Toit et économie d’énergie

Travaux en copropriété : lesquels sont obligatoires ?

Les travaux en copropriété, un sujet important pour les propriétaires d’appartements ou de locaux en immeuble collectif. En effet, certains travaux sont obligatoires et doivent être réalisés sous peine de sanctions. Il est donc crucial de connaître les travaux obligatoires prévus par la loi et de respecter les délais impartis pour leur réalisation. Les travaux non obligatoires mais nécessaires pour assurer la sécurité, la conservation ou l’embellissement de l’immeuble sont également à prendre en compte. Découvrez quels travaux sont obligatoires, ceux qui ne le sont pas mais qui peuvent être nécessaires ou souhaités.

Les travaux obligatoires en copropriété :

Quels travaux sont prévus par la loi ?

Il existe plusieurs travaux obligatoires en copropriété prévus par la loi, tels que l’entretien des toitures, le ravalement de façade, la mise aux normes de sécurité (notamment l’installation de détecteurs de fumée), la rénovation des canalisations d’eau, la réalisation de travaux d’accessibilité pour les personnes handicapées etc. Le but de ces travaux est d’assurer la sécurité et la pérennité de l’immeuble ainsi que la santé des habitants. Leur réalisation est obligatoire et doit être effectuée dans les délais impartis sous peine de sanctions. Les copropriétaires doivent donc assurer que ces travaux sont effectués régulièrement.

Une obligation à ne pas négliger

Les travaux obligatoires en copropriété sont imposés par la loi afin d’assurer la sécurité et la salubrité de l’immeuble et des habitants. Ces travaux doivent être réalisés dans des délais précis, définis par la loi ou par les décisions prises en assemblée générale des copropriétaires.

En cas de non-respect de ces obligations, les copropriétaires peuvent être mis en demeure par le syndic de copropriété de réaliser les travaux dans un délai imparti. Si cette mise en demeure n’est pas suivie d’effet, des sanctions financières peuvent être appliquées, comme une amende pénale ou des astreintes journalières.

Aussi, le non-respect de ces obligations peut également entraîner des conséquences plus graves, telles que des accidents ou des incendies, qui peuvent mettre en danger la sécurité des habitants de l’immeuble. Il est donc important pour les copropriétaires de respecter les délais et de réaliser les travaux obligatoires dans les temps afin d’éviter ces risques et les sanctions qui en découlent.

Les démarches à suivre

Suite à l’identification des travaux obligatoires, il faut suivre les étapes suivantes :

  1. Assemblée générale : Il est impératif de prévoir un vote en assemblée générale des copropriétaires pour décider des travaux à réaliser et du budget alloué. Cette décision doit être prise à la majorité simple des voix exprimées.
  2. Établissement d’un devis : Le syndic de copropriété doit faire établir plusieurs devis par des professionnels pour les travaux à réaliser. Les devis doivent être présentés aux copropriétaires avant la tenue de l’assemblée générale.
  3. Vote des travaux : Lors de l’assemblée générale, les copropriétaires votent pour les travaux à réaliser. Une fois que les travaux sont approuvés, le syndic de copropriété est chargé de faire réaliser les travaux par une entreprise spécialisée.
  4. Suivi des travaux : Le syndic de copropriété doit s’assurer que les travaux sont réalisés conformément au devis et aux délais impartis. Il doit également rendre compte aux copropriétaires de l’avancement des travaux.
  5. Paiement des travaux : Les copropriétaires doivent s’acquitter des charges correspondant aux travaux, en fonction de leurs tantièmes de copropriété.

 

Les aides financières

Il existe plusieurs aides financières qui peuvent être proposées pour aider les copropriétaires à financer les travaux obligatoires en copropriété. Les principales aides sont les suivantes :

Eco-prêt à taux zéro

Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)

Aide de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) Subventions locales

Ces aides financières peuvent permettre aux copropriétaires de financer une partie des travaux obligatoires en copropriété, notamment ceux liés à la rénovation énergétique, et ainsi réduire leur coût global. Les conditions d’attribution de ces aides peuvent varier en fonction des régions et des collectivités locales, il est donc conseillé de se renseigner auprès des autorités compétentes.

Les travaux non obligatoires, mais nécessaires ou souhaités

Non obligatoires mais nécessaires

Outre les travaux obligatoires prévus par la loi, il existe d’autres travaux qui peuvent être nécessaires pour assurer la sécurité, la conservation ou l’embellissement de l’immeuble, mais qui ne sont pas obligatoires. Voici quelques exemples de travaux en copropriété non obligatoires mais nécessaires :

  1. Travaux de ravalement de façade : Ces travaux peuvent être nécessaires pour rénover la façade d’un immeuble et lui redonner une apparence esthétique.
  2. Travaux d’isolation thermique : Ces travaux peuvent permettre de réduire les pertes de chaleur dans les appartements et donc de réaliser des économies d’énergie.
  3. Travaux de remplacement des équipements : Le remplacement d’équipements vétustes ou obsolètes peut être nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de l’immeuble (par exemple, la chaudière, la plomberie, l’ascenseur, etc.).
  4. Travaux d’aménagement des parties communes : Les travaux d’aménagement des parties communes peuvent être nécessaires pour améliorer le confort des résidents (par exemple, l’installation d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, l’installation d’un local à vélos, etc.).

Ces travaux peuvent être décidés par les copropriétaires lors d’une assemblée générale et financés par les charges de copropriété. Il est recommandé de prévoir un budget prévisionnel pour ces travaux et de les planifier à l’avance, afin d’éviter les surprises financières pour les copropriétaires.

Anticiper les travaux

Pour anticiper les travaux en copropriété, il est recommandé de mettre en place une planification à long terme en établissant un plan pluriannuel de travaux (PPT). Le PPT permet d’identifier les travaux à réaliser sur une période donnée, ainsi que leur coût prévisionnel, afin de prévoir le financement nécessaire. Cette planification permet également d’éviter les imprévus et les dépenses non anticipés, qui peuvent avoir un impact important sur les charges de copropriété.

Quand et pourquoi utiliser un isolant mince sur un mur intérieur ?

Ce qu’il faut savoir au sujet des matériaux calorifuges étroits

Les matériaux isolants peu épais sont fabriqués en superposant plusieurs couches de matériaux variés tels que du polyéthylène, des feuilles aluminisées, de la mousse souple, de l’aluminium ou de laine de verre.

Ayant une épaisseur limitée au maximum à 3 cm, ils ont surtout l’avantage de n’occuper que très peu d’espace à l’intérieur d’un salon ou d’une chambre ou sous les combles d’un pavillon.

Leur résistance thermique est le plus souvent comprise entre 0,1 et 1 m2K/W et elle peut attendre 2 m2K/W si des couches d’air sont incluses entre les couches de matériaux.

Il en résulte que si le propriétaire d’un bien immobilier se contente de faire poser des matériaux calorifuges minces sur les murs de son logement, il n’obtiendra un confort satisfaisant que si ce logement se trouve dans une commune d’outre-mer.

En outre, il faut que ce logement soit situé dans un quartier peu bruyant, car un matériau isolant ayant une faible épaisseur est totalement inapte à insonoriser efficacement un local d’habitation content tenu de la faiblesse de sa capacité d’isolation acoustique.

Si le bien immobilier se trouve dans un département d’outre-mer et s’il constitue la résidence principale de son propriétaire, celui-ci peut bénéficier de réductions d’impôts prévus si la résistance thermique du matériau posé atteint au moins 0,5 m2K/W.

Dans ce cas, la réduction d’impôt est égale à 15 % du prix payé pour le matériau.

Toutefois, sa base de calcul est limitée à la somme qui ne dépasse pas les limites suivantes :

Constitution du foyer fiscal

Plafond applicable pour la réduction d’impôt

Une personne vivant seule

8 000 €

Un couple pacsé ou marié

16 000 €

Mais la réduction d’impôt ne peut pas s’appliquer si le logement concerné est en métropole, car le matériau posé doit avoir une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

En outre, un matériau étroit ne permettra pas une réduction suffisante des pertes d’énergie dans ce cas.

Il faut faire poser un matériau suffisamment épais pour que l’isolation thermique soit rentable.

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Ce que l’on peut attendre d’un matériau étroit posé sur un mur intérieur

Une personne qui envisage de faire fixer des matériaux calorifuges minces sur les murs intérieurs de sa maison doit commencer par demander l’avis d’un professionnel de l’isolation thermique pour connaître la rentabilité potentielle de son projet.

Toutefois, si la maison se trouve en France métropolitaine et surtout si elle est située dans une région froide, un matériau calorifuge mince posé sur un mur intérieur mitoyen du garage de la maison sera insuffisant pour limiter la pénétration de l’air froid du garage à l’intérieur de la maison.

Dans ce cas, le matériau mince ne peut améliorer le confort des occupants que s’il complète une matière épaisse posée préalablement.

Il se peut que ce type d’opération améliore le confort des occupants d’une maison située dans le sud de la France pendant l’été en limitant la pénétration de la chaleur dans une chambre.

Mais, là aussi il faut demander l’avis d’un professionnel de l’isolation pour savoir quel est le procédé le plus judicieux.

Par ailleurs, la capacité d’isolation acoustique d’un matériau calorifuge étroit étant très faible, elle risque d’être insuffisante pour insonoriser une chambre atteinte par le bruit du trafic routier.

En conséquence, il faut en l’espèce consulter un acousticien pour savoir quelle est la solution qui permettra de bien insonoriser cette chambre.

Isolant mince : De quoi s’agit-il ?

La conception des produits calorifuges minces

Constitués de matériaux superposés, ces produits qui sont présentés comme des matériaux permettant d’accroître la protection thermique d’un logement ont une épaisseur en principe limitée à 3 cm.

Cette caractéristique attire les consommateurs qui apprécient le fait que ces produits préservent l’espace disponible à l’intérieur de leur maison.

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Les substances qui entrent dans leur position peuvent être les feuilles d’aluminium, du polyéthylène de la mousse souple ainsi que des matériaux isolants d’origine végétale. Leur résistance thermique peut être améliorée par des couches d’air.

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Les capacités de ces matériaux

La résistance thermique d’un matériau calorifuge mince est limitée à 2 m2K/W, ce lui qui permet uniquement d’offrir une protection contre les baisses de température à un logement se trouvant dans un département d’outre-mer.

Sa capacité sera nettement insuffisante s’il est utilisé seul pour isoler une maison située en métropole ou dans tout autre pays soumis à un climat tempéré.

Cependant, il peut dans ce cas compléter efficacement un matériau plus épais si la combinaison est effectuée conformément aux recommandations d’un technicien qualifié et si ses parois externes sont réfléchissantes.

En effet, cette propriété lui permet d’accroître la température des matériaux environnants, ce qui contribue à la réduction des besoins de chauffage et des dépenses d’énergie.

Enfin, les produits calorifuges minces sont totalement inadaptés pour l’insonorisation des logements se trouvant à proximité d’une avenue à fort trafic ou de toute autre source de bruit. En effet, leur conception ne leur permet pas d’atténuer les transmissions des bruits vers les pièces habitables d’un appartement ou d’une maison.

En vous connectant sur le site Web suivant www.pic-bleu.fr, vous aurez davantage de précision sur les possibilités d’utilisation de ces substances.

Isolants minces : Ce qui existe ? Quand en poser ? Combien cela coûte-t-il ?

Principales caractéristiques des produits calorifuges minces

Les consommateurs sont en premier lieu séduits par le fait qu’il s’agit de matériaux dont l’épaisseur est le plus souvent inférieure à 3 cm et qui n’encombrent que modérément l’espace disponible des combles d’un pavillon, d’un salon ou d’une chambre.

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Ces produits sont composés de couches intermédiaires de matériaux minéraux, végétaux ou chimiques placés entre deux feuilles d’aluminium ou entre deux films en plastique.

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Les spécificités des substances minces calorifuges réfléchissantes

Lorsque des rayonnements solaires sont captés par des murs en pierre ou en briques ou par les tuiles d’un toit, ils sont transformés partiellement en températures chaudes qui se diffusent dans la maison.

Ceci peut provoquer des températures très importantes si aucun matériau ne bloque cela. Il peut en résulter des conséquences pénibles, voire graves pour des personnes très âgées ou fragiles.

Un produit isolant réfléchissant est à même de renvoyer les rayons solaires grâce à sa capacité très faible à absorber la chaleur du soleil et à la diffuser dans la maison.

Il en résulte que les rayons solaires sont refoulés vers le toit au lieu d’être dirigés vers l’intérieur du pavillon, mais ceci provoque une montée de la température des composants intérieurs et des planchers, ce qui limite l’efficacité réelle du matériau étroit.

De plus, ce type d’isolant a une capacité de limiter la convection constituée par des mouvements d’air résultant d’une différence de température entre deux points différents, le point chaud pouvant être une couverture de toit chauffée par le soleil.

Cependant, ces substances ne peuvent pas contrecarrer le phénomène de conduction ni le déphasage. Elles peuvent simplement limiter l’entrée des calories et accroître les capacités de rayonnement pendant les mois d’hiver.

Au cours de cette période, un matériau calorifuge réfléchissant dont l’épaisseur est faible peut compléter l’action d’un isolant épais en favorisant l’augmentation de la température des structures qui captent les rayonnements qu’il a bloqués.

En conséquence, un produit mince réfléchissant offre une performance améliorée par rapport à un matériau peu épais n’ayant pas cette caractéristique.Toutefois, sa résistance thermique ne peut pas être supérieure à 2 m2K/W, ce qui ne lui permet d’offrir une protection suffisante contre le froid que dans les communes des départements d’outre-mer.

Néanmoins, compte tenu du niveau des températures qui règnent dans ces territoires en été, il est indispensable de demander à un professionnel ce qui doit être fait pour que la température du pavillon soit supportable au cours de ces périodes.

Cependant, la capacité d’isolation acoustique d’un produit calorifuge mince étant malheureusement très faible, son emploi exclusif ne peut être envisagé que dans un bien immobilier éloigné de toute source de bruit.

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Les dispositions à prendre dans les logements situés en France métropolitaine

Dans toute zone dont le climat est tempéré, un produit calorifuge mince ne peut procurer un résultat satisfaisant que s’il est associé avec un matériau épais.

Ce procédé peut permettre de réduire l’encombrement qui résulterait de la mise en place exclusive d’un matériau à forte épaisseur.

Mais la consultation d’une personne qualifiée dans le domaine de la protection thermique des logements est indispensable pour l’obtention d’un résultat optimal.

La combinaison d’une substance calorifuge mince avec une substance plus épaisse doit être effectuée en tenant compte des caractéristiques de la maçonnerie du pavillon, du niveau de protection nécessité par le climat de la commune, des effets des ponts thermiques et du mode de chauffage adopté.

Le spécialiste de l’isolation pourra prendre en compte ces éléments pour suggérer la solution qui procurera le meilleur résultat.

 

La période à choisir pour la pose d’une substance isolante à faible épaisseur

Comme c’est le cas pour tout matériau calorifuge, ce type de produit doit être mis en place lors de la rénovation de la maison si elle est achetée ou lors de sa construction si l’on a acheté un terrain à bâtir.

Il faut par ailleurs faire en sorte que la pose des matériaux isolants soit terminée avant le début de l’hiver ou de l’été.

 

Le calcul de la dépense à prévoir

Il faut prendre en compte le fait que les matériaux calorifuges minces sont vendus à des prix s’élevant en moyenne à 20 € pour un mètre carré.

En ce qui concerne la pose, le propriétaire du logement peut la réaliser lui-même s’il a des talents de bricoleur.

Mais s’il procède ainsi, il ne pourra pas bénéficier du crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique, car le Code général des impôts exige que la substance isolante soit fournie et posée par une entreprise reconnue en tant que garante de l’environnement.

Par ailleurs, si le matériau étroit est fixé seul, le crédit d’impôt ne sera accordé que pour un logement se trouvant dans un département d’outre-mer.

En effet, la résistance thermique de ce type de substance est nettement insuffisante par rapport à la norme applicable en France métropolitaine.

Isolation : Tout comprendre en 5 minutes

Les principales causes du niveau excessif des dépenses de chauffage d’une maison

Toute personne qui a acheté une maison et qui pense que son chauffage lui coûte cher a intérêt à envisager un renforcement de l’isolation thermique de son bien, surtout si celui-ci est mal insonorisé ou si la chaleur estivale est fortement ressentie à l’intérieur.

En effet, une absence ou une insuffisance d’isolation thermique entraîne de fortes déperditions de chaleur en hiver, car l’air chaud fuit à travers les murs et le toit qui ont souvent une forte conductivité thermique.

Cette conductivité entraîne également l’entrée de l’air froid dans la maison.

Il en résulte qu’une absence d’isolation du toit entraîne 30 % des pertes d’énergie et que des murs mal isolés sont en ce qui les concerne responsables du quart de ces pertes. Des fenêtres qui manquent d’étanchéité sont quant à elles à l’origine de 15 % du gaspillage d’énergie.

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Le parcours à suivre pour réussir l’isolation du bien

La première étape a pour but d’évaluer avec une précision maximale les impératifs auxquels il faut répondre pour optimiser la performance énergétique de la maison.

Il faut par conséquent faire examiner par un technicien qualifié les murs intérieurs et extérieurs, le toit, les combles et les fenêtres.

Le technicien peut ainsi localiser tous les lieux par lesquels la chaleur fuit et évaluer l’importance des fuites. D’autre part, il peut indiquer la nature et les caractéristiques des matériaux d’isolation qui permettront de remédier efficacement au problème.

En ce qui concerne les fenêtres, il peut indiquer les solutions possibles pour remédier à leur manque d’étanchéité et évaluer l’intérêt de la mise en place de doubles vitrages ou de triples vitrages.

En présentant ses factures de chauffage au technicien, le client peut lui permettre de calculer les économies qui pourront résulter de la mise en place de chacun des matériaux qui peuvent être choisis.

Le choix de chaque matériau doit être fait en fonction des critères suivants :

1. Les températures de la commune où le bâtiment se trouve.

En effet, le niveau de résistance thermique nécessaire pour les matériaux n’est pas le même pour une maison située dans la banlieue de Lille que pour un pavillon se trouvant à l’île de la Réunion.

2. L’importance des fuites résultant de la conductivité thermique des murs extérieurs du bâtiment et du toit ainsi que des ponts thermiques et éventuellement des planchers.

3. La nécessité de mettre en place un matériau qui ne craint pas l’humidité sur un mur qui ne peut pas être rendu totalement sec.

4. La nécessité de préserver la santé des occupants de la maison en évitant de placer des matériaux fabriqués à partir du pétrole.

En effet, ces matériaux risquent de causer des problèmes médicaux tels que des irritations ou des réactions allergiques.

5. La durée de vie souhaitée pour les matériaux.

La plupart des matériaux ont une longue longévité dans la mesure où ils sont posés conformément aux règles de bonnes pratiques.

Cependant, la durée de vie de la laine de verre peut causer des problèmes, car des panneaux isolants fabriqués avec ce type de matériau peuvent devoir être changés après une vingtaine d’années.

6. La surface des pièces concernées ainsi que leur luminosité.

Ces éléments doivent être pris en compte pour un éventuel choix entre la mise en place de matériaux isolants sur les côtés extérieurs de murs de la maison ou sur les côtés intérieurs.

 

Les éléments à prendre en compte pour le choix de l’entrepreneur

Pour profiter de l’avantage fiscal prévu par la loi et éventuellement d’une aide financière versée par l’État, il faut choisir l’offre d’un entrepreneur qui s’engage à fournir les matériaux et à faire les travaux.

Cet entrepreneur doit aussi avoir été officiellement reconnu en tant que garant de l’environnement.

Après avoir relevé les coordonnées des entrepreneurs qui répondent à ces conditions, qui sont régulièrement inscrits au RCS, qui ne sont pas en procédure collective et qui ont une bonne réputation, il faut demander à chacun d’eux de soumettre une offre.

Chaque demande de devis doit indiquer précisément ce que le client attend de l’entrepreneur notamment ce qui concerne la conformité aux recommandations du spécialiste de l’isolation et le délai d’exécution de travaux.

Il est notamment capital de bien préciser la nature et la résistance thermique des matériaux qui devront être posés ainsi que les autres problèmes qui devront être traités.

En recevant les devis, le propriétaire de la maison doit s’assurer du fait qu’ils contiennent toutes les mentions prévues par le Code de la consommation et notamment :

7. Ses propres coordonnées

8. Celles de l’entreprise

9. Une description précise et détaillée des travaux que l’entreprise s’engage à effectuer et des matériaux qu’elle s’engage à fournir.

Pour chaque matériau, le devis doit indiquer sa nature, son épaisseur et son niveau de résistance thermique.

10. Le prix total hors taxes et toutes taxes comprises

11. Le délai que l’entrepreneur s’engage à respecter

Toute omission ou imprécision doit faire l’objet d’une demande de précision écrite de la part du client.

Celui-ci peut avoir intérêt à se faire aider par une personne compétente pour mieux comprendre les engagements pris par un entrepreneur.

 

La rentabilisation des travaux d’isolation

Le plus souvent, les économies réalisées sur les dépenses d’énergie de la maison permettent de rentabiliser la mise en place des panneaux isolants en quelques années.

De plus, si le propriétaire de la maison répond aux conditions prévues pour l’octroi des aides financières accordées par l’Agence nationale de l’habitat, le montant restant à sa charge est réduit et la rentabilité de son investissement est nettement accrue.

En outre, une bonne performance énergétique accroît la valeur vénale et locative du bien.

Entreprise isolation : Comment choisir ?

Les principes essentiels à retenir pour faire un choix judicieux

Toute personne qui achète un bien immobilier ne tarde pas à découvrir que s’il est mal isolé, les factures de chauffage sont souvent assez lourdes. Elle est donc amenée à envisager des travaux destinés à renforcer l’isolation thermique du bien.

En conséquence, elle recherche un entrepreneur proposant des conditions intéressantes pour répondre à l’ensemble de ses besoins.

Pour avoir les meilleures chances d’obtenir un travail pleinement satisfaisant, il faut bien évaluer les besoins du bâtiment avant de choisir l’entrepreneur.

 

L’évaluation des besoins d’isolation du bâtiment

La première étape doit être constituée par un examen minutieux des murs, des fenêtres, du toit et des planchers du bâtiment.

Cet examen qui doit être effectué par un spécialiste des problèmes thermiques des locaux consiste à repérer les surfaces dont la conductivité thermique est la plus forte ainsi que les ponts thermiques.

Une fois ce repérage effectué, il est possible de connaître les procédés qui devront être appliqués pour l’isolation ainsi que la nature et le niveau de résistance thermique des matériaux qui devront être posés.

Ces deux éléments sont fixés en fonction des températures constatées dans la commune notamment en hiver et en été.

D’autre part, le niveau de conductivité thermique des murs et du toit est pris en compte.

Il y a lieu de préciser à ce sujet que si la maison est ancienne, cette conductivité risque d’être élevée, même si les murs extérieurs sont épais.

En outre, le technicien de l’isolation peut suggérer à son client de lui remettre les dernières factures concernant la consommation d’énergie de la maison et faire des calculs en vue de chiffrer les économies d’énergie qui seront procurées par les travaux d’isolation.

Ainsi, le propriétaire du logement sera en possession de l’ensemble des données qui permettront d’évaluer la future rentabilité des travaux.

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Le choix des matériaux

Pour choisir judicieusement les matériaux, il faut prendre en compte les recommandations du spécialiste de l’isolation ainsi que les éléments suivants :

1. Le niveau de résistance thermique exigé pour l’application de l’avantage fiscal et pour l’octroi éventuel d’une subvention finançant partiellement les travaux.

Ainsi, si le bien immobilier se trouve en France métropolitaine et s’il est prévu de poser des matériaux isolants sur les murs extérieurs, ces matériaux doivent avoir une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

2. Le niveau d’humidité des murs. Tout mur qui n’est pas parfaitement sec doit être débarrassé de son problème d’humidité.

Si ce problème ne peut pas être entièrement réglé, il est obligatoire de mettre du liège ou un autre matériau qui ne craint absolument pas l’humidité.

3. Le problème pouvant résulter de la mise en place d’un matériau risquant de causer des irritations ou d’autres problèmes de santé. Il faut en effet éviter de poser des matériaux fabriqués avec des dérivés du pétrole dans les pièces habitables.

4. La durée de vie prévisible des matériaux. Le plus souvent, les matériaux isolants ont une très bonne longévité, mais il faut faire attention ce qui concerne la laine de verre qui peut devoir être changée au bout d’une vingtaine d’années.

 

Le choix de l’artisan

Le propriétaire de la maison peut profiter d’avantages importants en choisissant un entrepreneur qui assure la fourniture et la pose des matériaux et qui a été reconnu en tant que garant de l’environnement.

En effet, le respect de ces conditions permet en premier lieu de profiter de la réduction d’impôt visée ci-dessus.

Cette réduction est égale à 15 % du montant des travaux.

Toutefois, elle est calculée en fonction d’un plafond fixé à 8000 € pour un célibataire ou à 16 000 € pour un couple.

Chaque enfant à charge donne droit à une augmentation du plafond de 400 € ou de 200 € s’il est en garde alternée.

D’autre part, en se conformant à ces conditions, un propriétaire dont les revenus atteignent un niveau peu élevé peut profiter d’une subvention versée par l’Agence nationale de l’habitat. Cette subvention peut atteindre 45 % du montant des travaux si les revenus perçus par le demandeur sont très modestes.

S’ils sont modestes, la subvention peut atteindre 35 % du montant.

Une prime peut la compléter si l’on peut penser que la consommation d’énergie de la maison sera réduite d’au moins d’un quart après la fin des travaux.

Il faut par conséquent mettre en concurrence plusieurs artisans qui répondent à ces conditions et comparer leurs offres en vue de sélectionner celui qui répondra le mieux aux attentes exprimées tout en demandant un prix raisonnable.

Les demandes de devis doivent contenir une description précise des attentes et notamment un rappel des recommandations du spécialiste de l’isolation.

Isolation combles : Tout savoir

Les causes qui nécessitent l’isolation des combles d’un pavillon

Un défaut ou une insuffisance d’isolation des combles d’une maison individuelle constitue la cause d’un tiers de ses pertes d’énergie surtout en hiver.

En effet, lorsque le toit d’une maison n’est pas suffisamment étanche, l’air chaud qui est produit par l’installation de chauffage et qui s’oriente vers les combles en raison d’un phénomène physique peu connu des particuliers finit par traverser le toit.

D’autre part, en hiver celui-ci laisse l’air froid entrer dans la maison, ce qui accroît la quantité d’énergie nécessaire pour le chauffage.

Par ailleurs, l’isolation thermique des combles est nécessaire pour que la maison puisse conserver une relative fraîcheur pendant l’été, car elle empêche la chaleur de trop envahir la maison.

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Enfin, le confort acoustique de la maison peut être accru si l’isolation thermique des combles est réalisée avec un matériau ayant la propriété d’améliorer l’insonorisation. Cet élément doit être pris en compte si la zone où la maison est située est bruyante.

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Comme c’est le cas de tout investissement qui rend la maison à la fois plus agréable et plus économe en énergie, l’isolation des combles entraîne aussi un accroissement de sa valeur.

 

Les procédés utilisables pour l’isolation des combles d’une maison

S’il s’agit de combles aménageables, le procédé le plus classique consiste à appliquer un matériau isolant sur les faces internes de la toiture. Si les combles sont perdus, il est possible de recourir au même procédé si l’espace qui sépare le toit du plancher est suffisant.

Dans le cas contraire, il est possible de poser le matériau sur le sol en faisant une pose manuelle ou ayant recours à un procédé de soufflage au moyen d’une machine spéciale.

 

Les éléments à prendre en compte pour le choix du matériau isolant

1. La surface des combles

2. L’année au cours de laquelle la construction de la maison a été terminée, car une maison vieille et vétuste a besoin d’une isolation plus efficace qu’une maison très récente.

3. Le niveau de performance nécessaire pour une isolation efficace et pour l’attribution de la réduction d’impôt applicable pour la transition énergétique et pour une éventuelle aide des pouvoirs publics. Pour un matériau posé sur le sol de combles perdus, il faut que cette résistance atteigne au moins 7 m2 K/W. Elle doit atteindre au moins 6 m2 K/W si les matériaux sont fixés sur les rampants de toiture.

4. Les températures auxquelles la zone dans laquelle la maison est située est soumise. Si le climat est froid, il peut être nécessaire de choisir un matériau ayant une résistance thermique supérieure aux chiffres indiqués ci-dessus.

5. La nécessité de choisir un matériau ne présentant aucun risque pour la santé des êtres humains si les combles sont aménageables. Dans ce cas, il faut éviter notamment d’appliquer un matériau fabriqué avec des substances résultant de la transformation du pétrole. En effet, un tel matériau pourrait causer des irritations ou d’autres problèmes médicaux.

6. Les problèmes pouvant résulter de la présence des poutres, d’un escalier, de la trappe d’accès ou de conduits.

7. L’exigence d’une bonne résistance du matériau en cas de feu pour éviter toute aggravation des dégâts si un incendie se déclare. Il convient par conséquent d’éviter le polystyrène ou le polyuréthane si cela est possible. Si le propriétaire tient à appliquer l’un de ces matériaux, il doit s’assurer du fait qu’une protection spécifique contre l’incendie peut être mise en place.

8. L’éventuelle nécessité de renforcer l’isolation phonique de la maison ;

9. La nécessité de permettre un fonctionnement satisfaisant de la ventilation des combles.

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La nécessité d’un bilan énergétique de la maison

La mise en place d’un matériau d’isolation dans les combles et éventuellement sur les murs de la maison constitue toujours un investissement important pour le propriétaire.

En conséquence, pour que cet investissement soit rentabilisé au maximum, il est indispensable de faire effectuer un bilan de la consommation énergétique de la maison par un professionnel. Celui-ci procédera à un examen des combles et de toutes les autres parois de la maison.

Les analyses qu’il va réaliser lui permettront de dire ce qu’il faut faire pour obtenir la meilleure isolation et notamment quel est le matériau qu’il convient de choisir.

 

Le coût de l’isolation des combles

Cet investissement s’élève en moyenne à 65 € par mètre carré s’il faut appliquer les matériaux isolants dans des combles aménageables.

Pour des combles perdus, l’isolation thermique est assez économique, car elle coûte entre 25 et 30 euros par mètre carré.

 

Les dispositions prises en vue d’encourager les travaux réduisant la consommation d’énergie d’une maison

Une réduction d’impôt atteignant 15 % du montant des travaux améliorant la performance énergétique d’une maison est accordée sous certaines conditions et dans la limite d’un plafond de 8000 € pour un célibataire ou de 16 000 € pour un couple.

Toutefois, pour que cette réduction soit applicable, il faut notamment que la maison ait été achevée depuis au moins deux ans et que la fourniture des matériaux ainsi que la pose soit effectuée par le même artisan. Celui-ci doit par ailleurs avoir obtenu le statut de garant de l’environnement.

D’autre part, si les revenus du foyer fiscal du demandeur ne dépassent pas certains plafonds, il peut bénéficier d’une aide spécifique accordée par les pouvoirs publics.

Cette aide peut atteindre 35 ou 50 % du montant des travaux à effectuer.

Elle peut être complétée par une prime si ces travaux permettent de réduire la consommation d’énergie de la maison d’au moins un quart.

En conséquence, toute personne qui a des revenus modestes a intérêt à contacter l’administration pour connaître son éventuel droit à cette aide.

Enfin, pour toute maison achevée au plus tard avant le 1er janvier 1990, un éco-prêt à taux zéro peut être attribué si le demandeur fait effectuer un bouquet de travaux qui peut inclure l’isolation de ses combles.

Isolation thermique : Tout savoir

Les raisons justifiant la pose d’une isolation thermique sur une maison ou dans un appartement

Si un local d’habitation n’est pas isolé, son chauffage est coûteux à cause du fait que les murs extérieurs ainsi que le toit n’empêchent que faiblement la pénétration de l’air froid.

De plus, une fraction importante de la chaleur produite par le système de chauffage du logement est gaspillée à cause des fuites résultant notamment des ponts thermiques.

En outre, certains matériaux utilisés pour les isolations thermiques peuvent également améliorer l’isolation acoustique de la maison ou de l’appartement, ce qui accroît la valeur du bien ainsi que le confort des occupants.

Ainsi, si le logement concerné se trouve dans une rue où la circulation est dense ou s’il est situé à proximité d’un lieu animé, une amélioration de son insonorisation permettra de demander une majoration de loyer s’il est proposé à la location. Par ailleurs, tout locataire potentiel appréciera une réduction de ses dépenses de chauffage résultant d’une bonne isolation thermique.

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La préparation des travaux d’isolation thermique

Une personne qui a acheté une maison ou un appartement doit commencer par lire attentivement le diagnostic de performance énergétique.

Si cette performance est jugée faible, il a intérêt à faire examiner le logement par un spécialiste du traitement des insuffisances d’isolation thermique.

Ce professionnel examinera les murs intérieurs et extérieurs, les sols, les plafonds, les fenêtres, les combles ainsi que le toit.

Il évaluera la résistance thermique des différents matériaux et il repèrera les ponts thermiques qui sont l’une des principales causes des pertes de température.

Après avoir terminé cet examen, il pourra expliquer au propriétaire comment l’isolation du bien immobilier doit être refaite pour qu’une baisse sensible des dépenses de chauffage puisse être constatée.

Il va notamment lui indiquer quels sont les matériaux d’isolation qui pourraient convenir le mieux ainsi que le rendement qui pourrait être procuré par chacun d’eux.

D’autre part, si l’isolation thermique des murs extérieurs de la maison est trop faible, le technicien pourra expliquer au propriétaire la possibilité de choisir entre la fixation des panneaux isolants sur l’espace intérieur de ces murs ou sur leurs faces extérieures.

La pose des panneaux sur les faces extérieures est plus onéreuse, mais elle permet d’éliminer efficacement les ponts thermiques et elle offre une meilleure isolation.

Elle peut par conséquent être rentable si ces murs ont une forte conductivité thermique ou si la maison se trouve dans une zone où le climat est froid.

D’autre part, le propriétaire peut donner une allure plus originale à sa maison en faisant poser un bardage sur les matériaux isolants fixés sur les murs si cette pose est permise par les arrêtés d’urbanisme de la commune.

Toutefois, s’il s’agit d’une maison ancienne et si ses murs extérieurs comportent des sculptures ou d’autres saillies, la pose des matériaux isolants sur leurs faces extérieures risque d’être impossible.

Dans ce cas, il faut se contenter d’une mise en place de ces panneaux sur les faces intérieures et compléter ces travaux par d’autres mesures.

Le propriétaire sera donc en possession des éléments qui pourront lui permettre de calculer les économies de dépenses de chauffage qu’il pourra réaliser ainsi que l’excédent de ces économies sur l’amortissement annuel des travaux d’isolation.

Cet amortissement doit toutefois être calculé en prenant en compte le crédit d’impôt ainsi que les aides éventuellement attribuées par les pouvoirs publics.

 

L’aide fiscale et les possibilités de contribution financière

Un crédit d’impôt égal à 15 % des dépenses faites pour l’amélioration de l’isolation thermique de la maison est accordé au contribuable si le bien concerné constitue sa résidence principale.

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Toutefois, le crédit d’impôt est calculé sur la fraction de la dépense qui ne dépasse pas un plafond fixé à 8000 € pour une personne vivant seule ou à 16 000 € si les dépenses ont été faites par un couple marié ou uni par un PACS. Chaque enfant à charge donne droit à une majoration de 400 € du plafond applicable.

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Par ailleurs, les travaux doivent être réalisés par une entreprise qui fournit les matériaux et qui a obtenu une certification attestant qu’elle est garante de l’environnement.

D’autre part, si la personne qui doit renforcer l’isolation thermique de son logement a des ressources modestes, l’Agence nationale de l’habitat peut lui octroyer une aide calculée en fonction de ses ressources, du nombre de personnes qui constituent son foyer fiscal et de la région où elle demeure.

Il en résulte que si elle cumule cette aide avec le crédit d’impôt, le montant qui restera à sa charge est nettement diminué et le bénéfice annuel résultant de la baisse des dépenses de chauffage est accru.

En outre, il faut toujours se renseigner auprès des autorités du département pour connaître les subventions qui peuvent être accordées par l’administration et qui peuvent réduire davantage le coût net des travaux.

Enfin, si la construction du bien immobilier concerné a été achevée avant 1990, le propriétaire peut bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro dont le montant peut atteindre 30 000 € et dont la durée maximale est de 15 ans.

 

Le choix de l’entreprise qui fera l’isolation

Il faut commencer par adresser des demandes de devis aux entreprises qui sont certifiées en tant que garantes de l’environnement et qui semblent fiables.

En faisant les demandes de devis, il est capital de bien préciser les conditions qui devront être respectées pour que l’isolation soit parfaitement conforme aux recommandations du technicien ainsi qu’aux dispositions applicables pour l’octroi des subventions et du crédit d’impôt.

Il faut aussi exiger que chaque entrepreneur présente les attestations certifiant qu’il a souscrit les assurances et qu’il a les garanties financières prévues par la loi.

Si les documents qu’il présente ne sont pas parfaitement clairs, il faut lui demander des précisions et contacter l’administration chargée de la protection des consommateurs si certains points demeurent peu clairs.

Isolation phonique mur : Quelles solutions existent?

Quelles solutions pour une isolation phonique à son mur ?

Pour que vous puissiez retrouver une sérénité acoustique dans votre lieu de vie,

Plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • La pose de laine de roche
  • La pose de laine de verre
  • La pose de laine de lin,
  • La pose de la ouate de cellulose,
  • La pose de la fibre de bois, 
  • La pose de Pan-Terre.

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La laine de roche, de verre, de lin, la ouate de cellulose et la fibre de bois sont vendus sous forme de panneaux à poser entre votre mur et le matériau composant votre cloison (bois, plâtre, Fermacell…). Le Pan-Terre se pose quant à lui avec le plâtre.

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En effet, les modèles les plus utilisés pour l’isolation phonique d’un mur sont composés d’une plaque de plâtre doublée par une couche de Pan-Terre.

Toutefois, il existe des plaques dites “nature” que vous associerez au revêtement de cloison que vous souhaitez.

 

Comment faire pour poser une isolation phonique à son mur ?

Pour ce faire il vous faudra :

  • Une armature métallique ou ossature bois
  • Votre isolant,
  • Une cloison en Fermacell
  • du placo ou du bois (lambris, etc…),
  • Des vis,
  • Un niveau à bulle
  • De l’enduit ou du plâtre,
  • Du papier de verre,
  • Une visseuse.

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1. Placez votre armature métallique ou votre ossature bois de manière à ce qu’elle soit de niveau et d’équerre avec le mur de votre pièce ainsi qu’avec votre sol.

Vissez-la pour la maintenir en place.

2. Placez-y ensuite votre isolant phonique.

3. Venez placer votre cloison en Fermacell, votre plaque de placo ou votre bois sur l’armature métallique ou l’ossature bois, puis vissez.

Si vous utilisez le Pan-Terre “nature”: vous devrez coller vos plaques les unes avec les autres avec de la colle spéciale pour qu’elles puissent tenir ensemble.

Répétez l’opération autant de fois que nécessaire.

4. Avec votre enduis ou votre plâtre, faites les joints entre vos plaques et cachez les vis que vous avez mises. N’hésitez pas à en mettre une couche épaisse.

(Étape uniquement pour placo et Fermacell)

5. Une fois l’enduis ou le plâtre secs, poncez à l’aide de papier de verre pour enlever les aspérités et rendre la surface la plus lisse possible.

Vous pourrez, si vous le souhaitez, peindre votre mur ou poser du carrelage dessus.

Pour les personnes désirant faire une cloison habillée en bois, n’oubliez pas de vous procurer un rouleau de papier kraft qui sera à agrafer entre votre isolant et vos lames de lambris. Cette technique est à utiliser pour les cloisons isolant du bruit extérieur, elle vous permettra également de gagner en chaleur et vous protégera de l’humidité.

Isolation phonique plafond : Quelles solutions choisir ? Combien ça coûte ?

La fonction d’un isolant phonique posé sous un plafond

Le défaut d’isolation phonique d’un plafond peut provoquer une gêne si les bruits d’impact ou les bruits aériens dont les origines se trouvent au-dessus du logement ne sont pas atténués par une moquette ou par la présence de matériaux isolants sous le parquet des pièces situées à l’étage supérieur.

Ce type de gène peut se rencontrer notamment dans les logements achevés depuis plus de 50 ans.

En effet, les règles applicables aux constructions n’ont pas contenu de normes précises concernant l’isolation phonique des maisons des appartements avant 1970.

En conséquence, si l’on a acheté un appartement ancien et si la personne qui occupe l’appartement situé au-dessus n’est pas juridiquement tenue de faire en sorte que les bruits qui proviennent de son logement soient atténués, la pose d’un faux plafond isolant doit être envisagée.

Par ailleurs, compte tenu du fait que cette pose rend le logement plus agréable, l’investissement réalisé a toujours pour conséquence une amélioration de la valeur locative ou vénale du bien.

Si ce bien doit être mis en location, les futurs locataires seront davantage séduits par un appartement bénéficiant d’une bonne isolation acoustique.

 

L’analyse préalable d’un acousticien

Pour optimiser le résultat attendu de la pose du faux plafond, il faut choisir une catégorie de faux plafond, un matériau isolant et une épaisseur adaptés aux causes et à l’intensité des bruits qui doivent être atténués.

Par ailleurs, le niveau du silence recherché doit aussi être pris en compte.

En conséquence, une analyse faite par un acousticien constitue une étape primordiale.

Elle peut même être exigée si le logement est proche d’un grand aéroport et si une demande d’aide à l’insonorisation est envisagée. L’acousticien procédera à une évaluation des bruits ayant un caractère gênant et à une étude de leur cheminement.

Son examen lui permettra d’indiquer les solutions qui semblent les plus judicieuses ainsi que le résultat qui peut être attendu de chacune d’elles.

Ainsi, il pourra dire s’il est nécessaire d’ajouter une isolation phonique des murs à celle du plafond. Ce travail supplémentaire peut en effet être nécessaire s’il faut neutraliser des bruits qui se transmettent par l’intermédiaire des parois verticales.

Il s’agit des transmissions latérales qui peuvent se faire à partir des planchers par l’intermédiaire des murs ou des tuyaux.

Ce mode de transmission concerne aussi bien les bruits d’impact qui se transmettent par la structure de l’édifice que les bruits aériens qui peuvent aussi être transmis par l’intermédiaire d’une gaine technique. Tous ces éléments doivent être pris en compte pour la réussite de l’isolation.

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Les catégories de faux plafonds parmi lesquels un choix est possible

Ces catégories sont les suivantes :

  • Le faux plafond suspendu au plafond existant. La suspension de ce type de faux plafond est constituée par une ossature en métal léger ou en bois et par des suspentes. L’espace vide qui est ainsi créé peut être suffisant pour assurer l’isolation phonique du logement dans la mesure où le procédé est adapté aux caractéristiques des bruits qu’il faut réduire.

En outre, des fils électriques peuvent être cachés dans cet espace. Le faux plafond autoportant qui est fixé à des rails dont la dimension correspond à celle de la pièce. Ce type de faux plafond peut être facilement mis en place lors de la rénovation d’une maison d’un appartement.

Par ailleurs, l’isolation acoustique qu’il procure est satisfaisante, car l’on profite d’une désolidarisation du faux plafond par rapport au plafond existant.

  • Le faux plafond tendu.

Constitué d’une toile, il offre une bonne performance en matière d’isolation phonique.

Mais cette option est plus coûteuse que les deux autres.

Pour la fourniture du matériau et de la pose, il faut en effet prévoir un budget inclus entre 80 et 100 € par mètre carré.

 

Les matériaux isolants les plus performants

Il est possible de profiter d’une excellente qualité d’isolation acoustique et de contribuer à la sauvegarde des ressources de la planète en choisissant un matériau isolant constitué de fibres de bois ou d’ouate de cellulose.

Chacune de ces deux catégories de matériaux coûte en moyenne une quinzaine d’euros par mètre carré.

 

Le faux plafond en PVC

Pour le revêtement du faux plafond, l’on dispose d’un vaste choix de matériaux.

Mais si l’on tient à avoir un faux plafond à la fois imperméable et offrant une bonne résistance, le choix du PVC peut-être judicieux.

En premier lieu, la sélection de ce matériau permet de profiter d’un choix important d’aspects et de couleurs.

De plus, sa résistance à l’humidité lui permet de ne poser aucun problème s’il est posé sous le plafond d’une salle de bains.

D’autre part, un plafond réalisé avec ce matériau peut donner une belle allure à la pièce. Le choix de couleurs permet de personnaliser la décoration.

La capacité de résistance du PVC lui permet aussi de conserver un aspect neuf pendant de longues années.

En ce qui concerne l’isolation phonique, sa capacité s’ajoute à celle du matériau isolant placé dans l’espace libre, ce qui permet de réduire le coût de l’insonorisation du logement.

Il est possible de choisir entre des lambris emboîtables et des lambris non emboîtables pouvant être découpés à la longueur souhaitée.

L’épaisseur de ce matériau est d’un centimètre; et l’on peut choisir une largeur de 19, 25 ou 38 cm.

En outre, le PVC se nettoie très facilement avec des détergents classiques et ne nécessite pas de vernissage.

Cependant, ce matériau est facilement inflammable.

Il faut par conséquent éviter de l’installer dans une cuisine ou dans une pièce ayant une cheminée et faire en sorte que les sources de chaleur soient placées à une distance suffisante du faux plafond.

Il est possible de choisir entre des lambris emboîtables et des lambris non emboîtables pouvant être découpés à la longueur souhaitée.

L’épaisseur de ce matériau est d’un centimètre; et l’on peut choisir une largeur de 19, 25 ou 38 cm.

Son installation est très facile, car il faut simplement fixer les lambris sur les rails métalliques.

 

Le cas particulier d’un plancher en béton

Si le faux plafond doit être posé sous un plancher en béton, il est nécessaire de prendre en compte certains éléments pour optimiser l’isolation acoustique.

Ces éléments sont les suivants :

  • La nécessité d’une hauteur de plénum adaptée à la performance recherchée pour l’isolation.
  • L’absence de porte-à-faux dépassant 15 cm.
  • La nécessité d’une adaptation de l’épaisseur des panneaux isolants et des plaques.
  • La nécessité de limiter le nombre de suspentes si l’on fait poser un faux plafond suspendu.

Isolation phonique plafond : Tout savoir

Les cas dans lesquels il faut envisager la pose d’une isolation phonique sur un plafond

Lorsque l’on possède un appartement qui se trouve dans un bâtiment achevé avant le 31 décembre 1969, l’on risque d’être confronté à des bruits gênants provenant de l’activité du voisin qui occupe l’appartement du dessus.

En effet, les constructeurs qui ont bâti des logements avant cette date n’étaient pas obligés de respecter des normes d’isolation acoustique précises.

Il en résulte que si le voisin du dessus refuse de poser une moquette sur le sol de son appartement et s’il n’est pas possible de le contraindre juridiquement à résoudre le problème, il faut faire effectuer chez soi des travaux d’isolation acoustique du plafond.

Il en est de même si le logement est survolé par de nombreux avions qui arrivent à un aéroport voisin ou qui le quittent.

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L’intérêt de l’intervention d’un spécialiste

La mise en place d’un faux plafond pouvant être coûteuse, il est nécessaire de faire examiner le plafond du logement par un acousticien qui pourra indiquer quelle sera la meilleure solution compte tenu de l’origine de l’importance des bruits gênants.

En effet, la conception du faux plafond n’est pas la même s’il faut atténuer des bruits d’impact (qui se produisent le plus souvent quand l’occupant du logement marche chez lui ou lorsqu’il doit déplacer une table) ou s’il faut réduire des bruits transmis par l’air. Il s’agit en l’espèce des bruits qui proviennent des conversations ou de l’extérieur.

L’acousticien peut par ailleurs dire si la mise en place d’un faux plafond sera suffisante ou s’il faut aussi améliorer l’isolation phonique des murs, ce qui peut être le cas s’il faut atténuer des bruits qui se transmettent par l’intermédiaire des cloisons.

 

La pose d’un faux plafond

Il faut en premier lieu faire un choix entre les trois types de procédés suivants :

  • La suspension du faux plafond au plafond existant. L’intervention consiste à mettre en place une ossature légère en aluminium ou en bois qui est fixée par des suspentes. Le faux plafond suspendu permet de créer un espace vide dans lequel l’on peut faire passer des fils électriques. Cet espace vide peut aussi permettre d’isoler l’appartement de la mesure où il est adapté à la nature des bruits qu’il faut atténuer.

 

La pose d’un faux plafond autoportant.

Dans ce cas, le faux plafond est attaché à des rails dont la longueur est égale à celle de la pièce. Ce procédé a l’avantage de faciliter une rénovation et de procurer une isolation phonique performante.

 

La mise en place d’un faux plafond tendu.

Dans ce cas, le faux plafond est constitué d’une toile en PVC. Ce procédé offre une bonne isolation acoustique, mais il est plus coûteux.

En effet, le prix de ce type de faux plafond peut varier entre 80 et 100 € par mètre carré en incluant le coût de la pose.

Quel que soit le type de faux plafond choisi, il faut adapter sa hauteur au niveau d’isolation phonique recherché.

Ainsi, il peut être nécessaire de sacrifier un peu plus de hauteur sous plafond si l’on tient à neutraliser fortement les bruits et si l’insonorisation du bâtiment est très insuffisante.

 

Les matériaux recommandés pour l’isolation d’un plafond

Pour bénéficier d’un haut niveau de performance acoustique tout en ayant un comportement de citoyen soucieux du respect de l’environnement, il convient de choisir de l’ouate de cellulose ou de la fibre de bois. Le prix moyen de chacun de ces matériaux se situe autour de 15 € par mètre carré.

 

Le cas particulier des logements proches des grands aéroports internationaux

Une aide financière pour l’amélioration de l’insonorisation du logement peut être accordée si le bâtiment est proche de l’aéroport d’Orly, de celui de Roissy-en-France ou de l’un des huit principaux aéroports de province.

Si une personne demeure à proximité de l’un de ses aéroports et si elle est gênée par le trafic aérien, elle doit commencer par faire examiner son logement par un acousticien qui évaluera les conséquences du passage des avions et qui indiquera les solutions qui semblent les plus appropriées.

Si une amélioration de l’isolation phonique du plafond semble judicieuse, le montant des travaux nécessaires pourra être pris en compte pour le calcul de l’aide.

Isolation phonique : Quelle solution choisir ? Combien ça coûte ?

Pourquoi améliorer l’insonorisation d’un logement

L’objectif de l’isolation phonique d’un logement est d’assurer la tranquillité de ses occupants en leur évitant d’être trop dérangés par les bruits extérieurs ou par les bruits d’impact.

En effet, les personnes qui occupent des logements qui ont été achevés antérieurement à l’entrée en vigueur des normes d’isolation acoustique sont parfois dérangées par la transmission des bruits provenant du trafic routier ou des activités des voisins.

Par ailleurs, une personne qui occupe un logement situé dans l’un des étages d’un immeuble et qui tient à éviter de déranger ses voisins doit faire en sorte que les bruits provenant de son propre appartement soient faibles.

Le règlement de copropriété peut par ailleurs exiger qu’elle fasse effectuer les travaux pour isoler le plancher notamment si le sol de son appartement est entièrement recouvert de carrelage.

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En outre, si une personne qui possède un bien dont la construction n’est pas récente et qui prévoit de louer peut devoir faire effectuer des travaux d’insonorisation pour que le logement réponde à l’obligation de décence imposée par la loi du 6 juillet 1989.

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Enfin, la valeur locative ou vénale d’un logement est toujours améliorée si des travaux sont effectués en vue d’accroître son confort.

 

L’étude préalable

Il est souvent possible de choisir entre plusieurs solutions pour isoler phoniquement un logement.

Pour optimiser cette opération, il faut choisir le procédé ainsi que les matériaux en tenant compte des éléments suivants :

  • La cause des bruits qui sont les plus gênants
  • Le niveau du bruit ambiant de la zone géographique
  • Leur intensité qui est mesurée en décibels
  • L’objectif de réduction des bruits que l’on souhaite attendre
  • Le cheminement de ces bruits (en effet, une éventuelle diffusion du bruit provenant du niveau supérieur par les parois verticales ou par les conduites doit être prise en compte).

Il en résulte qu’il est nécessaire de demander à un spécialiste de l’isolation acoustique des bâtiments de faire un diagnostic des problèmes de bruit constaté dans le logement. Ce professionnel évaluera l’intensité du bruit qui est transmis par la voie aérienne ainsi que celle des éventuels bruits d’impact.

Ses constatations lui permettant d’indiquer ce qui doit être fait pour que l’insuffisance d’isolation du logement soit corrigée de manière optimale. Il pourra notamment indiquer la nature et l’épaisseur des matériaux qui doivent être mis en place pour atteindre le niveau de confort recherché.

En ce qui concerne les fenêtres, il pourra dire qu’il faut mettre en place des doubles ou des triples vitrages et s’il serait judicieux de faire mettre des doubles vitrages asymétriques.

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L’isolation phonique des chambres

Une chambre à coucher doit toujours être bien insonorisée pour que son occupant puisse passer des nuits reposantes et faire des siestes pendant le week-end. Les dispositions qu’il faut prendre pour insonoriser une chambre dépendent de l’origine des bruits qui l’envahissent.

Si la chambre donne sur une avenue ou sur une voie ferrée à grand trafic, il faut au moins faire poser un matériau isolant sur le mur extérieur.

Il faut aussi faire en sorte que l’isolation soit continue, ce qui peut nécessiter d’appliquer le matériau dans les pièces voisines ou d’isoler les murs intérieurs.

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En ce qui concerne les murs intérieurs, l’isolation phonique se fait par la mise en place d’une contre-cloison parallèlement au mur qui doit être isolé. L’espace qui sépare cette contre-cloison du mur peut être laissé vide. Dans ce cas, l’isolation est assurée par la couche d’air.

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L’acousticien peut aussi suggérer de combler cet espace avec un matériau isolant s’il pense que cette solution sera plus efficace. Par ailleurs, si le bâtiment est ancien, la mise en place d’un matériau assurant une isolation à la fois acoustique et thermique peut être rentable.

Dans ce cas, le matériau appliqué doit avoir une résistance thermique suffisante pour permettre une réduction significative des gaspillages de chaleur et pour donner droit à la réduction fiscale prévue par la loi.

Cette réduction fiscale n’est en effet accordée que si le matériau posé a une résistance thermique au moins égale aux normes suivantes :

Territoire où le bâtiment est situé

Résistance thermique obligatoire

Département de la métropole

3,7 m2K.W

Localité située en outre-mer

0,5 m2K/W

Si la fourniture et la pose des matériaux isolants sont assurées par la même entreprise et si cette entreprise a obtenu une certification de garante de l’environnement, la réduction d’impôt appliqué est égale à 15 % de la dépense nécessaire dans la mesure où le montant est inférieur ou égal au plafonds suivants :

Constitution du foyer fiscal

Limite applicable

Une personne

8 000 €

Un couple marié ou lié par un PACS

16 000 €

Couple marié ou lié par un PACS et ayant des enfants à charge

Plafond majoré de 400 € par enfant à charge

Enfin, l’isolation du mur extérieur peut se faire en posant les matériaux sur son côté intérieur ou sur son côté extérieur. Toutefois, la seconde option doit être autorisée par l’assemblée des copropriétaires si le logement se trouve dans une copropriété.

 

La correction d’un défaut d’isolation des plafonds

Si les plafonds sont mal insonorisés, si le propriétaire du logement situé au-dessus n’a pas l’obligation légale de remédier à ce problème et s’il refuse de faire les travaux nécessaires, la seule solution consiste à faire poser un faux plafond.

Dans ce cas, le propriétaire du bien concerné peut choisir entre les trois types de faux plafonds désignés ci-dessous :

  • Un faux plafond fixé au plafond existant par une ossature et par des suspentes. Ce type de faux plafond peut offrir une bonne isolation s’il est adapté aux spécificités des bruits à réduire.
  • Un faux plafond autoportant qui est attaché à des pièces métalliques horizontales qui relient les extrémités de la pièce. Ce procédé qui permet une désolidarisation du faux plafond par rapport au plafond existant peut permettre une insonorisation efficace. De plus, ce type de faux plafond peut être rapidement installé lors d’une rénovation d’appartement.

Enfin, celui qui recherche un faux plafond plus moderne peut faire placer un faux plafond tendu. Ce type de faux plafond qui est constitué d’une toile offre également une bonne performance acoustique.

 

Le budget à prévoit pour la pose d’un faux plafond

Type de faux plafond

Prix moyens pour 1 m²

Faux plafond suspendu ou autoportant

50 €

Faux plafond tendu

90 €

 

L’isolation phonique des sols recouverts d’un parquet

En améliorant l’insonorisation des sols, le propriétaire respecte la tranquillité des voisins du dessous et il accroît le confort de son propre bien, car les bruits d’impact sont réduits entre les différentes pièces.

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La solution la plus simple consiste à faire poser une moquette en laine sous laquelle se trouve une sous-couche en caoutchouc suffisamment épaisse. Le prix de revient s’élève à 80 € en moyenne si la moquette est de bonne qualité.

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Si la pose d’une moquette ne suffit pas ou si le propriétaire préfère le parquet, la mise en place d’un matériau isolant sous les lames de parquet est la solution à adopter. Elle peut par ailleurs être obligatoire si le règlement de copropriété l’exige. La méthode à suivre dépend de la nature du parquet.

Pour un parquet en bois massif collé, il y a lieu de mettre en place une sous-couche isolante en liège. Ce type de matériau est vendu sous forme de plaques ayant une épaisseur comprise entre deux et 4 mm. Cependant, une sous-couche alvéolaire peut procurer un meilleur résultat.

Pour un parquet flottant, l’on peut faire poser une sous-couche d’isolation acoustique entre la dalle et le parquet.

Dans ce cas, il faut que la sous-couche soit mise en place sans interruption d’un bout à l’autre de la pièce. Il est également nécessaire de veiller à ce que les plinthes soient désolidarisées du revêtement de sol.

En outre, la densité ainsi que l’épaisseur du matériau doivent être choisies en fonction du niveau de réduction de bruit exigé. En outre, si le paquet est cloué le matériau isolant est placé entre les lambourdes.

 

L’isolation des sols en carrelage

Un carrelage étant un matériau qui répercute fortement les bruits d’impact, la pose de matériaux isolants sous un revêtement en carrelage est importante pour assurer le confort du logement ainsi que la tranquillité des occupants de l’étage inférieur.

Pour une cuisine, pour une salle de bains ou pour toute autre pièce ayant une petite surface, il suffit de commencer par rendre le support parfaitement homogène avant de fixer les dalles et les bandes de désolidarisation. Ensuite, il faut appliquer le mortier sur les plaques et poser le carrelage.

Si la pièce sur laquelle l’on souhaite poser un carrelage est spacieuse, il faut poser des rouleaux avec une minichape d’interposition après avoir acheté des kits contenant les produits nécessaires.

Ensuite, les matériaux isolants sont posés directement sur la dalle de béton si cette dalle est suffisamment propre et nette. L’étape suivante consiste à poser la minichape sur toute la superficie.

Après avoir vérifié la régularité de son épaisseur, il faut attendre 24 heures pour que le séchage soit parfait.

Le carrelage peut être posé après l’expiration de ce délai. La pose d’un matériau isolant sous un carrelage coûte en moyenne 18 € par mètre carré.

Les moyennes des prix des matériaux d’isolation phonique

Catégorie du matériau

Prix par mètre carré

Laine de roche

8 €

Laine de verre

6 €

Liège

20 €

Fibres de bois

15 €

Ouate de cellulose

15 €

La fibre de bois et l’ouate de cellulose sont les matériaux qui offrent les meilleures performances.

 

Les doubles vitrages ou les triples vitrages

La pose de fenêtres à double vitrage ou à triple vitrage contribue également à une bonne amélioration de l’isolation phonique d’un logement.

Pour la pose d’une fenêtre à double vitrage en PVC, la dépense prévisible peut varier entre 500 et 600 €.

 

Les possibilités d’aide fiscale ou financière pour les travaux d’isolation

Si les travaux ont pour objectif de renforcer isolation phonique et thermique du logement en vue de réduire les dépenses de chauffage,

Les possibilités d’incitations fiscales et financières sont les suivantes :

  • Le crédit d’impôt pour la transition énergétique dont les conditions sont rappelées ci-dessu.
  • La possibilité d’un éco-prêt à taux zéro dont le montant maximal est de 30 000 € et dont la durée peut atteindre 15 ans.
  • La possibilité d’une aide financière versée par l’Agence sociale de l’habitat si les ressources du demandeur sont modestes. Le montant de l’aide dépend du dernier revenu fiscal de référence du demandeur et du montant total des travaux.

Si l’objectif des travaux se limite à une amélioration de l’insonorisation du bien, aucune aide n’est en principe prévue.

Toutefois, si les occupants du logement sont gênés par le trafic aérien, car le logement est proche de l’un des 10 principaux aéroports français, une aide peut être versée pour l’amélioration de son isolation phonique.

Dans ce cas, il faut commencer par faire effectuer un état des lieux par un acousticien et par joindre le compte rendu qu’il a établi à la demande d’aide.

Pourquoi faire une isolation extérieure de sa maison ? Combien ça coûte ?

Une isolation extérieure pour la maison ou bien un immeuble est important pour réaliser des économies sur la facture énergétique.

 

Le caractère impératif de l’isolation des murs extérieurs

Toute personne qui achète une maison ancienne et qui prévoit de la faire rénover et toute personne qui se fait bâtir une maison neuve doit savoir que l’isolation thermique des murs est indispensable si elle tient à éviter de lourdes dépenses de chauffage.

En effet, des murs mal isolés entraînent une forte déperdition de chaleur, ce qui provoque une forte augmentation des factures d’énergie.

Les économies de dépenses de chauffage résultant de cette isolation par l’extérieur peuvent atteindre 30 % du montant des factures.

C’est le cas même si les murs de la maison sont épais, car l’épaisseur d’un mur n’a pas d’influence sur sa conductivité thermique.

D’autre part, l’isolation des murs constitue un élément important du confort de la maison, car elle permet de maintenir la stabilité des températures à un niveau relativement satisfaisant tout au long de l’année.

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De plus, elle peut contribuer à une bonne insonorisation des pièces, ce qui constitue un élément capital si la maison se trouve à proximité d’une chaussée à forte circulation, d’un aéroport ou d’une voie ferrée.

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En outre, étant donné qu’il s’agit d’une dépense qui contribue à la sauvegarde de l’environnement, un avantage fiscal important peut être accordé sous certaines conditions.

Enfin, des travaux d’isolation constituent toujours un investissement judicieux, car tout bien immobilier qui fait l’objet d’un bon diagnostic de performance énergétique est toujours plus facile à vendre ou à louer.

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Les spécificités d’une application des matériaux isolants sur les faces extérieures des murs

Cette solution peut s’imposer surtout s’il s’agit d’une maison ancienne que le propriétaire fait rénover.

En effet, les édifices anciens ont souvent une performance énergétique médiocre, car leurs murs extérieurs ont une forte conductivité des températures ainsi que de nombreux ponts thermiques.

Or, l’application des matériaux isolants à l’extérieur permet de remédier à tous ces problèmes.

Il en résulte qu’elle offre une meilleure performance que l’isolation par application des matériaux sur les faces intérieures des murs.

En outre, elle a l’avantage de ne pas réduire l’espace disponible des pièces habitables de la maison.

 

Les démarches à effectuer avant une isolation de la maison par l’extérieur

Dans la mesure où l’aspect extérieur de la maison est modifié par la mise en place des matériaux d’isolation sur les murs, il faut demander à la mairie une autorisation de travaux en vertu de l’article R421-17 du code de l’urbanisme.

Si le bâtiment a le statut de monument historique, un permis de construire est exigé.

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En conséquence, il est indispensable de prendre connaissance des règlements municipaux pour savoir quels sont les matériaux qui peuvent être choisis pour isolation de la maison.

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Par ailleurs, compte tenu du fait que ce chantier est coûteux, il est conseillé d’évaluer sa rentabilité potentielle en faisant faire une étude thermique par un spécialiste qui commencera par examiner le logement notamment en vue de repérer les principales causes de perte de chaleur.

Après avoir fait cet examen, il pourra chiffrer les économies qui pourront être réalisées grâce à cet investissement et indiquer quelles sont les solutions qui semblent les plus appropriées.

Après avoir obtenu l’autorisation de la mairie et fait évaluer la rentabilité future de l’investissement, il faut faire un appel d’offres auprès de plusieurs artisans et demander à chacun d’eux de faire un devis détaillé conformément au Code de la consommation.

La démarche suivante consiste à prendre connaissance des devis et à les comparer avant de sélectionner l’artisan dont l’offre est la plus intéressante.

Il faut cependant choisir un artisan ayant si possible un label de qualité, car le travail doit être effectué avec la plus grande minutie.

Le coût à prévoir pour l’application des matériaux sur les faces extérieures des murs de la maison.

Il faut prévoir une dépense s’élevant approximativement à 100 € par mètre carré de surface recouverte.

En conséquence, la dépense totale s’élève au moins à 8000 €.

Quelle isolation extérieure choisir ?

Une isolation extérieure c’est l’assurance d’une optimisation du bâtiment sur sa consommation énergétique.

 

L’évaluation de l’intérêt d’une isolation extérieure d’une maison

Une personne qui a acquis un pavillon individuel dont la performance énergétique est trop faible se demande quel est le choix le plus judicieux pour l’amélioration de l’isolation thermique de ce bien.

En dépit de son coût supérieur à celui d’une isolation par l’intérieur, une isolation extérieure peut être opportune si elle permet de profiter d’une baisse significative des futures dépenses de chauffage.

Pour optimiser la dépense qui résultera des travaux d’isolation, la première démarche doit consister à faire examiner la maison par un professionnel de l’isolation des bâtiments.

Ce spécialiste prendra connaissance du diagnostic de dépense énergétique et du coût annuel du chauffage de la maison.

D’autre part, il fera une évaluation de la conductivité thermique des murs extérieurs.

En outre, il pourra évaluer les déperditions de chaleur qui résultent des ponts thermiques.

Enfin, il prendra en compte la nécessité d’une éventuelle amélioration de l’insonorisation du pavillon, les exigences à respecter pour que les pièces de la maison restent suffisamment claires et le climat de la localité.

Il fera un compte rendu qui permettra au propriétaire de la maison d’évaluer l’opportunité de la mise en place de panneaux isolants sur les faces extérieures des murs ou d’une autre solution.

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La pose des matériaux isolants

Ce travail doit être effectué par une entreprise ayant obtenu le statut de garante de l’environnement et étant à même d’assurer la fourniture ainsi que la mise en place des panneaux.

En effet, ces exigences doivent être respectées pour que le propriétaire de la maison puisse bénéficier de l’avantage fiscal prévu pour la transition énergétique et d’un soutien financier accordé sous certaines conditions.

 

Les matériaux disponibles

Ces matériaux sont les suivants :

1/ La laine de verre : elle offre de bonnes performances pour l’isolation thermique et acoustique.

Cependant, elle risque de se tasser, ce qui limite sa longévité.

De plus, elle doit être protégée contre l’humidité par un pare-vapeur.

2/ La laine de roche pose le même problème de longévité que la laine de verre. Sa capacité d’isolation est comparable.

3/ La perlite : elle n’est pas indiquée pour l’isolation extérieure des murs ou du toit.

En effet, sa performance pour l’isolation acoustique ou thermique est médiocre.

4/ La laine de bois et la fibre de bois : il s’agit de matériaux présentant de nombreuses similitudes.

Offrant de très bonnes performances pour l’isolation thermique et acoustique, ils ont une durabilité nettement supérieure à celle de la laine de verre ou de roche ainsi qu’une bonne capacité de régulation hygrométrique.

5/ La laine de chanvre : ce matériau a une bonne aptitude à la régulation hygrométrique.

En outre, sa durabilité le rend très intéressant pour une isolation par l’extérieur surtout si le propriétaire du pavillon souhaite faire poser un bardage.

De plus, sa capacité antifongique antibactérienne ainsi que sa résistance aux attaques des rongeurs sont très appréciables.

6/ Le liège, il a une excellente durabilité, mais il convient mieux pour les maisons situées dans des zones tempérées.

Par ailleurs, il offre un renforcement de l’isolation acoustique ainsi qu’une bonne résistance aux attaques d’insectes.

Enfin, il est imputrescible et hydrofuge.

7/ La laine de mouton, bien qu’elle offre un bon niveau de résistance thermique, elle n’est pas conseillée pour une isolation par l’extérieur en raison de l’insuffisance de sa longévité.

8/ Les plumes de canard, il s’agit d’un matériau peu connu, mais offrant un haut niveau de résistance thermique, de régulation hygrométrique et de résistance aux champignons parasites ainsi qu’aux rongeurs.

Toutefois, il est très inflammable, ce qui impose une protection contre l’incendie si cela est possible.

9/ Le polystyrène : ce matériau qui peut être extrudé ou expansé a l’avantage d’être assez économique.

Toutefois, il faut prendre en compte le coût de la mise en place d’une protection contre l’incendie, car il est particulièrement inflammable et sa combustion produit des fumées toxiques.

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Si ce prix est raisonnable, le choix du polystyrène peut être judicieux s’il est envisagé de le revêtir avec un enduit.

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Les prix moyens habituellement demandés pour les matériaux

Catégorie du matériau

Moyenne approximative des prix pour 1 m2

Laine de verre

8 €

Laine de roche

Entre 8 et 20 €

Perlite

Entre 20 et 25 €

Laine de bois

à partir de 12 €

Fibre de bois

15 €

Laine de chanvre

17 €

Liège expansé

Entre 55 et 60 €

Laine de mouton

35 €

Plumes de canard

23 €

Polystyrène expansé

10 €

Polystyrène extrudé

15 €

Isolation Phonique Appartement Haussmannien: Ce qui change ? Quel budget ?

Les réglementations applicables à l’insonorisation des logements

Les normes prévues pour l’insonorisation des logements ne s’appliquent qu’aux immeubles bâtis après l’octroi d’un permis de construire délivré postérieurement au mois de janvier 1996.

En ce qui concerne les logements construits antérieurement à cette date et notamment les immeubles bâtis pendant la seconde moitié du XIXe siècle; le texte applicable aux appartements loués est la loi du 6 juillet 1989 qui oblige le bailleur à faire en sorte que le logement loué soit décent.

Il en résulte que chaque propriétaire d’un appartement haussmannien doit lui-même prendre les dispositions nécessaires s’il souhaite rendre son appartement plus silencieux.

Par ailleurs, il est toujours judicieux de faire examiner l’appartement par un spécialiste de l’isolation notamment pour savoir quels sur les matériaux qui procureront les meilleurs résultats.

 

L’isolation phonique et thermique des murs extérieurs

Pour moins entendre les bruits provenant de la chaussée au bord de laquelle se trouve l’immeuble, il est possible de faire mettre des doubles vitrages.

Cette mesure peut être complétée par la pose de panneaux isolants sur les faces intérieures des murs dans la mesure où les pièces sont suffisamment spacieuses, car l’épaisseur des panneaux réduit l’espace disponible.

Pour avoir une isolation thermique et phonique efficace, il est conseillé de choisir l’un des matériaux suivants :

Nature du matériau

Prix moyen habituel pour 1 m²

Laine de roche

14 €

Liège expansé

58 €

Fibre de bois

15 €

Laine de chanvre

17 €

Laine de lin

20 €

D’autre part, pour pouvoir profiter de la réduction d’impôt prévue pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique de la résidence principale,

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Il faut choisir un matériau ayant une résistance thermique conforme aux normes suivantes :

Localité où se trouve l’immeuble

Norme à respecter

Commune de métropole

3,7 m2K/W

Commune d’outre-mer

0,5 m2K/W

 

L’isolation acoustique des murs mitoyens

Pour être moins gêné par l’activité de son voisin de palier, il est possible de faire placer une contre-cloison parallèle au mur mitoyen qui sépare les deux appartements.

Cette solution est assez économique, car elle ne coûte en moyenne qu’une trentaine d’euros pour chaque mètre carré de surface de la contre-cloison. De plus, elle offre une isolation efficace.

 

L’isolation phonique du plafond

Il s’agit d’un procédé qui peut réduire sensiblement les bruits résultant de l’activité des voisins du dessus et notamment ceux qui résultent des activités des enfants ou des bricolages.

L’un des procédés les plus connus consiste à créer un faux plafond acoustique.

Pour réaliser ce faux plafond, il faut commencer par fixer des suspentes au plafond existant et par fixer une ossature métallique à ces suspentes.

Ensuite, l’on place dans l’espace ainsi créé des panneaux ou des rouleaux de matériaux isolants.

L’efficacité peut être optimisée grâce à la mise en place de suspentes qui amortissent les vibrations et d’ossatures ayant une longue portée, ce qui permet de faire en sorte que le faux plafond ne soit pas solidaire du plancher supérieur.

 

L’ isolation phonique d’un plancher

La solution la plus simple consiste à mettre en place une moquette qui permet de réduire les bruits d’au moins 15 décibels. Pour la fourniture et la pose d’une bonne moquette en laine, il faut disposer d’un budget compris entre 70 et 80 euros par mètre carré.

Par ailleurs, les appartements haussmanniens ont souvent de beaux  parquets en bois dont l’isolation phonique est toutefois souvent médiocre.

Si l’on fait rénover son appartement, la solution la plus simple consiste à faire appliquer une surcouche d’isolant phonique par-dessus laquelle on peut placer un isolant souple tel qu’un linoléum. L’isolant souple permet d’atténuer les bruits de pas.

Une solution plus coûteuse consiste à placer une sous-couche isolante et à le revêtir d’un parquet flottant.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation d’un parquet ou d’un plancher

Nature de la surface à isoler

Prix moyen pour un mètre carré

Plafond

A partir de 40 €

Sol

A partir de 50 €

Il faut enfin tenir compte du fait que l’amélioration de l’isolation phonique et thermique d’un appartement a toujours un effet positif sur sa valeur.

Isolants Minces Multicouches : Est-ce vraiment efficace ? Comment faire ?

Les spécificités d’un produit calorifuge mince

Appelées produits réfléchissants minces par les autorités lorsqu’elles sont placées entre deux feuilles de matériaux réfléchissants, les substances isolantes ayant une faible épaisseur attirent des consommateurs en raison du fait que leur pose n’exige qu’un faible sacrifice d’espace disponible.

Cependant, l’aptitude d’un produit isolant à limiter les pertes d’énergie et à limiter la transmission des bruits dépend de son épaisseur. En conséquence, un produit athermane mince ne peut avoir que des performances limitées.

 

Les aptitudes d’un matériau mince dans une zone à climat tempéré

Pour un pavillon situé en Europe, un matériau calorifuge mince ne peut pas préserver à lui seul contre le froid ou contre l’excès de chaleur, car sa résistance thermique ne peut pas dépasser 2 m2K/W alors que les températures hivernales exigent une capacité nettement supérieure.

Ceci explique que le crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique n’est accordé que si le propriétaire d’un bien immobilier situé en France métropolitaine fait placer sur ses murs un produit calorifuge ayant une résistance thermique au moins égale 3,7 m2 K/W.

En outre, une personne qui demande à l’Agence nationale de l’habitat de lui verser une aide pour améliorer la protection thermique de son logement doit choisir des matériaux conformes à cette norme.

De plus, les substances multicouches réfléchissantes ne peuvent pas remédier aux problèmes résultant du déphasage ou de la conduction. Ceci résulte du fait que l’aluminium est conducteur de la chaleur et du fait que l’épaisseur de ces produits est insuffisante pour remédier au déphasage.

Toutefois, lorsque cette catégorie de substance est posée par-dessus un isolant à épaisseur normale, elle peut renforcer son efficacité.

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Ainsi, en hiver, un matériau calorifuge multicouche ayant une capacité réfléchissante contribue à la réduction des déperditions de chaleur en faisant monter la température de la structure de la maison, ce qui favorise les économies d’énergie.

Mais une personne qui tient à faire effectuer des travaux pour rendre son logement plus économe en énergie de commencer par faire effectuer une analyse de ce logement par un technicien de l’isolation.

Après avoir recensé les causes de gaspillages de chaleur de la maison et évalué leur intensité, ce professionnel pourra indiquer comment les matériaux minces et les matériaux épais doivent être combinés pour procurer un résultat optimal.

Grâce à lui, l’acquéreur de la maison pourra aussi savoir dans quelle mesure la pose de produits minces sur les faces intérieures des murs de sa maison peut accroître l’efficacité d’un isolant épais mis en place sur les faces extérieures.

 

Les capacités de ce type de produit sous un climat tropical

Pour un logement se trouvant dans un département d’outre-mer, la protection contre le froid procuré par un produit calorifuge dont l’épaisseur est faible est suffisante.

Sa résistance thermique peut en effet être conforme aux normes prévues pour l’octroi du crédit d’impôt.

Ces normes sont les suivantes :

Nature de la surface à isoler

Résistance thermique exigée

Murs extérieurs  de la maison

0,5 m2K/W

Toit de la maison

1,5 m2K/W

 

Néanmoins, le matériau utilisé pour la toiture doit contenir des couches d’air. Une substance n’ayant pas cette caractéristique ne peut pas avoir une résistance thermique dépassant 1 m2K/W, ce qui serait insuffisant.

Par ailleurs, il faut veiller à ce que le logement soit suffisamment préservé contre les températures estivales pour éviter tout excès de chaleur dans les pièces habitables.

Il est donc indispensable de demander à une personne qualifiée comment l’isolation thermique du toit doit être faite pour qu’il en soit ainsi.

Enfin, quel que soit le lieu où la maison se trouve, un produit calorifuge mince ne peut pas procurer une insonorisation satisfaisante en raison de son inaptitude à empêcher la transmission des bruits par la voie aérienne.

Il en résulte que si un pavillon est situé en Guyane ou en Martinique, ce type de matériau n’est suffisant que si la maison n’est pas soumise à un environnement bruyant.

Quel isolant mince pour un mur ? Comment le poser ? Combien ça coûte ?

Les capacités des matériaux calorifuges minces

La faible épaisseur d’un matériau isolant mince lui permet de ne réduire que très faiblement la surface disponible à l’intérieur d’une maison ou d’un appartement. Mais il faut aussi tenir compte du fait qu’un produit isolant peu épais ne peut offrir une isolation satisfaisante que s’il est fixé sur un matériau plus consistant si la maison concernée est située dans une zone dont le climat est tempéré.

En conséquence, si la maison se trouve en France métropolitaine et surtout si elle est située à l’extrémité nord du pays, il faut faire poser un matériau calorifuge épais si ce n’est pas encore fait.

Une personne qui achète une maison ancienne a intérêt à commencer par demander à un spécialiste de l’isolation de venir l’examiner pour savoir comment il faut procéder pour combiner judicieusement un matériau mince avec un matériau plus épais.

Le spécialiste pourra notamment dire dans quelle mesure la pose d’une substance étroite sur les faces intérieures des murs pourrait permettre de poser un matériau moins épais sur les faces extérieures.

Cette solution pourrait permettre de réduire la perte de luminosité qui résulte de la pose d’un matériau calorifuge épais à l’extérieur.

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Dans tous les cas, il est indispensable de choisir un matériau étroit ayant des couches d’air pour pouvoir profiter d’une résistance thermique égale à 2 m2K/W/.

En effet, la résistance thermique d’un matériau calorifuge mince n’ayant pas cette caractéristique ne dépasse pas 1 m2K/W, ce qui est trop faible.

Si le logement se trouve dans un territoire d’outre-mer, la résistance thermique indiquée ci-dessus permet de bénéficier d’une isolation suffisante en hiver.

Toutefois, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir quelle est la solution qui doit être adoptée pour une bonne protection contre les fortes chaleurs estivales.

 

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique

Il s’agit d’un avantage fiscal destiné à encourager les Français à améliorer la performance énergétique de leur résidence principale.

Si les conditions légales sont remplies, les travaux effectués donnent droit à une réduction d’impôt égale à 15 % de la fraction du montant des travaux inférieure ou égale à un plafond fixé à 8000 € pour un célibataire ou à 16 000 € pour un couple marié ou pacsé.

Toutefois, cet avantage fiscal n’est accordé que si la résistance thermique du matériau calorifuge posé sur les murs est conforme aux exigences suivantes :

Localité où le bien est situé

Résistance thermique que doit avoir un matériau isolant fixé sur un mur

Localité se trouvant en métropole

3,7 m2 K/W

Localité située dans le département d’outre-mer

0,5 m2 K/W

En conséquence, si le bien concerné par les travaux d’isolation se trouve en métropole, le crédit d’impôt n’est accordé que si le matériau mince est appliqué sur un matériau épais.

 

Le coût des matériaux calorifuges minces et leur pose

La moyenne des prix des matériaux isolants à faible épaisseur se situe autour d’une vingtaine d’euros par mètre carré.

Un bricoleur habile peut facilement fixer un matériau isolant mince sur ses murs, car il suffit de visser un litttelage en haut, au milieu et en bas du mur et de fixer le matériau après l’avoir tendu avec soin.

L’étape suivante consiste à fixer les plaques de plâtres.

Cependant, la pose doit être faite par l’entreprise qui fournit les matériaux pour que la réduction d’impôt soit accordée.

Quel Isolant Mince sous une toiture ? Comment le poser ? Combien ça coûte ?

Les résultats pouvant être procurés par un matériau calorifuge étroit

Ayant une épaisseur inférieure ou égale à 3 cm, un produit athermane mince aura pour principal avantage de n’entamer que très faiblement l’espace disponible dans les combles d’une maison.

Ce type de produit est constitué d’une superposition de matériaux isolants tels que du feutre, du polyéthylène, de la mousse souple et de feuilles d’aluminium.

S’il est utilisé seul, il est capable d’assurer une protection correcte contre le froid d’une maison soumise à un climat tropical comme c’est le cas des logements situés dans les départements d’outre-mer.

En revanche, compte tenu de sa faible épaisseur, il ne pourra pas limiter d’une manière satisfaisante les déperditions de chaleur d’une maison située en métropole sauf s’il est utilisé en complément d’un matériau calorifuge plus épais.

D’autre part, s’il est nécessaire d’accroître la protection de la maison contre les chaleurs estivales, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir dans quelle mesure un matériau étroit fixé sur la toiture de la maison peut permettre aux occupants de celle-ci de profiter de températures relativement fraîches.

En effet, si la protection n’est pas suffisante, la chaleur ressentie risque d’être insupportable et de provoquer des malaises chez les personnes fragiles.

Par ailleurs, un matériau calorifuge mince n’est pas à même d’offrir à lui seul une isolation phonique satisfaisante, car sa capacité dans ce domaine est très faible.

En conséquence, un bien immobilier situé à proximité d’une source de bruit telle qu’une avenue à forte circulation ou une voie ferrée doit être insonorisé avec un matériau plus épais.

 

La réduction d’impôt prévu pour la pose d’un isolant thermique sous la toiture

Cette réduction est calculée sur la somme consacrée à l’accroissement de la performance énergétique d’un bien immobilier dans la mesure où cette somme ne dépasse pas les plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables pour la base de calcul de la réduction d’impôt

Un célibataire

8 000 €

Un couple lié par un PACS ou marié

16 000 €

Un couple avec des enfants à charge

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge

Si le ménage a des enfants, le plafond est majoré de 400 € par enfant à charge.

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Toutefois, l’avantage fiscal n’est attribué que si le matériau posé sous un toit a une résistance thermique supérieure ou égale aux exigences minimales suivantes :

Localité où le bien est situé

Résistance thermique exigée pour un matériau isolant placé sous toiture

Localité se trouvant en métropole

4,5 m2 K/W

Localité située dans le département d’outre-mer

1,5 m2K/W

La résistance thermique d’un matériau calorifuge étroit ne pouvant pas dépasser 2 m2K/W si des couches d’air sont incluses dans sa composition, le crédit d’impôt peut être accordé pour la pose de ce matériau sous la toiture d’une maison se trouvant dans une commune d’outre-mer.

Mais il n’en est pas ainsi pour un logement situé en métropole sauf si le matériau mince est fixé sous un matériau plus épais. Dans ce cas, sa pose peut être judicieuse, car il empêche l’air de passer.

 

La pose d’un produit isolant mince sous une toiture

Cette pose s’effectue en partant du sommet du toit et en descendant parallèlement aux chevrons. Il faut fixer un littelage à chaque chevron de la toiture avant de fixer les lambris.

Si un matériau calorifuge a déjà été mis en place, il n’est pas nécessaire de l’enlever. Il suffit d’agrafer l’isolant mince sur le litelage

Toutefois, pour que l’avantage fiscal soit attribué, la pose doit être faite par l’entreprise qui fournit le matériau.

 

Le prix moyen d’un isolant de faible épaisseur

Il faut prévoir un budget moyen de 20 € par mètre carré.

Isolant thermique mince : Ce qu’il faut savoir ? Combien ça coûte ?

La conception d’un matériau calorifuge peu épais

Un matériau isolant thermique étroit est constitué d’une enveloppe en feuille d’aluminium contenant plusieurs couches de matériaux qui peuvent être notamment de la mousse souple, du polyéthylène de la laine minérale, de l’aluminium ou du film aluminisé.

Ces produits ont une épaisseur qui ne dépasse pas 3 cm, ce qui leur permet de n’occuper que très peu d’espace à l’intérieur des combles d’une maison ou d’une pièce habitable.

 

Les performances de ce type de matériaux

Leur résistance thermique qui indique leur capacité à isoler un bâtiment est en principe comprise entre 0,1 et 1 m2K/W/. La performance maximale peut être doublée si des couches d’air ont pu être créées entre les couches de matériaux.

Mais cette performance est inférieure à celle qui serait nécessaire pour permettre une réduction significative des dépenses de chauffage d’un logement soumis à un climat tempéré, surtout si ce logement se trouve dans un département où les températures hivernales sont souvent basses.

Il en résulte que pour un bien immobilier situé en France métropolitaine, un isolant thermique étroit ne peut procurer un résultat satisfaisant que s’il est combiné avec un matériau plus performant.

En outre, il y a lieu de rappeler que pour un logement situé en France métropolitaine, la résistance thermique d’un matériau calorifuge posé sur les murs d’une résidence principale doit atteindre au moins 3,7 m2K/W pour que l’occupant du bien puisse bénéficier d’une réduction fiscale.

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Il en est de même si ses ressources sont modestes et s’il souhaite bénéficier d’une subvention versée par l’Agence nationale de l’habitat.

D’autre part, la capacité d’isolation phonique des produits calorifuges minces est très faible.

En conséquence, ce type de matériau n’est pas du tout satisfaisant pour l’isolation acoustique d’une maison ou d’un appartement se trouvant au bord d’une rue à fort trafic, surtout si l’appartement n’est pas situé à  l’un des étages supérieurs de l’immeuble.

En conséquence, si ce type de matériau est utilisé seul, il ne peut accroître le confort d’une maison ou d’un appartement que si ce bien est situé dans un département d’outre-mer.

Dans ce cas, une personne qui fait poser un matériau calorifuge étroit sur les murs de sa maison peut bénéficier du crédit d’impôt prévu par la loi si le matériau utilisé a une résistance thermique au moins égale à 0,5 m2K/W.

Dans ce cas, la réduction d’impôt est égale à 15 % de la somme dépensée dans la mesure où cette somme est inférieure ou égale aux plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables pour la base de calcul de la réduction d’impôt

Un célibataire

8 000 €

Un couple lié par un PACS ou marié

16 000 €

Un couple avec des enfants à charge

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge

Pour un logement situé en France métropolitaine, un matériau isolant étroit n’a de l’intérêt que s’il est appliqué par-dessus un matériau ayant une épaisseur suffisante.

Ainsi, une personne qui achète un bien immobilier sur les murs duquel des matériaux isolants ont déjà été posés peut améliorer son confort en faisant mettre en place des matériaux peu épais sur ces murs.

Une personne qui achète un logement ancien dont l’isolation thermique est trop faible doit demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir ce qu’elle a intérêt à faire pour réduire ses dépenses de chauffage tout en conservant un espace suffisant à l’intérieur de son bien.

 

Le coût des matériaux calorifuges minces

La moyenne des prix des substances isolantes minces s’élève approximativement à une vingtaine d’euros par mètre carré.

Compte tenu du fait que ce prix est assez proche de celui des matériaux classiques, il faut évaluer avec soin la rentabilité de la pose d’un matériau étroit.

Isolant thermique mince : quel impact sur les performances ?

Les spécificités des matériaux calorifuges minces

Ces produits isolants ont une épaisseur qui varie entre quelques millimètres et 3 cm et ils sont constitués d’une série de couches insérées entre deux feuilles d’aluminium qui leur donnent une allure brillante ainsi qu’une capacité réfléchissante.

Les matériaux utilisés pour les couches peuvent être de l’aluminium, de la mousse, du polyéthylène, des laines minérales ou du feutre.

 

Les performances offertes par ces matériaux

Compte tenu du fait que l’efficacité d’un matériau devant assurer une isolation thermique dépend de son épaisseur, les substances calorifuges minces n’offrent le plus souvent qu’une résistance thermique ne dépassant pas 2 m2K/W.

En conséquence, si ces matériaux sont  mis en place sans matériau complémentaire dans des maisons situées dans des zones à climat tempéré, ils sont insuffisants pour procurer une baisse significative des consommations d’énergie.

En outre, leur performance est insuffisante pour l’octroi de l’avantage fiscal prévu pour la transition énergétique si le logement concerné se trouve en France métropolitaine.

En effet, le code général des impôts exige dans ce cas une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

Cette insuffisance de performance s’explique par la faible épaisseur du matériau et par le fait que l’aluminium n’est pas capable de bloquer une température chaude ou froide.

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En ce qui concerne l’isolation phonique, la performance d’un matériau à faible épaisseur est là aussi nettement insuffisante.

En conséquence, ce type de produit est totalement inadapté pour un logement se trouvant au bord d’une chaussée bruyante ou à proximité d’un aéroport ou d’une ligne de chemin de fer.

 

Les conditions dans lesquelles ces matériaux calorifuges peuvent être utilisés

Si la maison  ou l’appartement concerné a déjà bénéficié de la mise en place d’un matériau offrant une bonne protection thermique et phonique et si la protection offerte par ce matériau est jugée insuffisante, elle peut être complétée par la mise en place d’un matériau mince.

Toutefois, il faut faire examiner le logement par un spécialiste de l’isolation thermique et phonique pour savoir dans quelles conditions la mise en place de ce type de matériau sur les murs ou sous la toiture du bâtiment pourrait procurer un résultat satisfaisant.

Par ailleurs, si l’occupant d’une maison ou d’un appartement pense que la mise en place de produits d’isolation ayant une forte épaisseur réduirait trop l’espace disponible dans les pièces, il se peut qu’un résultat suffisant puisse être obtenu en combinant un matériau un peu moins épais avec un matériau mince.

Mais dans ce cas, il est nécessaire de demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation pour savoir dans quelle mesure ce procédé peut convenir.

Le spécialiste de l’isolation des bâtiments pourra donner un diagnostic en prenant en compte les éléments suivants :

1/ Les conditions climatiques auxquelles le logement est soumis (en effet, il n’est pas certain que la combinaison d’un matériau mince et d’un matériau classique sera suffisante si la maison est soumise à des hivers rigoureux) ;

2/ L’insuffisance d’isolation du logement ainsi que les conséquences des ponts thermiques ;

3/ L’année de construction de logement ;

4/ L’intensité et l’origine des bruits ambiants du quartier ;

Les économies que cette combinaison permettra de réaliser sur les frais de chauffage. Les calculs effectués permettront notamment de comparer les résultats potentiels de l’association d’un matériau mince et d’un matériau classique avec ceux de la pose d’un matériau classique.

De plus, si la combinaison d’un isolant calorifuge mince et d’un matériau classique semble appropriée, il faut se renseigner auprès du centre des finances publiques et de l’Agence nationale de l’habitat pour savoir si le recours à ce procédé peut donner droit à l’avantage fiscal et à une éventuelle aide financière.

Le montant de la dépense à prévoir pour l’achat d’un matériau calorifuge mince

Le prix moyen des matériaux isolants minces s’élève approximativement à une vingtaine d’euros par mètre carré. En conséquence, si un matériau de ce type doit être combiné avec un matériau classique, il faut évaluer l’intérêt financier de sa mise en place en prenant en compte le coût de la pose.                 

Isolant Thermique Mince : Est-ce efficace sur un mur intérieur ?

Les matériaux calorifuges minces : leurs caractéristiques et leurs performances

Les matériaux isolants peu épais proposés sur le marché français sont fabriqués par la superposition de plusieurs couches de matériaux isolants entourés de deux feuilles d’aluminium. Leur épaisseur est comprise le plus souvent entre 5 et 30 mm, ce qui leur permet de n’occuper que peu de place et d’offrir une isolation suffisante si le logement concerné se trouve dans un quartier calme d’une commune située dans un département d’outre-mer.

Mais si le logement se trouve dans une zone dont le climat est tempéré, la performance d’un isolant étroit sera nettement insuffisante.

En effet, la résistance thermique d’un matériau calorifuge mince utilisé seul est en principe inférieure ou égale  à 2 m2K/W, ce qui ne lui permet pas de procurer une réduction suffisante des déperditions de chaleur.

En outre, sa performance est insuffisante par rapport à la norme imposée par le code général des impôts pour l’octroi de la réduction d’impôt accordée à une personne qui fait améliorer la personne énergétique de sa résidence principale.

En effet, cette norme a été fixée à 3,7 m2K/W pour les logements situés dans les localités de la France métropolitaine.

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De plus, un matériau calorifuge étroit ne convient pas à un logement se trouvant dans une zone bruyante, car sa capacité d’isolation phonique est nettement insuffisante.

 

Les performances d’un matériau isolant étroit posé sur un mur intérieur

Une personne qui pense que le confort de son logement sera amélioré si les murs intérieurs sont mieux isolés et qui est tentée par la pose d’un produit calorifuge mince sur ces murs doit savoir que ce matériau ne suffira pas à lui seul pour améliorer l’insonorisation des pièces.

L’amélioration de la capacité d’isolation phonique d’un mur intérieur s’obtient en faisant bâtir une contre-cloison parallèle à ce mur. Cette solution est par ailleurs assez économique. 

En ce qui concerne la protection thermique, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation des logements pour savoir quelles sont les performances qui pourraient être obtenues de l’application d’un matériau mince.

Cependant, si le mur intérieur à isoler est mitoyen du garage ou d’une autre pièce non chauffée, il est peu probable que l’isolation procurée par un matériau étroit puisse être suffisante si la maison se trouve dans une localité où les hivers sont rigoureux.

Dans ce cas, la pose d’un matériau étroit ne doit être envisagée que si un matériau isolant suffisamment épais a déjà été posé sur le mur concerné.

Si le logement est situé sur la Côte d’Azur, en Corse ou dans un département d’outre-mer, le professionnel de l’isolation thermique pourra dire dans quelle mesure la pose d’un matériau mince sur un mur intérieur permettra de réduire les dépenses de chauffage.

Il pourra également donner des indications au sujet du supplément de confort que la pose de ce matériau calorifuge mince sur les murs intérieurs pourra procurer pendant la saison estivale.

 

Le choix et le prix d’un produit calorifuge étroit appliqué sur un mur intérieur

Si l’examen du logement révèle que la pose d’un matériau étroit sur les murs intérieurs offrira un résultat satisfaisant,   le matériau choisi devra en premier lieu avoir une bonne capacité à ne pas se tasser en vieillissant pour avoir une bonne longévité.

Enfin, le calcul du budget à prévoir pour la pose d’un matériau mince sur un mur intérieur doit prendre en compte le prix de ce type de matériau qui s’élève en moyenne à 20 € par mètre carré.

Isolant thermique mince: Ce qu’il faut savoir ? Quel budget ?

Les caractéristiques des substances calorifuges minces

Il s’agit de matériaux constitués de films aluminisés ou de feuilles d’aluminium en une ou plusieurs couches et d’autres substances telles que du polyéthylène ou de la mousse souple.

Comme c’est le cas des autres matériaux isolants, la résistance thermique dépend de leur épaisseur et elle varie le plus souvent entre 0,1 et 1 m2K/W.

Cette résistance peut être améliorée si une couche d’air est maintenue dans la feuille isolante.

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Mais elle ne peut pas dépasser 2 m2K/W, ce qui est nettement insuffisant pour offrir une protection contre le froid satisfaisante dans un logement soumis à un climat tempéré.

De plus, ce résultat ne peut être atteint que si la pose a été faite avec la plus grande rigueur et conformément aux exigences suivantes :

1/ La prise en compte de la nécessité de choisir des matériaux ayant suffisamment de couches d’air ;

2/ La prise en compte du risque de dégradation du matériau ;

3/ La prise en compte du niveau d’émissivité des films extérieurs ainsi que des problèmes résultants de l’accumulation des poussières et des substances polluantes.   

En conséquence, la mise en place de ce type de matériau dans une maison se trouvant en métropole ne permet pas de bénéficier du crédit d’impôt prévu par la transition énergétique ou des aides financières qui peuvent être versées par l’Agence nationale de l’habitat.

En effet, ces avantages ne sont attribués que si le matériau calorifuge posé a une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

Toutefois, un résultat satisfaisant peut être obtenu si ces matériaux sont combinés avec d’autres substances complémentaires.

Dans ce cas, il faut se renseigner auprès des administrations compétentes pour savoir dans quelle mesure les avantages fiscaux et financiers peuvent être attribués à une personne qui améliore la performance énergétique de sa maison en combinant un isolant mince et un autre matériau.   

D’autre part, la capacité d’isolation phonique des isolants peu épais est faible.

 

Les avantages que ces matériaux peuvent avoir

Ces matériaux peuvent offrir une protection correcte pour des maisons se trouvant dans les départements d’outre-mer dans la mesure où le logement concerné se trouve dans un quartier calme.

Ils peuvent aussi compléter efficacement une isolation déjà mise en place dans une maison que l’on fait rénover.

En outre, ils sont faciles à poser et ils n’émettent aucune particule s’ils ne contiennent pas de laine minérale.

Enfin, ils peuvent dans certaines conditions améliorer le confort de la maison pendant l’été en empêchant une trop forte pénétration de la chaleur sous le toit.

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Cet avantage résulte de leur capacité à retourner les rayonnements thermiques.

Mais une personne qui cherche à obtenir ce résultat a intérêt à faire examiner sa maison par un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir si une substance calorifuge mince peut être suffisante ou si un autre type de matériau doit être posé.

En outre, il est nécessaire de mettre en place des protections empêchant la pénétration directe des rayons solaires.

Enfin, ces produits ne présentent aucun risque pour la santé des occupants du logement et ils résistent bien aux rongeurs ainsi qu’à l’humidité.

 

Le prix des matériaux calorifuges minces

Ces matériaux coûtent en moyenne 20 € par mètre carré.

Ce prix est assez proche de celui de certains matériaux offrant une résistance thermique conforme aux normes exigées pour l’octroi de l’avantage fiscal et des aides financières.

Il faut par conséquent évaluer avec soin l’intérêt du choix d’un matériau mince.

Comment Isoler sa Maison par l’Extérieur ? Combien ça coûte?

L’opportunité d’une isolation extérieure des murs et du toit

Les tests réalisés par les spécialistes de l’isolation thermique des bâtiments ont révélé qu’une isolation défectueuse des murs extérieurs et du toit d’une maison individuelle peut être la cause de plus de la moitié des déperditions d’énergie. En conséquence, même si la pose de panneaux isolants sur l’espace extérieur des murs ainsi que sur la charpente du toit est plus coûteuse qu’une isolation par l’intérieur.

Elle peut être rentable surtout si la maison est soumise à un climat froid ou si sa performance énergétique est très basse.

Il en résulte que si vous achetez une maison ancienne ayant fait l’objet d’un mauvais diagnostic de performance énergétique, il faut la faire examiner par un spécialiste de l’isolation thermique.

Ce professionnel pourra notamment évaluer la conductivité thermique des murs extérieurs et du toit ainsi que les conséquences des ponts thermiques sur le niveau des gaspillages de chaleur.

Après avoir terminé son examen, il pourra dire comment il faut améliorer l’isolation thermique de la maison en prenant en compte les exigences suivantes :

1/ Le niveau de résistance thermique nécessaire compte tenu des normes exigées pour l’octroi de l’avantage fiscal et des contributions financières qui peuvent être accordés sous certaines conditions ainsi que du climat de la commune.

2/ Le niveau d’isolation acoustique nécessaire compte tenu du niveau de bruit du quartier où la maison est située. En effet, certains matériaux permettent d’obtenir un renforcement de l’insonorisation en plus d’une amélioration de l’isolation thermique.

3/ L’éventuelle nécessité de conserver l’espace disponible dans chacune des pièces de la maison. En effet, cet espace est réduit si les panneaux d’isolation sont fixés sur les faces intérieures des murs. Il en est de même en ce qui concerne les combles si des panneaux isolants sont fixés sur les côtés intérieurs de la toiture.

4/ Les exigences qui résultent de la nécessité d’une clarté suffisante des pièces, car des matériaux isolants posés sur des faces extérieures des murs peuvent réduire la pénétration de la lumière du jour dans la maison.    

Une fois que les solutions envisageables auront été recensées, il pourra vous donner les indications nécessaires pour que vous puissiez calculer les économies annuelles que chacune de ces solutions vous permettra de réaliser.

 

Les démarches à faire si une isolation extérieure est appropriée

Si l’aspect extérieur de la maison doit être changé à la suite de la pose d’un enduit ou d’un bardage par-dessus les panneaux d’isolation, il faut commencer par demander à la mairie quels sont les matériaux et les couleurs qui sont autorisés par les règlements d’urbanisme.

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En effet, ces règlements peuvent imposer le choix de certaines couleurs ou de certains matériaux notamment si la municipalité tient à préserver l’homogénéité de l’aspect des maisons se trouvant dans un quartier ou le long d’une chaussée.

Une déclaration concernant le projet de travaux doit être adressée à la mairie à laquelle il faut demander un permis de construire dans certains cas.

En cas de non-conformité des travaux envisagés aux règlements municipaux, la mairie peut exiger une modification du projet.

Après avoir obtenu l’accord de la mairie, il faut rechercher une entreprise répondant aux critères prévus pour l’octroi de la réduction d’impôt prévu par la transition énergétique.

Ces critères sont les suivants :

1/ Certification de la qualité de garante de l’environnement (cette certification atteste notamment que l’entreprise répond à une exigence de savoir-faire dans le domaine de l’isolation thermique);

2/ Engagement à fournir et à poser des matériaux ayant une résistance thermique minimale.

En France, les niveaux de résistance thermique exigés pour l’avantage fiscal sont les suivants :

 1) Pour l’isolation des murs extérieurs :

Lieu où se trouve la maison

Résistance thermique exigée

Commune de France métropolitaine

3,7 m2K/W

Département d’outre-mer

0,5 m2K/W

 

2) Pour l’isolation du toit

Lieu où se trouve la maison

Résistance thermique exigée

Commune de France métropolitaine

4,5 m2K/W

Département d’outre-mer

1,5 m2K/W

Il se peut toutefois que le spécialiste de l isolation thermique recommande des matériaux ayant une résistance thermique supérieure notamment si la maison est située dans un département où il fait souvent très froid en hiver.

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Après avoir éliminé les entreprises qui ne sont pas conformes à ces exigences, il faut adresser à chacune des entreprises retenues une demande de devis contenant les précisions suivantes :

Un rappel des exigences concernant les niveaux de résistance thermique et des recommandations du spécialiste de l’isolation des maisons. Il est judicieux de joindre à la demande de devis une copie du compte rendu de ce professionnel.

Des indications concernant les dimensions des murs extérieurs et du toit à isoler ainsi que les ponts thermiques devant être corrigés.

Des indications concernant le revêtement qui devra être posé par-dessus le matériau isolant.

Une demande concernant le délai que l’entrepreneur pourra s’engager à respecter.

 

Le calcul du budget à prévoir

Pour la pose des matériaux isolants sur les façades et sur les pignons de la maison, il faut prévoir un prix s’élevant en moyenne à 130 € par mètre carré de surface à isoler.

En ce qui concerne les matériaux utilisables, les moyennes des prix habituellement demandés par les fournisseurs sont les suivantes :

Catégorie du matériau

Prix moyen pour 1 m²

Ouate de cellulose

15 €

Fibre de bois

12 € (cependant, le prix peut atteindre une trentaine d’euros par m2 si des panneaux ayant une forte épaisseur doivent être posés

Laine de chanvre

18 €

Liège expansé

58 €

Laine de mouton

35 €

En ce qui concerne l’isolation extérieure du toit, le budget doit être calculé en fonction des chiffres suivants :

Prix du matériau

entre 40 et 100 euros par m2

Prix de la pose

entre 70 et 180 € par m2

 

Les incitations fiscales et financières

Toute personne ou tout ménage qui fait effectuer des travaux en vue d’améliorer la performance énergétique de sa maison par une entreprise répondant aux conditions rappelées ci-dessus a droit à une réduction d’impôt égale à 15 % de la partie de la somme dépensée inférieure aux limites suivantes :

Composition du foyer fiscal

Limite applicable

Une personne

8 000 €

Couple pacsé ou marié

16 000 €

Un couple pacsé ou marié ayant des enfants bénéficie d’une majoration du plafond de 400 € par enfant à charge.

En outre, les travaux d’isolation thermique peuvent être financés par un éco-prêt à taux zéro dont le montant maximal est de 30 000 €.

Enfin, si une personne ou un ménage souhaitant améliorer l’isolation thermique de sa maison a des revenus peu élevés, l’Agence nationale de l’habitat peut lui verser une aide financière.

Isolation de votre Toiture par l’Extérieur :  Comment faire ? Combien ça coûte ?

Les techniques utilisées pour la mise en place d’une isolation de toiture par l’extérieur

Il convient de rappeler qu’une mauvaise isolation thermique du toit d’une maison est à l’origine de 30 % des gaspillages de chaleur.

Pour y remédier, il est possible de mettre en place une isolation thermique du toit par l’extérieur en plaçant des matériaux isolants entre deux planches de bois qui sont mises entre le toit et la charpente.

Cette technique est appliquée aux toits en pente construits sur des charpentes traditionnelles.

Un autre procédé consiste à faire placer des caissons chevronnés.

Un caisson est un panneau autoportant isolé par de la laine de roche, du polystyrène ou de la mousse de polyuréthane.

En outre, il est possible de faire passer des panneaux sandwichs qui ont un aspect voisin de celui des caissons chevronnés, mais qui peuvent s’emboîter les uns dans les autres, ce qui évite la création de ponts thermiques.

 

Les avantages d’une isolation du toit par l’extérieur

Si vous avez acheté une maison ancienne dont l’isolation thermique doit être renforcée, vous obtiendrez une sensible amélioration de sa performance énergétique en faisant poser les panneaux isolants au-dessus de la charpente de votre maison.

Ceci résulte du niveau d’étanchéité à l’air des matériaux pouvant être placés.

De plus, l’insonorisation sera améliorée, ce qui augmentera sensiblement le confort des occupants surtout si la maison se trouve près d’un aéroport ou d’une rue à fort trafic.

En outre, l’espace disponible dans les combles sera préservé.

Toutefois, il faut dans ce cas déposer entièrement la toiture avant de placer les panneaux isolants, ce qui peut rendre la maison inhabitable pendant le chantier.

Si vous faites construire une maison neuve, l’isolation du toit par l’extérieur permettra une sensible réduction des dépenses de chauffage grâce à une forte réduction des ponts thermiques.   

 

L’expertise qu’il faut faire réaliser

Pour choisir le procédé d’isolation thermique le plus judicieux pour une maison ancienne que l’on a achetée, il convient de demander à un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments d’examiner la maison et notamment sa toiture ainsi que ses murs extérieurs.

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En procédant à l’examen de la toiture, il pourra évaluer l’importance des déperditions thermiques qui résultent de son manque d’étanchéité et ceci lui permettra de vous dire si cela vaut vraiment la peine d’accepter les contraintes résultant de la mise en place d’une isolation extérieure du toit.

Si c’est le cas, il pourra vous dire quels sont le matériau et les procédés les plus appropriés.

Il sera également à même de faire des calculs vous permettant de connaître les économies d’énergie que vous réaliserez grâce à cette isolation.

 

Le coût d’une isolation thermique du toit par l’extérieur

Il faut prévoir le budget en tenant compte des prix suivants :

Prix du matériau

entre 40 et 100 euros par m2

Prix de la pose

entre 70 et 180 € par m2

 

L’avantage fiscal

Comme c’est le cas des autres travaux destinés à accroître la performance énergétique d’un bâtiment d’habitation,

L’amélioration de l’isolation d’un toit permet de bénéficier d’un crédit d’impôt si la résistance thermique du matériau isolant est au moins égale aux normes suivantes :

Lieu où se trouve la maison

Résistance thermique exigée

Commune de France métropolitaine

4,5 m2K/W

Département d’outre-mer

1,5 m2K/W

La réduction d’impôt est égale à 15 % du montant des travaux dans la limite des plafonds suivants :

Contribuable concerné

Montant du plafond

Célibataire

8 000 €

Couple marié ou ayant contracté un PACS

16 000 €

Si le couple a des enfants, le plafond est majoré de 400 € par enfant à charge.

 

Les possibilités d’aide financière

L’agence nationale de l’habitat peut accorder une subvention aux personnes et aux ménages dont les ressources sont peu élevées et qui doivent renforcer l’isolation thermique de leur logement.

En outre, les travaux d’amélioration des défenses énergétiques des logements peuvent être financés par un éco-prêt gratuit dont la durée maximale de 15 ans et dont le montant peut atteindre 30 000 €.

Isolation par l’Extérieur à la Fibre de bois : avantages, inconvénients et tarifs ?

L’intérêt d’une pose de panneaux isolants en fibres de bois

Ceux qui rêvent de posséder un bien immobilier écologique seront comblés en constatant qu’en faisant placer des panneaux en fibres de bois sur les faces extérieures des murs de leur maison, ils choisiront un matériau renouvelable et n’entraînant aucune pollution.

De plus, si la maison se trouve au bord d’une voie routière à forte circulation ou à proximité d’une source de bruit, les occupants de la maison profitent d’une isolation acoustique renforcée grâce aux fibres de bois.

Par ailleurs, ce matériau est idéal pour optimiser la maîtrise de l’humidité.

En conséquence, l’air est assaini et les effets néfastes de la condensation sont atténués grâce à une évacuation de l’excès d’humidité vers l’extérieur.

Il offre également une bonne performance en ce qui concerne l’isolation thermique.

Sa conductivité thermique qui ne dépasse pas 0,05 W/m.K lui permet de répondre aux exigences concernant la résistance thermique si son épaisseur atteint 16 cm.

Enfin, la fibre de bois a l’avantage d’améliorer le confort de la maison pendant l’été, car pendant les heures les plus chaudes de la journée, elle empêche la chaleur de l’extérieur d’entrer dans la maison.

D’autre part, lorsque les températures baissent pendant les soirées, les panneaux en fibres de bois ont la capacité de diffuser à l’intérieur de la maison la chaleur qu’ils ont retenue pendant la journée.

Il en résulte que les différences de températures sont atténuées.

 

Les inconvénients à prendre en compte

En cas d’humidité, la conductivité thermique de ce matériau peut passer de 0,039 W/m.K a 0,047 W/m.K, ce qui entraîne une baisse de la capacité d’isolation.

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De plus, le bois est un combustible, ce qui peut avoir des conséquences graves en cas d’incendie.

Le traitement ignifuge réalisé par les fabricants de panneaux peut être insuffisant et il peut nécessiter l’utilisation de produits nocifs.

En outre, les panneaux de fibres de bois sont quatre fois plus lourds que la laine de bois qui est également disponible sous forme de rouleaux.

 

L’analyse à faire effectuer avant de choisir le matériau isolant

Compte tenu des inconvénients rappelés ci-dessus, une personne qui a acheté une maison ancienne dont l’isolation thermique doit être renforcée a intérêt à commencer par faire examiner son pavillon par un spécialiste de l’isolation des bâtiments.

Ce spécialiste prendra connaissance du diagnostic de performance énergétique et il évaluera l’importance des déperditions d’énergie ainsi que leurs causes.

Cet examen lui permettra de dire dans quelle mesure la pose de matériaux isolants sur les côtés extérieurs des murs sera plus intéressante que le choix d’une isolation par l’intérieur.

D’autre part, le propriétaire de la maison pourra savoir s’il a réellement intérêt à faire poser des panneaux de fibres de bois ou s’il serait plus judicieux de choisir un autre matériau.

 

Le prix à prévoir pour l’installation des panneaux en fibres de bois

Ce matériau peut être acheté moyennant un prix de 12 € par mètre carré.

Toutefois, le prix peut s’élever à une trentaine d’euros par mètre carré si les panneaux doivent avoir une forte épaisseur. Il faut ajouter le prix de la pose qui coûte en moyenne 130 € par mètre carré.

Si le propriétaire de la maison veut accroître l’originalité de celle-ci en faisant poser un bardage par-dessus les panneaux de fibres de bois, il faut avoir un coût supplémentaire par mètre carré de 50 € pour la pose. La facture est alourdie par le coût des matériaux.

Ainsi, des lattes de bois prévus pour un bardage coûtent 55 € par mètre carré en moyenne. Mais elles donnent à la maison une allure plus chaleureuse.

 

L’avantage fiscal et les possibilités d’aides financières

Si la maison a été achevée depuis plus de deux ans et si l’entreprise choisie a le statut de garante de l’environnement, un crédit d’impôt égal à 15 % du prix total des fournitures de la pose est accordé dans la limite d’un plafond de 8000 € pour un célibataire et de 16 000 € pour un couple.

D’autre part, l’Agence nationale de l’habitat peut accorder des aides financières aux personnes dont les revenus sont modestes et qui doivent améliorer la performance énergétique de leur maison.

Enfin, les travaux peuvent être financés par un éco-prêt à taux zéro dont le montant peut atteindre 30 000 €.

Isolation par l’Extérieur au Bois : Comment faire ? Prix au mètre carré ?

Les avantages spécifiques de la fibre de bois

Une personne qui tient à ce que son logement soit totalement respectueux de l’environnement sera satisfaite de découvrir que le bois est un matériau totalement naturel et renouvelable. En outre, il permet d’optimiser la régulation de l’humidité et il renforce sensiblement l’isolation acoustique de la maison, ce qui améliore nettement le confort des occupants si l’environnement de la maison est bruyant et notamment si la maison est située au bord d’une chaussée à fort trafic.

Compte tenu de sa très faible conductivité thermique qui varie entre 0,04 et 0,05 W/m.K, une épaisseur de 16 cm est suffisante pour que le niveau de résistance thermique exigée pour l’octroi de l’avantage fiscal prévu pour la transition énergétique et d’une éventuelle aide financière soit atteint.

Les textes applicables prévoient que cette résistance doit être au moins égale à 3,7 m2K/W si la se maison se trouve dans une ville située en métropole.

D’autre part, la fibre de bois est appréciée en raison de sa capacité à empêcher la chaleur d’envahir la maison pendant les journées d’été et à la conserver lorsque les températures baissent au moment de la tombée de la nuit.

 

Comment évaluer l’intérêt d’une isolation extérieure en fibres de bois?

Une personne qui fait bâtir une maison ou qui achète un pavillon dont l’isolation thermique est défectueuse a toujours intérêt à demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation des bâtiments pour savoir quel est le procédé qui sera le plus judicieux pour l’isolation thermique de son bien.

Dans le cas du rachat d’une maison ancienne, le professionnel évaluera l’importance des déperditions thermiques ainsi que leurs causes.

La recommandation qu’il émettra pour le choix de l’isolation thermique du pavillon tiendra compte des éléments suivants :

1/ Le climat de la zone géographique où la maison est située ;

2/ L’importance des fuites résultant des ponts thermiques.

En effet, les ponts thermiques sont à l’origine d’une proportion non négligeable des fuites de chaleur.

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Si ces fuites sont très importantes, une isolation des murs par l’extérieur peut être rentable bien qu’elle soit plus coûteuse que la pose de matériaux sur les faces intérieures des murs.

La nécessité d’un renforcement de l’isolation acoustique si l’environnement de la maison est bruyant ;

Le niveau de résistance thermique nécessaire.

 

Le prix à prévoir pour la fourniture et la pose des panneaux en bois

S’il apparaît que la mise en place de panneaux en fibres de bois constitue la solution la plus appropriée, il faut prévoir les coûts suivants :

Panneaux de fibres de bois

12 € par mètre carré en moyenne (le prix peut toutefois atteindre 35€/m2 si une épaisseur importante est nécessaire)

Pose du matériau sur les faces extérieures des murs

Entre 100 et 150 € par mètre carré

Un supplément s’élevant en moyenne à 50 € par mètre carré doit être prévu si l’on souhaite faire poser un bardage au-dessus des matériaux isolants.

Par ailleurs, en ce qui concerne le prix des matériaux de bardage il faut prévoir une moyenne de prix par mètre carré s’élevant à 150 € pour de la terre cuite, à 55 € pour un matériau en bois et à 130 € pour un matériau en pierre.

Le bardage permet de donner un caractère plus original à la maison et s’il est réalisé avec un matériau en bois, il peut lui donner un aspect plus chaleureux tout en l’aidant à mieux s’intégrer dans le jardin surtout si celui-ci a de beaux arbres.

Cependant, les matériaux et les couleurs choisies doivent être conformes aux règlements d’urbanisme de la localité si le bardage ou l’enduit choisi modifie l’allure extérieure de la maison.

Le projet de travaux doit être déclaré à la mairie. En outre, compte du fait que le bardage alourdit le montant de la facture, il faut vérifier s’il entraînera une valorisation du bien. 

 

Les critères à respecter pour le choix de l’entreprise à laquelle la pose de l’isolation sera confiée

Cette entreprise doit être conforme aux conditions suivantes :

1/ Avoir obtenu la certification de la qualité de garante de l’environnement ;

2/ Respecter toutes les recommandations du spécialiste de l’isolation des maisons ;

3/ Fournir des panneaux de fibres de bois ayant une épaisseur suffisante pour que le niveau de résidence thermique exigé soit respecté.

Isolation Extérieure à la Laine de Roche: Comment faire ? Prix au mètre carré?

Les avantages spécifiques d’une isolation d’une isolation à la laine de roche

La laine de roche a en premier lieu l’avantage d’être très perspirante, ce qui lui permet de convenir parfaitement pour l’isolation d’un mur en pierre ou d’un mur qui a été ravalé à la chaux. De plus, ce matériau a une densité qui permet d’accroître l’insonorisation de la maison en permettant une réduction du bruit pouvant atteindre 12 dB.

Ceci constitue un avantage important surtout s’il faut isoler une maison située au bord d’une rue bruyante.

Par ailleurs, il est totalement incombustible, ce qui permet une importante limitation des dégâts si un incendie se déclare.

En outre, sa conductivité thermique étant très faible, il lui suffit d’avoir une épaisseur de 14 cm pour répondre à l’exigence de résistance thermique prévue pour l’octroi de la réduction d’impôt applicable pour la transition énergétique.

Enfin, elle a une excellente durabilité et elle résiste nettement mieux à l’humidité que la laine de verre.

 

Comment évaluer l’intérêt du choix d’une isolation avec de la laine de roche?

La laine de roche étant plus coûteuse que le polystyrène, l’on se demande dans quelle mesure sa pose peut être rentable.

Cette rentabilité peut être évaluée par un spécialiste de l’isolation thermique des maisons qui pourra calculer le montant des économies que ce matériau pourra permettre de faire sur les dépenses de chauffage.

Il convient toutefois d’indiquer que l’emploi du polystyrène exige la mise en place d’une protection spécifique contre le feu, ce qui n’est pas le cas de la laine de roche.

De plus, le polystyrène peut entraîner des réactions allergiques alors que la laine de roche respecte totalement la santé des occupants de la maison.

 

Le prix à prévoir pour la pose d’une isolation extérieure en laine de roche?

Il est possible d’acheter de la laine de roche moyennant un prix au moins égal à 14 €  par m2.

Toutefois, il faut ajouter le prix de la pose des panneaux sur les murs extérieurs. Cette pose coûte en moyenne 130 € par mètre carré.

Si l’on désire donner un aspect plus original à sa maison, la laine de roche peut être revêtue d’un bardage dont la pose va coûter environ 50 € par mètre carré.

Il faut ajouter le prix du matériau de bardage qui peut varier entre 35 et 150 € par mètre carré.

 

La démarche administrative obligatoire

Si la pose du bardage ou l’application de l’enduit modifie l’allure extérieure de la maison, il faut faire une déclaration à la mairie.

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Celle-ci peut refuser d’autoriser les travaux si le projet n’est pas totalement conforme aux règlements d’urbanisme qui peuvent prévoir certaines restrictions.

Si c’est le cas, il faut choisir un enduit ou un matériau de bardage conforme à ces règlements.

 

Les conditions qu’il faut respecter pour le crédit d’impôt et le choix de l’entrepreneur

Dans la mesure où la maison a été achevée depuis plus de deux ans, la mise en place de panneaux de laine de roche sur les murs de la maison peut permettre de bénéficier d’une réduction d’impôt de la fraction du prix des travaux et des matériaux qui ne dépasse pas,

Les plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables

Une personne célibataire

8 000 €

Un couple marié ou lié par un PACS

16 000 €

Un couple marié ou lié par un PACS avec des enfants à charge

Plafond de 16 000 € majoré de 400€ par enfant à charge

Le taux de la réduction d’impôt est de 15 % du montant inclus dans ces limites. Mais pour que cet avantage fiscal puisse être appliqué, il faut choisir une entreprise qui s’engage à fournir les matériaux et à les poser.

En outre, cette entreprise doit avoir obtenu un label certifiant sa reconnaissance de garante de l’environnement. Ce label atteste son savoir-faire dans le domaine de l’isolation thermique.

Par ailleurs, l’entreprise doit s’engager à faire un travail totalement conforme aux recommandations du spécialiste de l’isolation thermique et aux dispositions des règlements de la commune.

Un particulier qui souhaite obtenir davantage de garanties peut sélectionner une entreprise ayant obtenu un label de qualité en plus de la certification de la qualité de garante de l’environnement.

Il est également possible de rechercher des renseignements sur la réputation d’un entrepreneur en prenant connaissance des avis publiés par ses clients sur Internet.

Isolation Extérieure d’une Maison Ancienne : Ce qui change ? Comment faire ? Quel budget ?

Les spécificités à prendre en compte pour l’isolation d’une maison ancienne

Une maison ancienne en pierre ou en briques est souvent caractérisée par une performance énergétique médiocre notamment en raison d’une forte conductivité thermique de ses murs extérieurs et de son toit.

La conductivité thermique des murs extérieurs est souvent à l’origine du quart des gaspillages d’énergie. Même si ces murs sont épais, ils n’offrent qu’une protection insuffisante contre le froid  si aucun matériau isolant n’est posé.

Les démarches à effectuer pour l’isolation des murs

Il faut en premier lieu vérifier si la mise en place d’une isolation extérieure est possible, ce qui peut ne pas être le cas si des saillies sont présentes sur les façades ou sur les pignons.

D’autre part, il faut se renseigner auprès de la mairie pour savoir ce qui est autorisé par les règlements municipaux.

En effet, ces règlements peuvent prévoir des contraintes spécifiques notamment si la maison est classée en tant que monument historique ou si la municipalité tient à faire en sorte que l’aspect des maisons qui se trouvent le long d’une rue ou dans une zone soit homogène.

Si une isolation extérieure peut être posée, il faut demander l’avis d’un spécialiste des problèmes thermiques des maisons.

Ce spécialiste pourra notamment évaluer les gaspillages de chaleurs qui sont causés par les ponts thermiques et par le manque de résistance thermique des murs.

Son analyse lui permettra de dire quel est le procédé d’isolation qui semble le plus approprié compte tenu du climat de la commune, de la clarté des pièces et de leur surface.

En effet, la pose des matériaux isolants à l’extérieur évite une réduction de l’espace disponible dans les pièces, mais elle peut réduire leur clarté à cause de l’accroissement de l’épaisseur des murs.

Il convient également de tenir compte d’une éventuelle nécessité d’un renforcement de l’insonorisation de la maison.

Enfin, il faut prendre en compte le fait qu’une isolation extérieure coûte plus cher, mais qu’elle offre une meilleure performance notamment en remédiant efficacement aux déperditions résultant des ponts thermiques.

 

Le choix du matériau isolant

Pour faire un choix optimal, il faut tenir compte du niveau de résistance thermique que devra avoir le matériau pour que les dépenses de chauffage soient significativement réduites.

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Pour donner droit à la réduction fiscale, cette résistance thermique doit atteindre au moins 0,5 m2K/W si le pavillon se trouve dans un département d’outre-mer et 3,7 m2 K/W s’il se situe en métropole.

Il faut également prendre en compte les exigences suivantes :

1/ La durabilité du matériau. Le plus souvent, les matériaux isolants ont une très bonne durabilité, mais il faut se montrer vigilant en ce qui concerne la laine de verre.

2/ Le respect de l’environnement ;

3/ La résistance du matériau à l’humidité.

4/ Le spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments peut dire quel est le matériau qui répondra le mieux à l’ensemble des exigences et dont la pose sera la plus rentable.

 

La préparation du budget à consacrer à l’isolation extérieure

Il faut tenir compte du fait que la main-d’œuvre coûtera entre 100 et 150 € par mètre carré de surface à isoler et que les prix moyens des matériaux sont les suivants :

Type de matériau

Moyenne des prix au m2

Fibre de bois ou de laines de bois

Entre 3 et 20 €

Ouate de cellulose

Entre 5 et 30 €

Laine de chanvre

Entre 5 et 30 €

Liège expansé

Entre 15 et 100 €

Laine de mouton

Entre 10 et 60 €

Si l’on souhaite faire poser un bardage en vue de donner davantage d’originalité à la maison, il faut prévoir un supplément de 50 € par mètre carré pour la main-d’œuvre.

En ce qui concerne les matériaux pouvant être utilisés pour le bardage, les prix moyens sont les suivants :

Nature du matériau de bardage

Prix moyen par mètre carré

Matériau PVC

35 €

Ciment composite

90 €

Bois

55 €

Pierre

130 €

 

Le choix de l’entrepreneur

Pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt et éventuellement d’une aide financière, il faut choisir une entreprise ayant obtenu une certification attestant sa qualité de garante d’un environnement.

D’autre part, l’entreprise choisie doit fournir un matériau conforme aux exigences de résistance thermique ainsi qu’aux recommandations du spécialiste de l’isolation des maisons et aux règlements de la commune.

Isolation Extérieure au Polystyrène : Avantages, Inconvénients et Prix ?

Les caractéristiques du polystyrène

Le polystyrène est un matériau isolant en plastique alvéolaire. La première catégorie est le polystyrène expansé qui résulte de l’assemblage de plusieurs molécules de styrène par un moyen de polymérisation. Il a la forme de petites billes en forme de sphère et contient presque 100 % d’air. Sa fabrication ne nécessite qu’une faible quantité de matières premières et il ne contient aucun gaz polluant.

Il peut être utilisé pour l’isolation des murs ou du toit d’une maison, car si les panneaux ont une épaisseur suffisante, le niveau de résistance thermique sera tout à fait conforme à ce qui est exigé pour le crédit d’impôt et pour l’octroi d’une éventuelle aide financière par l’Agence nationale de l’habitat.

 

Il y a lieu de rappeler à ce sujet que la résistance thermique du matériau appliqué doit être au moins égale aux chiffres suivants :

Zone géographique où se trouve le logement

Résistance thermique minimale

France métropolitaine

3,7 m2K/W

Départements d’outre-mer

0,5 m2K/W

La seconde catégorie de polystyrène est le polystyrène extrudé. Il s’agit d’un matériau qui offre un haut niveau de performance énergétique.

De plus, il est très peu sensible à l’humidité et il résiste bien au fluage ainsi à la compression. Il est adapté surtout pour l’isolation des toitures plates et des planchers.

Il est fabriqué par un procédé de moussage d’une substance composée   d’additifs, de méthylène diisocuanate et de polyols.

 

Les principaux avantages des panneaux isolants en polystyrène

Ces matériaux sont appréciés en raison de leur faible conductivité thermique de leur coût raisonnable, de leur résistance mécanique et de leur durabilité.

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En effet, ils résistent bien à l’humidité et aux variations climatiques.

 

Leurs inconvénients

En premier lieu, les panneaux isolants en polystyrène ne procurent qu’une faible isolation acoustique. Il en résulte qu’ils ne sont pas appropriés si la maison doit être bien insonorisée et notamment si elle se trouve dans un boulevard à fort trafic ou à proximité d’une source de bruit.

Toutefois, ce défaut peut être corrigé au moins partiellement grâce à l’emploi de panneaux de polystyrène expansé plastifiés et argentés.

D’autre part, ils résistent mal aux dégâts causés par les petits rongeurs. En conséquence, la mise en place de grillages destinés à empêcher ces animaux de les détériorer est indispensable.

En outre, ils sont très inflammables et ils dégagent des fumées très dangereuses si un incendie se déclare. Ils doivent par conséquent faire l’objet d’un traitement spécial destiné à accroître leur résistance au feu.

Le coût de ce traitement doit être pris en compte pour le calcul de la rentabilité de leur mise en place.

Enfin, le risque de réactions allergiques résultant de la présence de types de matériaux ne peut pas être exclu.

Il convient donc de prendre ce risque en compte, surtout si l’un des membres de la famille est allergique à certaines substances.

 

Le prix de ces matériaux

Dans la mesure où les panneaux de polystyrène ont une épaisseur de 10 cm,

Leurs prix moyens se situent aux niveaux suivants :

Nature du polystyrène

Prix moyen pour 1 m²

Polystyrène expansé

13 €

Polystyrène extrudé

18 €

 

Les démarches devant être effectuées

La mise en place de panneaux isolants sur les faces extérieures des murs d’une maison étant l’option la plus coûteuse, il faut toujours commencer par évaluer son opportunité.

Il convient par conséquent de demander à un spécialiste de l’isolation des maisons si ce choix entraînera une réduction des dépenses de chauffage supérieure à celle qui aurait résulté de la pose de panneaux isolants à l’intérieur des pièces.

Il peut en être ainsi si la maison est située dans une région froide ou si elle a beaucoup de ponts thermiques, car une isolation extérieure constitue un procédé très efficace dans ce cas.

Après avoir choisi de faire poser des panneaux en polystyrène, le propriétaire de la maison peut choisir de les faire revêtir en faisant appliquer en enduit ou en faisant poser un bardage.

Si son choix modifie l’aspect extérieur de son pavillon, il doit obtenir l’accord de la mairie.

La pose d’un bardage donne davantage de caractère à la maison, mais elle entraîne un coût supplémentaire.

En effet, elle coûtera en moyenne une cinquantaine d’euros par mètre carré alors que la pose de panneaux isolants aura déjà coûté entre 100 et 150 € pour la même superficie.

Il faut ajouter le prix du matériau qui coûte en moyenne pour 1 m² 55 € pour du bois ou 130 € pour de la pierre.

Prix d’une Isolation Extérieure : Meilleures options ? Combien cela coûte-t-il ?

Les éléments essentiels

L’isolation extérieure d’un bâtiment est un procédé qui consiste à faire poser des matériaux isolants sur les côtés extérieurs des murs. Ce procédé coûte plus cher que la pose de panneaux isolants sur les côtés intérieurs, mais il procure une isolation plus efficace. En conséquence, il peut être rentabilisé s’il permet une réduction suffisante des dépenses de chauffage et si la valorisation du bien qu’il entraîne est suffisante pour compenser son surcoût.

 

L’évaluation de l’opportunité d’une isolation extérieure

Il convient toujours de consulter un professionnel de l’isolation thermique des bâtiments avant de décider de faire poser des matériaux isolants à l’extérieur de la maison.

Si le bien concerné est une maison ancienne que l’on envisage de faire rénover, le spécialiste de l’isolation évaluera l’importance des pertes d’énergie résultant de la conductivité thermique des murs et des ponts thermiques.

Cette analyse lui permettra de dire si une isolation extérieure procurait des économies d’énergie nettement supérieures à celles qui résulteraient de la pose d’une isolation intérieure.

Si vous prévoyez de faire bâtir une maison, le spécialiste de l’isolation pourra vous dire si le choix d’une isolation extérieure serait judicieux compte tenu du climat qui règne dans le lieu où se trouve le terrain, de l’éventuelle nécessité d’une isolation acoustique renforcée et des exigences prévues par la réglementation thermique de 2012.

Il faut également tenir compte du fait que si les matériaux isolants sont posés sur les faces extérieures des murs, l’espace disponible à l’intérieur des pièces est conservé.

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En revanche, compte tenu du fait que les matériaux placés à l’extérieur rendent les murs plus épais, ceci peut entraîner une réduction de la pénétration de la lumière du jour dans la maison.

En conséquence, il doit être fait en sorte que chaque pièce concernée conserve une clarté suffisante. Si le projet concerne une maison que l’on fait construire, il y a lieu de demander à l’architecte de tenir compte de cette exigence.

 

Le choix du matériau isolant

Ce choix doit être effectué en tenant compte de la réglementation thermique de 2012 si l’on fait bâtir une maison. Si l’on achète une maison ancienne que l’on souhaite faire rénover, il faut prendre en compte le niveau de résistance thermique réclamé par la loi pour l’attribution de l’avantage fiscal et d’une éventuelle aide financière.

Ce niveau s’élève à 3,7 m2 K/W pour une maison se trouvant en France métropolitaine. Pour un pavillon se trouvant dans un département d’outre-mer, il est limité à 0,5 m2K/W.   

Après avoir sélectionné les matériaux qui répondent à cette exigence, il faut demander au spécialiste de l’isolation thermique quel est celui qui sera le plus rentable compte tenu de son coût.

 

Les options possibles pour le revêtement des murs extérieurs

S’il apparaît qu’une isolation extérieure constitue la meilleure solution, le propriétaire de la maison aura le choix entre l’application d’un enduit ou la pose d’un bardage par-dessus les panneaux isolants.

La pose d’un bardage donne une allure plus originale à la maison, mais elle est plus onéreuse.

Elle peut toutefois être rentable si elle provoque un accroissement de la valeur du pavillon.

Ainsi, un joli bardage en bois confère au mur un aspect plus chaleureux et il peut améliorer l’intégration de la maison au sein de son environnement. Cet agrément peut être accru si la terrasse est également recouverte de lattes de bois.

Compte tenu des dispositions du code de l’urbanisme, il faut signaler le projet à la mairie de la localité si la pose du revêtement ou du bardage a pour conséquence une modification de l’allure extérieure du bien.

Si l’on fait bâtir une maison, la demande de permis de construire doit préciser la nature du matériau ou de l’enduit choisi ainsi que sa couleur.

La mairie peut exiger une modification du choix si les règlements municipaux prévoient des restrictions ayant par exemple pour but de donner un aspect homogène à un quartier ou à une rue.

 

Comment calculer la dépense à prévoir?

Pour l’achat et la pose des matériaux isolants, le coût de la mise en place s’élève en moyenne à 130 € par mètre carré. Le prix moyen des matériaux varie entre 12 € par mètre carré pour la fibre de bois et une centaine d’euros pour un liège expansé haut de gamme.

La pose d’un bardage coûte approximativement 50 € par mètre carré. Un matériau de bardage en bois coûte entre 50 et 60 € par m2.

Isolation Extérieure des murs : Meilleures solutions ? Quel budget prévoir ?

L’intérêt de la mise en place d’une isolation extérieure sur les murs

Le procédé qui consiste à faire poser des matériaux isolants sur les côtés extérieurs des murs d’un bâtiment est le plus coûteux, mais il offre la meilleure résistance thermique. Par ailleurs, il peut renforcer l’isolation phonique du pavillon, ce qui constitue un avantage incontestable surtout si le quartier est bruyant.

En conséquence, une personne qui envisage de faire poser une isolation extérieure sur sa maison a intérêt à faire en sorte que cette isolation diminue nettement ses dépenses de chauffage tout en valorisant son bien.

À ce sujet, il faut savoir que si le bien est revendu quelques années plus tard ou s’il est proposé à la location, les acquéreurs ou les locataires potentiels seront attentifs à ses performances énergétiques.

Une maison bien isolée pourra en effet être louée dans de meilleures conditions, car les charges de chauffage seront réduites.

 

L’étude préalable

Compte tenu du coût à prévoir, il est toujours judicieux d’examiner le projet d’isolation avec l’aide d’une personne ayant une compétence pointue dans ce domaine si l’on fait bâtir une maison ou si l’on achète une maison ancienne que l’on prévoit de faire rénover.

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Le spécialiste évaluera l’opportunité d’une isolation extérieure en prenant en compte les points suivants :

1/ Le climat du lieu où se trouve la maison ou le terrain à bâtir, car les besoins d’isolation d’une maison se trouvant au nord-est de la France métropolitaine sont totalement différents de ceux d’un pavillon situé aux Antilles ;

2/ Le niveau de conductivité thermique des murs extérieurs ainsi que la présence de ponts thermiques si le bien concerné est une maison à rénover ;

3/ L’éventuelle nécessité d’un renforcement de l’isolation phonique ;

4/ La nécessité de conserver une clarté suffisante de chaque pièce.

En effet, la mise en place de panneaux isolants extérieurs provoque un accroissement de l’épaisseur des murs qui peut réduire l’entrée de la lumière du jour.

D’autre part, il pourra dire quel est le matériau qui conviendra le mieux.

 

Le choix entre la pose d’un bardage ou l’application d’un enduit

Dans la mesure où il est autorisé par les règlements de la commune, un bardage donne toujours à la maison un aspect plus original.

Il est donc astucieux de demander à un spécialiste du marché immobilier dans quelle mesure la pose d’un bardage peut accroître la valorisation de la maison.

Il peut en être ainsi si l’on fait poser un bardage en bois qui donne une allure plus chaleureuse au pavillon.

La pose d’un enduit est plus économique et elle peut convenir à une personne qui souhaite que sa maison ait une allure extérieure plus sobre.     

Quelle que soit la solution retenue, la mairie doit être informée si l’allure extérieure de la maison est modifiée par l’exécution du projet.

Si l’on demande un permis de construire, il faut donner des précisions permettant de connaître l’allure que la maison aura à la fin du chantier.

 

Le choix du matériau isolant

Il faut tenir compte du fait que ce matériau doit répondre à une exigence de résistance thermique minimale pour que la réduction fiscale et les aides financières versées sous certaines conditions puissent être attribuées.

La résistance du matériau choisi doit atteindre au moins les niveaux suivants :

Zone géographique où se trouve le logement

Résistance thermique minimale

France métropolitaine

3,7 m2K/W

Départements d’outre-mer

0,5 m2K/W

 

Les prix moyens des matériaux

En ce qui concerne les panneaux isolants, les matériaux les plus économiques sont la fibre de bois l’ouate de cellulose et la laine de bois, car les prix de ces matériaux ne dépassent pas une vingtaine d’euros par mètre carré.

Le liège expansé est un matériau très performant, mais son prix peut attendre une centaine d’euros par mètre carré.

Pour la pose d’un bardage, il faut prévoir un prix moyen de 130 € par mètre carré pour un bardage en pierre ou une soixantaine d’euros pour la même surface si l’on souhaite un bardage en bois.

 

Le prix qu’il faut prévoir pour la pose

Le travail de l’artisan coûtera en moyenne 130 € par mètre carré pour la mise en place des panneaux isolants.

Si la pose d’un bardage est demandée, le supplément à payer atteint en moyenne une cinquantaine d’euros par mètre carré.

Combien coûte une Isolation Extérieure par Bardage ? Comment l’optimiser ?

Les spécificités d’un bardage

Une isolation par bardage consiste à poser en premier lieu des panneaux isolants sur les côtés extérieurs des murs du bâtiment. Ensuite, l’artisan pose par-dessus ces panneaux un matériau qui donne davantage d’originalité à l’édifice. Ainsi, un bardage réalisé avec des panneaux de bois peut donner un aspect chaleureux à la maison dans la mesure où les panneaux ont fait l’objet d’un brossage en surface qui permet de mieux faire ressortir l’aspect naturel du bois.

En principe, il est possible de fixer les panneaux horizontalement, verticalement ou obliquement. Les panneaux peuvent ensuite être revêtus avec une peinture qui doit être capable de résister aux rayons ultraviolets et aux intempéries.

Par ailleurs, un bardage en bois peut permettre à la maison de mieux s’intégrer dans son environnement si de beaux arbres se trouvent dans le jardin ou dans la rue.

Il est fréquent que les maisons contemporaines fassent objet d’une pose de bardage ajouré qui permet une meilleure ventilation des lattes de bois et une suppression de l’échauffement des murs en cas de fortes chaleurs.

Ceci permet une amélioration du confort de la maison en été.

Toutefois, les espaces séparant les lattes de bois doivent en principe être limités pour maintenir la protection contre les intempéries et pour que le pare-pluie résiste aux rayons ultraviolets.

Si ces espaces dépassent une certaine largeur, un pare-pluie résistant aux rayons ultraviolets doit être mis en place.

La terre cuite est aussi appréciée pour le bardage en raison de son caractère naturel et du fait qu’elle peut convenir à un pavillon traditionnel ou contemporain.

 

La démarche qu’il faut faire en premier lieu

Compte tenu du fait qu’un bardage modifie l’aspect extérieur d’une maison, le Code de l’urbanisme exige que si le bardage est effectué dans le cadre d’une rénovation du bâtiment, une déclaration de travaux soit faite à la mairie.

Si l’on prévoit de faire bâtir une maison et si l’on souhaite faire mettre un bardage par-dessus les murs extérieurs, la nature et la couleur du matériau de bardage qui sera placé doivent être indiquées dans la demande de permis de construire. 

La mairie donnera son accord si le projet lui semble conforme aux règlements d’urbanisme. S’il n’en est pas ainsi, elle exigera la mise en place d’un matériau ayant une nature ou une couleur différente.

En conséquence, il convient de consulter les règlements de la commune et d’observer l’aspect des autres maisons qui se trouvent dans le même quartier ou dans la même rue.

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Si l’on constate que toutes ces maisons ont un revêtement extérieur identique, cela peut signifier que la mairie impose qu’il en soit ainsi pour que l’aspect de la rue soit harmonieux. 

 

Comment tirer le meilleur parti des possibilités de bardage offertes?

La pose d’un matériau isolant et d’un bardage doit répondre à un double objectif : réduire le plus possible les gaspillages d’énergie résultant d’une mauvaise résistance thermique des murs et valoriser le bien.

En conséquence, après avoir pris connaissance des règlements municipaux, il faut commencer par demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments.

Ce spécialiste pourra dire quel est le matériau isolant qui semble le plus approprié.

Pour faire son analyse, il tiendra compte des éléments suivants :

1/ Les températures qui règnent dans la commune notamment en automne et en hiver ;

2/ Les caractéristiques du gros œuvre de la maison ainsi que l’importance des ponts thermiques à supprimer ;

3/ Le niveau de résistance thermique exigé pour l’octroi de l’avantage fiscal prévu pour la transition énergétique et pour les aides financières qui peuvent être versées sous certaines conditions. Si le bâtiment se trouve en France métropolitaine, cette résistance thermique doit atteindre au moins 3,7 m2K/W.

D’autre part, il est judicieux de demander l’avis d’un spécialiste du marché immobilier, pour savoir comment le bardage devra être réalisé pour optimiser la progression de la valeur de la maison.

Si le bardage est prévu pour une maison que l’on souhaite faire bâtir, il faut demander à l’architecte de concevoir les plans en faisant en sorte que la luminosité de toutes les pièces puisse être maintenue à un niveau suffisant en dépit du fait que l’épaisseur des murs risque de réduire la pénétration du soleil.

En effet, si la clarté d’une pièce devient trop faible, ceci risque de réduire le potentiel de valorisation de l’édifice.    

 

Les principes devant être respectés pour la pose

Il faut veiller à ce que l’artisan chargé de la pose du bardage se conforme aux exigences suivantes :

Le maintien d’une couche  d’air suffisante derrière le matériau de bardage pour empêcher l’humilité d’envahir le mur. L’épaisseur des lattes doit être au moins égale à 2 cm et il faut choisir des tasseaux ayant une épaisseur permettant le maintien de cette couche d’air après la mise en place du pare-pluie.

Il faut par ailleurs prévoir des entrées et des sorties permettant une bonne ventilation.

En outre, des grilles de protection contre les rongeurs doivent être mises en place pour empêcher ces animaux d’obstruer la couche d’air.     

 

Les budgets à prévoir pour la mise en place des matériaux isolants et du bardage

Pour la main-d’œuvre, il faut prévoir un coût total compris entre 150 et 200 € par mètre carré de surface à isoler.

En ce qui concerne, les matériaux, les prix moyens se situent aux niveaux suivants :

Pour les matériaux d’isolation

Type de matériau

Moyenne des prix au m2

Fibre de bois ou de laines de bois

Entre 3 et 20 €

Ouate de cellulose

Entre 5 et 30 €

Laine de chanvre

Entre 5 et 30 €

Liège expansé

Entre 15 et 100 €

Laine de mouton

Entre 10 et 60 €

Prix des matériaux de bardage

Nature du matériau de bardage

Prix moyen par mètre carré

Terre cuite

150 €

Matériau PVC

35 €

Ciment composite

90 €

Bois

55 €

Pierre

130 €

Isolation par l’extérieur d’une Maison à ossature en bois : Comment faire ? Quel prix ?

Les spécificités d’une maison à ossature en bois

Une personne qui fait construire une maison à ossature en bois pour loger sa famille profite en premier lieu de la très faible conductivité thermique de ce matériau. En effet, cette conductivité est nettement plus faible que celle du béton.

En outre, la mise en place de panneaux d’isolation sur les faces extérieures des murs convient parfaitement si la maison a une ossature en bois. En choisissant ce procédé, le propriétaire de la maison cumule les avantages de l’ossature en bois avec ceux des matériaux isolants posés sur les murs extérieurs.

En conséquence, les calculs effectués en vue d’évaluer la rentabilité de la pose des panneaux isolants sur les faces extérieures des murs révéleront sans doute que ce procédé procurera des économies sensibles sur la dépense de chauffages. Toutefois, il faut aussi penser à bien isoler les fenêtres et le toit.

De plus, le bois procure aussi une isolation acoustique performante.

Les exigences à respecter pour garantir la pérennité de l’ossature de la maison

L’ossature en bois de la maison doit être protégée contre l’humidité pour ne pas risquer de se détériorer. Cette exigence devra être respectée lors de la pose des matériaux isolants.

 

Les avantages spécifiques d’une isolation par l’extérieur

Bien que ce procédé soit plus onéreux que la pose des panneaux isolants sur les faces intérieures des murs, il est intéressant dans les cas suivants :

Maison se trouvant dans une région où les hivers sont froids ;

Bonne pénétration de la lumière du jour dans les pièces de la maison. En effet, les panneaux posés sur les faces extérieures des murs réduisent l’entrée du soleil dans les pièces.

 

Les démarches à effectuer au préalable

Il est toujours judicieux de demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments notamment pour savoir quel est le matériau qui sera le plus adapté. D’autre part, il faut indiquer la nature et la couleur du matériau qui sera choisi pour un éventuel bardage dans la demande de permis de construire.

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Si l’on préfère se contenter d’appliquer un enduit sur les panneaux isolants, il faut préciser la couleur qu’auront les murs excellents de la maison après l’application de cet enduit.

 

Le choix de l’entrepreneur

Pour bénéficier du crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique et d’une éventuelle aide financière versée par l’administration compétente, il est indispensable de choisir une entreprise ayant une certification de garante de l’environnement.

Cette certification atteste qu’elle a un bon niveau de savoir-faire dans le domaine de l’isolation thermique.

D’autre part, il faut exiger qu’elle s’engage à se conformer aux points suivants :

1/ Respect intégral des recommandations du spécialiste de l’isolation et des conditions imposées par le permis de construire ;

2/ Conformité du matériau à l’exigence imposée pour la résistance thermique.

En France, les niveaux exigés sont les suivants :

Zone géographique où se trouve le logement

Résistance thermique minimale

France métropolitaine

3,7 m2K/W

Départements d’outre-mer

0,5 m2K/W

Réalisation de travaux dans un délai raisonnable.

Pour avoir davantage de garanties en ce qui concerne la fiabilité d’un entrepreneur qui répond à ces conditions, il est possible d’exiger un label de qualité en plus du label de garant de l’environnement et de prendre connaissance des avis des clients de cet entrepreneur.

En effet, il est fréquent que d’anciens clients d’une entreprise publient sur Internet des avis sur ses prestations. Cette recherche permet donc de choisir un entrepreneur ayant fait l’objet de nombreux avis favorables.

 

Le calcul du budget à prévoir pour les travaux

Il faut toujours demander un devis détaillé à chacune des entreprises qui répondent aux critères mentionnés ci-dessus.

Pour savoir si les prix indiqués sur les devis reçus sont raisonnables, il y a lieu de les comparer avec les montants habituellement demandés pour ce type de chantier.

Ces montants sont les suivants :

Nature du travail

Prix moyen par mètre carré de surface de mur à isoler

Pose des panneaux isolants

Entre 100 et 150 €

Pose du bardage

50 €

Il faut ajouter le prix du matériau choisi.

Les prix moyens des matériaux d’isolation couramment utilisés sont les suivants :

Type de matériau

Moyenne des prix au m2

Fibre de bois ou de laines de bois

Entre 3 et 20 €

Ouate de cellulose

Entre 10 et 20 €

Laine de chanvre

Entre 5 et 30 €

Liège expansé

Entre 15 et 100 €

Laine de mouton

Entre 10 et 60 €

Enfin, les prix moyens des matériaux de bardage sont les suivants :

Nature du matériau de bardage

Prix moyen par mètre carré

Matériau PVC

35 €

Ciment composite

90 €

Bois

55 €

Pierre

130 €

Entreprise d’isolation extérieure : Choisir la meilleure? Comment trouver la vôtre ?

Les conditions à respecter pour l’octroi du crédit d’impôt

Un particulier qui fait effectuer des travaux destinés à rendre sa résidence principale plus économe en énergie peut bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant atteindre 15 % de la dépense qu’il a consacrée à ces travaux.

Cependant, cet avantage ne s’applique que si l’entreprise choisie fournit  elle-même les matériaux dont elle assure la pose et si elle a obtenu le statut de garante de l’environnement.

Le label attestant la certification de qualité de garant de l’environnement est délivré par un organisme accrédité par le Comité français d’accréditation.

Il certifie que l’entreprise concernée a présenté des documents attestant son savoir-faire dans le domaine de l’amélioration des performances énergétiques des locaux. Le label est valable quatre ans.

Pour obtenir son renouvellement, l’entreprise doit présenter un nouveau dossier à l’organisme de qualification.

 

Les démarches à effectuer au préalable

Il faut tenir compte du fait qu’une isolation extérieure constitue la solution la plus coûteuse pour améliorer la performance énergétique d’une maison.

En conséquence, il faut toujours commencer par faire examiner  la maison par un spécialiste des problèmes d’isolation pour savoir comment il faut choisir le procédé pour que l’investissement procure une rentabilité aussi forte que possible.

Cette rentabilité résulte des économies réalisées sur les dépenses de chauffage ainsi que de l’accroissement de la valeur locative et vénale de la maison concernée.

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D’autre part, une personne qui souhaite placer un bardage par-dessus les matériaux isolants a intérêt à demander à un expert immobilier si le bardage entraînera une valorisation supplémentaire de son bien ou s’il conviendrait de se contenter de faire appliquer un enduit.

S’il apparaît que cela vaudrait la peine de faire placer un bardage, il faut se renseigner auprès de la mairie pour savoir quels sont les matériaux ainsi que les couleurs qui sont autorisés par les règlements d’organisme.

En effet, une déclaration de travaux est obligatoire dans ce cas et la mairie peut s’opposer au projet si celui-ci n’est pas conforme aux règlements municipaux.

 

Le montant à prévoir pour les travaux

Pour avoir la certitude d’un travail de qualité, il faut prévoir un budget compris entre 100 et 150 € par mètre carré de surface de mur à isoler.

Si l’on tient à faire poser un bardage, il faut prévoir un coût supplémentaire d’une cinquantaine d’euros par mètre carré; il faut donc s’assurer du fait que ce coût supplémentaire sera compensé par une meilleure valorisation de la maison. 

 

Les demandes d’offres

Le propriétaire de la maison doit commencer par contacter les entreprises se trouvant à proximité de son domicile et répondant aux conditions indiquées ci-dessus.

Il doit faire parvenir à chacune d’elles une demande de devis rappelant les recommandations du spécialiste de l’isolation thermique ainsi que le contenu des règlements municipaux applicables aux travaux d’isolation et aux bardages.

Il faut également rappeler le niveau de résistance thermique que devront avoir les matériaux.

En France métropolitaine, ce niveau est fixé à 3,7 m2K/W.    

Les recherches peuvent être complétées par une collecte d’informations sur Internet. En effet, il est souvent possible de connaître la réputation d’une entreprise spécialisée dans l’isolation thermique en prenant connaissance des jugements publiés sur Internet par ses clients.

Si une entreprise fait l’objet de nombreux commentaires favorables, cela signifie qu’elle semble digne de confiance.

Ceux qui souhaitent avoir un gage supplémentaire peuvent aussi sélectionner des entreprises ayant obtenu un label de qualité en plus de la certification “RGE”.

Il faut également demander à chaque entreprise quel est le délai qu’elle peut s’engager à respecter pour réaliser les travaux.

 

Le choix final

Chaque devis reçu doit faire l’objet d’un examen attentif.

Il faut notamment vérifier avec soin les engagements pris par chaque entreprise en s’assurant du fait que ces engagements sont totalement conformes aux recommandations du spécialiste de l’isolation et aux conditions prévues pour l’octroi du crédit d’impôt.

Isolation Extérieure Immeuble Collectif : Combien ça coûte ? Quelles solutions ?

L’utilité de l’isolation extérieure d’un bâtiment collectif

L’application de panneaux isolants sur les côtés extérieurs des murs de bâtiments collectifs d’habitation permet d’obtenir une réduction des déperditions caloriques et d’accroître l’isolation acoustique si cela est nécessaire. Bien qu’elle soit plus coûteuse et plus complexe que la pose de matériaux isolants à l’intérieur des appartements, elle offre une isolation thermique accrue.

En conséquence, les occupants des appartements constatent une amélioration de leur pouvoir d’achat consécutive à une réduction de leurs dépenses de chauffage.

Si le bâtiment appartient à une personne physique ou à une SCI qui met les appartements en location, l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment peut rendre l’offre de location plus attirante.

Toutefois, si les murs extérieurs du bâtiment ont des saillies telles que des sculptures, la mise en place d’isolants extérieurs risque d’être impossible.

 

L’analyse qu’il faut faire réaliser

Compte tenu du coût de la pose de matériaux isolants à l’extérieur, il faut toujours commencer par confier à un spécialiste des problèmes d’isolation thermique une mission consistant à évaluer le niveau de résistance thermique des murs extérieurs du bâtiment et l’importance des ponts thermiques.

L’expertise qu’il réalisera permettra de savoir si cette méthode d’isolation sera suffisamment rentable compte tenu notamment du climat du lieu où se trouve le bâtiment.

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Par ailleurs, il faut tenir compte du fait que l’accroissement de l’épaisseur des murs risque de réduire la luminosité des appartements, ce qui peut poser un problème si certaines pièces sont sombres.

En conséquence, il peut être judicieux de demander à un expert immobilier dans quelle mesure l’accroissement de la valeur des appartements résultant de l’augmentation des performances énergétiques peut compenser une éventuelle dévalorisation résultant d’une perte de clarté de certaines pièces.

 

Les matériaux et les revêtements pouvant être choisis

Si l’expertise effectuée révèle que la pose d’une isolation extérieure a un réel intérêt, il faut commencer par prendre connaissance des règlements d’urbanisme de la localité pour savoir quels sont les enduits ou les bardages qui pourront être placés par-dessus les isolants.

En effet, ces règlements peuvent restreindre la liberté de choix des propriétaires de bâtiments ou des syndics de copropriété si ceux-ci envisagent des travaux qui modifieront l’allure extérieure des immeubles.

Une fois que l’on est en possession de la liste des matériaux et des couleurs autorisés, il faut choisir le matériau offrant un haut niveau de résistance thermique et de respect de l’environnement en tenant compte des recommandations du spécialiste de l’isolation.

Ceux qui tiennent au respect de l’environnement pourront choisir des matériaux naturels tels que :

1/ Les isolants minéraux tels que la laine de verre ou la laine de roche ;

2/ Le liège expansé ;

3/ La fibre de bois.

4/ Les prix de ces matériaux sont les suivants :

Type de matériau

Moyenne des prix au m2

Fibre de bois ou de laines de bois

Entre 3 et 20 €

Ouate de cellulose

Entre 10 et 20 €

Laine de chanvre

Entre 5 et 30 €

Liège expansé

Entre 15 et 100 €

Laine de mouton

Entre 10 et 60 €

 

Les prix des matériaux de bardage

Nature du matériau de bardage

Prix moyen par mètre carré

Matériau PVC

35 €

Ciment composite

90 €

Bois

55 €

Pierre

130 €

 

Le montant prévisible de la facture

Il faut ajouter au prix du matériau appliqué le coût de la pose par l’artisan.

Le montant facturé se situe habituellement entre 100 et 150 € pour chaque mètre carré de mur à isoler. 

La pose d’un bardage permet de donner plus d’originalité au bâtiment dans la mesure où elle est autorisée par la mairie. Mais il faut prévoir un supplément de prix compris entre 40 et 60 € par mètre carré pour ce travail supplémentaire.

Il faut par conséquent s’assurer du fait que ce supplément sera rentabilisé par un accroissement de la valeur des appartements.

Isolation Extérieure Naturelle: Avantages, Inconvénients et Prix

Les principaux groupes d’isolants naturels

Toute personne qui tient à faire bâtir ou à rénover sa maison en respectant l’écologie a le choix entre trois groupes d’isolants naturels :

1/ Les fibres végétales, animales ou minérales (il s’agit notamment des laines de verre, de bois, de chanvre, de roche, de mouton ou de lin) ;

2/ Les isolants minéraux  (notamment le verre cellulaire);

3/ Les autres matières renouvelables notamment le liège expansé) ;

 

Les principaux effets d’une isolation extérieure naturelle

Compte tenu de l’absence de produits chimiques dans ces matériaux, la personne qui les choisit pour l’isolation de sa maison préserve sa santé ainsi que celle de son conjoint et de ses enfants en évitant notamment de les exposer à des risques d’allergie.

De plus, elle contribue à la réduction des émissions de substances polluantes.

Par ailleurs, le choix d’une isolation extérieure d’une maison permet notamment de bénéficier d’une plus forte réduction des déperditions de chaleur et d’une suppression des ponts thermiques.

Il en résulte une baisse sensible des dépenses de chauffage. Enfin, la surface habitable de la maison n’est pas entamée.

Toutefois, la mise en place de panneaux d’isolation sur les faces extérieures des murs d’une maison est plus onéreuse que la pose de ces panneaux sur les faces intérieures.

De plus, compte tenu du fait que les panneaux d’isolation naturelle accroissent l’épaisseur des murs, l’ensoleillement des pièces risque d’être réduit. Il n’est cependant pas le plus écologique.

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Il faut tenir compte de cet élément, surtout si certaines pièces de la maison sont sombres.Les prix moyens des matériaux naturels.

 

Le choix du procédé d’isolation et du matériau

L’isolation des murs d’une maison par la pose de matériaux sur les faces extérieures étant plus coûteuse que la pose de matériaux sur les faces intérieures, il convient de demander conseil à un spécialiste de l’isolation thermique des pavillons.

Après avoir analysé les causes des pertes d’énergie, ce professionnel sera à même de dire si ce procédé est justifié par le climat auquel la maison est soumise, par la conductivité thermique de ses murs ainsi que par l’importance de ses ponts thermiques.

En effet, la pose des matériaux sur les faces extérieures à l’avantage de permettre la suppression de tous ces ponts. 

Le spécialiste sera à même de calculer la future rentabilité de la pose de matériaux naturels sur les faces extérieures des murs de la maison et de dire quel est le matériau qui sera le plus approprié.

   

Les prix moyens des isolants naturels

Nature du matériau

Prix moyen par m2

Panneaux de laine de bois ou de fibres de bois

Entre 3 et 20 €

Panneaux de ouate de cellulose

Entre 10 et 20 €

Panneau de laine de chanvre

Entre 5 et 30 €

Panneaux de liège

Entre 15 et 100 €

Panneaux de laine de mouton

Entre 10 et 60 €

 

Le budget à prévoir pour la pose

Le montant habituellement facturé par les artisans pour la pose des matériaux isolants naturels atteint au moins une centaine d’euros par mètre carré.

 

La rentabilité de l’opération

Si le spécialiste de l’isolation des maisons pense que la pose de matériaux isolants sur les faces extérieures des murs est opportune, il pourra aider le propriétaire de la maison à calculer les économies qui résulteront de la présence de ces matériaux.

D’autre part, si les panneaux isolants ne réduisent pas trop la luminosité des pièces, l’accroissement de la performance énergétique de la maison entraînera une augmentation de sa valeur.

Enfin, le propriétaire pourra profiter du crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique si l’entreprise qui fournit les matériaux et qui les met en place a obtenu la reconnaissance du statut de garante de l’environnement.       

 

Les formalités administratives obligatoires

Dans la mesure où l’aspect extérieur de la maison est changé par la pose d’un matériau isolant, le projet doit être déclaré à la mairie.

Il convient par conséquent de prendre connaissance de ce qui est autorisé par les règlements municipaux en ce qui concerne des possibilités de choix des revêtements extérieurs.

En effet, si l’équipe municipale tient à conserver une certaine harmonie dans un quartier ou dans une rue, les règlements peuvent interdire le choix de certains matériaux de bardage ou de certains enduits.

Isolation Extérieure d’une Maison en Pierre : Comment s’y prendre ? Combien ça coûte ?

Les caractéristiques des murs en pierre d’une maison

Ces murs ont l’avantage de permettre à la maison de conserver une relative fraîcheur en été, mais ils la protègent très mal du froid en hiver. En effet, lorsque les murs extérieurs d’une maison ont une forte conductivité thermique, ce manque d’étanchéité est à l’origine du quart des gaspillages d’énergie.

Il en résulte des dépenses de chauffage élevées, ce qui amène le propriétaire à rechercher des solutions pour mieux isoler son bien.

 

Le recours à la pose d’un matériau isolant sur les faces extérieures des murs en pierre

Pour optimiser la performance de l’isolation envisagée, il faut toujours commencer par faire examiner la maison par un professionnel spécialisé dans l’isolation thermique des bâtiments.

Après avoir évalué les causes des gaspillages d’énergie notamment en évaluant la conductivité thermique des murs et en faisant l’inventaire des ponts thermiques, il pourra dire dans quelle mesure la pose d’un matériau isolant à l’extérieur serait avantageuse.

Il convient de prendre en compte les éléments suivants :

1/ Le climat habituel de la commune ou la maison est située ;

2/ L’année de construction de la maison. En effet, la mise en place d’un isolation extérieure peut être justifiéee si la maison est ancienne.

3/ La luminosité des pièces. Il faut tenir compte du fait que la pose d’un isolant sur les faces extérieures épaissit les murs, ce qui réduit l’entrée du soleil dans les pièces de la maison. Il faut par conséquent s’assurer du fait que la clarté des pièces restera suffisante après la pose de l’isolation extérieure.

4/ Le niveau de résistance thermique exigée pour l’octroi de réductions d’impôts prévus pour la transition énergétique.

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Les normes applicables sont les suivantes :

Zone géographique où se trouve le logement

Résistance thermique minimale

France métropolitaine

3,7 m2K/W

Départements d’outre-mer

0,5 m2K/W

Il convient donc de choisir une entreprise qui fournit un matériau conforme à ces normes et qui en assure la pose.

 

La démarche obligatoire auprès de la mairie

Si la pose d’un matériau isolant sur les faces extérieures des murs a pour conséquence de changer l’allure extérieure du pavillon et notamment si la pose d’un bardage est prévue, une déclaration de travaux doit être faite auprès de la mairie.

Celle-ci peut s’opposer au projet si l’aspect futur de la maison n’est pas conforme aux règlements municipaux. Ceux-ci peuvent en effet prévoir des conditions ayant pour but de préserver l’allure générale d’une rue ou d’un quartier. 

 

Comment choisir l’entrepreneur?

Après avoir obtenu l’accord de la mairie pour les travaux, il faut contacter des entreprises répondant aux conditions suivantes :

1/ Avoir obtenu un label certifiant leur qualité de garante de l’environnement ;

2/ S’engager à fournir le matériau isolant et à en assurer la pose (cette condition est exigée pour que la réduction d’impôt soit accordée) ;

3/ S’engager à faire les travaux dans un délai raisonnable ;

4/ Respecter toutes les recommandations du spécialiste de l’isolation thermique qui a examiné la maison ;

Il est possible de connaître la réputation de chacune des entreprises répondant à ces conditions en prenant connaissance des avis publiés par leurs clients sur Internet.

Cette démarche qui est très simple permet de d’éliminer des entrepreneurs non fiables et d’éviter de graves problèmes.

 

Le coût à prévoir pour la pose d’un matériau isolant sur les faces extérieures des murs

Il faut prévoir une dépense au moins égale à 100 € par mètre carré de matériau mis en place.

Isolation Extérieure au Fibrociment : Combien ça coûte ? Meilleure solution ?

Les caractéristiques du fibrociment

Le fibrociment est un matériau qui est utilisé en principe pour le bardage  des murs extérieurs d’une maison. Il se présente sous forme de panneaux relativement légers comme c’est le cas d’un bardage en bois massif. Le plus souvent, il est possible de choisir entre deux finitions : une finition qui n’a pas pour objectif de faire ressembler le fibrociment au bois et qui donne une allure plus moderne au bâtiment ou une finition qui imite le circuit veineux du bois et qui procure un aspect plus chaleureux.

 

Les avantages de ce matériau

Le fibrociment est apprécié en raison de son absence de nuisances pour l’environnement, de sa capacité à empêcher l’humidité de souiller le bâtiment, de son étanchéité et de sa résistance aux fortes chaleurs ainsi qu’aux périodes de gel.

De plus, il est imputrescible et il résiste bien en cas d’incendie.

En ce qui concerne sa capacité d’isolation, il est caractérisé par une faible conduction thermique, par une bonne aptitude à couper les ponts thermiques et par une bonne capacité à améliorer l’insonorisation d’une maison.

En effet, il absorbe bien les bruits.

Sa résistance thermique se situe approximativement à 0,30 m2K/W pour une épaisseur de 12 mm. Il y a donc lieu de penser qu’elle peut être suffisante pour l’isolation d’une maison située dans un département d’outre-mer, mais que ce n’est pas forcément le cas pour une maison se trouvant en France métropolitaine.

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En effet, pour que le crédit d’impôt prévu par la transition énergétique puisse être accordé  si l’on fait poser des matériaux isolants sur les murs extérieurs d’une maison bâtie en métropole, la résistance thermique du matériau posé doit atteindre au moins 3,7 m2 K/W.

En conséquence, une personne qui souhaite faire poser des panneaux en fibrociment pour isoler sa maison doit s’assurer du fait que cette norme est respectée.

 

La démarche administrative obligatoire pour un projet d’isolation thermique ou de bardage avec du fibrociment

Le fibrociment peut convenir pour une maison relativement récente dans la mesure où les règlements d’urbanisme de la commune autorisent sa pose.

En effet, comme c’est le cas chaque fois que des travaux envisagés risquent de modifier l’aspect extérieur d’un édifice, un projet de pose de fibrociment doit être déclaré à la mairie.

Celle-ci peut s’opposer au projet notamment si elle pense qu’un pavillon dont les murs extérieurs sont revêtus avec ce matériau nuirait à l’harmonie de la rue où il se trouve.

Cependant, un choix important de couleurs est proposé pour le fibrociment, ce qui facilite le choix d’une finition conforme aux exigences d’une municipalité.

 

Le prix à prévoir pour la pose d’un bardage en fibrociment

Le coût du matériau peut se situer autour de 35 € par mètre carré. Mais le prix de la pose varie entre 150 et 300 € par mètre carré.

En conséquence, il faut s’assurer du fait que le choix de ce matériau valorisera suffisamment la maison et s’il n’est pas possible d’obtenir le même résultat en ayant recours à un procédé moins coûteux.

Isolation Extérieure d’un Chalet en Bois : Comment s’y prendre ? Combien ça coûte ?

L’intérêt de cette opération

Dans la mesure où un chalet en bois se trouve dans une zone montagneuse où les températures sont froides en hiver, son propriétaire peut devoir faire face à des dépenses de chauffage élevées si l’isolation thermique offerte par les murs extérieurs est défectueuse. En effet, les statistiques réalisées par les experts de l’isolation thermique révèlent que le quart des déperditions de chaleur que subit une maison individuelle est causé par des murs extérieurs  mal isolés.

De plus, si le chalet concerné sert de résidence principale à son propriétaire, celui-ci peut bénéficier d’une réduction d’impôt représentant 15 % de la fraction inférieure ou égale au plafond prévu du budget consacré à l’isolation thermique de son bien.

Par ailleurs, l’amélioration de la défense technique d’un chalet entraîne toujours une hausse de sa valeur locative ou vénale.

 

Le bilan préalable à faire effectuer et les démarches préalables

Il faut toutefois tenir compte du fait que la mise en place de panneaux d’isolation thermique sur les faces extérieures des murs d’un chalet constitue toujours un chantier onéreux.

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En conséquence, avant de s’engager dans ce type d’opération, il faut évaluer son intérêt en faisant examiner le chalet par un spécialiste de l’isolation thermique des maisons.

Ce spécialiste commencera par évaluer la capacité d’isolation des murs extérieurs, du toit, des combles et des planchers ainsi que l’importance des ponts thermiques.

Cet examen lui permettra de dire si la mise en place d’une relation sur les côtés extérieurs des murs du chalet permettra de réduire sensiblement les dépenses de chauffage en hiver.

Il aidera également le propriétaire du chalet à comparer le rendement potentiel de ce procédé avec celui des solutions alternatives telles que la mise en place de panneaux sur les faces intérieures des murs.

S’il apparaît que la mise en place d’une isolation extérieure a un réel intérêt,  le propriétaire du chalet peut se mettre en rapport avec les entreprises se trouvant dans la commune ou dans ses environs et ayant obtenu un label attestant leurs statuts de garantes de l’environnement.

Il est par ailleurs souhaitable que l’entrepreneur choisi ait un autre label attestant la fiabilité de ses réalisations.

En outre, si la pose d’un bardage par-dessus les panneaux isolants est envisagée, il faut contacter la mairie de la commune pour savoir quels sont les matériaux et les couleurs qui peuvent être choisies pour ce bardage.

En effet, il est possible que les règlements d’urbanisme de la commune interdisent le choix de certains matériaux ou de certaines teintes pour conserver un minimum d’harmonie dans la localité ou dans l’un de ses quartiers.

 

Comment sélectionner l’entrepreneur?

Il faut adresser à chacune des entreprises répondant aux conditions prévues pour l’octroi de l’avantage fiscal une demande de devis dans laquelle devront être rappelés les recommandations du spécialiste de l’isolation ainsi que le niveau de performance exigé pour la réduction d’impôt.

Pour un chalet situé en France métropolitaine, le code général des impôts exige une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W si les travaux concernent des murs extérieurs.

Après avoir reçu les devis, il ne reste plus qu’à choisir le repreneur qui demande le prix le plus intéressant pour effectuer une mise en place de matériaux isolants totalement conforme aux exigences à satisfaire.

 

Le coût prévisible des travaux

La pose de matériaux isolants sur les faces extérieures des murs d’un chalet ou d’un pavillon individuel coûte en moyenne 130 € par mètre carré de matériau posé.

Isolation Extérieure d’une Maison individuelle : Meilleures options ? Combien ça coûte ?

Les avantages de l’isolation extérieure d’un pavillon individuel

Une isolation défectueuse des murs extérieurs d’un pavillon peut être à l’origine d’un niveau de déperdition énergétique pouvant atteindre le quart des gaspillages d’énergie du bien concerné. En conséquence, la pose de matériaux isolants sur les faces extérieures des murs peut constituer une solution appropriée, surtout s’il s’agit d’une maison ancienne dont l’isolation thermique est faible.

Les matériaux posés sur les faces extérieures des murs ont notamment l’avantage de supprimer les ponts thermiques qui sont à l’origine de gaspillages de chaleur importants.

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De plus, si cette maison sert de résidence principale à son propriétaire, celui-ci peut bénéficier d’un crédit d’impôt égal à 15 % du montant des travaux dans la mesure où ce montant ne dépasse pas les plafonds prévus.

Enfin, la valorisation de la maison procurée par l’amélioration de sa performance énergétique s’ajoute aux autres avantages.

 

Les démarches préalables à effectuer

La mise en place d’une isolation thermique extérieure sur la maison est une opération coûteuse dont la rentabilité doit être évaluée avec rigueur. Il est donc conseillé de commencer par demander à un spécialiste des problèmes thermiques des pavillons de venir examiner la maison.

Sa mission consistera notamment à repérer les principales causes de déperdition de chaleur et à indiquer au propriétaire les solutions qui semblent appropriées.

Son expertise permettra notamment de faire des calculs qui permettront au propriétaire de connaître le montant des économies que ce procédé d’isolation thermique lui permettra de faire sur ses futures dépenses de chauffage.

Il convient par ailleurs de tenir compte du fait que la luminosité des pièces risque d’être réduite par l’accroissement de l’épaisseur des murs extérieurs de la maison qui résultera de la pose des matériaux.

Si l’intérêt de cette solution est incontestable, il faut entrer en contact avec les entreprises spécialisées dans l’isolation des bâtiments et ayant fait l’objet d’une certification attestant leur qualité de garantes de l’environnement.

Par ailleurs, il est judicieux de choisir des entreprises ayant obtenu en plus un label de qualité.

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En outre, si le propriétaire de la maison souhaite faire placer un bardage par-dessus les matériaux isolants, il doit se renseigner auprès de sa mairie pour savoir quels sont les matériaux et les couleurs qui sont autorisés par les règlements d’urbanisme.

Ceux-ci peuvent notamment prévoir des restrictions à la liberté de choix notamment pour assurer l’harmonie d’une zone de la commune.

 

La sélection de l’entrepreneur

Après avoir recensé les entreprises qui répondent aux critères indiqués ci-dessus il faut faire parvenir à chacune d’elles une demande de devis rappelant notamment les recommandations du technicien de l’isolation des maisons ainsi que les conditions concernant la résistance thermique que devra avoir le matériau posé.

Pour une maison qui se trouve en France métropolitaine, cette résistance thermique doit atteindre au moins 3,7 m2K/W pour des travaux d’isolation concernant les murs extérieurs.

Si la maison est située dans un département d’outre-mer, le niveau de résistance thermique minimale exigé est de 0,5 m2K/W. 

La dernière étape consiste à choisir l’entreprise qui demande le prix le plus avantageux pour répondre à toutes ces conditions tout en s’engageant à terminer les travaux dans un délai raisonnable.

 

Le montant à prévoir

Pour la pose de matériaux isolants sur les faces extérieures des murs d’une maison, il faut prévoir un budget compris entre 100 et 150 € par mètre carré de surface à revêtir.    

Isolation Extérieure Crédit d’impôt : A quoi avez-vous droit ?

Le principe du crédit d’impôt pour la transition énergétique

Afin d’encourager les particuliers à faire réaliser les travaux améliorant la performance énergétique de leur résidence principale, les pouvoirs publics ont mis en place une possibilité de réduction d’impôt calculée en fonction du montant des travaux. La mise en place d’une isolation thermique sur les faces extérieures des murs du bâtiment fait partie des travaux qui donnent droit à ce crédit d’impôt.

 

Les logements auxquels cette réduction d’impôt est applicable

Il s’agit de tout logement achevé au mois depuis deux ans dans la mesure où il constitue la résidence principale du contribuable concerné.

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Celui-ci peut profiter du crédit d’impôt même s’il est simplement locataire du logement ou s’il l’occupe à titre gratuit.   

Cependant, le logement concerné doit être occupé en tant que résidence principale. En conséquence, il faut que le contribuable dépose ses déclarations des revenus au centre des finances publiques dont dépend le logement.

Le contribuable peut faire effectuer les travaux avant d’occuper le logement dans la mesure où il établit sa résidence principale dans le logement dans un délai raisonnable à partir du paiement du solde de la facture.

Les conditions concernant la performance énergétique que le matériau utilisé doit permettre d’atteindre.

Pour un renforcement de l’isolation extérieure des murs,

Cette performance doit être au moins égale aux chiffres suivants :

Zone géographique où se trouve le logement

Résistance thermique minimale

France métropolitaine

3,7 m2K/W

Départements d’outre-mer

0,5 m2K/W

 

Les autres conditions applicables

Vous devez en premier lieu choisir une entreprise qui assurera la fourniture et la pose des matériaux isolants. D’autre part, il faut que cette entreprise ait été certifiée en tant que garante de l’environnement.

En conséquence, vous devez exiger un document attestant que cette certification a été délivrée ou que l’entreprise est sur le point de l’obtenir.

En outre, si l’entreprise fait appel à un sous-traitant, celui-ci doit être également titulaire du label “RGE”.

D’autre part, avant de conclure le contrat d’exécution des travaux, vous devez demander au responsable de l’entreprise de venir voir votre logement pour vérifier si la pose de panneaux isolants sur les faces extérieures des murs de votre maison constitue réellement une solution appropriée dans votre cas.    

Lle calcul du crédit d’impôt

La réduction d’impôt consentie est égale au montant des travaux qui ne dépassent pas les plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables

Une personne célibataire

8 000 €

Un couple marié ou lié par un PACS

16 000 €

Un couple marié ou lié par un PACS avec des enfants à charge

Plafond de 16 000 € majoré de 400€ par enfant à charge

 

Le montant de la réduction d’impôt consentie est égal à 15 % de la fraction du prix des travaux qui ne dépassent pas ces plafonds.

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Ainsi, un couple marié qui a consacré 20 000 € à la mise en place de panneaux d’isolation thermique sur les faces extérieures des murs de sa maison a droit à un crédit d’impôt égal à 15 % du plafond de 16 000 €, soit 2 400 €.

Il convient toutefois de tenir compte des  plafonds de réduction d’impôt.

 

La déclaration effectuée

Les travaux qui donnent droit à ce crédit d’impôt doivent être déclarés lorsque le contribuable fait sa déclaration de revenus sur Internet.

Le contribuable ne doit pas joindre les documents justifiant les travaux à cette déclaration, mais l’administration peut les lui réclamer ultérieurement.

Si c’est le cas, il devra notamment adresser à son inspecteur des impôts une facture comportant notamment les indications suivantes :

1/ La nature des travaux effectués ;

2/ L’adresse du lieu où ils ont été effectués (cette adresse doit être celle de la résidence principale du contribuable) ;

3/ La nature des matériaux utilisés ainsi que leur prix unitaire ;

4/ La résistance thermique atteinte ;

5/ La date du paiement.

 

Isolation Extérieure d’un Immeuble : Comment s’y prendre ? Combien ça coûte ?

L’intérêt de l’isolation extérieure d’un immeuble collectif

L’isolation extérieure d’un immeuble consiste à appliquer des panneaux isolants sur les faces extérieures des murs en vue de réduire les gaspillages de chaleur et éventuellement d’améliorer l’isolation phonique. Cette solution qui est plus onéreuse que l’application de panneaux isolants sur les faces intérieures des murs a toutefois l’avantage d’offrir une isolation thermique plus forte.

Il en résulte que les occupants des immeubles constatent une réduction de leurs dépenses de chauffage.

Si l’immeuble appartient à un particulier qui envisage de louer les appartements, la mise en place d’une isolation thermique sur les murs extérieurs lui permet de mieux attirer les futurs locataires en leur proposant la possibilité de profiter de charges de chauffage plus basses.

 

L’étude préalable à faire effectuer

La mise en place d’une isolation sur les faces extérieures des murs d’un bâtiment est un investissement important dont l’opportunité doit être évaluée avec soin.

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En conséquence, le propriétaire de l’immeuble (ou le syndic s’il s’agit d’un immeuble en copropriété) doit commencer par faire examiner le bâtiment par un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir quelle est la solution qu’il faut adopter pour traiter le mieux possible les problèmes de déperdition de chaleur.

La décision doit être prise en tenant compte des éléments suivants :

1/ L’année de construction du bâtiment. En effet, un bâtiment construit au début du XXe siècle a des pertes de chaleur plus importantes qu’un bâtiment récent. Une isolation thermique extérieure peut donc constituer une solution appropriée.

2/ La clarté des pièces. Des panneaux isolants placés sur les faces extérieures des murs accroissent l’épaisseur de ceux-ci, ce qui risque de réduire la pénétration du soleil dans les appartements. Il faut par conséquent veiller à ce que cet inconvénient ne soit pas trop important.

3/ L’espace disponible dans les appartements. Si cet espace reste suffisant après la pose de panneaux d’isolation sur les faces intérieures des murs, cette solution peut être envisagée. Mais dans ce cas, si l’immeuble est en copropriété, la décision appartient à chaque copropriétaire.

4/ La situation géographique du bâtiment. Les températures constatées dans la commune en été ou en hiver doivent être prises en compte.

5/ La possibilité de faire effectuer la pose des matériaux isolants en même temps qu’un ravalement ;

6/ Le matériau utilisé pour la construction du bâtiment ainsi que la présence de saillies sur les murs. Si le bâtiment est construit avec de la pierre de taille, la pose d’une isolation extérieure risque d’être impossible.

7/ L’éventuelle nécessité d’améliorer l’isolation acoustique du logement.

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Les matériaux et les procédés  pouvant être choisis

Pour l’isolation, les prix des matériaux qui sont le plus souvent utilisés sont les suivants :

Nature du matériau

Prix moyen par m2

Laine de bois ou fibre de bois

12 €

Ouate de cellulose

15 €

Laine de chanvre

18 €

Liège expansé

60 €

Laine de mouton

35 €

 

Le bardage

La pose d’un bardage  permet de donner davantage d’originalité et de caractère au bâtiment. Toutefois, compte tenu du fait qu’elle modifie son aspect extérieur, elle doit être précédée d’une  démarche auprès de la mairie.

Il faut par conséquent vérifier quels sont les matériaux et les couleurs autorisés par les règlements municipaux avant d’engager les travaux.

Pour calculer le budget à prévoir pour un bardage,

Il faut tenir compte du fait que les prix moyens des matériaux utilisables sont les suivants :

Matériau de bardage

Prix moyen pour 1 m2

PVC

35 €

Ciment composite

90 €

Matériau en bois

55 €

Matériau en pierre

130 €

 

Le budget à prévoir pour l’isolation par l’extérieur

En fonction des matériaux et des procédés choisis, il faut prévoir un prix compris entre 100 et 150 € par mètre carré de surface traitée.

Pour un bardage, il faut prévoir un coût supplémentaire d’une cinquantaine d’euros par mètre carré. Si le bâtiment est en copropriété, le syndic doit faire faire plusieurs devis et les soumettre à l’approbation de l’assemblée générale des copropriétaires.

Afin de faciliter leur prise de décision, il convient de leur présenter le compte-rendu de l’analyse effectuée par le spécialiste de l’isolation des logements ainsi que des indications concernant les économies qu’ils feront sur dépenses de chauffage grâce à l’isolation extérieure.

Quelle subvention ou Quelle réduction d’impôt pour une isolation de toiture ?

La réduction d’impôt destinée à encourager la transition énergétique

Tout particulier qui fait réaliser des travaux en vue de rendre sa résidence principale plus économe en énergie peut bénéficier d’une réduction d’impôt égal à 15 % de la somme dépensée dans la mesure où le total de la facture ne dépasse pas 8000 € s’il est célibataire ou s’il vit en concubinage avec une autre personne.

S’il est marié ou s’il a conclu un PACS avec son conjoint, le plafond applicable pour le calcul de réduction s’élève à 16 000 € pour le couple.

Le contribuable concerné bénéficie par ailleurs d’une augmentation de plafond de 400 € pour chacun des enfants qui sont à sa charge. Cette augmentation est limitée à 200 € si l’enfant est en garde alternée.

Cependant, si la réduction d’impôt est demandée pour des travaux d’isolation du toit, il faut que le matériau appliqué ait une résistance thermique au moins égale au niveau prévu par la loi.

Ainsi, un matériau isolant appliqué sur le sol de combles perdus doit avoir une résistance thermique atteignant au moins 7 m2K/W. S’il est appliqué sur les remparts de la toiture, la résistance thermique doit atteindre au moins 6 m2K/W.

D’autre part, la maison doit avoir été édifiée au moins depuis deux ans et l’entreprise choisie doit être certifiée en tant que garante de l’environnement. Elle doit fournir le matériau et effectuer la pose.

 

Les possibilités d’aide prévues par le pacte Énergie Solidarité

Il s’agit d’un dispositif en vertu duquel les fournisseurs de carburant doivent contribuer à la réduction de la pollution consécutive à la combustion des produits pétroliers en aidant des personnes à revenus modestes à réduire la consommation d’énergie de leur résidence principale.

Une personne qui vit seule peut demander l’application de ce dispositif si ses revenus imposables ont été inférieurs ou égaux à 19 875 € si elle vit en région parisienne ou à 14 360 € si elle est domiciliée en province. 

Dans certains cas, le  demandeur peut faire effectuer les travaux nécessaires moyennant une dépense ne dépassant pas un euro.

 

Le système “Coup de pouce, économies d’énergie”

Ce système peut permettre à des personnes dont les revenus sont faibles de bénéficier d’une prime exceptionnelle notamment pour le remplacement d’une chaudière peu performante.

Pour savoir dans quelle mesure cette prime peut s’appliquer pour l’isolation de sa toiture, la personne doit se renseigner auprès de l’administration.

 

Les aides accordées par l’Agence nationale de l’habitat

Il s’agit de subventions décidées à financer partiellement des travaux effectués en vue de rénover les logements et notamment de réduire la consommation d’énergie ou de remédier à un éventuel manque de salubrité.

Ces subventions peuvent être versées si le logement constitue la résidence principale du demandeur et s’il est relativement ancien.

Il faut que le montant total des travaux soit au moins égal à 1500 € hors-taxes. Toutefois, s’il est considéré que le foyer demandeur a des revenus très modestes, aucun montant minimal n’est exigé.

Pour une amélioration de l’isolation thermique, le plafond appliqué pour le montant total des travaux est de 20 000 €. 

Le montant de la subvention peut atteindre la moitié des travaux financés si le ménage demandeur a des revenus très modestes ou 35 % de ce montant s’il a des revenus modestes .

Une prime appelée “Habiter Mieux” pouvant atteindre 2 000 € peut compléter la subvention si les travaux effectués permettent de réduire la consommation d’énergie du logement d’au moins 25 %.

Les plafonds applicables pour un couple sans enfant vivant en région parisienne s’élèvent à 35875 € pour une subvention prévue pour les ménages modestes.

Il est considéré qu’un ménage sans enfant vivant en Île-de-France a des revenus très modestes si ses revenus sont inférieurs ou égaux à 29 471 €.

 

Les démarches à effectuer pour connaître son droit à une aide

Il faut commencer par faire effectuer un bilan de la consommation énergétique de sa maison et par demander un devis indiquant le montant des travaux nécessaires.

Ensuite, il faut rencontrer un fonctionnaire chargé de gérer les aides à l’amélioration des logements et lui présenter le bilan énergétique de la maison, le devis concernant les travaux ainsi qu’une pièce attestant les ressources du foyer fiscal et le nombre de personnes dont il est constitué.

Ces documents permettront au fonctionnaire d’indiquer la nature et le montant de l’aide qui peut être attribuée au propriétaire de la maison. Les modalités de versement de l’aide sont expliquées lors du rendez-vous.

Ensuite, celui-ci doit faire sa demande et attendre la décision pour faire effectuer les travaux.   

Comment isoler un toit-terrasse ? Combien ça coûte ?

L’importance de l’isolation d’un toit-terrasse

Un toit-terrasse est un toit n’ayant qu’un seul pan ayant une pente comprise entre 1 et 5 % pour permettre l’évacuation des eaux de pluie. En conséquence, il faut éviter de le confondre avec un toit plat.

Comme c’est le cas d’un toit classique, une isolation défectueuse du toit-terrasse peut être à  origine d’au moins un quart des déperditions de chaleur à cause de la remontée de l’air chaud et de la pénétration de l’air froid en hiver.

L’isolation du toit-terrasse permet aussi de limiter les désagréments d’une chaleur très forte en été.

 

Les principes applicables pour l’isolation d’un toit-terrasse

Les travaux sont en principe effectués à l’extérieur. En effet, il faut éviter de placer un matériau isolant sous la dalle, car ce matériau risque de renvoyer toute la chaleur sur la dalle.

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En été, la concentration de chaleur risque de nuire à l’étanchéité de la dalle et de rendre sa structure fragile. Toutefois, il est possible de mettre en place un faux plafond ventilé sur lequel le matériau isolant prend appui.

D’autre part, pour être conforme à la réglementation thermique de 2012, la résistance thermique de l’isolation d’un toit-terrasse doit être comprise entre 6,5 et 10 m2.K/W.

Il faut aussi tenir compte des contraintes résultant de l’éventuelle accessibilité du toit et de la fréquence des chutes de feuilles.

En effet, s’il est souvent nécessaire de débarrasser le toit des feuilles qui tombent dessus, il faut savoir que le nettoyage d’une isolation se trouvant au-dessous de la membrane d’étanchéité est plus facile.

Une personne qui se demande comment elle doit optimiser l’isolation de son toit-terrasse a donc intérêt à le faire examiner par un spécialiste de l’isolation des pavillons.

Ceci lui permettra de savoir quels sont les matériaux et la technique qui pourront procurer les meilleurs résultats.

 

L’isolation de la toiture-terrasse par la mise en place d’une toiture chaude

Cette méthode consiste à poser en premier lieu un pare-vapeur par-dessus lequel l’on fixe le matériau isolant qui est lui-même revêtu d’une membrane qui assure l’étanchéité.

Cette méthode offre une bonne résistance thermique. Mais elle nécessite une couche isolante ayant une épaisseur au moins égale à 8 cm ce qui provoque une élévation non négligeable du niveau de la terrasse.

En outre, elle est appliquée le plus souvent pour la construction d’une maison neuve ou lorsqu’il faut faire de lourds travaux de rénovation.

 

La technique de la toiture inversée

Cette technique s’applique pour une rénovation légère qui peut à la rigueur être réalisée par un particulier bricoleur

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Le matériau est placé au-dessus de la membrane d’étanchéité et l’on place par-dessus un second matériau d’étanchéité sur lequel on fixe une dalle extérieure sur plots ou un autre matériau de protection lourd. 

Mais l’entretien d’une toiture inversée est moins facile que celui d’une toiture chaude.

 

Les matériaux pouvant être utilisés  pour l’isolation

Le polyisocyanurate est élaboré à partir du polyuréthane, mais il est capable de résister aux flammes en cas d’incendie. Il offre une très bonne résistance thermique, ce qui explique le fait que son utilisation est de plus en plus fréquente.

La laine de roche est un matériau courant et économique. Elle a l’avantage de résister au feu et de permettre un renforcement de l’isolation acoustique de la pièce qui se trouve au-dessous.

Toutefois, elle ne peut être utilisée qu’avec des panneaux de haute densité et elle doit être protégée contre les intempéries.

Le polystyrène expansé offre une bonne isolation thermique, mais il ne peut être posé qu’à l’intérieur en appliquant la procédure décrite ci-dessus. Par ailleurs, il manque de solidité et de capacité de résistance en cas d’incendie.

En conséquence, il ne peut être utilisé pour isoler un toit-terrasse que si le propriétaire de la maison accepte de le noyer dans une nouvelle dalle ou dans une chape qui saturait sur la dalle déjà en place.

Il en résulte que le choix de ce matériau n’est envisageable que s’il faut rénover totalement le toit-terrasse.

 

Le polystyrène extrudé

Ce matériau peut être utilisé pour une isolation inversée. Il offre une bonne résistance thermique, mais il est peu performant pour l’isolation phonique. Il n’est donc pas approprié si la rue où la maison est située est bruyante.

Par ailleurs, il résiste bien aux intempéries, mais sa résistance au feu n’est pas bonne.

Le budget à prévoir pour l’isolation thermique d’une toiture-terrasse

Si cette isolation est mise en place par un professionnel, il faut prévoir un prix moyen se situant autour de 90 € hors-taxes par mètre carré.

Comment isoler un toit plat ? Combien ça coûte ?

Le caractère indispensable de l’isolation thermique d’un toit plat

Les toits plats caractérisent souvent les constructions contemporaines, mais leur isolation thermique doit être faite avec la même rigueur que celle des toits en pente. En effet, une mauvaise isolation d’un toit plat entraîne une importante déperdition de chaleur comme c’est le cas d’un toit en pente classique.

Ceci est la conséquence naturelle de la tendance de l’air chaud à se diriger vers le toit de la maison en hiver et de la facilité avec laquelle l’air froid peut envahir une maison si le toit n’est pas assez étanche.

 

La toiture chaude

Cette technique consiste à appliquer un matériau isolant sur la face extérieure du toit sans entrer dans la maison. Il est conseillé toutefois de faire appliquer un écran pare-vapeur avant la pose du matériau isolant.

Cette pose doit être faite par un professionnel. Mais l’entretien du matériau isolant est assez simple.

Si le propriétaire pense que l’isolation offerte par la toiture chaude est insuffisante, il peut faire retirer le matériau posé et faire mettre un isolant plus épais.

Si le matériau isolant est dégradé, il doit être changé ainsi que le matériau qui garantit l’étanchéité. Le pare-vapeur peut être laissé en place s’il est en bon état et s’il en est de même en ce qui concerne le support.

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Si le matériau isolant est en bon état et si la membrane d’étanchéité résiste bien au vent, il est possible de poser une nouvelle toiture chaude sur la couverture qui est déjà en place.

 

La toiture froide

Elle est destinée à être posée dans la maison sur la face intérieure du toit. Le matériau est fixé sous le toit et il faut laisser un espace libre entre la surface du toit et celle du matériau.

Toutefois, ce procédé est jugé obsolète, car la couche d’air laissée favorise les problèmes d’humidité ainsi que leurs conséquences (notamment la survenue de moisissures et de champignons).

Ce risque résulte du phénomène de condensation qui se produit à l’intérieur de la toiture. En principe, il est donc conseillé de renoncer à ce procédé, même s’il est plus économique qu’une toiture chaude.

De plus, il réduit l’espace disponible à l’intérieur de la maison, ce qui constitue un inconvénient supplémentaire si la hauteur sous plafond est faible.

Si une personne a acheté une maison ayant un toit plat isolé de cette manière et si elle pense que cette isolation est insuffisante, elle peut avoir intérêt à faire enlever l’isolant placé à l’intérieur et à faire poser une toiture chaude.

 

La toiture inversée

Dans ce cas, le professionnel pose d’abord un matériau assurant l’étanchéité avant de fixer l’isolant thermique. Celui-ci doit donc être lesté pour résister aux intempéries.

La résistance thermique offerte par ce procédé est légèrement plus faible que celle d’une toiture chaude, car la répétition des pluies diminue la capacité d’isolation.

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Mais ce procédé peut séduire les amateurs de toitures végétalisées.

Si la maison a déjà une toiture inversée et si le propriétaire souhaite accroître l’isolation de cette toiture, il faut éviter d’appliquer une nouvelle couche d’isolant, car ceci risque de provoquer des condensations internes.

Il faut par conséquent retirer le matériau déjà posé et le remplacer par un matériau plus épais.

 

La toiture combinée

Il s’agit d’une combinaison de la toiture inversée et de la toiture chaude. Dans ce cas, on pose une première membrane d’étanchéité avant de poser une première couche de matériau.

Ensuite, l’artisan pose un second pare-vapeur avant de placer la seconde couche de matériau isolant.

Cette solution peut également être retenue pour renforcer l’efficacité d’une toiture chaude si la membrane d’étanchéité peut être conservée et si le support peut accepter un lestage.

Dans ce cas, l’artisan pose une nouvelle toiture par-dessus la toiture chaude.

 

Les matériaux isolants pouvant être utilisés

Un toit plat peut être isolé avec un matériau végétal, de l’argile expansée, du verre cellulaire, de la mousse polyuréthane compacte, du polystyrène expansé, de la laine de verre ou de la perlite expansée.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation d’une toiture plate

Pour isoler efficacement un toit plat, il faut revoir une dépense atteignant au moins 80 € par mètre carré. Le prix est souvent supérieur si l’on fait rénover un toit existant que si l’on fait bâtir un toit neuf.

 

L’application du crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique

En principe, des travaux effectués en vue d’améliorer l’isolation thermique d’un logement donnent droit à un crédit d’impôt égal à 15 % du montant de la dépense dans la limite d’un plafond de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple.

Toutefois, il faut se renseigner auprès des services fiscaux pour connaître les conditions auxquelles l’isolation du toit plat doit répondre notamment en ce qui concerne la résistance thermique.       

Comment isoler une toiture de véranda ? Combien ça coûte ? Meilleure solution ?

La nécessité de l’isolation de la toiture d’une véranda

Toute personne qui fait construire une véranda par exemple pour agrandir son salon doit savoir que l’isolation de la toiture de cette véranda est tout aussi indispensable que l’isolation de la maison elle-même.

En effet, lorsque la véranda est chauffée, l’air chaud se dirige vers le haut et vers l’extérieur si la toiture n’est pas suffisamment étanche.

Il faut par conséquent se méfier des vérandas bas de gamme, car le matériau avec lequel leur toiture est montée n’a aucune capacité d’isolation.

En conséquence, la véranda peut devenir une pièce nettement surchauffée en été. En hiver, l’occupant de la maison risque de devoir dépenser des montants élevés pour la chauffer.

 

La mise en place de panneaux-sandwich pour toiture

Ces panneaux sont constitués d’un parement, d’un matériau isolant et d’un revêtement décorateur. Ils offrent une isolation tout à fait naturelle à la véranda.

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Toutefois, leur prix est relativement élevé et ils accroissent le bruit de la pluie comme c’est le cas de toutes les toitures en métal.

 

L’application d’un matériau isolant sur la face intérieure ou extérieure de la toiture

Ce procédé consiste à fixer des panneaux isolants sur des supports si l’on préfère isoler les faces intérieures de la toiture.

Celui qui préfère les fixer sur les panneaux extérieurs doit faire appliquer un revêtement d’étanchéité par-dessus lequel le matériau sera fixé. Le revêtement de la toiture est fixé au-dessus du matériau.

Par ailleurs, l’isolation de la toiture n’est efficace que si les autres parois de la véranda sont isolées correctement.

Il est par conséquent recommandé de mettre des doubles vitrages ou des triples vitrages si les hivers  sont froids dans la commune.

De plus, tous les ponts thermiques doivent être supprimés.

 

Les matériaux utilisables pour isoler une toiture de véranda en conservant sa transparence

Pour ceux qui préfèrent un toit transparent pour leur véranda, les matériaux les plus utilisés sont le verre et le polycarbonate. Le verre offre la meilleure isolation et il est possible de choisir entre un double et un triple vitrage qui peut remplacer les panneaux qui sont déjà en place.

Le propriétaire peut aussi choisir un survitrage. Il faut cependant maintenir une couche d’air qui renforce l’isolation.

Le polycarbonate peut aussi être choisi. Dans ce cas, il est conseillé de mettre en place des panneaux alvéolaires contenant une couche d’air entre deux couches de matériau.

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Il est possible de choisir entre un polycarbonate ayant une transparence totale ou un matériau teinté ou translucide si l’on préfère donner un aspect différent au toit.

Toutefois, la protection offerte par ce matériau contre la chaleur en été peut être insuffisante. Il peut donc être déconseillé si la maison se trouve sur la Côte d’Azur, sur la Côte Basque ou dans un département d’outre-mer.

 

Les matériaux utilisables par les personnes qui préfèrent réduire ou supprimer la transparence du toit de leur véranda

Il est possible de choisir un isolant intérieur destiné à être fixé tel que le polystyrène ou la laine de verre ou de roche. Ces catégories de matériaux peuvent être revêtues d’un revêtement pour améliorer leur aspect esthétique.

Les fabricants proposent aussi des matériaux isolants destinés à être posés sur la face extérieure du toit. Ces matériaux sont du même type que les isolants de sous-toiture utilisables pour isoler des combles aménageables.

Ils doivent être recouverts d’un matériau qui assure l’étanchéité. Enfin, le vitrage de la toiture peut être remplacé par des panneaux opaques qui ont un bon aspect esthétique.

Une autre solution peut consister à mettre en place des matériaux isolants amovibles qui sont déroulés sur le toit et qui peuvent au moins limiter la pénétration des rayons solaires.

 

Le prix de l’isolation du toit d’une véranda

Si les matériaux sont posés par un professionnel, le budget à prévoir s’élève autour de 40 € par mètre carré.

L’intervention d’un professionnel est indispensable pour la mise en place d’un double vitrage ou d’un triple vitrage en verre compte tenu du poids des panneaux et des risques d’accident liés à la pose.

Une personne qui pose elle-même le matériau doit prévoir un budget au moins égal à 15 € par mètre carré. Pour un double vitrage en polycarbonate, le prix moyen varie entre 20 et 30 par mètre carré.

Enfin, une personne qui préfère mettre en place des stores intérieurs sous la véranda doit prévoir une dépense comprise entre 40 et 80 € par mètre carré si elle est capable de faire la pose elle-même.

Si elle préfère faire poser des stores extérieurs par un professionnel, elle doit prévoir une dépense au moins égale à 70 € par mètre carré.

Quel matériau pour isoler sa toiture ? Quels sont les meilleurs ? Quels prix ?

Le bilan à faire effectuer avant le choix du matériau

Étant donné que si l’isolation du toit d’une maison est défectueuse, ceci peut être à l’origine du tiers des déperditions de chaleur, le choix du matériau d’isolation est tout à fait capital.

En conséquence, il est recommandé de faire examiner la toiture ainsi que les murs de la maison par un spécialiste du traitement des gaspillages d’énergie.

Ce professionnel examinera toutes les parois de la maison, les planchers et la toiture en vue de repérer les ponts thermiques et les autres causes qui sont à l’origine des gaspillages de chaleur.

Après avoir terminé son évaluation, il pourra dire quel est le matériau qui réduira le mieux les fuites d’air chaud par le toit.

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Il pourra également dire si la mise en place d’un matériau isolant sur les faces intérieures de la toiture sera suffisante ou s’il vaudrait mieux choisir une isolation extérieure.

Tableau comparatif des performances et des prix des différents matériaux utilisables pour une isolation par l’intérieur

Nature du matériau

Epaisseur (cm)

Résistance thermique (en M2 K/W)

Prix au m2 (en €)

Ouate de cellulose

30

7

16 € pour un sac

Liège expansé

24

6

80 €

Laine de lin ou de chanvre

24

6,5

28 €

Polyuréthane

14

6

50 €

Textile recyclé

26

6,3

23 €

Laine de mouton

30

8,5

33 €

Fibre de bois

24

6

33 €

Laine de roche

26

7

23 €

Laine de verre

24

6,8

15 €

Les isolants en laine ont l’avantage d’offrir un bon niveau de résistance thermique et acoustique  tout en étant économiques et non combustibles.

Cependant, avant de poser un isolant en aide, il faut faire en sorte que le toit soit préservé contre les infiltrations de toiture.

En effet, toute infiltration d’eau sur la laine peut provoquer des problèmes d’humilité et la naissance de moisissures.   

D’autre part, le liège expansé et l’ouate de cellulose ont une bonne capacité d’isolation phonique.

Les éléments à prendre en compte pour le choix du matériau d’isolation de la toiture

Pour optimiser l’isolation, il faut tenir compte des exigences et des contraintes indiquées ci-dessous :

La zone géographique où se trouve la maison et notamment son climat ainsi que le niveau de bruit du quartier. En effet, l’isolation doit être plus forte si les hivers sont très rigoureux et il faut choisir un matériau qui renforce également l’insonorisation si le quartier est bruyant.

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1/ La surface de la toiture à isoler ;

2/ La nécessité du respect de l’environnement et de la santé des occupants de la maison. Il est donc préférable de choisir des matériaux écologiques, car ils ne risquent pas de causer des irritations comme c’est le cas des matériaux fabriqués avec des dérivés pétroliers.

3/ Le caractère impératif d’une forte résistance en cas d’incendie. En conséquence, une précaution spécifique doit être prise si l’on choisit un matériau tel que le polyuréthane.

4/ L’année d’achèvement du pavillon. En effet, les maisons les plus anciennes sont celles dont les performances énergétiques sont les plus basses.

5/ La nécessité de ne pas perturber la ventilation des combles ;

6/ La présence d’obstacles tels que les poutres ou les conduits de cheminée ;

7/ Le niveau de résistance thermique exigé pour l’octroi de la réduction d’impôt accordé au titre de la tradition énergétique. Pour un matériau placé sur les rampants de la toiture d’une maison située en France métropolitaine, cette résistance doit atteindre au moins 6 m2 K/W. En conséquence, un matériau mince ne peut pas suffire à lui seul pour répondre à cette exigence légale et pour assurer une isolation efficace. Sa résistance thermique est le plus souvent comprise entre 1 et 2 m2 K/W.

Isolation Phonique Plafond : Quelles sont les solutions qui existent ?

Le rôle d’un isolant thermique posé sous un plancher

Le bruit résultant des conversations du voisin qui occupe le logement du dessus, de ses pas dans son appartement ou du frottement des pieds d’un meuble qu’il doit déplacer peut être pénible si le sol de son appartement n’est pas recouvert d’une moquette et surtout si le plafond n’est pas isolé efficacement. Si le sol de cet appartement est entièrement recouvert de carreaux, les bruits d’impact doivent être atténués.

Cet inconvénient est surtout constaté dans les logements anciens qui n’étaient soumis à aucune norme précise concernant leur isolation acoustique.

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Par ailleurs, l’inconfort de l’occupant d’un logement dont le plafond est mal isolé est accru si ce logement est proche d’un grand aéroport et s’il entend constamment le passage des avions qui arrivent.

 

L’étude du problème phonique de l’appartement par un acousticien

Un acousticien est un spécialiste des problèmes résultant du bruit et il pourra effectuer une analyse approfondie de la situation du logement.

Si le problème résulte d’une insuffisance de l’isolation du plafond, il pourra dire si la pose d’un isolant sur le plafond sera suffisante ou si elle doit être complétée par une isolation des murs.

En effet, les bruits provenant de l’étage supérieur peuvent être transmis par les parois verticales.   

Lors de son examen, l’acousticien recense les causes des bruits.

En effet, son diagnostic doit prendre en compte le fait que ces bruits peuvent provenir des conversations, de la pluie qui tombe sur le toit, des bruits d’impact ou du fonctionnement d’un appareil ménager.

D’autre part, il examine le cheminement des différents bruits et il calcule le niveau d’atténuation que devra procurer le matériau isolant.

Ainsi, si le bruit qui est attendu dans le logement atteint 50 dB et si l’occupant recherche un haut niveau de silence équivalant à 20 dB, le matériau choisi devra avoir une capacité d’atténuation au moins égale à 30 dB.    

Son intervention permet donc d’éviter des erreurs qui peuvent être coûteuses et qui peuvent aboutir à des conséquences décevantes.

 

La création d’un faux plafond acoustique

Cette solution nécessite de sacrifier un peu d’espace, mais elle peut procurer un excellent résultat. Elle consiste en principe à suspendre une ossature et à  visser des plaques de plâtre sur cette ossature.

Il en résulte la création d’un espace libre dans lequel sont posés des matériaux isolants.

Pour obtenir une performance optimale tout en contribuant à la sauvegarde de l’environnement, il est conseillé de choisir de préférence de la fibre de bois ou de l’ouate de cellulose.

En effet, ces deux matériaux offrent une très bonne isolation phonique et leur production peut être réalisée sans émission de gaz polluants.

Toutefois, pour mieux atténuer les bruits d’impact, il est conseillé de mettre en place une ossature à longue portée qui permet de désolidariser totalement le faux plafond du plancher qui se trouve au-dessus.

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Il en résulte que la transmission des bruits d’impact est bloquée.

 

Les prix des matériaux conseillés

Type de matériau

Prix moyen pour 1 m² de surface

Ouate de cellulose

15 €

Fibre de bois

15 €

 

Les trois catégories de faux plafonds

Il est possible de choisir entre les types de faux plafonds suivants :

1/ Le faux plafond suspendu à l’ancien plafond. Il est constitué d’une ossature légère en bois ou en aluminium et composée de plaques ainsi que de rails spéciaux. Elle est fixée par des suspentes. Ce type de faux plafond permet de créer un espace vide permettant de cacher des fils électriques ou d’isoler la pièce.

2/ Le faux plafond tendu qui est en fait une toile en PVC capable de devenir extensible sous l’effet d’une hausse de la température ambiante. Cette solution offre une bonne isolation phonique, mais elle est coûteuse.

3/ Le faux plafond autoportant qui est fixé sur des rails allant d’un mur à l’autre et qui ne comporte pas de suspentes. Peu connu, ce type de faux plafond permet de faire une rénovation rapide et de bénéficier d’une bonne isolation acoustique. 

     

La réalisation d’un faux plafond sous un plancher en béton

Si le plancher est en béton, l’optimisation de l’isolation acoustique exige que l’on prenne en compte les éléments suivants :

1/ La hauteur du plénum : en effet, la performance fournie par le plafond est proportionnelle à cette hauteur.

2/ Le nombre de suspentes qui doit être limité pour éviter de réduire la performance acoustique. Toutefois, la distance entre deux suspentes ne doit pas dépasser 1,30 m.

3/ L’épaisseur du matériau isolant ;

4/ L’épaisseur des plaques ;

5/ La nécessité de maintenir un espace au moins égal à 2 cm entre la surface inférieure du support et le dessus du plafond ;

6/ La nécessité d’éviter des porte-à-faux dépassant 15 cm.

Quels sont les meilleurs isolants phoniques ? Combien ça coûte ?

L’importance d’un choix judicieux d’un isolant phonique

Toute personne qui vit dans un logement mal insonorisé se demande comment elle peut atténuer les bruits qui empoisonnent ses journées et qui peuvent parfois perturber gravement son sommeil nocturne.

Le problème peut se rencontrer surtout dans les logements anciens, car des normes d’insonorisation des logements n’ont été définies qu’à partir de 1970.

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En conséquence, ces logements doivent souvent faire l’objet d’une rénovation incluant la mise en place d’une isolation thermique et acoustique performante.

 

L’étape préalable

Pour optimiser l’utilisation du budget qui devra être consacré à l’isolation phonique du logement, il faut toujours commencer par demander à un acousticien de prendre connaissance de l’intensité et de l’origine des bruits qui sont entendus à l’intérieur du logement.

L’analyse qui sera réalisée par ce technicien lui permettra d’indiquer quelles sont les solutions qui semblent les plus appropriées et notamment quels sont les matériaux qu’il conviendrait de mettre en place.

 

Les performances des matériaux disponibles sur le marché

1/ Isolants minéraux

Nature du matériau isolant

Performance d’isolation phonique

Laine de roche

Satisfaisante

Laine de verre

Satisfaisante

Perlite

Satisfaisante

Verre cellulaire

Satisfaisante

 

2/ Isolants synthétiques

Type d’isolant

Performance d’isolation phonique

Polystyrène expansé ou extrudé

Peu satisfaisante

Mousse phélonque

Très satisfaisante

Polyuréthane

Peu satisfaisante

 

3/ Isolants naturels

Type d’isolant

Performance d’isolation phonique

Liège

Satisfaisante

Fibre de bois

Très satisfaisante

Chanvre

Niveau moyen

Ouate de cellulose

Très satisfaisante

Laine de coton ou de mouton

Satisfaisante

 

4/ Nouveaux types de matériaux isolants

Type d’isolant

Performance d’isolation phonique

Aérogels

Très satisfaisante

Panneaux isolants sous vide

Satisfaisante

Pour une isolation phonique, les matériaux isolants les plus performants sont donc les aérogels, l’ouate de cellulose, la fibre de bois et la mousse phénolique.

5/ Les aérogels

Il s’agit de matériaux constitués essentiellement d’air, car ils ont été élaborés à partir de gels dont la substance liquide a été remplacée par une matière gazeuse.

Mais ils sont actuellement essentiellement destinés à l’industrie en raison des difficultés liées à leur production et de leur prix. En effet, le prix de revient de la fabrication d’un kilo d’aérogel dépasse actuellement 1700 €. 

Cependant, les industriels cherchent à imaginer de nouveaux procédés de production qui  rendront ces produits plus accessibles aux particuliers.

 

6/ L’ouate de cellulose

Ce matériau est très efficace pour limiter la diffusion des bruits transmis par l’air. En effet, sa capacité d’affaiblissement acoustique qui résulte des caractéristiques des fibres qui le constituent et de sa densité lui permet de convenir à toutes les catégories de parois.

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Cette capacité peut dépasser 60 dB.

En conséquence, ce matériau peut convenir pour l’isolation des sols, des murs, des toits et des cloisons.    

Il peut être acheté sous forme de panneaux souples.

Toutefois, il faut se conformer aux indications du fabricant des panneaux pour savoir s’ils sont destinés à être fixés sur les faces extérieures des murs d’une maison ou à l’intérieur des pièces.

De plus, ce matériau est souvent fabriqué avec du papier recyclé et sa fabrication ne nécessite que peu d’énergie, ce qui lui permet de contribuer au respect de l’environnement.

7/ La fibre de bois   

Ce matériau isolant est fabriqué au moyen de panneaux de bois ou de résidus résultant de la production d’objets en bois. Le procédé de fabrication permet d’obtenir des liaisons des fibres entre elles une fois qu’elles ont été extraites des copeaux de bois.

En vertu des dispositions réglementaires, les panneaux de fibres de bois font l’objet d’un marquage CE et ils doivent faire l’objet d’une déclaration de performance. Ils peuvent par ailleurs faire l’objet d’une certification par un organisme indépendant tel que l’ACERMI;

En outre, le processus de fabrication des isolants en fibres de bois inclut toujours un traitement destiné à assurer leur résistance aux champignons, aux moisissures et au feu. Une personne qui tient à contribuer à la sauvegarde de l’environnement peut se procurer des isolants en fibres de bois fabriqués à partir d’extraits d’arbres se trouvant dans des forêts faisant l’objet d’une gestion durable.   

8/ La mousse phénolique

Fabriqué avec des extraits de pétrole, ce matériau offre un haut niveau de performance pour l’isolation thermique et phonique compte tenu de son épaisseur. Par ailleurs, il est peu combustible et il ne dégage que peu de fumée en cas d’incendie . Mais il semble moins respectueux de l’environnement que la fibre de bois.

 

Les prix des meilleurs isolants phoniques accessibles aux particuliers

Nature de l’isolant

Prix moyen par m²

Ouate de cellulose

15 €

Fibre de bois

15 €

Mousse phélonique

20 €

Isolation Phonique du sol : Ce qui existe ? Combien ça coûte ?

L’utilité de l’isolation phonique du sol d’une maison ou d’un appartement

Avant 1970, l’insonorisation des logements n’était soumise à aucune norme précise. En conséquence, les personnes qui occupent des logements qui n’ont pas été achevés récemment  doivent souvent faire face à des bruits d’origine intérieure ou extérieure. En ce qui concerne les bruits intérieurs, la pose de matériaux isolants sous un parquet ou sous un carrelage peut améliorer le confort des occupants en atténuant les bruits résultant des pas de l’un d’eux.

De plus, si l’appartement se trouve à l’un des étages d’un immeuble, cette isolation diminue des occupants de l’appartement situé au-dessous.

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La mise en place de cette isolation peut être obligatoire notamment si une personne qui achète un appartement ancien envisage de remplacer la moquette par un parquet.

En effet, la dépose de la moquette entraînera un accroissement des bruits diffusés vers l’étage inférieur et cet accroissement doit être compensé, surtout si le règlement de copropriété l’exige.

Enfin, le bien est toujours valorisé si l’isolation phonique des sols est efficace.

 

L’isolation qui peut être mise en place sous un parquet collé

Le matériau qui peut être posé peut être du liège un matériau constitué de liège et de caoutchouc ou une sous-couche alvéolée. Le liège est vendu sous forme de panneaux ayant une épaisseur comprise entre deux et 4 mm;

L’isolation pouvant être posée sur un parquet flottant ou sous un parquet stratifié

Ce type de parquet nécessite la mise en place préalable d’un pare-vapeur constitué par un film en polyane. Il faut par ailleurs que la dalle sur laquelle le matériau est posé soit aussi lisse que possible.

Si les saillies ne dépassent pas 2 mm, la pose d’une sous-couche de matériau isolant de 5 mm d’épaisseur est possible. Mais  un ragréage s’impose si les saillies dépassent cette limite.

Par ailleurs, il faut choisir un matériau ayant une densité adaptée, ce qui nécessite l’avis d’un acousticien.

 

La mise en place de matériaux isolants sous un parquet cloué

Si le parquet doit être cloué, il suffit de placer les bandes ou les plaques de matériaux isolants entre les lambourdes.

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Le prix moyen des matériaux pouvant être utilisés pour isoler un sol

Nature de l’isolant

Prix moyen par m²

Liège

20 €

Laine de roche

8 €

Laine de verre

6 €

Le rôle d’une moquette

La pose d’une moquette en laine de bonne qualité dont le prix total s’élève en moyenne à 80 € par mètre carré complète idéalement la pose d’un matériau isolant sous le revêtement qui est déjà présent.

 

La pose de matériaux isolants sous un sol en carrelage

Un revêtement de sol en pierre répercute toujours les bruits d’impact.

Pour corriger cet inconvénient dans la cuisine ou dans la salle de bains, il est possible d’utiliser un procédé simple qui consiste en premier lieu à faire en sorte que la dalle sur laquelle les panneaux isolants seront posés soit parfaitement homogène.

Ensuite, l’on applique une colle ou un mortier qui assurera l’adhésion des panneaux isolants qui sont ensuite mis en place. Les deux étapes suivantes consistent à fixer les bandes de désolidarisation et à poser le carrelage.   

Si la pièce dont le sol est recouvert de carrelage ou de marbre est grande, l’opération est plus compliquée, car il faut poser des rouleaux les matériaux isolants avec une minichape d’interposition.

Dans ce cas, le propriétaire de l’appartement doit se procurer plusieurs kits qui contiennent chacun un rouleau de matériau isolant, des produits permettant de faire adhérer ce matériau ainsi que les carreaux et un mortier qui sera nécessaire pour le jointement desdits carreaux.

Après avoir acheté les kits et rendu la dalle totalement lisse, il faut découper les matériaux et les poser sur la dalle avant de placer les bandes de désolidarisation.

Les étapes suivantes consistent à poser la mini chape en faisant en sorte que son épaisseur soit d’une parfaite homogénéité et à patienter pendant 24 heures avant de poser le carrelage.

ledabelle