodes pouvant être utilisées pour l’isolation thermique des murs extérieurs

En ce qui concerne les murs extérieurs d’un bâtiment, ils peuvent être isolés par l’application de matériaux sur leurs faces intérieures ou sur leurs faces extérieures.

L’application des matériaux isolants sur les faces extérieures des murs peut être appropriée si l’édifice est ancien et si de nombreux ponts thermiques sont présents sur ses murs.

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Les ponts thermiques sont des endroits caractérisés par une mauvaise isolation. Ils peuvent notamment se trouver aux endroits où deux parois se joignent.

Le coût total du matériau et de la main-d’œuvre pour l’application de l’isolation sur les murs extérieurs du bâtiment s’élève en moyenne à 100 € par mètre carré.

En outre, elle nécessite la demande d’une autorisation de travaux à la mairie.

Il faut par conséquent prendre connaissance des règlements d’urbanisme pour savoir quels sont les matériaux dont la pose est autorisée par ces textes.

Certains matériaux peuvent en effet être interdits si la municipalité tient à ce que l’architecture des maisons situées au bord d’une rue soit harmonieuse.

Le montant total de l’opération s’élève le plus souvent à une somme minimale de 8000 €.

L’isolation des murs extérieurs par l’application des matériaux isolants sur les faces intérieures n’impose aucune démarche administrative, mais elle réduit l’espace disponible à l’intérieur des pièces à cause de l’épaisseur des matériaux et elle est moins performante.

Toutefois, elle peut tout à fait convenir si le logement est dans une zone où les températures sont relativement clémentes en hiver.

 

L’isolation des murs intérieurs d’un appartement situé dans une copropriété ou d’une maison

Elle peut être nécessaire pour éviter à une pièce mitoyenne d’un local non chauffé de perdre de la chaleur à cause de l’air froid provenant de ce local.

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Ainsi, si le garage d’une maison individuelle se trouve juste à côté du salon ou de l’une des chambres, le mur qui sépare les deux pièces doit être isolé pour que la chaleur du salon de la chambre soit maintenue à un niveau suffisant sans augmentation des dépenses de chauffage.

Les frais à prévoir pour l’isolation des murs intérieurs ou pour celle d’un mur extérieur par l’intérieur

Si le propriétaire du bien est capable de fixer lui-même les matériaux isolants, il ne devra pas payer de frais de main-d’œuvre.

Il doit simplement prévoir une dépense pour les matériaux.

Les prix des matériaux les plus connus sont les suivants :

Type de matériau	Prix moyen par mètre carré
Laine de verre	Pour une épaisseur de 12 cm : 14 €
Laine de roche	Pour une épaisseur de 14 ou 15 cm : 20 €
Polystyrène	Pour une épaisseur de 12 cm : 15 €
Polyuréthane	Pour une épaisseur de 10 cm : 30 €
Laine fabriquée avec du coton	Pour une épaisseur de 10 cm : 10 €
Matériau constitué de lin ou de chanvre	Pour une épaisseur de 14 ou 15 cm : 17 €

Si l’intervention d’un artisan est nécessaire, il faut toujours demander des devis à plusieurs professionnels et comparer leurs offres.

L’isolation par l’extérieur

En choisissant d’isoler les murs de sa maison par l’extérieur, l’on bénéficie de la possibilité d’isoler les ponts thermiques les plus importants.

Les ponts thermiques sont des endroits où la résistance thermique est plus faible et ils peuvent être constitués par exemple par la jonction de deux parois.

Cet avantage de l’isolation par l’extérieur peut permettre d’économiser entre dix et vingt pour cent des dépenses de chauffage.

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L’économie est supérieure à celle que permet une isolation par l’intérieur. En outre, l’inertie des murs est préservée.

Par ailleurs, la vie des occupants de la maison n’est pas perturbée par les travaux. La restauration de la façade et des pignons d’une maison peut donner l’occasion de réaliser une isolation par l’extérieur.    

Toutefois, cette technique est plus coûteuse que l’isolation par l’intérieur. En outre, il faut demander une autorisation de travaux à la mairie si elle a pour résultat de modifier l’aspect extérieur de la maison.

Il convient par conséquent de prendre connaissance de ce qui est autorisé par les règlements d’urbanisme avant d’entreprendre les travaux.

D’autre part, la pose des panneaux d’isolation exige la mise en place d’un échafaudage et elle doit être réalisée par des professionnels.

En outre, il faut veiller à ce que la luminosité de la maison ne soit pas réduite par les panneaux d’isolation, car cela risque de diminuer sa valeur.

La personne qui choisit cette solution peut faire poser notamment de la laine de verre, du polystyrène extrudé, de la fibre de bois, un enduit isolant ou du polyuréthane.

Elle doit toutefois veiller à ce que le niveau de résistance thermique soit conforme à la réglementation.

La norme prévue par la réglementation dépend notamment de la zone géographique où le bâtiment est situé.

Il faut également tenir compte de la résistance de chaque matériau au feu et à la vapeur d’eau.

 

L’isolation par l’intérieur

Cette solution qui est plus économique que l’isolation par l’extérieur peut offrir une bonne performance.

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En outre, il est possible de poser soi-même les matériaux si l’on a suffisamment d’habileté manuelle.

Par ailleurs, elle neutralise la froideur des parois des bâtiments anciens, ce qui n’est pas le cas de l’isolation extérieure et l’aspect extérieur de la maison peut être préservé.

En conséquence, aucune formalité administrative n’est exigée.

Cependant, elle réduit la surface habitable de la maison et elle ne supprime pas les ponts thermiques.

De plus, le chantier perturbe la vie de la famille et il peut imposer un déménagement temporaire.

Si le propriétaire de la maison pense que cette solution est appropriée, il peut choisir entre les catégories de matériaux suivantes :

Catégorie du matériau	Caractéristiques
Matériaux minéraux (laine, de verre ou de roche, argile, expansée)	– bonnes performances – moins coûteux que les autres isolants – durée de vie pouvant être plus courte
Liège expansé et autre isolants naturels	– bonnes performances – respect de l’environnement
Matériaux synthétiques	bonnes performances, mais valeur écologique inférieure

 

Comment faire un choix judicieux?

Une personne qui ne possède pas une compétence approfondie dans le domaine de l’isolation thermique a intérêt à demander l’avis d’un professionnel pour savoir si elle a intérêt à choisir une isolation des murs extérieurs de sa maison par l’intérieur ou par l’extérieur.

Cette personne pourra notamment lui indiquer quelle est l’option qui permettra de réaliser les économies de dépenses de chauffage les plus importantes compte tenu du climat auquel la maison est soumise.

Le professionnel pourra également indiquer que la performance qui peut être obtenue de chaque type de matériau, ce qui permettra de choisir le matériau qui offrira le meilleur rapport entre le coût total de sa pose et sa rentabilité.

Enfin, il peut être astucieux de consulter un spécialiste du marché immobilier pour connaître l’impact de la solution choisie sur la valorisation de la maison.

En effet, il faut prendre en compte la diminution de la surface habitable par une isolation intérieure et la modification de l’allure du pavillon résultant d’une isolation extérieure.

Ce qu’est l’isolation thermique d’un mur?

L’isolation thermique d’un mur extérieur d’une maison ou d’un immeuble a pour but de réduire le plus possible les gaspillages d’énergie en limitant les pertes de chaleur provoquées par le manque d’étanchéité du mur et par les ponts thermiques.

En effet, la forte conductivité thermique d’un mur totalement dépourvu d’isolation est responsable du quart ou du tiers du gaspillage de chaleur du bâtiment concerné.

Ce phénomène concerne surtout les maisons anciennes, mais les maisons les plus récentes doivent également bénéficier d’une isolation thermique en vertu de la réglementation applicable.

Une bonne isolation thermique des murs permet de réduire les dépenses de chauffage de 25 %.

 

Les procédés utilisables pour l’isolation thermique

Une personne qui souhaite acheter une maison ancienne devant être rénovée ou qui désire faire bâtir une maison conforme à ses goûts et aux besoins de sa famille peut en principe choisir entre une isolation par l’extérieur ou une isolation par l’intérieur.

L’isolation par l’extérieur peut être indiquée pour une maison ancienne dont la performance énergétique est faible, car ses murs extérieurs ne permettent pas une réduction suffisante des pertes de chaleur.

Elle a en effet l’avantage de supprimer les conséquences négatives des ponts thermiques tout en permettant de rajeunir l’extérieur de la maison.

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Toutefois, les travaux ne doivent commencer qu’une fois que la mairie a accordé l’autorisation de travaux exigée le code de l’urbanisme.

En conséquence si les panneaux isolants changent l’aspect de la maison, ils doivent être conformes aux exigences des règlements de la commune.

L’isolation par l’intérieur ne nécessite aucune démarche administrative et elle peut permettre d’obtenir une bonne performance énergétique.

Elle peut constituer un choix judicieux si la maison concernée est moderne ou s’il s’agit d’un pavillon que la personne fait bâtir. 

Mais elle ne permet pas de supprimer les ponts thermiques et il faut rechercher une solution spécifique pour remédier au problème qui résulte de leur présence.

D’autre part, si les matériaux isolants utilisés sont épais, la surface des pièces habitables de la maison est réduite.

 

Le coût d’une isolation thermique des murs

L’isolation des murs par l’extérieur est la solution la plus onéreuse, car elle nécessite l’intervention d’un professionnel ayant un haut niveau de compétence.

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Compte tenu du fait qu’un échafaudage doit être mis en place autour de la maison, il est judicieux de faire faire cette isolation en même temps que les autres travaux de rénovation qui sont nécessaires.

Il faut prévoir un coût moyen de 100 € par mètre carré de surface concernée pour la main-d’œuvre et pour le matériau choisi.

Si elle est suffisante, l’isolation thermique par l’intérieur est nettement plus économique, car elle ne nécessite pas forcément l’intervention d’un professionnel.

Si le propriétaire de la maison réalise lui-même la pose des panneaux isolants, sa dépense sera limitée au coût des matériaux.

Il a cependant intérêt à demander à un professionnel quel est le montant des économies que chaque type de matériau peut lui permettre de réaliser.

 

Les prix moyens des différents types de matériaux

Nature du matériau	Prix moyen par mètre carré
Laine de verre	14€ pour une épaisseur de 12  cm
Laine de roche	20 € pour une épaisseur de 14,5 cm
Lin ou chanvre	17 € pour une épaisseur de 14,5 cm
Laine extraite du coton	10 € pour une épaisseur de 10  cm
Polyuréthane	30 € pour une épaisseur de 10 cm
Polystyrène	15 € pour une épaisseur de 12  cm

 

Le coût global des travaux

D’après les calculs effectués par les services officiels, il faut prévoir une dépense comprise entre 6000 et 12000 € pour une isolation par l’intérieur.

Une isolation par l’extérieur coûte au moins 8000 €. La dépense peut être réduite à 2500 € si l’on se contente d’isoler un pignon exposé au froid. 

L’investissement peut permettre d’économiser en moyenne 600 € par an sur les dépenses de chauffage.

Le rôle de l’isolation des combles

Les matériaux destinés à l’isolation thermique des combles d’une maison permettent de réduire les fuites de chaleur en hiver et d’atténuer les conséquences du rayonnement solaire pendant l’été.

Ces matériaux ont la particularité d’avoir une forte résistance thermique et d’empêcher la chaleur de fuir à l’extérieur de la maison en hiver et de l’envahir en juin, en juillet et en août.

L’efficacité d’un matériau destiné à l’isolation thermique dépend de son épaisseur et de ses caractéristiques.

 

Les matériaux utilisés pour l’isolation

L’isolation ayant pour but de conserver la fraîcheur de la maison en été et de permettre des économies d’énergie en conservant la chaleur en hiver, il faut faire en sorte qu’en hiver, la chaleur ne puisse pas s’échapper en traversant les murs extérieurs et la toiture.

Cet objectif est atteint grâce à la pose d’un matériau isolant au niveau des murs des combles et de la toiture.

Il faut par conséquent choisir un matériau dont l’efficacité sera constante tout au long de l’année.

Le tableau ci-dessous indique les caractéristiques des principaux types d’isolant disponibles sur le marché :

Type de matériau	Avantages et inconvénients
Laine de verre	Il s’agit d’un matériau peu coûteux et offrant un haut niveau de performance. De plus, il n’est pas inflammable. Coût moyen 7 à 8 € par mètre carré.
Laine de roche	Matériau ayant une longue durée de vie et performant. Coût moyen 7 à 8 € par mètre carré.
Liège	Très bon isolant thermique et phonique certifié par l’Association pour la     certification des matériaux isolants. Prix : entre 10 € et 30 € par mètre carré.
Laine végétale	Bonne performance pour l’isolation thermique, mais niveau d’isolation phonique médiocre. Prix moyen : au moins cinq euros par mètre carré.
Perlite	Bon niveau d’isolation thermique. Peut convenir pour des combles aménagés, Prix élevé : entre 20 e à 40 € par m2.

 

Les autres conditions à respecter pour l’efficacité de l’isolation des combles

Le matériau choisi doit avoir une résistance thermique au moins égale au niveau exigé par la réglementation thermique de 2012.

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D’autre part, il faut choisir avec le plus grand soin l’artisan qui sera chargé de la mise en place de cet isolant.

En effet, si la pose n’est pas totalement homogène et si un espace d’un millimètre carré n’est pas couvert sur une surface d’un mètre carré, la perte d’isolation atteint les huit dixièmes de la performance de l’isolant choisi.

Il faut par ailleurs mettre en place des fenêtres suffisamment étanches. La pose de doubles vitrages peut être astucieuse, surtout si la maison se trouve dans un quartier bruyant.

 

Le choix de l’épaisseur et de la densité du matériau isolant.

Il faut faire ce choix en tenant compte du niveau de performance du matériau et du climat de la zone géographique où se trouve la maison.

Toutefois, il faut éviter de faire un sacrifice sur l’épaisseur, car l’éventuel supplément de coût résultant de cette épaisseur est inférieur au 10e du coût total des travaux d’isolation.

En conséquence, il faut choisir une épaisseur qui permettra de réduire la consommation annuelle de chauffage à moins de 50 kilowatts/heure par mètre carré.

Il peut être astucieux de choisir des panneaux isolants sous vide.

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En effet, si le type de panneau choisi a une bonne performance, un panneau ayant 2 cm d’épaisseur peut être aussi efficace qu’un isolant fabriqué avec le même matériau et ayant 12 cm d’épaisseur.

Par ailleurs, un bon niveau de densité permet d’éviter une perte d’efficacité due à l’affaissement du matériau.

Si l’on choisit un isolant en laine minérale, la densité doit attendre au moins 30 kg par m3.

 

Comment choisir l’artisan qui fera la pose de l’isolant?

Compte tenu de la minutie qu’exige ce travail, il est conseillé de choisir un artisan ayant obtenu un label certifiant la qualité de ses travaux.

La prévention des dégâts pouvant être causés par les rongeurs

Il faut faire placer sur les plaques isolantes des grilles spéciales pour empêcher ces animaux de les détériorer.

L’importance de calculs rigoureux avant le choix d’un procédé d’isolation thermique

L’isolation thermique d’une maison étant toujours un investissement important, il est indispensable de faire des calculs précis pour savoir quel est le procédé qui procurera la meilleure rentabilité.

Si le propriétaire de la maison ne possède pas lui-même une compétence pointue dans le domaine de l’isolation des bâtiments, il a intérêt à demander l’avis d’une personne compétente en la matière.

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En effet, un professionnel de l’isolation pourra commencer par examiner les principales causes de déperdition d’énergie de la maison, ce qui permettra d’avoir une première idée au sujet de ce qu’il convient de faire.

Ensuite, il prendra en compte le climat du lieu où la maison se trouve pour évaluer la résistance thermique que l’isolation devra avoir.

En outre, il pourra indiquer si une isolation par l’intérieur peut convenir pour réduire suffisamment les pertes de chaleur de la maison ou si une isolation par l’extérieur est nécessaire.

Enfin, il pourra donner au propriétaire les indications qui permettront à celui-ci de faire les calculs qui l’aideront à faire un choix optimal.

 

Le calcul du coût de l’isolation thermique

Le coût total d’une isolation thermique dépend du coût des matériaux choisis et de la main-d’œuvre si le propriétaire fait appel à un artisan.

En ce qui les concerne le prix des matériaux, il faut calculer le budget en tenant compte du fait que pour une épaisseur de 10 cm,

Les prix moyens des matériaux les plus couramment utilisés sont les suivants :

Matériau	Prix  par m2
Laine de verre	10 €
Panneaux isolants sous vide	50 €
Laine de roche	7 €
Polyuréthane ou polystyrène	17 €
Verre cellulaire	35 €
Laine de coton	22 €
Chanvre, fibre de bois ou lin	17 €

Il est donc capital de demander au professionnel de l’isolation quel est le matériau dont le rendement potentiel sera le meilleur et s’il serait possible et judicieux de mettre des matériaux isolants ayant une épaisseur modeste à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur des murs.   

En ce qui concerne la main-d’œuvre, elle est nettement plus coûteuse si l’on choisit de faire une isolation sur les faces extérieures des murs de la maison.

Il est possible de donner davantage de caractères à la maison en faisant poser un bardage, mais cela alourdit la facture.

Or, il faut prévoir un budget d’une centaine d’euros par mètre carré pour la pose d’une isolation extérieure sans bardage.

En ce qui concerne la pose de matériaux sur les faces intérieures des murs, le prix de la main-d’œuvre peut atteindre 5000 ou 6000 €.

Enfin, il faut prévoir un prix moyen par m2 pouvant atteindre 50 € pour l’isolation de l’intérieur du toit et une fourchette de prix allant de 30 à 40 € par m2 pour l’isolation du sol.

 

Le calcul du rendement de l’isolation

La rentabilité financière de l’isolation d’un pavillon dépend du coût global des travaux et des matériaux ainsi que de l’énergie utilisée pour le chauffage.

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Ainsi, si l’on prend en compte le fait que 30 % des pertes d’énergie résultent de la mauvaise isolation d’un toit, l’isolation peut être rentabilisée en moins de sept ans si la pose du matériau a coûté 50 € par m2 et si la maison est chauffée avec du mazout dont le coût est de 1 € par litre.

Le spécialiste de l’isolation des bâtiments pourra aider le propriétaire à faire ses calculs en prenant en compte le coût de l’énergie utilisée pour le chauffage.

 

La prise en compte des aides financières et de l’incitation fiscale

Le calcul de la rentabilité des travaux d’isolation doit intégrer la réduction d’impôt consentie en faveur de tout contribuable domicilié en France qui fait faire des travaux pour diminuer la consommation d’énergie de sa résidence principale.

D’autre part, il convient de prendre en compte les aides financières qui peuvent être versées par l’Agence nationale de l’habitat et par d’autres organismes.

Le fonctionnement de l’isolation thermique du plafond d’un garage

L’isolation thermique du plafond d’un garage est assurée par la mise en place d’un matériau isolant qui empêche l’air froid qui se trouve dans ce local non chauffé d’accéder à la pièce habitable qui se trouve au-dessus.

Cette isolation est indispensable en hiver si l’on tient à éviter de lourdes dépenses d’énergie. L’économie réalisée peut atteindre 10 % de la dépense de chauffage;

Par ailleurs, l’isolation accroît le confort des occupants pendant l’été en évitant la pénétration de la chaleur accumulée dans le garage.

L’isolation du plafond d’un garage doit être complétée par celle des murs et de la porte de ce local.

 

Les plaques de polystyrène extrudé

Il s’agit d’un matériau qui peut offrir une assez bonne isolation thermique s’il est fabriqué avec un gaz HFC.

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Il est à la fois relativement économique et très facile à poser, mais sa durée de vie est moyenne et il émet des composés volatils organiques.

Son coût s’élève en moyenne entre 17 et 18 € par mètre carré.

 

La laine de verre

Ce matériau qui est respectueux de l’environnement offre une meilleure isolation que le polystyrène tout en résistant bien si un incendie se produit.

Si l’on choisit ce matériau, il faut savoir que son épaisseur doit avoir une différence approximative de 2,5 centimètres par rapport à celle des chevrons si le plafond du garage a une charpente.

Cette condition doit être respectée; car une couche d’air doit séparer le plafond de la laine de verre.

L’isolation peut être améliorée en plaçant un faux plafond en plâtre sous la laine de verre.

Ce matériau peut être rentable, car sa performance est supérieure à celle du polystyrène. Il faut donc essayer de prévoir les économies que procurera chacun des deux matériaux avant de sélectionner l’un d’eux.

Le prix moyen d’un mètre carré de laine de verre ayant une épaisseur de 7 cm peut être très bas. En effet, des professionnels proposent des rouleaux de laine de verre au prix de trois euros par mètre carré.

 

La laine de roche

Utilisable pour l’isolation d’un plancher,  elle offre une très bonne isolation thermique et acoustique. Par ailleurs, elle ne craint ni le feu ni l’eau et elle ne dégage pas de vapeurs toxiques si elle prend feu.

Ayant une durée de vie approximative de 50 ans et une capacité d’empêcher le passage des termites, elle est économique car son coût ne dépasse pas une moyenne de sept ou huit euros par mètre carré pour une épaisseur de 10 cm.

Il est donc judicieux d’évaluer l’opportunité du choix de ce matériau pour l’isolation du plafond d’un garage.

 

Le polyuréthane

Il s’agit d’un matériau constitué d’un moussage et d’une feuille d’aluminium sur chacune de ses faces. Ces feuilles d’aluminium ont pour rôle de maintenir l’isolation thermique à un niveau stable.

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Cette isolation est meilleure que celle que procure le polystyrène grâce à une conductivité thermique très faible  et la pose des panneaux de polyuréthane est très simple.

Il est possible de se procurer des panneaux de polyuréthane ayant une épaisseur de 10 cm pour un prix approximatif de 10 € par mètre carré.

 

Le liège expansé

Ce matériau qui est commercialisé sous forme de panneaux offre le meilleur rapport qualité-prix. Il peut coûter entre 35 et 40 euros par mètre carré pour une épaisseur de 10 cm.

Mais étant donné que sa conductivité thermique est extrêmement basse et qu’il contient plus de 90 % d’air immobile, il offre une isolation très performante. Par ailleurs, il atténue bien les bruits et il résiste à l’humidité ainsi qu’au feu.

En outre, sa longévité est très bonne et il n’est pas attaqué par les insectes par les rongeurs, car il n’attire pas ces animaux.

 

Les plaques isolantes constituées de fibres de coco et de liège

Ces plaques conviennent pour l’isolation des murs du garage, mais il est préférable de ne pas les choisir pour le plafond.

Les données du problème

Un particulier qui fait bâtir un pavillon neuf ou qui achète une maison ancienne en vue de la faire rénover se demande s’il a intérêt à isoler les murs par l’intérieur ou par l’extérieur. Il doit savoir que chacune de ces deux solutions à ses propres avantages et inconvénients.

 

Les avantages et les inconvénients d’une mise en place des matériaux isolants sur les faces extérieures de la maison

Cette solution offre en premier lieu un haut niveau de performance énergétique.

En effet, elle permet notamment de  supprimer tous les ponts thermiques qui sont l’une des principales causes du fait qu’approximativement un tiers des déperditions de chaleur résultent du manque d’étanchéité des murs extérieurs.

En outre, si la maison se trouve à proximité d’une place de marché bruyante, d’une grande avenue ou d’une autre source de bruit, des panneaux isolants fixés à l’extérieur peuvent améliorer l’isolation acoustique et améliorer sensiblement le confort des occupants.

D’autre part, compte tenu du fait que les panneaux sont fixés à l’extérieur des murs, la surface des pièces habitables la maison n’est pas réduite par l’épaisseur de panneaux isolants fixés à l’intérieur.

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Compte tenu du fait que  cette épaisseur atteint souvent entre 10 et 15 centimètres, il s’agit d’un avantage important.

Cependant, la mise en place de panneaux isolants à l’extérieur des murs de la maison est coûteuse, car il faut souvent prévoir un prix moyen se situant autour de 100 € par mètre carré.

De plus, si les circonstances exigent la mise en place d’un matériau épais, les pièces peuvent être assombries par une baisse de la pénétration de la lumière du jour.

Cet élément ne doit pas être sous-estimé, car une perte de luminosité des pièces principales peut dévaloriser le bien.

Par ailleurs, le propriétaire de la maison doit demander une autorisation de travaux à la mairie de la commune étant donné que l’aspect extérieur de la maison sera modifié après la fixation des panneaux isolants. Il en résulte que la liberté de choix du matériau peut être restreinte par les règlements d’urbanisme.

 

L’option consistant à isoler les murs par l’intérieur

Cette solution peut être nettement moins onéreuse que l’isolation par l’extérieur, mais elle est moins efficace, car elle ne supprime pas les ponts thermiques.

Toutefois, elle peut convenir pour la construction d’une maison neuve ou pour l’isolation thermique d’une maison relativement récente dans la mesure où le résultat obtenu permet d’arriver au niveau de performance exigé pour l’octroi du crédit d’impôt.

En outre, la luminosité des pièces de la maison n’est pas réduite.

Il faut toutefois tenir compte du fait que les isolants thermiques fixés à l’intérieur réduisent à surface disponible à cause de leur épaisseur.

 

Les démarches à effectuer pour faire un choix judicieux

Après avoir pris connaissance des éventuelles restrictions imposées par les règlements de la commune pour une isolation à l’extérieur, il est toujours astucieux de demander l’avis d’un professionnel spécialisé dans les problèmes d’isolation thermique.

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Après avoir examiné la maison, il pourra indiquer quelles sont les solutions possibles et quelle est la rentabilité qui peut être attendue de chacune d’elles.

Il faut également tenir compte des normes de la réglementation thermique 2012 qui s’appliquent dans la commune.

La décision doit être prise en tenant compte notamment des critères suivants:

1/ Le climat de la commune ;

2/ La date d’achèvement de la maison ainsi que ses caractéristiques techniques ;

3/ La luminosité des différentes pièces et les conséquences prévisibles de la mise en place de panneaux d’isolation extérieurs ;

4/ Les aides financières dont il est possible de bénéficier. Ainsi, si le logement a été achevé avant 1990, il est possible de bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro d’un montant maximal de 30 000 €.   

5/ Le rendement potentiel de chacune des deux solutions.

Après avoir pris en compte ces éléments, il faut contacter des entreprises ayant obtenu la certification “RGE” et demander à chacune d’elles de faire un devis indiquant le coût global des travaux.

La nécessité d’isoler le plafond d’un garage 

Le garage étant un local qui n’est pas chauffé, il faut empêcher le froid qui règne dans cette pièce pendant l’hiver d’atteindre les pièces de la maison  qui sont situées au-dessus. En conséquence, une isolation thermique spécifique doit être mise en place dans le plafond.

Les matériaux utilisés peuvent être choisis en fonction de la structure de ce plafond.

 

La laine de verre

Il s’agit d’un isolant conçu à partir d’une substance naturelle et dont la résistance thermique est évaluée par la lettre “R” suivie d’un chiffre dont la valeur est proportionnelle à la performance de la résistance des matériaux.

Par ailleurs, elle résiste bien aux incendies et elle offre une bonne isolation thermique.

Si le garage a une charpente en bois, la pose de ce matériau est simple. Il suffit ensuite de la recouvrir avec des plaques de plâtre.

Pour mettre en place ce matériau, il faut commencer par mesurer les espaces séparant les poutres qui constituent la charpente ainsi que l’épaisseur des chevrons.

L’épaisseur de laine de verre devra être inférieure approximativement de 2,5 cm par rapport à celle des chevrons, car il faut laisser une couche d’air entre le matériau isolant et le plafond. La laine de verre doit par ailleurs avoir un pare-vapeur.

 

Le polystyrène extrudé

Fabriqué avec des billes de monomère styrène combinées avec un agent gonflant permettant d’atteindre une performance courante, ce matériau convient pour un plafond de garage construit avec du béton ou des briques.

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En effet, il est adapté aux situations pour lesquelles une forte résistance mécanique est exigée.

Il peut aussi être fabriqué avec un gaz HFC pour offrir une isolation thermique supérieure. Sa pose est très simple.

 

Le polyuréthane

Ce matériau est fabriqué à partir d’un moussage constitué de méthylène, de poliols, de diisocyanate et d’agent gonflant. Le moussage est enveloppé de deux feuilles d’aluminium qui garantissent son étanchéité et le maintien de l’isolation thermique offerte.

Il contient également un gaz ayant une conductivité thermique très faible, ce qui lui permet d’offrir une meilleure isolation que le polystyrène. Il est également très simple à mettre en place.

 

Les plaques de liège

Ces plaques peuvent être commercialisées sous forme de panneaux, ce qui simplifie leur mise en place si le plafond du garage est en briques ou en béton. Elles sont par ailleurs faciles à poser comme c’est le cas des plaques de polystyrène ou de polyuréthane.

En outre, la capacité d’isolation thermique de ce matériau naturel est totalement conforme aux réglementations applicables s’il est aggloméré ou expansé. Ceci résulte de sa très faible conductivité thermique qui ne dépasse pas 0,04 W/(m.K).

De plus, sa résistance mécanique lui permet d’être tout à fait adapté à l’isolation du plafond d’un garage.

Toutefois, les plaques isolantes fabriquées avec du liège et de la fibre de coco sont plutôt prévues pour l’isolation acoustique des murs. Il convient donc d’éviter de les choisir pour l’isolation du plafond d’une pièce non chauffée.

 

Le niveau d’épaisseur à choisir pour les matériaux isolants à insérer dans le plafond du garage

L’épaisseur doit être adaptée à la hauteur du plafond et à ses caractéristiques. Si la hauteur de ce plafond ne dépasse pas 210 cm, il est préférable de choisir un matériau relativement mince et ayant une forte capacité isolante.

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D’autre part, au moment de l’achat d’une maison ou de l’élaboration des plans d’une maison que l’on envisage de faire construire, il faut veiller à ce que le plafond du garage soit suffisamment haut.

 

Le choix du matériau isolant et de l’artisan chargé de la pose

Pour choisir judicieusement le matériau devant assurer l’isolation thermique,  du plafond du garage, il convient de demander l’avis d’une personne compétente.

Cette personne pourra conseiller le matériau le plus approprié compte tenu de l’exposition du garage et du niveau des températures de la commune où il se trouve.

Enfin, si l’on ne réalise pas soi-même la pose du matériau, il est préférable de confier ce travail à un artisan ayant un label de qualité.

La nécessité de la pose d’une isolation thermique sous un carrelage

La mise en place d’une isolation thermique sous un carrelage fait partie des démarches qu’il faut effectuer pour assurer la performance énergétique d’un appartement ou d’une maison.

Elle peut par ailleurs avoir une importance capitale si la pièce concernée se trouve juste au-dessus du garage de la maison ou d’un local qui n’est pas chauffé, surtout s’il n’a pas été possible de placer une isolation thermique dans le plafond de ce local.

En effet, pendant les mois d’hiver, l’air froid qui se trouve dans le local risque de pénétrer dans la pièce qui se trouve juste au-dessus.

En conséquence, cette pièce perd de la chaleur et la dépense nécessaire pour son chauffage s’alourdit.

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De plus, un matériau isolant posé sur un carrelage peut réduire les bruits provenant des activités exercées dans le local situé au-dessous.

Ainsi, si le bien concerné est un appartement se trouvant dans un bâtiment ancien et si le nouvel acheteur de cet appartement fait remplacer le carrelage de la cuisine ou la salle de bains, il est judicieux de faire passer un isolant thermique et phonique après avoir fait déposer l’ancien carrelage.

Cette mesure permettra de moins entendre le voisin s’il bavarde au téléphone ou s’il déplace un meuble.

 

Le matériau à choisir

Compte tenu de la spécificité d’un revêtement en carrelage, il faut choisir un matériau à la fois efficace et dont l’épaisseur est faible.

Le matériau doit par ailleurs répondre aux impératifs suivants :

1/ Avoir une bonne résistance au feu ;

2/ Être facile à poser (une solution appropriée consiste à choisir un matériau pouvant être facilement intercalé entre le plancher et le carrelage si cela est possible) ;

3/ Offrir un bon niveau d’isolation acoustique. Il doit notamment avoir une forte capacité d’affaiblissement du bruit si le bien concerné se trouve à proximité d’une avenue caractérisée par un fort trafic ou s’il est situé au-dessus d’un lieu dans lequel une activité bruyante est exercée. Cependant, s’il n’est pas possible de mettre en place un isolant offrant une bonne isolation phonique, ce problème peut être réglé en mettant une sous-couche mince renforçant l’insonorisation du bien.

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4/ Offrir une isolation thermique performante, surtout si la pièce se trouve au-dessus d’un local sans chauffage. Toutefois, si l’on a acheté un appartement se trouvant dans un étage supérieur d’un immeuble, il est possible de choisir un matériau moins performant, mais plus économique si la personne qui possède l’appartement situé au-dessous a elle-même fait isoler son plafond et si son appartement est bien chauffé.

 

Les matériaux pouvant être choisis pour être placés sur un carrelage

Ces matériaux sont les suivants :

1/ Le liège qui nécessite toutefois une chape flottante, car il n’est pas conseillé de poser les carreaux directement sur le liège en raison de l’insuffisance de la rigidité de ce matériau. Toutefois, le liège offre un très bon niveau d’isolation.

2/ Le polyéthylène en mousse (ce matériau nécessite toutefois la mise en place d’une chape avant la pose du carrelage pour que celui-ci bénéficie d’un support suffisamment rigide)

3/ Le polystyrène qui exige également la mise en place d’une chape avant la pose du carrelage

4/ Le polyester en fibres ;

6/ Le béton de chanvre qui est souvent utilisé dans les constructions neuves et pour les rénovations. Sa conductivité thermique se situe à un niveau très bas.

7/ L’ argile expansée. Toutefois, ce matériau est performant surtout en ce qui concerne l’isolation acoustique. Il est donc conseillé de le réserver aux cas dans lesquels une isolation thermique est mise en place dans le plafond de la pièce située au-dessous du local concerné. Cependant, il est totalement imputrescible et ne craint pas les attaques des rongeurs ou des insectes.

8/ La laine de bois

9/ L’ouate de cellulose qui est un matériau totalement écologique

La laine de verre et la laine de roche ne conviennent pas pour l’isolation thermique d’un carrelage, car elles exigent une forte épaisseur pour être efficaces.

Le choix du matériau et de l’épaisseur

Pour qu’une isolation thermique procure les meilleurs résultats, il faut choisir un matériau et une épaisseur adaptés aux insuffisances de l’isolation de la maison, à l’exposition des différentes pièces et aux températures hivernales du lieu où la maison se trouve.

Par ailleurs, en ce qui concerne l’isolation des murs extérieurs, il faut tenir compte du fait que les matériaux épais réduisent l’espace disponible s’ils sont fixés sur les côtés intérieurs de ces murs.

S’ils sont fixés sur leurs faces extérieures, la luminosité des pièces risque d’être réduite, car leur épaisseur s’ajoute à celle du mur.

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Pour trouver la solution qui conviendra le mieux compte tenu des différents impératifs auxquels il faut répondre, il est judicieux de demander l’avis d’un professionnel qui connaît bien les problèmes d’isolation des bâtiments.

Il sera à même d’indiquer les procédés et les matériaux qui permettront de faire des économies importantes tout en ayant peu d’inconvénients.

Le professionnel pourra calculer les épaisseurs nécessaires en prenant en compte le coefficient de tassement ainsi que la résistance thermique de chaque catégorie de matériau isolant pouvant être choisie.

 

Le choix de l’épaisseur du matériau d’isolation d’un plafond

L’isolation d’un plafond est toujours utile et elle peut être nécessaire s’il s’agit du plafond d’une pièce non chauffée.

Dans ce cas, l’épaisseur du matériau choisi doit convenir à la hauteur du plafond. Si la hauteur du plafond du local concerné ne dépasse pas 220 cm, il faut choisir un matériau relativement mince et ayant une forte capacité isolante.

 

Le choix de l’épaisseur du matériau à appliquer sur les murs extérieurs

Si l’on envisage de faire poser l’isolant sur les faces extérieures des murs, il faut savoir qu’une déclaration de travaux doit être faite à la mairie et qu’un permis de construire peut être exigé dans la mesure où la pose de ces matériaux modifie l’allure extérieure du pavillon.

Il faut par conséquent prendre connaissance de ce qui est autorisé par les règlements d’urbanisme pour le choix du matériau et de son épaisseur.

Après avoir fait cette démarche, il faut tenir compte des éléments suivants :

1/ La réglementation thermique de 2012 qui exige les matériaux isolants fixés sur les faces extérieures des murs aient au moins 15 cm d’épaisseur et que la résistance thermique du mur atteigne au moins un niveau compris entre 2,3 m2 K/W et 2,8 m2 K/W. La norme applicable varie en fonction du climat de la commune où le bâtiment est situé. 

2/ La conductivité thermique du matériau. En effet, cette conductivité est faible si le matériau a une forte résistance thermique. Ainsi, une épaisseur de 12 cm est souvent suffisante si la conductivité thermique du matériau ne dépasse pas 0,03 W (m.K).

3/ Le fait que les premiers centimètres d’épaisseur du matériau exercent une fonction essentielle pour empêcher le passage de l’air froid.

4/ Le niveau de performance exigée pour que le crédit d’impôt ainsi que les aides financières prévues pour les travaux d’isolation thermique puissent être accordés ;

5/ La nécessité d’une insonorisation renforcée si l’environnement de la maison est bruyant et notamment si un aéroport ou un boulevard à grand trafic se trouve à proximité.

 

Le choix de l’épaisseur du matériau à appliquer sur un mur intérieur

Il peut être nécessaire d’isoler un mur intérieur si la pièce concernée est mitoyenne d’un local non chauffé ou d’une pièce qui donne sur une place ou sur une avenue bruyante.

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Ainsi, s’il s’agit d’une chambre située juste à côté du salon et si le salon donne sur l’avenue, l’isolation du mur qui sépare la chambre du salon pour atténuer les bruits provenant de l’avenue.

Pour choisir judicieusement l’épaisseur du matériau isolant, il faut prendre en compte le niveau d’isolation nécessaire pour que la pièce soit insonorisée et chauffée correctement ainsi que la capacité d’isolation du matériau choisi.

Le professionnel de l’isolation pourra calculer l’épaisseur nécessaire en tenant compte des données suivantes :

1/ La résistance thermique nécessaire pour empêcher toute pénétration de l’air froid ;

2/ L’indice d’affaiblissement acoustique et le niveau d’isolation acoustique entre les deux pièces. Ces chiffres expriment l’aptitude du matériau à bloquer les bruits transmis par l’air ambiant.

 

Le choix de l’épaisseur d’un matériau d’isolation du toit

Il faut prendre en compte les critères indiqués ci-dessus et retenir le fait que si le matériau choisi est une laine minérale ou une cellulose, une épaisseur moyenne de 18 cm peut être nécessaire.

Si l’on choisit des panneaux rigides en polyuréthane, une épaisseur moyenne de 13 cm peut suffire pour atteindre la même performance.

La spécificité d’un matériau isolant mince

Ce type de matériau est constitué de couches de matières isolantes séparées par des feuilles d’aluminium ou des films aluminisés.

Il a l’avantage d’avoir une efficacité équivalente à celle d’un isolant classique ayant une épaisseur triple.

Cependant, sa performance est modeste et il n’est pas suffisant pour assurer seul une isolation correcte du bâtiment. En effet, dans la mesure où l’exigence de présence  d’une couche d’air de chaque côté du matériau est respectée, la résistance thermique est le plus souvent inférieure à 2 m2K/W.

Si la maison se trouve en France métropolitaine, cette résistance est très insuffisante pour donner droit à la réduction d’impôt prévue pour les travaux ayant pour but d’accroître la performance énergétique d’une maison.

En effet, dans ce cas, la résistance thermique des matériaux mis en place doit être au moins égale à 3 m2K/W.   

De plus, l’isolation phonique qu’il procure est faible. Elle risque d’être très insuffisante si la maison est située près d’une source de bruit importante.

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Toutefois, si une maison a déjà une isolation thermique classique et si cette isolation ne procure pas toujours des résultats entièrement satisfaisants, un matériau mince peut permettre de remédier à cette insuffisance sans nécessiter des travaux lourds.

De plus, un isolant mince avantage de résister aux attaques des rongeurs et à l’humidité tout en étant souple et léger. Enfin, il peut refléter la lumière et il n’est pas toxique.

 

La mise en place d’un isolant mince

Ce travail n’exige pas des compétences très pointues, mais il doit être exécuté avec une grande minutie. En effet, si la qualité de la pose n’est pas suffisante, l’efficacité du matériau isolant sera diminuée.

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En conséquence, lorsque l’on met ce matériau en place, il faut commencer par le tendre avec le plus grand soin après l’avoir découpé en vue de faire en sorte qu’il ait exactement les mêmes dimensions que la surface sur laquelle il sera fixé.

Ceci est tout à fait capital pour éviter les ponts thermiques qui sont l’une des principales causes de gaspillages d’énergie.

La fixation des isolants minces s’effectue avec du mastic servant à coller et des agrafes spéciales. Ainsi, s’il est mis en place pour compléter l’isolation d’un toit, il doit être agrafé directement sur la charpente ou sur des tasseaux conçus dans ce but.

S’il est utilisé pour renforcer l’isolation d’un mur, il faut mettre d’abord les tasseaux et agrafer le matériau dessus.

Toutefois, les agrafes ne sont pas suffisantes pour garantir l’étanchéité de l’isolant. Il faut par conséquent ajouter un adhésif en aluminium qui permet  de rendre les joints parfaitement étanches.

Enfin, il ne faut pas oublier de laisser des couches d’air au-dessous du matériau et au-dessus. Il est souhaitable que les couches d’air aient chacune une épaisseur de 2 cm.

 

Le coût de la pose d’un isolant mince

Le matériau peut coûter entre 10 et 20 € par mètre carré. Cependant, avant de choisir un matériau dont le prix est bas, il est recommandé de vérifier sa qualité avec soin pour ne pas risquer d’être confronté à une performance médiocre.

En outre, il faut ajouter le coût de la pose si le propriétaire considère qu’il a intérêt à faire appel à un artisan.

Ainsi, pour faire isoler des combles habitables par l’intérieur, il faut prévoir un coût de main-d’œuvre compris entre 30 et 40 € par mètre carré.

Il est donc judicieux de faire placer des matériaux isolants dans le cadre d’un chantier de rénovation complète d’une maison, car ceci peut permettre de bénéficier d’un prix global avantageux.   

Par ailleurs, pour réduire le coût de la mise en place de l’ensemble de l’isolation thermique, il peut être utile de demander à un technicien si la mise en place d’un matériau classique dont le coût est modique et d’un isolant mince peut procurer un bon résultat.

Cependant, pour pouvoir faire un bon diagnostic, il faut que le technicien examine les murs extérieurs et la toiture de la maison dans le but de repérer les causes de perte de chaleur.

Les raisons pour lesquelles une isolation thermique est indispensable

Les matériaux utilisés pour la construction d’une maison ont souvent une très forte conductivité thermique.

Il en résulte que la maison est souvent mal protégée contre le froid ou contre les fortes chaleurs en été et que l’absence totale d’isolation thermique est à l’origine de lourdes dépenses de chauffage.

D’autre part, certains matériaux peuvent procurer à la fois une bonne isolation thermique et aussi une bonne isolation acoustique. Il en résulte un confort sensiblement accru pour les occupants, surtout si la maison se trouve dans un environnement relativement bruyant.

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En outre, la valeur vénale ou locative d’une maison économe en énergie et bien insonorisée est toujours accrue.

Il en résulte qu’un propriétaire qui fait mettre en place une isolation efficace sur sa maison profite à la fois d’économies de chauffage et de la possibilité de demander un loyer plus élevé s’il décide de louer sa maison.

Enfin, le chauffage d’un bâtiment isolé conformément à la réglementation thermique de 2012 peut permettre une réduction des dépenses d’énergie de plus de 50 % par rapport à une maison n’ayant aucune isolation thermique.

 

La nécessité d’isoler le toit ainsi que les combles

Une isolation défectueuse du toit et des combles est souvent responsable du tiers des pertes de température, car la chaleur produite par les radiateurs de la maison a tendance à s’orienter vers les niveaux supérieurs avant de faire par le toit.

Il en résulte que l’isolation du toit, des combles et des murs extérieurs doit être faite en priorité.

De plus, l’isolation du toit et des combles améliore le confort de la maison en été, car elle empêche les fortes chaleurs d’envahir la maison. Il en résulte une baisse de la consommation d’électricité due à l’emploi des ventilateurs.   

Cependant, un système de ventilation performant doit être mis en place, car il permet de préserver la charpente de l’humanité et des condensations tout en évitant l’apparition de moisissures.

 

L’isolation des murs extérieurs

Lorsque les murs extérieurs ne sont pas bien isolés, ceci peut entraîner une perte d’énergie égale ou supérieure à 25 %. En conséquence, il est recommandé de demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir s’il convient de faire une isolation en posant les matériaux à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.

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La pose de matériaux sur l’extérieur des murs nécessite une dépense plus élevée, mais elle peut être rentable surtout si la maison se trouve dans une commune soumise à un climat froid.

 

L’isolation des murs intérieurs

Elle peut être nécessitée par le fait que l’une des pièces du pavillon se trouve à côté d’un local qui n’est pas chauffé.

Ainsi, si le garage de la maison se trouve juste à côté du salon, il faut isoler le mur qui sépare ces deux locaux pour empêcher l’air froid du garage de rentrer dans le salon.

 

L’isolation des fenêtres

Le manque d’étanchéité des fenêtres peut causer entre 10 et 15 % des déperditions de chaleur. Il est donc évident que la mise en place de fenêtres bien isolées constitue un investissement rentable.

Il est judicieux de choisir des fenêtres bien étanches et de mettre des doubles vitrages.

 

L’isolation des sols

Elle peut permettre de réduire les dépenses de chauffage notamment si une de maison se trouve juste au-dessus du garage qui n’est pas chauffé, car l’air froid d’un local non chauffé risque de se diriger vers la pièce qui se trouve au-dessus.   

Les spécificités d’une isolation thermique extérieure

La pose de panneaux d’isolation thermique sur les faces extérieures des murs d’un pavillon procure toujours une meilleure isolation thermique que la mise en place de matériaux sur les côtés intérieurs des murs.

En effet, ce procédé permet en premier lieu de se débarrasser des ponts thermiques qui sont l’une des principales origines des pertes de chaleur d’un pavillon.

En outre, si ces panneaux d’isolation sont mis en place à l’extérieur de la maison, la superficie des pièces est préservée, ce qui améliore l’espace vital des occupants.

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En conséquence, l’isolation thermique est souvent indiquée dans le cadre de la rénovation d’une maison ancienne ou dans le cas où la maison se trouve dans une commune où les températures sont basses en hiver.

Par ailleurs, s’il est possible de faire en sorte que les pièces conservent une luminosité suffisante en dépit de l’épaisseur des matériaux, une isolation thermique efficace accroît toujours la valeur du bien immobilier concerné.

 

Le coût à prévoir pour la mise en place d’une relation thermique

En ce qui concerne la main-d’œuvre, il faut prévoir un coût moyen d’une centaine d’euros par mètre carré de surface pour chaque mur concerné.

Il résulte que le coût global de l’intervention de l’artisan peut s’élever au moins à 8000 € et qu’il peut dépasser 20 000 € si la maison est grande. Il faut ajouter à ce coût le prix des matériaux qui peut varier entre 15 et 50 ans par mètre carré.

En conséquence, pour faire un choix optimal, il est vivement conseillé de demander à un professionnel de l’isolation thermique des bâtiments d’examiner la maison en vue de repérer les principales causes de perte de chaleur.

Après avoir effectué son analyse, le professionnel pourra dire quels sont les matériaux qu’il conviendrait de poser ainsi que la performance qui peut être attendue de chacun d’eux.

Après avoir fait cette démarche, le propriétaire sait déjà ce qu’il a intérêt à faire pour optimiser son investissement.

Il doit par ailleurs se renseigner auprès de la mairie de la localité où se trouve la maison pour savoir quelles sont les conditions qu’il doit respecter pour que les travaux qu’il envisage puissent être autorisés.

La mairie sera notamment amenée à lui demander de respecter les restrictions qui sont éventuellement prévues par les arrêtés de la commune pour le choix des matériaux et du revêtement qui sera appliqué dessus.

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Enfin, il faut bien entendu faire un appel d’offres auprès de toutes les entreprises qui ont obtenu une certification attestant qu’elles sont reconnues garantes de l’environnement ainsi qu’un label de qualité.

Les demandes de devis doivent indiquer précisément les impératifs qu’il faudra respecter pour que l’isolation soit conforme aux indications du professionnel et pour que les aides financières et fiscales puissent être accordées.

 

Le crédit d’impôt prévu pour les dépenses d’économie d’énergie

Tout contribuable domicilié en France peut bénéficier d’une réduction d’impôt s’il fait faire des travaux destinés à améliorer l’isolation thermique de sa maison.

Ce crédit d’impôt est accordé si l’entreprise choisie fournit elle-même les matériaux et si elle  a obtenu la certification “RGE” qui atteste qu’elle est garante de l’environnement.

La réduction d’impôt accordée s’élève à 15 % des dépenses engagées dans la limite d’un plafond de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple. Si le contribuable a des enfants à charge, le plafond est majoré de 400 € par enfant.

 

Les aides financières

Plusieurs catégories d’aides financières sont prévues pour les personnes qui rendent leur maison plus économe en énergie. Ainsi, l’Agence nationale de l’habitat verse des aides aux personnes dont les ressources sont modestes.

D’autre part, les collectivités territoriales peuvent verser des aides qui sont prévues pour l’amélioration des performances énergétiques des logements.

En conséquence, il est toujours judicieux de se renseigner auprès de la préfecture de son département ou de sa région pour connaître les aides dont  on pourrait bénéficier.

Enfin, si les travaux concernent une maison achevée avant 1990, le propriétaire peut bénéficier d’un crédit gratuit appelé “éco-prêt” d’un montant maximal de 30 000 €.