Catégorie : Isolation Phonique

Quelles solutions pour une isolation phonique à son mur ?

Pour que vous puissiez retrouver une sérénité acoustique dans votre lieu de vie,

Plusieurs solutions s’offrent à vous :

• La pose de laine de roche
• La pose de laine de verre
• La pose de laine de lin,
• La pose de la ouate de cellulose,
• La pose de la fibre de bois, 
• La pose de Pan-Terre.

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La laine de roche, de verre, de lin, la ouate de cellulose et la fibre de bois sont vendus sous forme de panneaux à poser entre votre mur et le matériau composant votre cloison (bois, plâtre, Fermacell…). Le Pan-Terre se pose quant à lui avec le plâtre.

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En effet, les modèles les plus utilisés pour l’isolation phonique d’un mur sont composés d’une plaque de plâtre doublée par une couche de Pan-Terre.

Toutefois, il existe des plaques dites “nature” que vous associerez au revêtement de cloison que vous souhaitez.

 

Comment faire pour poser une isolation phonique à son mur ?

Pour ce faire il vous faudra :

• Une armature métallique ou ossature bois
• Votre isolant,
• Une cloison en Fermacell
• du placo ou du bois (lambris, etc…),
• Des vis,
• Un niveau à bulle
• De l’enduit ou du plâtre,
• Du papier de verre,
• Une visseuse.

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1. Placez votre armature métallique ou votre ossature bois de manière à ce qu’elle soit de niveau et d’équerre avec le mur de votre pièce ainsi qu’avec votre sol.

Vissez-la pour la maintenir en place.

2. Placez-y ensuite votre isolant phonique.

3. Venez placer votre cloison en Fermacell, votre plaque de placo ou votre bois sur l’armature métallique ou l’ossature bois, puis vissez.

Si vous utilisez le Pan-Terre “nature”: vous devrez coller vos plaques les unes avec les autres avec de la colle spéciale pour qu’elles puissent tenir ensemble.

Répétez l’opération autant de fois que nécessaire.

4. Avec votre enduis ou votre plâtre, faites les joints entre vos plaques et cachez les vis que vous avez mises. N’hésitez pas à en mettre une couche épaisse.

(Étape uniquement pour placo et Fermacell)

5. Une fois l’enduis ou le plâtre secs, poncez à l’aide de papier de verre pour enlever les aspérités et rendre la surface la plus lisse possible.

Vous pourrez, si vous le souhaitez, peindre votre mur ou poser du carrelage dessus.

Pour les personnes désirant faire une cloison habillée en bois, n’oubliez pas de vous procurer un rouleau de papier kraft qui sera à agrafer entre votre isolant et vos lames de lambris. Cette technique est à utiliser pour les cloisons isolant du bruit extérieur, elle vous permettra également de gagner en chaleur et vous protégera de l’humidité.

La fonction d’un isolant phonique posé sous un plafond

Le défaut d’isolation phonique d’un plafond peut provoquer une gêne si les bruits d’impact ou les bruits aériens dont les origines se trouvent au-dessus du logement ne sont pas atténués par une moquette ou par la présence de matériaux isolants sous le parquet des pièces situées à l’étage supérieur.

Ce type de gène peut se rencontrer notamment dans les logements achevés depuis plus de 50 ans.

En effet, les règles applicables aux constructions n’ont pas contenu de normes précises concernant l’isolation phonique des maisons des appartements avant 1970.

En conséquence, si l’on a acheté un appartement ancien et si la personne qui occupe l’appartement situé au-dessus n’est pas juridiquement tenue de faire en sorte que les bruits qui proviennent de son logement soient atténués, la pose d’un faux plafond isolant doit être envisagée.

Par ailleurs, compte tenu du fait que cette pose rend le logement plus agréable, l’investissement réalisé a toujours pour conséquence une amélioration de la valeur locative ou vénale du bien.

Si ce bien doit être mis en location, les futurs locataires seront davantage séduits par un appartement bénéficiant d’une bonne isolation acoustique.

 

L’analyse préalable d’un acousticien

Pour optimiser le résultat attendu de la pose du faux plafond, il faut choisir une catégorie de faux plafond, un matériau isolant et une épaisseur adaptés aux causes et à l’intensité des bruits qui doivent être atténués.

Par ailleurs, le niveau du silence recherché doit aussi être pris en compte.

En conséquence, une analyse faite par un acousticien constitue une étape primordiale.

Elle peut même être exigée si le logement est proche d’un grand aéroport et si une demande d’aide à l’insonorisation est envisagée. L’acousticien procédera à une évaluation des bruits ayant un caractère gênant et à une étude de leur cheminement.

Son examen lui permettra d’indiquer les solutions qui semblent les plus judicieuses ainsi que le résultat qui peut être attendu de chacune d’elles.

Ainsi, il pourra dire s’il est nécessaire d’ajouter une isolation phonique des murs à celle du plafond. Ce travail supplémentaire peut en effet être nécessaire s’il faut neutraliser des bruits qui se transmettent par l’intermédiaire des parois verticales.

Il s’agit des transmissions latérales qui peuvent se faire à partir des planchers par l’intermédiaire des murs ou des tuyaux.

Ce mode de transmission concerne aussi bien les bruits d’impact qui se transmettent par la structure de l’édifice que les bruits aériens qui peuvent aussi être transmis par l’intermédiaire d’une gaine technique. Tous ces éléments doivent être pris en compte pour la réussite de l’isolation.

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Les catégories de faux plafonds parmi lesquels un choix est possible

Ces catégories sont les suivantes :

• Le faux plafond suspendu au plafond existant. La suspension de ce type de faux plafond est constituée par une ossature en métal léger ou en bois et par des suspentes. L’espace vide qui est ainsi créé peut être suffisant pour assurer l’isolation phonique du logement dans la mesure où le procédé est adapté aux caractéristiques des bruits qu’il faut réduire.

En outre, des fils électriques peuvent être cachés dans cet espace. Le faux plafond autoportant qui est fixé à des rails dont la dimension correspond à celle de la pièce. Ce type de faux plafond peut être facilement mis en place lors de la rénovation d’une maison d’un appartement.

Par ailleurs, l’isolation acoustique qu’il procure est satisfaisante, car l’on profite d’une désolidarisation du faux plafond par rapport au plafond existant.

• Le faux plafond tendu.

Constitué d’une toile, il offre une bonne performance en matière d’isolation phonique.

Mais cette option est plus coûteuse que les deux autres.

Pour la fourniture du matériau et de la pose, il faut en effet prévoir un budget inclus entre 80 et 100 € par mètre carré.

 

Les matériaux isolants les plus performants

Il est possible de profiter d’une excellente qualité d’isolation acoustique et de contribuer à la sauvegarde des ressources de la planète en choisissant un matériau isolant constitué de fibres de bois ou d’ouate de cellulose.

Chacune de ces deux catégories de matériaux coûte en moyenne une quinzaine d’euros par mètre carré.

 

Le faux plafond en PVC

Pour le revêtement du faux plafond, l’on dispose d’un vaste choix de matériaux.

Mais si l’on tient à avoir un faux plafond à la fois imperméable et offrant une bonne résistance, le choix du PVC peut-être judicieux.

En premier lieu, la sélection de ce matériau permet de profiter d’un choix important d’aspects et de couleurs.

De plus, sa résistance à l’humidité lui permet de ne poser aucun problème s’il est posé sous le plafond d’une salle de bains.

D’autre part, un plafond réalisé avec ce matériau peut donner une belle allure à la pièce. Le choix de couleurs permet de personnaliser la décoration.

La capacité de résistance du PVC lui permet aussi de conserver un aspect neuf pendant de longues années.

En ce qui concerne l’isolation phonique, sa capacité s’ajoute à celle du matériau isolant placé dans l’espace libre, ce qui permet de réduire le coût de l’insonorisation du logement.

Il est possible de choisir entre des lambris emboîtables et des lambris non emboîtables pouvant être découpés à la longueur souhaitée.

L’épaisseur de ce matériau est d’un centimètre; et l’on peut choisir une largeur de 19, 25 ou 38 cm.

En outre, le PVC se nettoie très facilement avec des détergents classiques et ne nécessite pas de vernissage.

Cependant, ce matériau est facilement inflammable.

Il faut par conséquent éviter de l’installer dans une cuisine ou dans une pièce ayant une cheminée et faire en sorte que les sources de chaleur soient placées à une distance suffisante du faux plafond.

Il est possible de choisir entre des lambris emboîtables et des lambris non emboîtables pouvant être découpés à la longueur souhaitée.

L’épaisseur de ce matériau est d’un centimètre; et l’on peut choisir une largeur de 19, 25 ou 38 cm.

Son installation est très facile, car il faut simplement fixer les lambris sur les rails métalliques.

 

Le cas particulier d’un plancher en béton

Si le faux plafond doit être posé sous un plancher en béton, il est nécessaire de prendre en compte certains éléments pour optimiser l’isolation acoustique.

Ces éléments sont les suivants :

• La nécessité d’une hauteur de plénum adaptée à la performance recherchée pour l’isolation.
• L’absence de porte-à-faux dépassant 15 cm.
• La nécessité d’une adaptation de l’épaisseur des panneaux isolants et des plaques.
• La nécessité de limiter le nombre de suspentes si l’on fait poser un faux plafond suspendu.

Les cas dans lesquels il faut envisager la pose d’une isolation phonique sur un plafond

Lorsque l’on possède un appartement qui se trouve dans un bâtiment achevé avant le 31 décembre 1969, l’on risque d’être confronté à des bruits gênants provenant de l’activité du voisin qui occupe l’appartement du dessus.

En effet, les constructeurs qui ont bâti des logements avant cette date n’étaient pas obligés de respecter des normes d’isolation acoustique précises.

Il en résulte que si le voisin du dessus refuse de poser une moquette sur le sol de son appartement et s’il n’est pas possible de le contraindre juridiquement à résoudre le problème, il faut faire effectuer chez soi des travaux d’isolation acoustique du plafond.

Il en est de même si le logement est survolé par de nombreux avions qui arrivent à un aéroport voisin ou qui le quittent.

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L’intérêt de l’intervention d’un spécialiste

La mise en place d’un faux plafond pouvant être coûteuse, il est nécessaire de faire examiner le plafond du logement par un acousticien qui pourra indiquer quelle sera la meilleure solution compte tenu de l’origine de l’importance des bruits gênants.

En effet, la conception du faux plafond n’est pas la même s’il faut atténuer des bruits d’impact (qui se produisent le plus souvent quand l’occupant du logement marche chez lui ou lorsqu’il doit déplacer une table) ou s’il faut réduire des bruits transmis par l’air. Il s’agit en l’espèce des bruits qui proviennent des conversations ou de l’extérieur.

L’acousticien peut par ailleurs dire si la mise en place d’un faux plafond sera suffisante ou s’il faut aussi améliorer l’isolation phonique des murs, ce qui peut être le cas s’il faut atténuer des bruits qui se transmettent par l’intermédiaire des cloisons.

 

La pose d’un faux plafond

Il faut en premier lieu faire un choix entre les trois types de procédés suivants :

• La suspension du faux plafond au plafond existant. L’intervention consiste à mettre en place une ossature légère en aluminium ou en bois qui est fixée par des suspentes. Le faux plafond suspendu permet de créer un espace vide dans lequel l’on peut faire passer des fils électriques. Cet espace vide peut aussi permettre d’isoler l’appartement de la mesure où il est adapté à la nature des bruits qu’il faut atténuer.

 

La pose d’un faux plafond autoportant.

Dans ce cas, le faux plafond est attaché à des rails dont la longueur est égale à celle de la pièce. Ce procédé a l’avantage de faciliter une rénovation et de procurer une isolation phonique performante.

 

La mise en place d’un faux plafond tendu.

Dans ce cas, le faux plafond est constitué d’une toile en PVC. Ce procédé offre une bonne isolation acoustique, mais il est plus coûteux.

En effet, le prix de ce type de faux plafond peut varier entre 80 et 100 € par mètre carré en incluant le coût de la pose.

Quel que soit le type de faux plafond choisi, il faut adapter sa hauteur au niveau d’isolation phonique recherché.

Ainsi, il peut être nécessaire de sacrifier un peu plus de hauteur sous plafond si l’on tient à neutraliser fortement les bruits et si l’insonorisation du bâtiment est très insuffisante.

 

Les matériaux recommandés pour l’isolation d’un plafond

Pour bénéficier d’un haut niveau de performance acoustique tout en ayant un comportement de citoyen soucieux du respect de l’environnement, il convient de choisir de l’ouate de cellulose ou de la fibre de bois. Le prix moyen de chacun de ces matériaux se situe autour de 15 € par mètre carré.

 

Le cas particulier des logements proches des grands aéroports internationaux

Une aide financière pour l’amélioration de l’insonorisation du logement peut être accordée si le bâtiment est proche de l’aéroport d’Orly, de celui de Roissy-en-France ou de l’un des huit principaux aéroports de province.

Si une personne demeure à proximité de l’un de ses aéroports et si elle est gênée par le trafic aérien, elle doit commencer par faire examiner son logement par un acousticien qui évaluera les conséquences du passage des avions et qui indiquera les solutions qui semblent les plus appropriées.

Si une amélioration de l’isolation phonique du plafond semble judicieuse, le montant des travaux nécessaires pourra être pris en compte pour le calcul de l’aide.

Pourquoi améliorer l’insonorisation d’un logement

L’objectif de l’isolation phonique d’un logement est d’assurer la tranquillité de ses occupants en leur évitant d’être trop dérangés par les bruits extérieurs ou par les bruits d’impact.

En effet, les personnes qui occupent des logements qui ont été achevés antérieurement à l’entrée en vigueur des normes d’isolation acoustique sont parfois dérangées par la transmission des bruits provenant du trafic routier ou des activités des voisins.

Par ailleurs, une personne qui occupe un logement situé dans l’un des étages d’un immeuble et qui tient à éviter de déranger ses voisins doit faire en sorte que les bruits provenant de son propre appartement soient faibles.

Le règlement de copropriété peut par ailleurs exiger qu’elle fasse effectuer les travaux pour isoler le plancher notamment si le sol de son appartement est entièrement recouvert de carrelage.

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En outre, si une personne qui possède un bien dont la construction n’est pas récente et qui prévoit de louer peut devoir faire effectuer des travaux d’insonorisation pour que le logement réponde à l’obligation de décence imposée par la loi du 6 juillet 1989.

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Enfin, la valeur locative ou vénale d’un logement est toujours améliorée si des travaux sont effectués en vue d’accroître son confort.

 

L’étude préalable

Il est souvent possible de choisir entre plusieurs solutions pour isoler phoniquement un logement.

Pour optimiser cette opération, il faut choisir le procédé ainsi que les matériaux en tenant compte des éléments suivants :

• La cause des bruits qui sont les plus gênants
• Le niveau du bruit ambiant de la zone géographique
• Leur intensité qui est mesurée en décibels
• L’objectif de réduction des bruits que l’on souhaite attendre
• Le cheminement de ces bruits (en effet, une éventuelle diffusion du bruit provenant du niveau supérieur par les parois verticales ou par les conduites doit être prise en compte).

Il en résulte qu’il est nécessaire de demander à un spécialiste de l’isolation acoustique des bâtiments de faire un diagnostic des problèmes de bruit constaté dans le logement. Ce professionnel évaluera l’intensité du bruit qui est transmis par la voie aérienne ainsi que celle des éventuels bruits d’impact.

Ses constatations lui permettant d’indiquer ce qui doit être fait pour que l’insuffisance d’isolation du logement soit corrigée de manière optimale. Il pourra notamment indiquer la nature et l’épaisseur des matériaux qui doivent être mis en place pour atteindre le niveau de confort recherché.

En ce qui concerne les fenêtres, il pourra dire qu’il faut mettre en place des doubles ou des triples vitrages et s’il serait judicieux de faire mettre des doubles vitrages asymétriques.

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L’isolation phonique des chambres

Une chambre à coucher doit toujours être bien insonorisée pour que son occupant puisse passer des nuits reposantes et faire des siestes pendant le week-end. Les dispositions qu’il faut prendre pour insonoriser une chambre dépendent de l’origine des bruits qui l’envahissent.

Si la chambre donne sur une avenue ou sur une voie ferrée à grand trafic, il faut au moins faire poser un matériau isolant sur le mur extérieur.

Il faut aussi faire en sorte que l’isolation soit continue, ce qui peut nécessiter d’appliquer le matériau dans les pièces voisines ou d’isoler les murs intérieurs.

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En ce qui concerne les murs intérieurs, l’isolation phonique se fait par la mise en place d’une contre-cloison parallèlement au mur qui doit être isolé. L’espace qui sépare cette contre-cloison du mur peut être laissé vide. Dans ce cas, l’isolation est assurée par la couche d’air.

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L’acousticien peut aussi suggérer de combler cet espace avec un matériau isolant s’il pense que cette solution sera plus efficace. Par ailleurs, si le bâtiment est ancien, la mise en place d’un matériau assurant une isolation à la fois acoustique et thermique peut être rentable.

Dans ce cas, le matériau appliqué doit avoir une résistance thermique suffisante pour permettre une réduction significative des gaspillages de chaleur et pour donner droit à la réduction fiscale prévue par la loi.

Cette réduction fiscale n’est en effet accordée que si le matériau posé a une résistance thermique au moins égale aux normes suivantes :

Territoire où le bâtiment est situé	Résistance thermique obligatoire
Département de la métropole	3,7 m2K.W
Localité située en outre-mer	0,5 m2K/W

Si la fourniture et la pose des matériaux isolants sont assurées par la même entreprise et si cette entreprise a obtenu une certification de garante de l’environnement, la réduction d’impôt appliqué est égale à 15 % de la dépense nécessaire dans la mesure où le montant est inférieur ou égal au plafonds suivants :

Constitution du foyer fiscal	Limite applicable
Une personne	8 000 €
Un couple marié ou lié par un PACS	16 000 €
Couple marié ou lié par un PACS et ayant des enfants à charge	Plafond majoré de 400 € par enfant à charge

Enfin, l’isolation du mur extérieur peut se faire en posant les matériaux sur son côté intérieur ou sur son côté extérieur. Toutefois, la seconde option doit être autorisée par l’assemblée des copropriétaires si le logement se trouve dans une copropriété.

 

La correction d’un défaut d’isolation des plafonds

Si les plafonds sont mal insonorisés, si le propriétaire du logement situé au-dessus n’a pas l’obligation légale de remédier à ce problème et s’il refuse de faire les travaux nécessaires, la seule solution consiste à faire poser un faux plafond.

Dans ce cas, le propriétaire du bien concerné peut choisir entre les trois types de faux plafonds désignés ci-dessous :

• Un faux plafond fixé au plafond existant par une ossature et par des suspentes. Ce type de faux plafond peut offrir une bonne isolation s’il est adapté aux spécificités des bruits à réduire.
• Un faux plafond autoportant qui est attaché à des pièces métalliques horizontales qui relient les extrémités de la pièce. Ce procédé qui permet une désolidarisation du faux plafond par rapport au plafond existant peut permettre une insonorisation efficace. De plus, ce type de faux plafond peut être rapidement installé lors d’une rénovation d’appartement.

Enfin, celui qui recherche un faux plafond plus moderne peut faire placer un faux plafond tendu. Ce type de faux plafond qui est constitué d’une toile offre également une bonne performance acoustique.

 

Le budget à prévoit pour la pose d’un faux plafond

Type de faux plafond	Prix moyens pour 1 m²
Faux plafond suspendu ou autoportant	50 €
Faux plafond tendu	90 €

 

L’isolation phonique des sols recouverts d’un parquet

En améliorant l’insonorisation des sols, le propriétaire respecte la tranquillité des voisins du dessous et il accroît le confort de son propre bien, car les bruits d’impact sont réduits entre les différentes pièces.

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La solution la plus simple consiste à faire poser une moquette en laine sous laquelle se trouve une sous-couche en caoutchouc suffisamment épaisse. Le prix de revient s’élève à 80 € en moyenne si la moquette est de bonne qualité.

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Si la pose d’une moquette ne suffit pas ou si le propriétaire préfère le parquet, la mise en place d’un matériau isolant sous les lames de parquet est la solution à adopter. Elle peut par ailleurs être obligatoire si le règlement de copropriété l’exige. La méthode à suivre dépend de la nature du parquet.

Pour un parquet en bois massif collé, il y a lieu de mettre en place une sous-couche isolante en liège. Ce type de matériau est vendu sous forme de plaques ayant une épaisseur comprise entre deux et 4 mm. Cependant, une sous-couche alvéolaire peut procurer un meilleur résultat.

Pour un parquet flottant, l’on peut faire poser une sous-couche d’isolation acoustique entre la dalle et le parquet.

Dans ce cas, il faut que la sous-couche soit mise en place sans interruption d’un bout à l’autre de la pièce. Il est également nécessaire de veiller à ce que les plinthes soient désolidarisées du revêtement de sol.

En outre, la densité ainsi que l’épaisseur du matériau doivent être choisies en fonction du niveau de réduction de bruit exigé. En outre, si le paquet est cloué le matériau isolant est placé entre les lambourdes.

 

L’isolation des sols en carrelage

Un carrelage étant un matériau qui répercute fortement les bruits d’impact, la pose de matériaux isolants sous un revêtement en carrelage est importante pour assurer le confort du logement ainsi que la tranquillité des occupants de l’étage inférieur.

Pour une cuisine, pour une salle de bains ou pour toute autre pièce ayant une petite surface, il suffit de commencer par rendre le support parfaitement homogène avant de fixer les dalles et les bandes de désolidarisation. Ensuite, il faut appliquer le mortier sur les plaques et poser le carrelage.

Si la pièce sur laquelle l’on souhaite poser un carrelage est spacieuse, il faut poser des rouleaux avec une minichape d’interposition après avoir acheté des kits contenant les produits nécessaires.

Ensuite, les matériaux isolants sont posés directement sur la dalle de béton si cette dalle est suffisamment propre et nette. L’étape suivante consiste à poser la minichape sur toute la superficie.

Après avoir vérifié la régularité de son épaisseur, il faut attendre 24 heures pour que le séchage soit parfait.

Le carrelage peut être posé après l’expiration de ce délai. La pose d’un matériau isolant sous un carrelage coûte en moyenne 18 € par mètre carré.

Les moyennes des prix des matériaux d’isolation phonique

Catégorie du matériau	Prix par mètre carré
Laine de roche	8 €
Laine de verre	6 €
Liège	20 €
Fibres de bois	15 €
Ouate de cellulose	15 €

La fibre de bois et l’ouate de cellulose sont les matériaux qui offrent les meilleures performances.

 

Les doubles vitrages ou les triples vitrages

La pose de fenêtres à double vitrage ou à triple vitrage contribue également à une bonne amélioration de l’isolation phonique d’un logement.

Pour la pose d’une fenêtre à double vitrage en PVC, la dépense prévisible peut varier entre 500 et 600 €.

 

Les possibilités d’aide fiscale ou financière pour les travaux d’isolation

Si les travaux ont pour objectif de renforcer isolation phonique et thermique du logement en vue de réduire les dépenses de chauffage,

Les possibilités d’incitations fiscales et financières sont les suivantes :

• Le crédit d’impôt pour la transition énergétique dont les conditions sont rappelées ci-dessu.
• La possibilité d’un éco-prêt à taux zéro dont le montant maximal est de 30 000 € et dont la durée peut atteindre 15 ans.
• La possibilité d’une aide financière versée par l’Agence sociale de l’habitat si les ressources du demandeur sont modestes. Le montant de l’aide dépend du dernier revenu fiscal de référence du demandeur et du montant total des travaux.

Si l’objectif des travaux se limite à une amélioration de l’insonorisation du bien, aucune aide n’est en principe prévue.

Toutefois, si les occupants du logement sont gênés par le trafic aérien, car le logement est proche de l’un des 10 principaux aéroports français, une aide peut être versée pour l’amélioration de son isolation phonique.

Dans ce cas, il faut commencer par faire effectuer un état des lieux par un acousticien et par joindre le compte rendu qu’il a établi à la demande d’aide.

Les réglementations applicables à l’insonorisation des logements

Les normes prévues pour l’insonorisation des logements ne s’appliquent qu’aux immeubles bâtis après l’octroi d’un permis de construire délivré postérieurement au mois de janvier 1996.

En ce qui concerne les logements construits antérieurement à cette date et notamment les immeubles bâtis pendant la seconde moitié du XIXe siècle; le texte applicable aux appartements loués est la loi du 6 juillet 1989 qui oblige le bailleur à faire en sorte que le logement loué soit décent.

Il en résulte que chaque propriétaire d’un appartement haussmannien doit lui-même prendre les dispositions nécessaires s’il souhaite rendre son appartement plus silencieux.

Par ailleurs, il est toujours judicieux de faire examiner l’appartement par un spécialiste de l’isolation notamment pour savoir quels sur les matériaux qui procureront les meilleurs résultats.

 

L’isolation phonique et thermique des murs extérieurs

Pour moins entendre les bruits provenant de la chaussée au bord de laquelle se trouve l’immeuble, il est possible de faire mettre des doubles vitrages.

Cette mesure peut être complétée par la pose de panneaux isolants sur les faces intérieures des murs dans la mesure où les pièces sont suffisamment spacieuses, car l’épaisseur des panneaux réduit l’espace disponible.

Pour avoir une isolation thermique et phonique efficace, il est conseillé de choisir l’un des matériaux suivants :

Nature du matériau	Prix moyen habituel pour 1 m²
Laine de roche	14 €
Liège expansé	58 €
Fibre de bois	15 €
Laine de chanvre	17 €
Laine de lin	20 €

D’autre part, pour pouvoir profiter de la réduction d’impôt prévue pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique de la résidence principale,

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Il faut choisir un matériau ayant une résistance thermique conforme aux normes suivantes :

Localité où se trouve l’immeuble	Norme à respecter
Commune de métropole	3,7 m2K/W
Commune d’outre-mer	0,5 m2K/W

 

L’isolation acoustique des murs mitoyens

Pour être moins gêné par l’activité de son voisin de palier, il est possible de faire placer une contre-cloison parallèle au mur mitoyen qui sépare les deux appartements.

Cette solution est assez économique, car elle ne coûte en moyenne qu’une trentaine d’euros pour chaque mètre carré de surface de la contre-cloison. De plus, elle offre une isolation efficace.

 

L’isolation phonique du plafond

Il s’agit d’un procédé qui peut réduire sensiblement les bruits résultant de l’activité des voisins du dessus et notamment ceux qui résultent des activités des enfants ou des bricolages.

L’un des procédés les plus connus consiste à créer un faux plafond acoustique.

Pour réaliser ce faux plafond, il faut commencer par fixer des suspentes au plafond existant et par fixer une ossature métallique à ces suspentes.

Ensuite, l’on place dans l’espace ainsi créé des panneaux ou des rouleaux de matériaux isolants.

L’efficacité peut être optimisée grâce à la mise en place de suspentes qui amortissent les vibrations et d’ossatures ayant une longue portée, ce qui permet de faire en sorte que le faux plafond ne soit pas solidaire du plancher supérieur.

 

L’ isolation phonique d’un plancher

La solution la plus simple consiste à mettre en place une moquette qui permet de réduire les bruits d’au moins 15 décibels. Pour la fourniture et la pose d’une bonne moquette en laine, il faut disposer d’un budget compris entre 70 et 80 euros par mètre carré.

Par ailleurs, les appartements haussmanniens ont souvent de beaux  parquets en bois dont l’isolation phonique est toutefois souvent médiocre.

Si l’on fait rénover son appartement, la solution la plus simple consiste à faire appliquer une surcouche d’isolant phonique par-dessus laquelle on peut placer un isolant souple tel qu’un linoléum. L’isolant souple permet d’atténuer les bruits de pas.

Une solution plus coûteuse consiste à placer une sous-couche isolante et à le revêtir d’un parquet flottant.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation d’un parquet ou d’un plancher

Nature de la surface à isoler	Prix moyen pour un mètre carré
Plafond	A partir de 40 €
Sol	A partir de 50 €

Il faut enfin tenir compte du fait que l’amélioration de l’isolation phonique et thermique d’un appartement a toujours un effet positif sur sa valeur.

Le rôle d’un isolant thermique posé sous un plancher

Le bruit résultant des conversations du voisin qui occupe le logement du dessus, de ses pas dans son appartement ou du frottement des pieds d’un meuble qu’il doit déplacer peut être pénible si le sol de son appartement n’est pas recouvert d’une moquette et surtout si le plafond n’est pas isolé efficacement. Si le sol de cet appartement est entièrement recouvert de carreaux, les bruits d’impact doivent être atténués.

Cet inconvénient est surtout constaté dans les logements anciens qui n’étaient soumis à aucune norme précise concernant leur isolation acoustique.

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Par ailleurs, l’inconfort de l’occupant d’un logement dont le plafond est mal isolé est accru si ce logement est proche d’un grand aéroport et s’il entend constamment le passage des avions qui arrivent.

 

L’étude du problème phonique de l’appartement par un acousticien

Un acousticien est un spécialiste des problèmes résultant du bruit et il pourra effectuer une analyse approfondie de la situation du logement.

Si le problème résulte d’une insuffisance de l’isolation du plafond, il pourra dire si la pose d’un isolant sur le plafond sera suffisante ou si elle doit être complétée par une isolation des murs.

En effet, les bruits provenant de l’étage supérieur peuvent être transmis par les parois verticales.   

Lors de son examen, l’acousticien recense les causes des bruits.

En effet, son diagnostic doit prendre en compte le fait que ces bruits peuvent provenir des conversations, de la pluie qui tombe sur le toit, des bruits d’impact ou du fonctionnement d’un appareil ménager.

D’autre part, il examine le cheminement des différents bruits et il calcule le niveau d’atténuation que devra procurer le matériau isolant.

Ainsi, si le bruit qui est attendu dans le logement atteint 50 dB et si l’occupant recherche un haut niveau de silence équivalant à 20 dB, le matériau choisi devra avoir une capacité d’atténuation au moins égale à 30 dB.    

Son intervention permet donc d’éviter des erreurs qui peuvent être coûteuses et qui peuvent aboutir à des conséquences décevantes.

 

La création d’un faux plafond acoustique

Cette solution nécessite de sacrifier un peu d’espace, mais elle peut procurer un excellent résultat. Elle consiste en principe à suspendre une ossature et à  visser des plaques de plâtre sur cette ossature.

Il en résulte la création d’un espace libre dans lequel sont posés des matériaux isolants.

Pour obtenir une performance optimale tout en contribuant à la sauvegarde de l’environnement, il est conseillé de choisir de préférence de la fibre de bois ou de l’ouate de cellulose.

En effet, ces deux matériaux offrent une très bonne isolation phonique et leur production peut être réalisée sans émission de gaz polluants.

Toutefois, pour mieux atténuer les bruits d’impact, il est conseillé de mettre en place une ossature à longue portée qui permet de désolidariser totalement le faux plafond du plancher qui se trouve au-dessus.

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Il en résulte que la transmission des bruits d’impact est bloquée.

 

Les prix des matériaux conseillés

Type de matériau	Prix moyen pour 1 m² de surface
Ouate de cellulose	15 €
Fibre de bois	15 €

 

Les trois catégories de faux plafonds

Il est possible de choisir entre les types de faux plafonds suivants :

1/ Le faux plafond suspendu à l’ancien plafond. Il est constitué d’une ossature légère en bois ou en aluminium et composée de plaques ainsi que de rails spéciaux. Elle est fixée par des suspentes. Ce type de faux plafond permet de créer un espace vide permettant de cacher des fils électriques ou d’isoler la pièce.

2/ Le faux plafond tendu qui est en fait une toile en PVC capable de devenir extensible sous l’effet d’une hausse de la température ambiante. Cette solution offre une bonne isolation phonique, mais elle est coûteuse.

3/ Le faux plafond autoportant qui est fixé sur des rails allant d’un mur à l’autre et qui ne comporte pas de suspentes. Peu connu, ce type de faux plafond permet de faire une rénovation rapide et de bénéficier d’une bonne isolation acoustique. 

     

La réalisation d’un faux plafond sous un plancher en béton

Si le plancher est en béton, l’optimisation de l’isolation acoustique exige que l’on prenne en compte les éléments suivants :

1/ La hauteur du plénum : en effet, la performance fournie par le plafond est proportionnelle à cette hauteur.

2/ Le nombre de suspentes qui doit être limité pour éviter de réduire la performance acoustique. Toutefois, la distance entre deux suspentes ne doit pas dépasser 1,30 m.

3/ L’épaisseur du matériau isolant ;

4/ L’épaisseur des plaques ;

5/ La nécessité de maintenir un espace au moins égal à 2 cm entre la surface inférieure du support et le dessus du plafond ;

6/ La nécessité d’éviter des porte-à-faux dépassant 15 cm.

L’importance d’un choix judicieux d’un isolant phonique

Toute personne qui vit dans un logement mal insonorisé se demande comment elle peut atténuer les bruits qui empoisonnent ses journées et qui peuvent parfois perturber gravement son sommeil nocturne.

Le problème peut se rencontrer surtout dans les logements anciens, car des normes d’insonorisation des logements n’ont été définies qu’à partir de 1970.

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En conséquence, ces logements doivent souvent faire l’objet d’une rénovation incluant la mise en place d’une isolation thermique et acoustique performante.

 

L’étape préalable

Pour optimiser l’utilisation du budget qui devra être consacré à l’isolation phonique du logement, il faut toujours commencer par demander à un acousticien de prendre connaissance de l’intensité et de l’origine des bruits qui sont entendus à l’intérieur du logement.

L’analyse qui sera réalisée par ce technicien lui permettra d’indiquer quelles sont les solutions qui semblent les plus appropriées et notamment quels sont les matériaux qu’il conviendrait de mettre en place.

 

Les performances des matériaux disponibles sur le marché

1/ Isolants minéraux

Nature du matériau isolant	Performance d’isolation phonique
Laine de roche	Satisfaisante
Laine de verre	Satisfaisante
Perlite	Satisfaisante
Verre cellulaire	Satisfaisante

 

2/ Isolants synthétiques

Type d’isolant	Performance d’isolation phonique
Polystyrène expansé ou extrudé	Peu satisfaisante
Mousse phélonque	Très satisfaisante
Polyuréthane	Peu satisfaisante

 

3/ Isolants naturels

Type d’isolant	Performance d’isolation phonique
Liège	Satisfaisante
Fibre de bois	Très satisfaisante
Chanvre	Niveau moyen
Ouate de cellulose	Très satisfaisante
Laine de coton ou de mouton	Satisfaisante

 

4/ Nouveaux types de matériaux isolants

Type d’isolant	Performance d’isolation phonique
Aérogels	Très satisfaisante
Panneaux isolants sous vide	Satisfaisante

Pour une isolation phonique, les matériaux isolants les plus performants sont donc les aérogels, l’ouate de cellulose, la fibre de bois et la mousse phénolique.

5/ Les aérogels

Il s’agit de matériaux constitués essentiellement d’air, car ils ont été élaborés à partir de gels dont la substance liquide a été remplacée par une matière gazeuse.

Mais ils sont actuellement essentiellement destinés à l’industrie en raison des difficultés liées à leur production et de leur prix. En effet, le prix de revient de la fabrication d’un kilo d’aérogel dépasse actuellement 1700 €. 

Cependant, les industriels cherchent à imaginer de nouveaux procédés de production qui  rendront ces produits plus accessibles aux particuliers.

 

6/ L’ouate de cellulose

Ce matériau est très efficace pour limiter la diffusion des bruits transmis par l’air. En effet, sa capacité d’affaiblissement acoustique qui résulte des caractéristiques des fibres qui le constituent et de sa densité lui permet de convenir à toutes les catégories de parois.

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Cette capacité peut dépasser 60 dB.

En conséquence, ce matériau peut convenir pour l’isolation des sols, des murs, des toits et des cloisons.    

Il peut être acheté sous forme de panneaux souples.

Toutefois, il faut se conformer aux indications du fabricant des panneaux pour savoir s’ils sont destinés à être fixés sur les faces extérieures des murs d’une maison ou à l’intérieur des pièces.

De plus, ce matériau est souvent fabriqué avec du papier recyclé et sa fabrication ne nécessite que peu d’énergie, ce qui lui permet de contribuer au respect de l’environnement.

7/ La fibre de bois   

Ce matériau isolant est fabriqué au moyen de panneaux de bois ou de résidus résultant de la production d’objets en bois. Le procédé de fabrication permet d’obtenir des liaisons des fibres entre elles une fois qu’elles ont été extraites des copeaux de bois.

En vertu des dispositions réglementaires, les panneaux de fibres de bois font l’objet d’un marquage CE et ils doivent faire l’objet d’une déclaration de performance. Ils peuvent par ailleurs faire l’objet d’une certification par un organisme indépendant tel que l’ACERMI;

En outre, le processus de fabrication des isolants en fibres de bois inclut toujours un traitement destiné à assurer leur résistance aux champignons, aux moisissures et au feu. Une personne qui tient à contribuer à la sauvegarde de l’environnement peut se procurer des isolants en fibres de bois fabriqués à partir d’extraits d’arbres se trouvant dans des forêts faisant l’objet d’une gestion durable.   

8/ La mousse phénolique

Fabriqué avec des extraits de pétrole, ce matériau offre un haut niveau de performance pour l’isolation thermique et phonique compte tenu de son épaisseur. Par ailleurs, il est peu combustible et il ne dégage que peu de fumée en cas d’incendie . Mais il semble moins respectueux de l’environnement que la fibre de bois.

 

Les prix des meilleurs isolants phoniques accessibles aux particuliers

Nature de l’isolant	Prix moyen par m²
Ouate de cellulose	15 €
Fibre de bois	15 €
Mousse phélonique	20 €

L’utilité de l’isolation phonique du sol d’une maison ou d’un appartement

Avant 1970, l’insonorisation des logements n’était soumise à aucune norme précise. En conséquence, les personnes qui occupent des logements qui n’ont pas été achevés récemment  doivent souvent faire face à des bruits d’origine intérieure ou extérieure. En ce qui concerne les bruits intérieurs, la pose de matériaux isolants sous un parquet ou sous un carrelage peut améliorer le confort des occupants en atténuant les bruits résultant des pas de l’un d’eux.

De plus, si l’appartement se trouve à l’un des étages d’un immeuble, cette isolation diminue des occupants de l’appartement situé au-dessous.

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La mise en place de cette isolation peut être obligatoire notamment si une personne qui achète un appartement ancien envisage de remplacer la moquette par un parquet.

En effet, la dépose de la moquette entraînera un accroissement des bruits diffusés vers l’étage inférieur et cet accroissement doit être compensé, surtout si le règlement de copropriété l’exige.

Enfin, le bien est toujours valorisé si l’isolation phonique des sols est efficace.

 

L’isolation qui peut être mise en place sous un parquet collé

Le matériau qui peut être posé peut être du liège un matériau constitué de liège et de caoutchouc ou une sous-couche alvéolée. Le liège est vendu sous forme de panneaux ayant une épaisseur comprise entre deux et 4 mm;

L’isolation pouvant être posée sur un parquet flottant ou sous un parquet stratifié

Ce type de parquet nécessite la mise en place préalable d’un pare-vapeur constitué par un film en polyane. Il faut par ailleurs que la dalle sur laquelle le matériau est posé soit aussi lisse que possible.

Si les saillies ne dépassent pas 2 mm, la pose d’une sous-couche de matériau isolant de 5 mm d’épaisseur est possible. Mais  un ragréage s’impose si les saillies dépassent cette limite.

Par ailleurs, il faut choisir un matériau ayant une densité adaptée, ce qui nécessite l’avis d’un acousticien.

 

La mise en place de matériaux isolants sous un parquet cloué

Si le parquet doit être cloué, il suffit de placer les bandes ou les plaques de matériaux isolants entre les lambourdes.

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Le prix moyen des matériaux pouvant être utilisés pour isoler un sol

Nature de l’isolant	Prix moyen par m²
Liège	20 €
Laine de roche	8 €
Laine de verre	6 €

Le rôle d’une moquette

La pose d’une moquette en laine de bonne qualité dont le prix total s’élève en moyenne à 80 € par mètre carré complète idéalement la pose d’un matériau isolant sous le revêtement qui est déjà présent.

 

La pose de matériaux isolants sous un sol en carrelage

Un revêtement de sol en pierre répercute toujours les bruits d’impact.

Pour corriger cet inconvénient dans la cuisine ou dans la salle de bains, il est possible d’utiliser un procédé simple qui consiste en premier lieu à faire en sorte que la dalle sur laquelle les panneaux isolants seront posés soit parfaitement homogène.

Ensuite, l’on applique une colle ou un mortier qui assurera l’adhésion des panneaux isolants qui sont ensuite mis en place. Les deux étapes suivantes consistent à fixer les bandes de désolidarisation et à poser le carrelage.   

Si la pièce dont le sol est recouvert de carrelage ou de marbre est grande, l’opération est plus compliquée, car il faut poser des rouleaux les matériaux isolants avec une minichape d’interposition.

Dans ce cas, le propriétaire de l’appartement doit se procurer plusieurs kits qui contiennent chacun un rouleau de matériau isolant, des produits permettant de faire adhérer ce matériau ainsi que les carreaux et un mortier qui sera nécessaire pour le jointement desdits carreaux.

Après avoir acheté les kits et rendu la dalle totalement lisse, il faut découper les matériaux et les poser sur la dalle avant de placer les bandes de désolidarisation.

Les étapes suivantes consistent à poser la mini chape en faisant en sorte que son épaisseur soit d’une parfaite homogénéité et à patienter pendant 24 heures avant de poser le carrelage.

L’intérêt de l’isolation phonique d’une porte

L’insonorisation d’une maison a une importance capitale pour le confort de ses occupants, surtout si la maison est proche d’une source de bruit importante telle qu’une chaussée à fort trafic, un lieu dans lequel des festivités sont régulièrement organisées ou une ligne ferroviaire à grande vitesse.

Pour que l’efficacité de cette insonorisation soit optimale, il faut que la présence de l’isolation soit continue sur toute la surface des murs.

En conséquence, l’isolation de la porte d’entrée et des portes-fenêtres donnant sur le jardin ne doit pas être oubliée.

 

Les techniques utilisables pour l’isolation phonique d’une porte

Pour réaliser l’isolation phonique d’une porte sans aller jusqu’à mettre en place une double porte, il est possible de choisir entre les trois méthodes suivantes ;

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Le procédé de la “masse” qui consiste à faire en sorte que la porte soit aussi épaisse que possible en assemblant plusieurs matériaux suffisamment lourds ;

Le procédé appelé “masse-ressort-masse” autrement appelé “porte doublée” qui consiste à combiner deux parois constituées de matériaux souples recouverts de matériaux isolants et séparés par une couche d’air.

Le procédé de l’étanchéité qui consiste à réduire le plus possible les points par lesquels l’air peut passer. Le contrôle de l’étanchéité des joints et de la fermeture fait partie des dispositions qui peuvent être prises dans le cadre de ce procédé qui est souvent simple.

Par ailleurs, les portes-fenêtres ou les baies vitrées qui donnent sur la terrasse de la maison peuvent être équipées de doubles vitrages et  éventuellement de triples vitrages qui améliorent sensiblement l’insonorisation de la maison.

 

Les matériaux pouvant être utilisés pour la fabrication des portes

Type de matériau	Points forts et points faibles
Aluminium thermique	Matériau ayant une bonne aptitude à atténuer les bruits, mais peu efficace pour l’isolation thermique
Acier inoxydable	Bonne capacité d’isolation thermique et acoustique
PVC	Bonne capacité d’isolation acoustique et thermique
Bois	Capacité d’isolation phonique pas entièrement satisfaisante

 

Comment réussir l’isolation phonique des portes ?

Lorsqu’on achète une maison ancienne et que l’on prévoit de la faire rénover, il est toujours utile, voire nécessaire de faire examiner le bien par un acousticien qui pourra dire quelles sont les dispositions qu’il convient de prendre pour optimiser l’isolation phonique des portes.

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L’intervention de ce professionnel est obligatoire si l’on envisage de demander une aide pour l’amélioration de l’insonorisation de la maison si celle-ci est proche de l’un des dix principaux aéroports français (à savoir les aéroports de Paris, de Lyon, de Marseille, de Nice, de Toulouse, de Bordeaux, de Nantes, de Strasbourg et de Mulhouse.

Par ailleurs, il est indispensable de tenir compte des exigences suivantes :

Le choix du matériau du châssis de la porte. L’idéal est de choisir un châssis en PVC renforcé avec des fibres de bois ou en bois massif.

La certification de la porte par un label attestant sa capacité d’isolation.

La nécessité de renforcer l’isolation thermique de la maison si le diagnostic de performance énergétique est défavorable.

Dans ce cas, les matériaux choisis pour les portes doivent avoir une capacité d’isolation phonique et thermique satisfaisante.

En ce qui concerne l’isolation thermique, les portes-fenêtres doivent avoir les caractéristiques suivantes :

Nature de la caractéristique	Norme à respecter notamment pour l’octroi du crédit d’impôt
Facteur de transmission solaire	au moins 0,3
Coefficient de transmission thermique	inférieure ou égal à 1,3 W/m2.K

Les chiffres indiqués ci-dessus peuvent être modifiés dans certains cas.

Enfin en ce qui concerne la porte d’entrée, son coefficient de transmission thermique ne doit pas dépasser 1,7 W/m2.K.

 

Les prix des portes ayant une bonne isolation phonique

Nature de la porte	Prix à prévoir pour l’achat
Porte d’entrée de la maison	entre 600 et 2 000 €
Porte intérieure	450 €

La nécessité de l’isolation du toit d’une véranda

Comme chacune des autres pièces de la maison, la véranda doit faire l’objet d’une isolation thermique efficace pour que le prix de son chauffage soit raisonnable. En effet, il est bien connu que l’air chaud a tendance à se diriger vers le haut, ce qui explique qu’une insuffisance d’isolation thermique du toit de la véranda puisse être à l’origine du quart des gaspillages d’énergie.

De plus, cette isolation laisse toute la chaleur de l’été entrer dans la véranda, ce qui entraîne un inconfort important.

Enfin, une bonne isolation thermique de la véranda a toujours un effet positif sur l’évolution de la valeur vénale ou locative de la maison.

 

La réalisation de l’isolation du toit de la véranda

Le principe consiste à fixer un panneau isolant sur la toiture et à éliminer les ponts thermiques. Les procédés possibles sont les suivants :

1/ La pose de panneaux sandwich pour toiture sur la charpente.

2/ Un panneau sandwich pour toiture est un panneau constitué d’un parement, d’un matériau isolant sous lequel est placé un matériau décorateur. La mise en place de ce panneau est simple et garantit une isolation naturelle. Toutefois, cette solution est coûteuse et si le matériau supérieur est en métal, les occupants entendent davantage le bruit de la pluie.

3/ La pose de matériaux sur la face intérieure du toit de la véranda. Cette méthode consiste à fixer des panneaux isolants sur des supports métalliques se trouvant sur la face intérieure du toit.

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4/ La pose de matériaux sur le côté extérieur du toit : il s’agit de placer des panneaux isolants sur lesquels sont placés un film d’étanchéité ainsi qu’un nouveau revêtement.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation du toit d’une véranda

Le propriétaire de la maison doit prévoir une dépense au moins égale à 15 € par mètre carré pour le matériau isolant s’il a les talents nécessaires pour poser les matériaux lui-même.

Si la pose de ces matériaux est confiée à un professionnel, le coût moyen à prévoir atteint une quarantaine d’euros par m2.

D’autre part, l’isolation du toit de la véranda ne sera efficace que si les autres parois de la véranda sont elles-mêmes isolées correctement. En conséquence, il faut prendre en compte le coût de l’isolation de ces parois.

La nécessité de l’isolation thermique d’une toiture

Une personne qui achète un pavillon ancien dont la performance énergétique est médiocre doit savoir qu’une mauvaise isolation du toit est à l’origine du quart des fuites de chaleur en raison de la tendance naturelle de l’air chaud à fuir par le toit. En conséquence, si le diagnostic de performance énergétique de la maison est mauvais et surtout s’il révèle que le toit est mal isolé, le coût de la mise en place d’un matériau isolant devra être pris en compte pour la négociation du prix.

Il est donc judicieux de faire examiner le pavillon par un spécialiste de l’isolation des maisons pour savoir si une isolation du toit par l’intérieur sera suffisante ou s’il faudra poser le matériau isolant au-dessus de la charpente.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation d’un toit

S’il est nécessaire de faire poser des matériaux sur la face extérieure du toit, il est conseillé de demander un devis à un artisan avant de signer la promesse de vente si cela est possible.

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En effet, le budget à prévoir pour l’isolation d’un toit par l’extérieur doit être calculé en fonction des montants suivants :

Coût moyen du matériau	70 € par mètre carré
Coût moyen de la pose	130 € par mètre carré

Le prix de la pose s’explique par le fait que l’artisan va devoir démonter les tuiles ou les ardoises pour pouvoir fixer les panneaux isolants. Il devra ensuite remettre les tuiles ou les ardoises en place.    

Si la maison se trouve dans une zone où le climat est tempéré, la pose des matériaux isolants sur les faces intérieures du toit peut être suffisante. Cependant, elle a l’inconvénient de réduire l’espace disponible à l’intérieur des combles.

Le procédé consiste à fixer les matériaux isolants sur les faces intérieures de la toiture. Une cloison est ensuite fixée sur ces matériaux pour assurer leur maintien en place.

Le prix de revient d’une isolation de toiture par l’intérieur s’élève en moyenne à 65 € par mètre carré de surface de toit devant être isolée.

 

Les matériaux pouvant être choisis pour isoler un toit

Il faut choisir un matériau ayant une résistance thermique suffisante et pouvant accroître le confort acoustique du pavillon si ce dernier se trouve dans une zone bruyante.

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Pour pouvoir bénéficier d’une réduction d’impôt et d’une éventuelle contribution financière versée par l’Agence nationale de l’habitat,

Il est nécessaire de sélectionner un matériau atteignant les niveaux de résistance thermique suivants :

Lieu où se trouve la localité	Résistance thermique exigée
France métropolitaine	4,5 m2K/W
Département d’outre-mer	1,5 m2K/W

 

Les matériaux disponibles sur le marché sont les suivants :

1/ La laine de verre qui garantit une bonne isolation phonique et thermique; mais dont la durée de vie est inférieure à celle des autres matériaux ;

2/ La laine de chanvre : il s’agit d’un très bon matériau en raison de sa capacité de régulation hygrométrique et de sa durabilité ;

3/ La laine de bois qui offre également une très bonne performance pour une isolation acoustique et thermique et qui a une bonne capacité de régulation hygrométrique. De plus, la longévité de ce matériau est très satisfaisante.

4/ Le liège qui est tout à fait adapté au climat tempéré et à l’éventuelle nécessité d’un renforcement de l’insonorisation de la maison. Il a par ailleurs une excellente longévité.

5/ Le polystyrène. Ce matériau n’est pas adapté pour une isolation intérieure, car il peut provoquer des réactions allergiques. Sa pose peut être envisagée pour une isolation extérieure, mais une protection contre l’incendie est indispensable.

L’isolation thermique d’une maison mitoyenne

Un particulier qui a acheté une maison mitoyenne dont l’isolation thermique est défectueuse et qui souhaite faire des économies sur ses dépenses de chauffage a intérêt à la faire examiner par un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments. Ce professionnel examinera notamment les murs extérieurs et le toit pour évaluer les conséquences de la conductivité thermique des matériaux utilisés pour la construction ainsi que celles des ponts thermiques.

Il pourra ensuite conseiller les solutions qui semblent les plus judicieuses pour remédier aux déperditions de chaleur de la maison.

Si la maison se trouve dans une région froide ou si son isolation thermique est vraiment insuffisante, il est possible de mettre en place des panneaux isolants sur les côtés extérieurs des murs non mitoyens.

En ce qui concerne les murs mitoyens, il est possible de mieux les isoler en plaçant des panneaux isolants sur leurs côtés intérieurs.

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Le plus souvent, il faut aussi renforcer l’isolation thermique du toit en raison du fait que l’air chaud a une tendance naturelle à fuir par les combles, ce qui entraîne des déperditions égales au quart de la quantité totale de chaleur gaspillée.

Le professionnel de l’isolation pourra dire si la pose de panneaux d’isolation à l’extérieur du toit est justifiée ou s’il est possible de se contenter de mettre des panneaux sur les faces intérieures. Cette solution qui est plus économique a toutefois l’inconvénient de réduire l’espace disponible sous le toit.

 

Le budget à prévoir pour la pose de matériaux isolants par un professionnel

Nature des travaux envisagés	Prix de la pose pour 1 m² de surface à isoler
Pose de panneaux isolants sur les façades de la maison	130 €
Pose de panneaux isolants extérieurs sur le toit	125 €

Les prix des matériaux

Type de matériau	Prix moyen par mètre carré de surface devant être isolée
Laine de bois	Au moins 12 €
Fibre de bois	Au moins 15 €
Laine de chanvre	17 €
Liège expansé	Environ 60 €

Tous ces matériaux sont caractérisés par une excellente durabilité et ils offrent un bon niveau de résistance thermique si leur épaisseur est suffisante.

 

L’isolation phonique d’une maison mitoyenne

Si l’occupant d’une maison mitoyenne est dérangé par le bruit de ses voisins, le problème peut être réglé  par la mise en place d’une contre cloison fixée sur une ossature métallique et non sur le mur qui sépare les deux maisons après avoir fixé un matériau isolant sur le porteur.

Il est également possible de construire une nouvelle paroi parallèle au mur en laissant un espace vide entre le mur mitoyen et cette paroi.

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Ce procédé est très efficace, car la couche d’air qui sépare le mur de la paroi a une capacité isolante.

Le budget à prévoir pour l’achat de matériaux isolants et pour la pose se situe en moyenne à une trentaine d’euros par mètre carré.

 

L’avantage fiscal de l’isolation thermique et les possibilités d’aide financière

Tout investissement réalisé pour améliorer l’isolation thermique d’un pavillon est récompensé par une réduction d’impôt dans la mesure où il répond aux conditions suivantes :

Fourniture et pose des matériaux de l’entreprise qui doit avoir été reconnue en tant que garante de l’environnement   

Résistance thermique conforme aux normes minimales suivantes :

– Pour l’isolation des murs extérieurs :

Lieu où le pavillon est situé	Norme à respecter
Localité de France métropolitaine	3,7 m2K/W
Localité d’outre mer	0,5 m2K/W

– Pour l’isolation du toit

Lieu où le pavillon est situé	Norme à respecter
Localité de France métropolitaine	4,5 m2K/W
Localité d’outre mer	1,5 m2K/W

L’étude acoustique préalable

Des fenêtres ayant une étanchéité insuffisante peuvent réduire sensiblement le confort des occupants d’un logement, surtout si le logement se trouve à proximité d’une source de bruit et si le bruit ne diminue pas pendant la nuit. Pour régler le problème qui se pose surtout dans les logements achevés avant 1970, il est recommandé de demander à un spécialiste de l’isolation acoustique de venir évaluer le niveau du bruit entendu dans le logement en vue d’indiquer les solutions qui semblent les plus appropriées.

Il pourra notamment dire ce qu’il convient de faire pour réduire la transmission des bruits par les fenêtres.

En effet, pour optimiser l’isolation phonique des fenêtres, il tenir compte des problèmes suivants :

1/ Uneinsuffisance d’étanchéité entre le mur et le cadre de la fenêtre ;

2/ L’importance des bruits qui proviennent de l’extérieur, car les fenêtres devront avoir une capacité d’atténuation des bruits adaptée à cette intensité. Ainsi, si le quartier est très bruyant, cette capacité devra atteindre une quarantaine de décibels.

3/ Le problème des entrées d’air.

 

La pose d’un double vitrage

Cette solution est toujours efficace si la pièce dont l’isolation phonique doit être renforcée donne sur une rue et surtout si le logement est proche d’un aéroport ou d’une voie ferrée à fort trafic.

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La performance d’un double vitrage peut être améliorée si l’on fait poser des vitres ayant une épaisseur différente.

Ainsi, la diffusion des ondes sonores de l’intérieur du logement peut être réduite par la mise en place de deux carreaux dont l’un a 1 cm d’épaisseur et le second a une épaisseur de 4 mm et si une couche d’air de 66 mm sépare les deux carreaux.

Par ailleurs, pour avoir une bonne isolation acoustique et thermique, il est possible de faire poser du verre feuilleté sur sa fenêtre. Il s’agit d’un double vitrage dans lequel des films intercalaires remplacent la couche d’air.

L’épaisseur des carreaux et de la couche intermédiaire doit être choisie en fonction des impératifs d’isolation thermique et acoustique du logement.

Ainsi, si le logement se trouve dans une résidence calme, un double vitrage constitué de deux vitres ayant chacune 4 mm d’épaisseur peut être suffisant.

Mais si l’appartement est situé au bord d’une rue et surtout s’il se trouve à un étage inférieur, le choix d’un double vitrage asymétrique peut être nécessaire.

 

L’intérêt d’un triple vitrage

Un triple vitrage peut offrir une isolation thermique renforcée si les joints de fixation de la fenêtre sont suffisamment épais et s’il a été fait en sorte qu’aucun pont thermique ne risque de réduire l’isolation thermique.

La capacité d’isolation phonique d’une fenêtre à triple vitrage est divisée en cinq classes qui correspondent chacune à un niveau de capacité de réduction d’atténuation du bruit.

Les classes sont les suivantes :

Classe et épaisseur	Capacité de réduction en décibels
Classe 2 – 2,4 cm	30 dB
Classe 3 – 2,6 cm	35 dB
Classe 3 – 30 cm	38 dB
Classe 4 – 3 cm	42 dB
Classe 5 – 3 cm	45 dB

 

Les structures des fenêtres

L’acousticien peut parfaitement dire si l’on peut se contenter de mettre en place des doubles ou des triples vitrages sans remplacer les structures des fenêtres ou si celles-ci doivent être changées.

Si c’est le cas, il faudra choisir entre des fenêtres en PVC, des fenêtres en aluminium ou des fenêtres en bois.

Toutefois, si l’appartement se trouve dans un immeuble en copropriété, l’autorisation de l’assemblée des copropriétaires sera nécessaire pour le changement des fenêtres.

 

Les prix des fenêtres à double vitrage en PVC

Dimensions de la fenêtre (largeur x hauteur)	Prix moyen
1 m x 1,20 m	570 €
1 m x 1,30 m	600 €
1 m x 1,40 m	620 €
1 m x 1, 50 m	650 €

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Les prix moyens des fenêtres à double vitrage en aluminium

Dimensions de la fenêtre (largeur x hauteur)	Prix moyen
1 m x 1,20 m	1 000 €
1 m x 1,30 m	1 050 €
1 m x 1,40 m	1 100 €
1 m x 1, 50 m	1 150 €

Les cas dans lesquels cette isolation peut être utile ou nécessaire

Jusqu’en 1970, aucune norme précise ne définissait le niveau d’isolation acoustique que les logements devaient avoir. En conséquence, l’insonorisation des logements anciens peut être défectueuse et nécessiter des travaux d’amélioration. Il peut en être ainsi en ce qui concerne l’isolation phonique d’un plancher si les bruits d’impact qui résultent de l’activité des occupants de l’appartement se transmettent trop à l’étage inférieur.

Par ailleurs, si une personne achète un logement ancien situé dans une copropriété; si le sol de ce logement est recouvert d’une moquette et si elle souhaite remplacer cette moquette par un parquet en bois, elle doit faire en sorte que les bruits entendus par les voisins du dessous ne soient pas accrus.

Elle peut donc être tenue de faire placer un matériau isolant sous son nouveau parquet.

Si cette obligation est mentionnée dans le règlement de copropriété et si le propriétaire qui fait poser un parquet ne la respecte pas, sa responsabilité peut être engagée.

De plus, lorsqu’un matériau isolant est posé sur un plancher, le confort des occupants du logement est accru, car le bruit des pas d’un membre de la famille est atténué. En outre, l’accroissement du confort valorise toujours le logement.

 

Le cas particulier de l’isolation des dangers d’une maison neuve

Lorsque l’on fait bâtir une maison, il faut toujours penser à l’isolation des planchers en bois lors de la conception des plans, car la mise en place des matériaux isolants sera beaucoup plus simple si elle est effectuée lors de la construction.

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Cette mise en place peut être réalisée en ayant recours à l’une des méthodes suivantes :

1/ La mise en place  du matériau isolant sous le plancher qui permet de limiter la diffusion des bruits qui se transmettent par l’air (il s’agit par exemple des conversations) ;

2/ La mise en place d’une chape flottante qui limite les bruits d’impact ;

3/ Le procédé consistant à couler la chape en béton sur la couche de matériaux isolants.

 

Le cas d’un logement ancien dont le sol doit être rénové

L’isolation du plancher en bois de logements anciens nécessite des travaux assez lourds. En conséquence, une personne qui envisage d’acheter un appartement ayant un plancher en bois à rénover a intérêt à faire faire un devis indiquant le coût de cette rénovation avant de signer la promesse de vente.

En effet, le montant des travaux nécessaires doit être pris en compte pour la négociation du prix de vente.

Une solution peut consister à mettre un matériau isolant sur le plancher. Ce matériau limite la transmission des bruits qui se diffusent par l’air.

Il peut ensuite être couvert par un revêtement souple tel qu’un linoléum ou une moquette afin de limiter la diffusion des bruits d’impact.

Si l’on tient à mettre un beau parquet en bois sur le plancher, il est possible de poser une sous-couche désolidarisante et ayant une capacité d’isolation. Ensuite, un parquet flottant peut être posé sur cette sous-couche.

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Mais cette solution est coûteuse et elle peut accroître la hauteur du plancher de quelques centimètres. Dans ce cas, il serait nécessaire de modifier la hauteur des portes.

Compte tenu de la complexité de l’opération, il faut toujours demander l’avis d’un acousticien pour savoir quelle sera la solution la plus appropriée et la moins contraignante.

Toutefois, il faut prendre en compte le fait que l’efficacité de l’isolation acoustique dépend de l’épaisseur et de la nature des matériaux posés.   

 

Le coût des matériaux utilisables pour l’isolation d’un plancher

Catégorie de l’isolant	Moyenne des prix pour 1 m²
Liège	20 €
Laine de roche	8 €
Laine de verre	6 €

 

Le financement de l’isolation acoustique d’un plancher en bois

En principe, aucune aide financière n’est versée par les pouvoirs publics pour l’amélioration de l’isolation phonique d’un plancher.

En conséquence, si la personne qui doit faire isoler son plancher n’a pas les ressources nécessaires, elle doit tenir compte du coût de la pose du matériau dans le calcul du montant de son prêt immobilier si elle rachète un logement en vue de le faire rénover.

L’utilité d’un renforcement de la capacité d’isolation d’un mur intérieur

L’amélioration de la capacité d’isolation phonique d’un mur intérieur d’une maison ou d’un appartement peut améliorer le confort des occupants notamment si le bien donne sur une zone bruyante ou s’il faut atténuer les bruits provenant d’une pièce voisine.

Ce problème se rencontre le plus souvent dans les logements ayant été construits avant la période 1970-1980; car aucune norme d’isolation phonique n’était alors imposée aux constructions.

 

L’examen du logement par un acousticien

L’intervention d’un spécialiste de l’isolation acoustique facilite toujours les choix préalables à l’isolation phonique d’une pièce. En effet, ce technicien commencera par identifier les origines des bruits et par évaluer leur intensité.

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Cette analyse lui permettra de dire quel est le procédé qui sera plus approprié et quel est le matériau isolant qu’il conviendra de choisir si la pose d’un tel matériau est nécessaire.

En effet s’il est nécessaire d’atténuer les bruits provenant d’une circulation ferroviaire ou aérienne, l’isolation des murs intérieurs  doit être totalement différente de celle qui est justifiée uniquement par la nécessité de se préserver des bruits des conversations du voisinage.

 

La possibilité de choix entre deux procédés et le choix du matériau

L’isolation d’un mur intérieur est effectuée en construisant une contre-cloison qui est séparée du mur soit par un matériau isolant, soit par une couche d’air, ce qui constitue le second procédé possible.

Il convient de choisir le procédé recommandé par le technicien de l’isolation acoustique.

Si ce spécialiste considère qu’il est préférable d’intercaler un matériau isolant entre le mur mitoyen et la contre-cloison, il faut choisir le matériau qui offrira la meilleure capacité d’isolation compte tenu de l’espace qui peut être sacrifié.

Cette capacité d’isolation est définie par trois chiffres :

1/ Un premier chiffre qui indique l’aptitude du matériau à atténuer les bruits transmis par l’air (ceci concerne notamment les bruits qui proviennent de la circulation routière ou de l’activité qui se déroule dans la pièce voisine) ;

2/ Le second chiffre indique dans quelle mesure le matériau est capable d’atténuer les bruits d’impact. Il s’agit principalement des bruits qui peuvent être provoqués par le déplacement d’une table ou d’une chaise ou par les pas d’une personne qui se déplace dans son logement.

3/ Un troisième chiffre qui est compris entre zéro et un révèle la correction acoustique que le matériau est capable d’exécuter. Il faut que ce chiffre soit aussi proche du chiffre “un” que possible, surtout si le logement est proche d’une chaussée à fort trafic ou d’une voie ferrée à grande vitesse.

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Le montant prévisible de la mise en place de la contre-cloison

En principe, la construction d’une contre-cloison ne coûte pas très cher, car son prix se situe en moyenne à une trentaine d’euros pour chaque mètre carré de superficie. Ainsi, si cette contre-cloison a une surface de 12 m², les frais peuvent être compris entre 350 et 400 €.

Cette dépense est tout à fait raisonnable, surtout s’il faut isoler une chambre trop bruyante la nuit.

De plus, elle peut avoir un caractère obligatoire si l’on achète un appartement pour faire un investissement locatif, car la loi de 1989 exige qu’il soit fait en sorte que le logement soit décent, ce qui n’est pas le cas s’il est trop bruyant.

La possibilité d’une aide financière pour l’insonorisation

Si le logement est proche de l’un des dix principaux aéroports français (il s’agit des aéroports de Paris, de Toulouse, de Strasbourg, de Nice, de Mulhouse, de Marseille, de Lyon et de Bordeaux, les travaux d’insonorisation du logement peuvent être financés par une aide attribuée par la direction de l’aéroport.

La demande d’aide doit être accompagnée du compte rendu de l’examen acoustique réalisé par un professionnel qui donne un avis au sujet des impératifs qu’il faut satisfaire et des solutions qui peuvent être mises en œuvre.

S’il pense que l’amélioration de l’isolation des murs intérieurs fait partie de ces solutions, la demande d’aide peut parfaitement concerner la  construction de la contre-cloison.

Les cas dans lesquels l’isolation phonique d’une cloison mitoyenne est nécessaire

Les logements achevés avant les années 1970 n’étaient soumis à aucune norme relative à leur isolation phonique et seuls les logements achevés après l’octroi d’un permis de construire délivré après le mois de janvier 1996 sont assujettis à des normes imposant une insonorisation efficace.

Il en résulte que le plus souvent, une personne qui n’occupe pas un logement achevé récemment risque d’être dérangée par le bruit provenant du logement mitoyen du sien.

Ainsi, si sa chambre se trouve juste à côté du salon du logement mitoyen, sa sieste du samedi après-midi risque d’être perturbée par les conversations de ses voisins ainsi que par les bruits d’impact provenant de leurs activités.

Elle doit par conséquent prendre connaissance des solutions qui permettent d’améliorer l’isolation phonique d’un mur mitoyen.

 

Les démarches à effectuer pour améliorer l’isolation d’un mur mitoyen

Pour savoir comment il est possible d’isoler efficacement une pièce mitoyenne en sacrifiant le moins d’espace possible, il est recommandé de demander à un acousticien de venir examiner la pièce qu’il faut isoler.

Après avoir pris connaissance des origines et de l’intensité de la gêne sonore, ce spécialiste sera à même d’indiquer quel est le matériau qui permettra d’optimiser l’isolation de la pièce.

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En effet, le matériau à choisir n’est pas le même s’il faut atténuer des bruits provenant de la circulation terrestre que s’il faut simplement réduire les conséquences du fonctionnement du téléviseur du voisin.

La performance des matériaux d’isolation phonique est définie en fonction des trois critères rappelés ci-dessous :

L’aptitude à réduire le passage des bruits provenant de l’extérieur et des autres bruits transmis par la voie aérienne ;

L’aptitude à réduire les bruits d’impact qui se produisent notamment quand un voisin marche dans son appartement ou lorsqu’il déplace un objet lourd ;

La capacité de correction acoustique. Elle est définie par un chiffre compris entre zéro et un et il faut qu’elle soit aussi éloignée que possible du chiffre zéro.

 

Les méthodes utilisables pour isoler un mur mitoyen

En fonction du résultat recherché, il est possible de choisir entre deux procédés.

Le premier consiste à faire poser un matériau isolant sur le mitoyen et à faire bâtir une contre cloison qui recouvrira ce matériau.

Le second procédé qui est plus récent consiste à laisser un espace libre entre le mur mitoyen et la contre-cloison. L’acousticien peut indiquer laquelle de ces deux méthodes semble la plus appropriée.

 

Le coût prévisible de l’isolation d’un mur mitoyen

Ce coût dépend du matériau choisi si la première solution semble préférable et de la main-d’œuvre. La dépense nécessaire est toujours raisonnable, car elle se situe le plus souvent autour d’une trentaine d’euros par mètre carré de surface à isoler.

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Ainsi, si le mur mitoyen à isoler mesure 2,50 m de haut sur 4 m de long, le prix total des travaux peut être limité à 300 €.

Toutefois, si le mur concerné est mitoyen d’une pièce non chauffée, il faut choisir un matériau capable d’atténuer le bruit ainsi que les pertes de chaleur.

Dans ce cas, le matériau choisi devra être plus épais et la dépense risque d’être nettement supérieure, mais elle peut donner droit à une réduction d’impôt notamment si la résistance thermique du matériau est suffisante.

De plus, la dépense sera rentabilisée par une valorisation du bien et par une baisse des dépenses de chauffage.    

L’inconvénient résultant d’une cloison mal isolée

Si une cloison qui sépare une chambre à coucher d’une pièce dont l’occupant exerce ses activités est mal isolée, l’occupant de la chambre risque d’être dérangé par le bruit, surtout lorsqu’il souhaite faire la sieste le samedi après-midi.

Ce problème se pose surtout dans les logements achevés avant les années 1970, car ces logements n’étaient soumis à aucune norme concernant leur insonorisation. Il en résulte que les cloisons qui séparaient deux appartements mitoyens étaient le plus souvent incapables d’empêcher le bruit provenant de l’un des appartements de se diffuser vers l’appartement voisin.

Mais des solutions permettent de remédier à ce type de problème.

 

Les deux types de procédés possibles

Pour atténuer le bruit provenant de la pièce voisine, une première solution consiste à appliquer un matériau isolant sur le mur mitoyen et à faire bâtir une cloison qui recouvrira le matériau isolant.

Un autre procédé consiste à faire construire une nouvelle paroi en laissant un espace vide entre cette paroi et le mur mitoyen. Ce procédé est très efficace.

Les deux méthodes nécessitent de sacrifier un peu d’espace dans la pièce, mais cet inconvénient est compensé par une nette atténuation des bruits provenant de la pièce mitoyenne.

De plus, les fabricants proposent des matériaux isolants assez fins.

Le choix du matériau isolant

Une personne qui ne possède pas une compétence pointue dans le domaine de l’isolation des pièces a intérêt à demander conseil à un acousticien pour savoir comment elle doit choisir le matériau qui lui permettra d’optimiser l’isolation de sa pièce.

Ce spécialiste identifiera l’origine et l’intensité des bruits que l’on entend dans la pièce à isoler et il pourra indiquer le niveau de performance que devra avoir le matériau pour que le résultat réponde aux exigences de confort acoustique.

Il faut aussi tenir compte du fait que l’efficacité des matériaux isolants est évaluée en fonction des trois indices indiqués ci-dessous :

1/ La capacité d’atténuation des bruits transmis par la voie aérienne (il s’agit notamment des bruits provenant de l’extérieur) ;

2/ La capacité à atténuer les bruits d’impact qui sont causés notamment par la marche ou par les déplacements d’objets lourds ou de meubles ;

3/ Le niveau de correction acoustique qui doit être aussi proche que possible du chiffre 1.

Il faut par conséquent demander au spécialiste de l’isolation acoustique quel est le matériau qui pourra offrir la meilleure capacité d’isolation compte tenu de l’espace que l’on est prêt à sacrifier.

 

Le budget à prévoir pour la réalisation de la contre-cloison

La mise en place d’une contre cloison ne nécessite le plus souvent qu’une dépense raisonnable, car elle ne coûte qu’en moyenne d’une trentaine d’euros par mètre carré de surface de la cloison à bâtir.

Toutefois, il convient de tenir compte de la nature du matériau isolant qui devrait être mis en place.

Les prix moyens des matériaux utilisables pour une isolation phonique intérieure sont les suivants :

Nature de l’isolant	Prix moyen approximatif par m2
Laine de chanvre	17 €
Laine de verre	8 €
Liège expansé	au moins 15 €
Laine de roche	14 €

 

Si la construction de la cloison a également pour but d’améliorer l’isolation thermique de la pièce et si le matériau choisi a une résistance thermique au moins égale au niveau exigé par le code général des impôts, une réduction fiscale peut être accordée à la personne qui doit payer les travaux.

Les niveaux de résistance thermique obligatoire sont les suivants :

Secteur où se trouve le logement	Résistance exigée pour le matériau isolant à insérer entre la contre-cloison et le mur
Commune située en métropole	3,7 m2K/W
Commune se trouvant dans un département d’outre mer	0,5 m2K/W

La mise en place d’un matériau ayant une capacité d’isolation à la fois thermique et acoustique peut être nécessaire notamment si la pièce à isoler est mitoyenne d’un garage ou d’une cave.

S’il en est ainsi, le propriétaire de la maison peut aussi bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro et éventuellement d’une aide financière versée par l’Agence nationale de l’habitat si ses ressources sont modestes.

La préparation de l’isolation d’un logement

Toute personne qui a acheté un appartement ou une maison et qui souhaite améliorer son isolation phonique tout en préservant l’espace disponible dans la mesure du possible doit commencer par demander à un professionnel de l’isolation acoustique de venir examiner le logement.

L’expertise qui sera réalisée par ce spécialiste permettra notamment de savoir quels sont les matériaux minces qui pourront atténuer le mieux les bruits.

Son diagnostic tiendra compte des caractéristiques des supports sur lesquels les matériaux isolants devront être fixés.

 

Les indices qui permettent d’évaluer la capacité d’isolation phonique des matériaux disponibles

Pour choisir judicieusement les matériaux d’isolation,

Il faut savoir que leur performance est mesurée à partir des trois critères suivants :

1/ La capacité d’affaiblir les bruits qui se transmettent par la voie aérienne. Elle est exprimée par un indice d’affaiblissement acoustique qui indique le nombre des décibels que le matériau est capable d’empêcher de se transmettre. En conséquence, plus cet indice est important, plus le matériau est efficace.

2/ La capacité d’atténuer les bruits d’impact qui résulte des parts ou des dépassements de meubles;

3/ La capacité de correction acoustique. Elle est exprimée par un chiffre compris entre zéro et 1. Plus le chiffre est proche du chiffre un, plus cette capacité est forte.

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Une personne qui recherche des matériaux d’isolation minces a donc intérêt à choisir les matériaux qui ont une épaisseur compatible avec les espaces dans lesquels ils seront insérés et qui ont les meilleures capacités d’insonorisation.

 

La pose de contre-cloisons sur des ossatures métalliques

Cette solution qui permet de se contenter d’une épaisseur de 5 cm peut être adoptée dans le cadre d’une rénovation.

Deux types de procédés peuvent être envisagés :

1/ Le premier consiste à fixer des lisses sur les surfaces inférieures et supérieures du mur ainsi que des appuis intermédiaires. Ensuite, les matériaux isolants sont placés au travers des entretoises. La phase suivante consiste à poser des rosaces et à clipser les pièces métalliques avant de les encastrer.

2/ La seconde méthode permet de réaliser la pose de l’isolant et du matériau complémentaire en une seule étape.

Cette méthode permet une bonne isolation phonique et son coût est raisonnable, car elle peut être appliquée moyennant une trentaine d’euros par mètre carré de surface de la cloison créée.

 

La mise en place de doublages allégés

Ce procédé consiste à poser les isolants acoustiques et à fixer les plaques en plâtre par-dessus.

L’épaisseur totale des matériaux ainsi placés peut être limitée à 1,5 centimètre. Mais la réduction du bruit peut être limitée.

 

La pose de matériaux acoustiques sur les murs

L’épaisseur des matériaux qui peuvent être posés en utilisant ce procédé ne dépasse pas 1 cm, mais la réduction du bruit est limitée à 3 dB, ce qui est souvent très insuffisant.

 

L’isolation des plafonds

Si le niveau de bruit à réduire n’est pas trop important, une solution peut consister à placer un faux plafond dans lequel il sera possible de poser un isolant en liège expansé dont l’épaisseur pourra être limitée à un ou 2 cm.

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Pour la création d’un faux plafond, il faut prévoir une dépense s’élevant au minimum à 40 € par mètre carré.

 

L’isolation acoustique des sols

Pour le sol d’une pièce, une moquette en laine de bonne qualité ayant une sous-couche en caoutchouc suffisamment épaisse constitue le matériau isolant le plus mince et le plus simple à poser.

Le prix de revient total de cette solution s’élève en moyenne à 80 € par mètre carré.

Si ce procédé semble insuffisant, il faut comparer les capacités d’isolation phonique des matériaux dont l’épaisseur est compatible avec le projet de rénovation.

Une solution peut consister à faire poser un matériau isolant relativement mince sous le parquet ou sous le linoléum et à compléter l’isolation en faisant poser une moquette ou en mettant des tapis.

Toutefois, il faut prévoir une dépense au moins égale à 50 € par mètre carré pour la pose de matériaux isolants sur un plancher.

L’importance d’une chambre bien insonorisée

Pour toute personne attentive à son bien-être, l’insonorisation de sa chambre a une importance capitale, car la qualité de son repos nocturne dépend du silence de la pièce, surtout si elle a le sommeil léger. De plus, si une personne qui possède un appartement envisage de le louer à un tiers, elle est tenue de faire en sorte que ce logement soit décent en vertu de la loi du 6 juillet 1989.

En conséquence, une bonne insonorisation des chambres à coucher du logement répond à une exigence à la fois légale et économique, car aucun locataire potentiel n’acceptera de louer une maison ou un appartement dont les chambres sont trop bruyantes.

 

L’examen préalable du logement par un spécialiste de l’isolation

Pour que les travaux d’isolation phonique de la chambre et des autres pièces du logement aient le meilleur potentiel de rentabilité, il est toujours judicieux de demander à un professionnel de l’isolation acoustique et thermique d’examiner chacune des pièces concernées.

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Son analyse lui permettra d’indiquer quel est le mode d’isolation qui semble le plus approprié compte tenu des caractéristiques de la chambre et de son éventuel besoin d’isolation thermique.

 

L’isolation acoustique du mur extérieur

En principe, cette isolation peut se faire soit par la pose du matériau isolant sur le côté intérieur de ce mur, soit en réalisant cette pose sur sa face extérieure.

Cependant, si la chambre se trouve dans un bâtiment en copropriété, l’assemblée générale des copropriétaires doit préalablement décider la pose des panneaux isolants sur les faces extérieures des murs.

Si cette décision n’est pas prise,  le matériau isolant doit être placé sur le côté intérieur du mur extérieur. Cette pose a pour conséquence de réduire un peu la surface disponible, mais elle préserve la clarté de la chambre.

Si la chambre se trouve dans une maison individuelle, le propriétaire peut choisir librement de faire poser le matériau isolant sur le côté intérieur ou extérieur des murs.

S’il choisit de le faire poser sur les façades et sur les pignons, il doit cependant faire une déclaration à la mairie qui exigera que le projet soit conforme au règlement d’urbanisme.

Quel que soit le côté sur lequel le matériau isolant sera posé, il faut choisir un matériau offrant une bonne isolation thermique et acoustique.

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Les prix des matériaux répondant à cette double exigence sont les suivants :

Nature du matériau isolant	Prix à prévoir pour 1 m² de matériau ayant une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2KW
Liège expansé	50 à 60 € pour une épaisseur de 15 cm
Laine de roche	15 €
Laine de verre	12 €
Laine de chanvre	17 €

Il convient de rappeler que le liège expansé a une très bonne longévité, mais que ce n’est pas le cas de la laine de verre qui risque de devoir être changée au bout d’une vingtaine d’années.

 

L’isolation des murs mitoyens

Si la chambre est mitoyenne d’une pièce dans laquelle une activité bruyante est exercée, il est possible de remédier à ce problème en faisant placer une contre cloison  qui sera parallèle au mur mitoyen.

Cette solution est efficace et elle est assez économique, car son coût moyen est limité à une trentaine d’euros pour 1 m² de cloison.

Ainsi, si la cloison devant être posée mesure 2,50 m de haut sur 3 m de long, le prix total peut être limité à un peu moins de 250 €.

 

L’isolation du plafond

Si le voisin qui occupe l’appartement du dessus a des occupations bruyantes tard le soir ou pendant le week-end et s’il ne souhaite pas faire poser une moquette chez lui, il est possible d’atténuer le bruit en faisant mettre un faux plafond.

Pour faire poser un faux plafond, il faut prévoir une dépense au moins égale à 50 € par mètre carré.

 

L’isolation de la fenêtre

Il est souvent utile de faire poser un double vitrage si la chambre donne sur une rue bruyante ou si la fenêtre manque d’étanchéité.

Si la fenêtre doit être entièrement refaite, la dépense à prévoir s’élève en moyenne à 550 € pour une fenêtre en PVC mesurant 120 cm sur 1 m.

L’opportunité de l’isolation phonique d’un plancher

Les planchers des logements anciens sont souvent revêtus d’un parquet ou d’un carrelage et leur isolation phonique est parfois insuffisante pour assurer un confort satisfaisant aux occupants de l’appartement ainsi qu’à leurs voisins du dessous. En conséquence, il est souvent utile de faire poser un matériau isolant sous le revêtement du sol pour atténuer les bruits provenant des activités des occupants du logement.

Par ailleurs, le règlement de copropriété peut exiger que le copropriétaire qui souhaite retirer la moquette de son appartement en vue de faire poser du marbre ou du parquet prenne les dispositions nécessaires pour que le nouveau revêtement de sol n’accroisse pas le bruit qui est transmis à l’étage inférieur.

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Enfin, comme c’est le cas de toute amélioration du confort du logement, un accroissement de l’isolation phonique a une conséquence positive sur sa valeur. Ainsi, si un logement est bien insonorisé, il devient plus attirant pour les locataires potentiels.

 

La mise en place d’un isolant sous un carrelage

Pour une salle de bain ou pour une cuisine dont la surface est modeste, une solution simple consiste à poser les panneaux de matériaux isolants après avoir veillé à ce que le support soit parfaitement propre et à ce que sa surface soit tout à fait homogène.

Ensuite, il faut mettre en place des bandes de désolidarisation avant de procéder à la pose des carreaux.

Si l’on souhaite faire poser un revêtement en carrelage dans une pièce plus grande, il est possible de poser des rouleaux de matériaux isolants avec une minichape d’interposition.

Après avoir fait en sorte que le support soit parfaitement lisse, il faut découper les bandes de matériau isolant avec une précision irréprochable et les poser en veillant à ce que leur surface soit d’une parfaite homogénéité.

L’épaisseur du matériau doit être constamment égale à la hauteur des repères préalablement placés. 

 

La pose d’un matériau isolant sous un parquet

Pour la création d’une isolation phonique sous un parquet collé, il est possible de mettre en place une sous-couche en liège ou une sous-couche alvéolée.

Si le parquet est flottant, l’on peut faire poser une sous-couche acoustique entre la dalle  et le parquet.

Dans ce cas, l’on peut choisir un isolant en laine de roche,  en laine de verre ou en polysthyrène.

L’efficacité de l’isolation phonique dépendra de l’épaisseur de la sous-couche, de sa densité et de son élasticité.

Il est par ailleurs nécessaire de veiller à ce que la sous-couche soit posée d’une manière ininterrompue d’une extrémité à l’autre de la pièce pour que l’efficacité de l’isolation acoustique soit maximale;

Enfin, si le parquet est cloué, les matériaux isolants peuvent facilement être posés entre les lambourdes. Le choix de la laine de roche ou de la laine de verre est tout à fait judicieux dans ce cas.

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Enfin, il ne faut pas oublier de mettre en place un film de polyane qui évitera des problèmes d’humidité en jouant le rôle d’un pare-vapeur.

 

Les prix des matériaux utilisables pour isoler un plancher

Catégorie du matériau	Prix par mètre carré
Laine de roche	8 €
Mousse de polystyrène en rouleaux	2 €
Liège	20 €
Laine de verre	6 €

 

La pose d’une moquette

Cette solution est à la fois très simple et elle peut procurer un confort de bon niveau. Il est préférable de choisir une moquette en laine qui coûtera en moyenne 80 € par mètre carré si elle est posée par un professionnel.

Elle peut suffire à permettre une réduction des bruits d’au moins 15 décibels.

 

L’astuce permettant d’optimiser l’isolation acoustique du sol

S’il faut envisager des travaux lourds et coûteux pour isoler le plancher de son logement, il est judicieux de demander à un spécialiste de l’isolation phonique de venir examiner ce plancher.

Il pourra notamment indiquer quelle est la solution qui permettra de tirer le meilleur parti du budget qui peut être consacré à cette isolation.

Les dispositions concernant l’isolation phonique des logements

Seuls les bâtiments construits après la délivrance d’un permis de construire accordé depuis le mois de janvier 1996 sont concernés par les nouvelles normes concernant l’insonorisation des locaux d’habitation. Les logements qui ont été achevés avant cette date ne sont soumis à aucune règle particulière.

Cependant, si le propriétaire d’un logement ancien désire offrir ce bien à la location, la loi du 6 juillet 1989 exige qu’il fasse en sorte que ce logement soit décent.

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En conséquence, si l’on entend trop de bruit à l’intérieur de ce logement, son insonorisation doit être améliorée.

 

Le cas de l’achat d’un logement neuf

Lorsqu’un particulier recherche un appartement neuf, il doit vérifier si les biens proposés par les promoteurs sont conformes aux normes qui prévoient une obligation d’insonorisation proportionnelle au bruit qui règne dans le quartier où le bâtiment est situé.

Les normes applicables sont les suivantes :

Bruit régnant dans le secteur	Résultat que doit procurer l’isolation phonique de l’appartement
Entre 60 dB et 65 dB	30 dB
Entre 65 dB et 70 dB	35 dB
Entre 70 dB et 76 dB	38 dB
Entre 76 dB et 81 dB	42 dB
Au-delà de 81 dB	45 dB

 

Pour s’assurer de la conformité du logement proposé à la norme applicable, il faut demander à la préfecture du département d ecommuniquer l’arrêté qui a fixé la classification du niveau sonore du quartier où se trouve l’immeuble.

En outre, si le permis de construire concernant l’immeuble a été délivré après le 1er janvier 2013, le promoteur doit remettre à l’acquéreur une attestation de prise en compte des dispositions relatives à l’insonorisation.

 

Les démarches possibles en cas d’insonorisation insuffisante

En principe, l’acquéreur dispose d’un délai d’un an pour engager une action en se basant sur la garantie de parfait achèvement si après avoir acheté le bien, il constate que l’isolation phonique n’est pas conforme à la réglementation.

Le délai d’un an est celui dont il dispose pour engager une action judiciaire.

En conséquence, la démarche amiable doit être effectuée dès la constatation de l’insuffisance d’isolation phonique.        

Si le défaut d’insonorisation est grave, il convient de consulter un avocat pour savoir dans quelle mesure il est possible de faire jouer la garantie décennale.

 

L’amélioration de l’insonorisation de logement neuf ou ancien

La pose d’une moquette ayant une sous-couche en caoutchouc constitue la solution la plus simple pour atténuer les bruits qui se diffuseront dans l’appartement se trouvant au-dessous.

Il est donc possible de demander aux voisins du dessus s’ils sont d’accord pour faire effectuer cette pose qui coûte en moyenne 80 € par mètre carré si l’on choisit une moquette en laine de bonne qualité.

Genre de matériau	Prix moyen pour 1 m²
Ouate de cellulose	20 € si une épaisseur de 10 cm suffit
Liège	25 €
Laine de verre	8 €

La pose d’un faux plafond acoustique constitue l’un des procédés les plus fréquemment utilisés.

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Il consiste à commencer par fixer des suspentes et une ossature au plafond avant de placer les matériaux isolants.

Par ailleurs, des solutions existent pour améliorer l’isolation des planchers. Ainsi, il est souvent possible de placer des dalles de matériaux isolants sur les parquets ou  sous le carrelage.

Une personne qui a acheté un appartement et qui souhaite mettre un carrelage ou un parquet à la place de la moquette peut par ailleurs être tenue de faire placer ce matériau pour que le niveau du bruit entendu par les occupants de l’appartement inférieur ne soit pas aggravé.

Pour faire placer un matériau isolant sous un parquet ou sous un carrelage, il faut prévoir une dépense totale au moins égale à 50 € par mètre carré.

Mais cette dépense est rentabilisée par l’accroissement du confort et par une valorisation de l’appartement.

Les possibilités de diminution des bruits extérieurs

Pour accroître, la tranquillité de sa famille, le propriétaire d’un pavillon peut prendre des mesures qui pourront atténuer fortement le bruit des circulations routières ou ferroviaires ainsi que les bruits provenant des activités du voisinage.

En revanche, si la maison est proche d’un aéroport, il pourra seulement améliorer l’insonorisation de la maison, mais le bruit des avions ne pourra pas être atténué lorsqu’il déjeunera sur la terrasse avec sa famille.

 

La démarche à effectuer au préalable

Pour savoir quelle est la solution qui sera la plus efficace pour l’isolation phonique du jardin, il est astucieux de demander à un acousticien de venir évaluer l’intensité des bruits et identifier leurs sources.

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Ce spécialiste pourra dire notamment si la construction d’un mur antibruit est nécessaire ou si des solutions plus simples seraient susceptibles de procurer des résultats satisfaisants

 

Les formalités obligatoires

Compte tenu du fait que le changement d’une clôture de jardin a une conséquence sur son aspect extérieur, vous devez vous renseigner auprès de votre mairie pour savoir dans quelle mesure les règlements municipaux vous autorisent à faire bâtir votre mur antibruit.

Si la commune n’a pas de plan local d’urbanisme ou de plan d’occupation des sols, il faut demander un certificat d’alignement pour la clôture qui sépare le domaine public. 

Si la maison est proche d’un monument historique, il faut obtenir l’accord de l’architecte des bâtiments de France.

D’autre part, si l’isolation phonique du jardin nécessite une modification des clôtures mitoyennes, il faut se mettre d’accord avec ses voisins pour que ceux-ci acceptent de contribuer à l’édification du mur antibruit. Il convient donc de leur faire comprendre que la construction de ce mur améliorera leur tranquillité et qu’elle aura une influence positive sur la valorisation de leurs maisons respectives.

 

La préparation de la construction

Pour qu’un mur antibruit soit efficace, sa hauteur doit être suffisante. La hauteur nécessaire peut être calculée en élaborant un croquis sur lequel la source de bruit ainsi que le jardin et la maison à protéger doivent figurer.

La hauteur du mur est déterminée en traçant une ligne oblique allant de la base de la source de bruit jusqu’au sommet du toit de la maison. Toutefois, la hauteur autorisée peut être limitée par les règlements d’urbanisme ou par des contraintes techniques.

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Le plus souvent, une hauteur au moins égale à 2 m est nécessaire pour que la diminution des bruits soit significative.

 

Le coût de la construction d’un mur antibruit

Ce coût s’élève en moyenne à 300 € pour chaque mètre de mur.

 

Le financement de cette construction

La mairie peut être contrainte de financer la construction d’un mur antibruit notamment si la maison se trouve à côté d’une ligne de chemin de fer dont le bruit dépasse 73 dB ou d’une route ou d’une ligne ferroviaire à grande vitesse émettant un bruit dépassant 68 dB.

 

L’amélioration acoustique d’un mur existant

Il s’agit d’une solution plus simple qui peut consister notamment à adapter les ouvertures ou à revêtir le mur existant d’un matériau qui absorbe les bruits.

Ce matériau peut être du plastique, du métal, du béton, de la terre cuite ou de la composite de bois ou de ciment. Il peut être fixée sur le mur au moyen d’une ossature métallique ou avec des vis.

 

Le portail

Pour que l’isolation acoustique soit efficace, le portail ne doit pas interrompre l’étanchéité du mur. Il faut par conséquent éviter un portail à claire-voie et choisir de préférence un portail en bois plein.

Le rôle de l’isolation phonique extérieure d’une maison ou d’un immeuble

Si la maison ou l’immeuble est ancien et si son isolation est insuffisante, la mise en place de panneaux isolants sur les côtés extérieurs des murs peut constituer une solution efficace notamment si ce bien se trouve dans un environnement bruyant.

En effet, une isolation phonique et thermique défectueuse réduit la valeur locative ou vénale du bien, ce qui explique que la mise en place la peau d’une isolation extérieure constitue souvent un investissement rentable.

 

La préparation du chantier

Pour savoir comment cette isolation doit être conçue et notamment quel est le matériau qui insonorisera le mieux la maison tout en permettant une réduction des dépenses de chauffage, il est conseillé de commencer par faire faire un examen par un spécialiste de l’isolation.

Ce technicien sera à même de dire quelles sont les caractéristiques que le matériau choisi devra avoir pour que les occupants de la maison profitent d’un excellent niveau de confort.

Pour faire son diagnostic, il tiendra compte notamment des problèmes d’étanchéité de la maison, du climat de la localité et du niveau de bruit de l’environnement.

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Pour choisir judicieusement le matériau, il faut prendre connaissance notamment de son indice d’affaiblissement acoustique qui est appelé RW. 

Plus cet indice qui est exprimé en décibels est important, plus le matériau est efficace. 

Par ailleurs, il est possible de demander l’avis d’un expert immobilier qui pourra dire dans quelle mesure le logement sera valorisé par le choix du matériau recommandé par le technicien de l’isolation.

En outre, il faut tenir compte du fait que la pose d’un matériau isolant accroît l’épaisseur des murs, ce qui peut entraîner une baisse de réduction de la pénétration de la lumière du jour dans les pièces de la maison.

Il faut donc s’assurer du fait que la luminosité de ces pièces sera maintenue à un niveau suffisant.

Enfin, dans la mesure où la pose du matériau améliorant l’insonorisation de la maison change son aspect extérieur, il est obligatoire de signaler le projet à la mairie.

En effectuant cette déclaration, il faut indiquer la couleur qui sera choisie pour l’enduit ou pour le matériau de bardage.

Si cette couleur n’est pas conforme au règlement d’urbanisme de la commune ou si c’est le cas du matériau choisi pour le bardage, la mairie peut exiger une modification du choix. Une demande de permis de construire peut être obligatoire dans certains cas.

 

Les matériaux pouvant être choisis pour l’isolation phonique et thermique extérieure

Désignation du matériau	Tarif moyen pour 1 m²
Liège expansé	58 €
Laine de roche	15 €
Laine de verre	8 €
Polystyrène extrudé	15 €
Polystyrène expansé	10 €

La laine de verre est économique, mais sa longévité n’est pas très bonne. En ce qui concerne le polystyrène expansé ou extrudé, sa pose doit être complétée par la mise en place d’un matériau de protection contre l’incendie.

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En effet, ce matériau est inflammable et il dégage des fumées nocives lorsqu’il brûle.

 

La dépense à prévoir pour la pose du matériau

Le prix moyen dépensé par les artisans pour fixés des panneaux isolants sur les façades et sur les pignons du bâtiment s’élève à 130 € pour 1 m².

Pour un bardage, il faut prévoir une dépense supplémentaire s’élevant à une cinquantaine d’euros par mètre carré.

L’intérêt de l’isolation phonique d’une chambre

Toute chambre doit être bien insonorisée pour que son occupant puisse se réveiller chaque matin en forme après avoir passé une nuit reposante. L’isolation phonique d’une chambre constitue donc un élément essentiel du confort et elle a une importance capitale si le propriétaire du bien envisage de le louer.

En effet, les personnes qui recherchent un logement à louer sont très sensibles à cet aspect, surtout si la chambre à coucher donne sur une rue animée.

 

L’isolation des murs extérieurs

Elle constitue l’étape la plus importante, car elle permet d’éviter d’être dérangé par le bruit du trafic terrestre ou par celui des activités qui se déroulent dans le voisinage.

De plus, si la performance énergétique du logement est faible, certains matériaux peuvent corriger cette insuffisance tout en accroissant l’isolation phonique.

Pour réaliser cette isolation, il est en principe possible de choisir entre la pose des panneaux isolants sur les faces extérieures du mur ou sur sa face intérieure. La pose sur les faces extérieures est plus onéreuse, mais elle offre une meilleure performance tout en supprimant les ponts thermiques.

Cependant, si le bien concerné est un appartement faisant partie d’une copropriété, cette solution doit être autorisée par l’assemblée générale des copropriétaires. Si cette autorisation n’est pas accordée, l’isolation par la pose du matériau sur la face intérieure constitue la seule solution.

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Dans ce cas, il est astucieux de faire examiner le logement par un spécialiste qui pourra notamment indiquer quel est le matériau qui procurera le meilleur résultat.

Les prix moyens des matériaux utilisables pour l’isolation d’un mur extérieur sont les suivants :

Type du matériau	Dépense moyenne à prévoir par m2
Laine de roche	16 €
Laine de verre	8 €
Liège expansé	58 €

Par ailleurs, la mise en place de panneaux améliorant la performance énergétique de l’appartement ou de la maison  tout en accroissant l’isolation phonique de la chambre peut donner droit sous certaines conditions à une réduction d’impôt.

 

Cependant, il faut que la résistance thermique du matériau appliqué atteigne au moins les niveaux mentionnés ci-dessous :

Département où le logement concerné est situé	Niveau de résistance thermique obligatoire
Département de France Métropolitaine	3,7 m2K/W
Département d’outre-mer	0,5 m2K/W

L’isolation des murs intérieurs

Sa réalisation est très simple, car il suffit de mettre en place une contre- cloison parallèlement au mur qui sépare la chambre de la pièce d’où provient le bruit.

Le coût moyen de cette solution s’élève approximativement à une trentaine d’euros par mètre carré.

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Bien qu’il soit nécessaire de sacrifier une petite portion de la surface de la pièce, elle permet de bénéficier d’un confort accru moyennant une dépense raisonnable.

 

L’isolation de la fenêtre

Si l’immeuble est ancien et si la fenêtre manque d’étanchéité, la pose d’un double vitrage constitue une solution efficace. Si elle est insuffisante, il faut envisager un remplacement du cadre de la fenêtre par un cadre en PVC, en aluminium en bois.

Toutefois, l’accord de l’assemblée générale des copropriétaires peut être nécessaire si l’appartement fait partie d’un immeuble en copropriété.

Pour une fenêtre en PVC avec un double vitrage, il faut prévoir un prix moyen compris entre 500 et 600 € si la fenêtre mesure 1 m sur 1,20 m.

Les réglementations applicables à l’insonorisation des logements

Les normes prévues pour l’insonorisation des logements ne s’appliquent qu’aux immeubles bâtis après l’octroi d’un permis de construire délivré postérieurement au mois de janvier 1996. En ce qui concerne les logements construits antérieurement à cette date et notamment les immeubles bâtis pendant la seconde moitié du XIXe siècle;

Le texte applicable aux appartements loués est la loi du 6 juillet 1989 qui oblige le bailleur à faire en sorte que le logement loué soit décent. 

Il en résulte que chaque propriétaire d’un appartement haussmannien doit lui-même prendre les dispositions nécessaires s’il souhaite rendre son appartement plus silencieux.

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Par ailleurs, il est toujours judicieux de faire examiner l’appartement par un spécialiste de l’isolation notamment pour savoir quels sur les matériaux qui procureront les meilleurs résultats.

 

L’isolation phonique et thermique des murs extérieurs

Pour moins entendre les bruits provenant de la chaussée au bord de laquelle se trouve l’immeuble, il est possible de faire mettre des doubles vitrages.

Cette mesure peut être complétée par la pose de panneaux isolants sur les faces intérieures des murs dans la mesure où les pièces sont suffisamment spacieuses, car l’épaisseur des panneaux réduit l’espace disponible.

Pour avoir une isolation thermique et phonique efficace, il est conseillé de choisir l’un des matériaux suivants :

Nature du matériau	Prix moyen habituel pour 1 m²
Laine de roche	14 €
Liège expansé	58 €
Fibre de bois	15 €
Laine de chanvre	17 €
Laine de lin	20 €

 

D’autre part, pour pouvoir profiter de la réduction d’impôt prévue pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique de la résidence principale,

Il faut choisir un matériau ayant une résistance thermique conforme aux normes suivantes :

Localité où se trouve l’immeuble	Norme à respecter
Commune de métropole	3,7 m2K/W
Commune d’outre-mer	0,5 m2K/W

 

L’isolation acoustique des murs mitoyens

Pour être moins gêné par l’activité de son voisin de palier, il est possible de faire placer une contre-cloison parallèle au mur mitoyen qui sépare les deux appartements.

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Cette solution est assez économique, car elle ne coûte en moyenne qu’une trentaine d’euros pour chaque mètre carré de surface de la contre-cloison. De plus, elle offre une isolation efficace.

 

L’isolation phonique du plafond

Il s’agit d’un procédé qui peut réduire sensiblement les bruits résultant de l’activité des voisins du dessus et notamment ceux qui résultent des activités des enfants ou des bricolages.

L’un des procédés les plus connus consiste à créer un faux plafond acoustique. Pour réaliser ce faux plafond, il faut commencer par fixer des suspentes au plafond existant et par fixer une ossature métallique à ces suspentes.

Ensuite, l’on place dans l’espace ainsi créé des panneaux ou des rouleaux de matériaux isolants.

L’efficacité peut être optimisée grâce à la mise en place de suspentes qui amortissent les vibrations et d’ossatures ayant une longue portée, ce qui permet de faire en sorte que le faux plafond ne soit pas solidaire du plancher supérieur.

 

L’isolation phonique d’un plancher

La solution la plus simple consiste à mettre en place une moquette qui permet de réduire les bruits d’au moins 15 décibels. Pour la fourniture et la pose d’une bonne moquette en laine, il faut disposer d’un budget compris entre 70 et 80 euros par mètre carré.

Par ailleurs, les appartements haussmanniens ont souvent de beaux  parquets en bois dont l’isolation phonique est toutefois souvent médiocre.

Si l’on fait rénover son appartement, la solution la plus simple consiste à faire appliquer une surcouche d’isolant phonique par-dessus laquelle on peut placer un isolant souple tel qu’un linoléum. L’isolant souple permet d’atténuer les bruits de pas.

Une solution plus coûteuse consiste à placer une sous-couche isolante et à le revêtir d’un parquet flottant.

Le budget à prévoir pour l’isolation d’un parquet ou d’un plancher:

Nature de la surface à isoler	Norme à respecter
Plafond	A partir de 40 €
Sol	A partir de 50 €

Il faut enfin tenir compte du fait que l’amélioration de l’isolation phonique et thermique d’un appartement a toujours un effet positif sur sa valeur.

La réglementation applicable aux logements les plus récents

Chaque logement dont la construction a été autorisée postérieurement au mois de janvier 1996 doit répondre à des normes d’isolation acoustique en vue d’assurer le confort de ses occupants. Le législateur a imposé une obligation de résultat proportionnelle au niveau de bruit régnant dans la zone géographique où se trouve le bâtiment.

Les normes fixées sont les suivantes :

Niveau de bruit de la zone géographique	Niveau exigé pour l’isolation sonore
Supérieur à 81 dB	45 dB
De 76 dB à 81 dB	42 dB
De 70 dB à 76 dB	38 dB
De 65 dB à 70 dB	35 dB
De 60 dB à 65 dB	30 dB

 

En vertu des dispositions légales et réglementaires, le classement du niveau sonore des infrastructures telles que les voies ferrées ou les chaussées est fixé par arrêté préfectoral.

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L’insonorisation des constructions doit donc être faite conformément aux dispositions de l’arrêté applicable dans le département.

En conséquence, une personne qui achète un appartement neuf doit prendre connaissance du niveau sonore défini par la préfecture et vérifier si l’insonorisation du logement est bien conforme à l’exigence de l’arrêté préfectoral.   

Par ailleurs, lors de l’achat d’un appartement construit après la délivrance d’un permis de construire délivré depuis le 1er janvier 2013, une attestation de prise en compte des règlements concernant l’isolation acoustique doit être remise à l’acquéreur par le vendeur s’il s’agit d’un constructeur ou d’un promoteur.

 

Les recours possibles en cas d’insuffisance d’isolation phonique

Si un niveau de bruit anormal est constaté après l’achat du bien, il est possible d’exiger du constructeur qu’il respecte les obligations résultant de la garantie de parfait achèvement.

Il faut dans ce cas demander à un professionnel agréé par l’autorité judiciaire de venir constater le niveau du bruit entendu dans l’appartement et demander au constructeur de faire en sorte que l’isolation acoustique soit conforme au règlement applicable.

Si un recours judiciaire s’impose, l’action doit être engagée dans un délai d’un an après l’achèvement du bien.

La garantie contractuelle concernant l’isolation phonique concerne les bruits suivants :

1/ Bruit résultant des conversations des voisins ou de la musique ;

2/ Bruit résultant de la marche des personnes sur le palier, des chocs éventuels ou des déplacements de meubles ;

3/ Bruit causé par le fonctionnement des équipements individuels ou collectifs tels que les chaudières ou les ascenseurs ;

4/ Bruit résultant des circulations terrestres ou aériennes.

Enfin, si le défaut d’isolation phonique grave, il est possible de faire appliquer la garantie décennale.

 

L’amélioration de l’insonorisation d’un appartement neuf

Si vous souhaitez renforcer l’insonorisation de votre appartement en vue de moins entendre les bruits de vos voisins du dessus, vous pouvez demander à vos voisins de faire poser une moquette ayant une sous-couche en caoutchouc.

Cette opération qui est très simple permet de réduire les bruits d’impact d’une vingtaine de décibels .

Vous pouvez aussi faire appliquer le même type de revêtement sur le sol de votre appartement pour assurer la tranquillité de vos voisins du dessous. 

Pour la fourniture et la pose d’une moquette en laine de bonne qualité, il faut prévoir un budget compris entre 60 et 100 € par mètre carré.

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Pour accroître l’isolation phonique d’un plafond, les matériaux utilisables sont les suivants :

Type de matériau	Prix par mètre carré
Laine de verre	8 €
Liège	25 € si une épaisseur modeste est suffisante
Ouate de cellulose (bon isolant pour les faux plafonds)	20 € pour une épaisseur de 10 cm

Pour faire effectuer la pose par un professionnel, il faut prévoir un coût horaire moyen d’une quarantaine d’euros.

Enfin, l’isolation phonique d’un mur séparant deux appartements mitoyens peut être améliorée par la mise en place d’une contre-cloison parallèle au mur.

Le prix à prévoir pour la pose de ce type de comparaison s’élève à une trentaine d’euros par mètre carré.

Toutefois, ce procédé nécessite le sacrifice d’une petite portion de la surface de la pièce concernée.

Le rôle de l’isolation phonique de la porte d’entrée

L’isolation phonique d’une porte d’entrée joue un rôle essentiel dans l’efficacité de l’insonorisation d’une maison ou d’un appartement. En effet, la protection contre les bruits extérieurs doit être assurée en continu sur toutes les surfaces extérieures de la maison.

Un défaut d’isolation de la porte d’entrée peut réduire à néant les effets de l’isolation des fenêtres, du toit et des murs extérieurs.

 

Les choix possibles pour la porte

 

Catégorie de porte	Principales caractéristiques
Porte doublée	Il s’agit d’une porte ayant une double paroi. Il est fréquent que l’une des parois soit en acier et que l’autre soit fabriquée avec un autre matériau
Double porte	Dispositif constitué de deux portes séparées par un petit espace. Ce petit espace à une bonne capacité d’isolation.
Sas inclus entre deux portes	Il s’agit là aussi d’un dispositif comportant deux portes, Mais elles sont séparées par un sas dont la longueur est au moins égale à 1 m.

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Les matériaux utilisables pour la fabrication de la porte

Nature du matériau	Avantages et inconvénients
Bois	Matériau offrant une bonne isolation thermique, mais moins performant en ce qui concerne l’isolation acoustique
PVC	Matériau offrant un bon niveau d’isolation acoustique et thermique
Acier inoxydable	Métal offrant une très bonne isolation acoustique et une bonne isolation thermique grâce à sa faible conductivité
Aluminium	Ce métal offre une bonne isolation phonique, mais sa conductivité ne favorise pas une bonne isolation thermique.

Il faut choisir un matériau offrant une bonne isolation et veiller à ce que l’encadrement ainsi que les jointures soient suffisamment étanches.    

 

L’optimisation de l’isolation

Une personne qui envisage de faire rénover une maison qu’elle a achetée ou qui fait bâtir une maison neuve a intérêt à demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation phonique et thermique des logements pour choisir le matériau et le type de porte qui conviendra le mieux.

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Le choix doit être effectué en tenant compte des éléments suivants :

1/ Le climat du département ;

2/ Le niveau de bruit de la zone où la maison est située. Si la maison se trouve au bord d’une avenue ayant un trafic important, la mise en place d’une double porte d’entrée avec sas peut être judicieuse.

3/ Le niveau d’isolation acoustique éventuellement exigé pour l’octroi de l’aide prévue pour le renforcement de l’insonorisation d’une maison ou d’un appartement proche de l’un des aéroports suivants :

          – Paris Charles De Gaulle ou Paris-Orly

          – Strasbourg-Entzheim

          – Toulouse-Blagnac

          – Nice Côte d’Azur

          – Marseille-Provence

          – Nantes-Atlantique

          – Mulhouse-Bâle

          – Lyon Saint-Exupéry

          – Bordeaux Mérignac

 

Les personnes qui sont domiciliées à proximité de ces aéroports peuvent en effet bénéficier d’une aide financière pour le renforcement de l’insonorisation de leur logement dans le cadre du plan de gêne sonore. 

Le matériau avec lequel le châssis de la porte est fabriqué. Ce châssis doit être soit en bois massif, soit en bois noble, soit en PVC renforcé avec des fibres de bois.

Il peut cependant avoir été fabriqué avec un matériau mixte.

La présence d’un double vitrage si la porte est vitrée ;

La certification de la porte par un label Cekal ou Acotherm;

Un coefficient de transmission thermique ne dépassant pas 1,8 W/m2.K.

 

Le calcul du budget à prévoir pour l’isolation d’une porte d’entrée

Il faut avoir une dépense comprise entre 600 et 2000 € pour l’achat d’une porte offrant une bonne isolation.

En ce qui concerne la pose, son coût s’élève en moyenne entre 300 et 350 €.

Le rôle de l’isolation phonique intérieure

L’isolation phonique intérieure d’un appartement ou d’une maison a pour rôle d’éviter à ses occupants d’êtres dérangés par le bruit de leurs voisins  si le logement est mitoyen. Elle permet également aux occupants du logement de ne pas être perturbés par les jeux des enfants ou par un bricolage effectué dans l’atelier.

 

Les astuces à connaître pour réussir l’isolation intérieure

Pour une personne qui possède un appartement, il peut être judicieux d’isoler les murs qui séparent l’appartement du palier de l’étage si l’on entend souvent le passage des voisins.

Par ailleurs, la pose d’une moquette épaisse ou d’un parquet flottant sur le sol vous permet de réduire sensiblement les bruits entendus par vos voisins du dessous. Ceux-ci seront sensibles à votre geste.

Pour moins entendre les bruits de vos voisins du dessus, vous pouvez créer un faux plafond suspendu en y intégrant un matériau améliorant l’isolation acoustique.

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En ce qui concerne les murs intérieurs, la mise en place d’une contre cloison séparée du mur par matériaux isolants ou par une couche d’air donne de bons résultats.

 

Les prix des matériaux pouvant être utilisés pour l’isolation phonique

Type de matériau	Prix moyen pour 1 m²
Laine de roche	14 €
Laine de verre	8 €
Liège expansé	à partir de 15 €
Laine de chanvre	17 €

Si la pose d’un matériau isolant sur un mur intérieur et la mise en place d’une contre cloison sont réalisées par un artisan, il est possible de payer un prix total se situant autour de 30 € par mètre carré.

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Toutefois, cette solution réduit un peu la surface de la pièce dans laquelle la cloison supplémentaire est mise en place.

 

Les possibilités d’aide financière pour le renforcement de l’isolation phonique de logement

En principe les aides financières versées par les pouvoirs publics et notamment par l’Agence nationale de l’habitat sont destinées à financer les travaux destinés à assurer la salubrité d’un logement, à améliorer son isolation thermique ou à l’adapter au handicap de son occupant.

Si votre logement a besoin d’un renforcement de son isolation phonique intérieure, vous devez contacter le conseil général de votre département pour savoir s’il peut verser une aide destinée au financement des travaux nécessaires si vos ressources sont modestes et si le bruit de votre voisin menace votre santé.

Le problème posé par un balcon pour l’isolation thermique d’un appartement

Un balcon fixé sur la façade d’un immeuble est à l’origine de la présence de ponts thermiques qui provoquent une rupture de l’isolation thermique des murs extérieurs. Il en résulte un accroissement de la consommation d’énergie et une diminution du confort des occupants.

Ainsi, un pont thermique qui mesure 1 m de long est à l’origine d’une surconsommation annuelle d’énergie équivalente à 10 l de mazout. Si l’appartement est chauffé au mazout, il en résulte un rejet de 5 kg de gaz polluant.

Si l immeuble a six étages et si les ponts thermiques non traités ont une longueur totale de 1400 m, la surconsommation d’énergie équivaut à 14 m³ de fuel chaque année.

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Dans ce cas, les rejets de gaz polluants sont équivalents à ceux d’une petite voiture qui a parcouru 54 000 km.

 

Les solutions possibles

Ce problème peut être réglé par la mise en place d’un rupteur de pont thermique qui permet d’assurer la continuité de l’isolation au niveau de la jonction entre le balcon et la structure du bâtiment.

Dans la construction de bâtiments neufs, la mise en place de ce type de rupteur est de plus en plus fréquente et elle coûte en moyenne 130 € pour un rupteur de pont thermique mesurant 1 m de long. 

Mais cette mise en place n’est pas possible lors d’une rénovation d’appartement. Une personne qui possède un appartement ou une maison ayant un ou plusieurs balcons ne peut se débarrasser des ponts thermiques qu’en faisant poser des panneaux d’isolation sur les côtés extérieurs des murs. Si l’immeuble est en copropriété, la mise en place d’une isolation thermique extérieure doit être décidée par l’assemblée des copropriétaires.

Si cette assemblée donne son accord pour la pose de panneaux isolants, il peut en résulter un accroissement de la valeur locative et vénale des appartements.

En outre, compte tenu du fait que les copropriétaires contribuent financièrement à la pose de ces panneaux,

Ils ont droit à un crédit d’impôt si la résistance thermique des panneaux posés est au moins égale aux niveaux indiqués ci-dessous :

Région où se trouve l’immeuble	Résistance thermique obligatoire
Région de France métropolitaine	3,7 m2K/W
Département d’outre-mer	0,5 m2K/W

L’isolation phonique d’un balcon

Si le balcon de l’appartement donne sur une zone bruyante et s’il est suffisamment spacieux, il est possible de réduire le bruit en mettant en place un bosquet constitué d’arbustes suffisamment hauts.

Mais ce bosquet doit avoir une largeur au moins égale à 20 cm pour être efficace.

Si le balcon est étroit, la solution consiste à réaliser un mur végétal avec des plantes capables  d’absorber le bruit résultant des conversations des voisins, de l’animation d’une place ou de la circulation terrestre.

De plus, il peut renforcer l’intimité des occupants de la maison en jouant le rôle d’un brise-vue. 

Ce mur doit avoir une hauteur égale à celle de la rambarde. En outre, il doit être arrosé régulièrement et il faut tailler les plantes chaque année.

Le rôle d’une isolation phonique posée sous un carrelage

Un revêtement de sol en carrelage est facile à entretenir, mais il accroît les bruits d’impact entre deux logements superposés.Mais le confort des occupants peut être sensiblement amélioré grâce à la pose d’un matériau isolant sous le carrelage. Par ailleurs, lorsque le logement est ancien, un propriétaire qui souhaite mettre en carrelage à la place d’une moquette doit faire en sorte que l’isolation acoustique du plancher ne soit pas réduite, ce qui l’oblige à faire poser un matériau isolant sous son carrelage.

Le défaut de respect de cette obligation peut l’exposer à des procédures judiciaires, surtout ladite obligation est prévue par le règlement de copropriété.

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Enfin, un logement est toujours valorisé s’il a fait l’objet d’une sensible amélioration de son isolation phonique. S’il est offert à la location, son attrait sera accru.

 

La solution consistant à mettre en place des plaques et à coller le carrelage par dessus

Cette solution convient parfaitement à un propriétaire qui fait rénover un logement qu’il vient d’acheter. En effet, sa réalisation est simple et rapide, car il suffit de poser les plaques de matériaux isolants et de les revêtir avec les carreaux.

Il faut commencer par faire en sorte que le support soit totalement lisse et propre. Ensuite, l’on fait adhérer des dalles au moyen d’une colle spéciale ou d’un mortier identique à celui avec lequel le carrelage sera fixé.

Après, il faut fixer les bandes de désolidarisation sur la sous-couche le long de la périphérie de la pièce et sur les points singuliers.

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Enfin, il faut appliquer le mortier sur les plaques et poser le carrelage.

Ce procédé convient pour les pièces ayant une petite surface telles les cuisines ou les salles de bains.   

 

La pose de rouleaux avec une minichape d’interposition

Il s’agit d’un procédé qui convient mieux aux pièces spacieuses. Pour l’appliquer, il faut commencer par se procurer des kits complets contenant chacun un rouleau de matériau isolant acoustique, un mortier pour le jointement des carreaux, un autre pour la minichape ainsi qu’une colle destinée à la mise en place des carreaux.

La pose des matériaux isolants directement sur la dalle de béton évite la contrainte d’une isolation sous chape, ce qui permet d’économiser de l’épaisseur ainsi que du poids.

La première étape consiste à faire en sorte que le support soit parfaitement propre et net avant d’appliquer le produit fixateur et de placer les surfaces isolantes qui devront avoir été préalablement découpées avec une précision parfaite. 

Ensuite, il faut placer les bandes de désolidarisations et de comptage avant de mettre en place des témoins d’épaisseur.

Ensuite, il faut procéder à la pose de la minichape sur toute la surface de la pièce. Il faut alors veiller à ce que son épaisseur soit parfaitement régulière en s’assurant du fait qu’elle est en tous points égale à la hauteur des témoins.

Le carrelage peut être posé après le séchage qui dure 24 heures.

 

Le budget à prévoir pour l’achat du matériau isolant

Un matériau offrant une bonne isolation phonique coûte entre 5 et 30 euros par mètre carré.

Cependant, vous risquez de devoir envisager une dépense supérieure si vous devez améliorer également l’isolation thermique de votre sol comme c’est le cas s’il se trouve au-dessus d’une cave, d’un garage ou  d’un autre type de local non chauffé.   

L’intérêt de l’isolation phonique d’un parquet

Dans un appartement ancien, il est fréquent que l’on entende les bruits provenant de l’étage inférieur, car l’isolation phonique a souvent été négligée lors de la construction du bâtiment. La mise en place d’une isolation phonique peut atténuer sensiblement cet inconvénient tout en entraînant une progression de la valeur de l’appartement.

Les bruits devant être atténués sont notamment ceux  qui se diffusent d’un étage à l’autre ou ceux qui résultent des impacts.

La mise en place d’une sous-couche isolante standard permet le plus souvent une réduction des bruits équivalente en moyenne à 18 dB.

Elle peut être complétée par la pose d’une moquette ayant une sous-couche en caoutchouc.

Cette moquette peut permettre une réduction supplémentaire au moins égale à 15 dB.

Les sous-couches pouvant être mises en place sous un parquet en bois massif collé.

Si les bruits devant être atténués sont faibles, la mise en place d’une sous-couche en liège peut convenir. Vendu sous forme de plaques ayant une épaisseur comprise entre 2 et 4 mm, ce matériau est souvent placé sous les parquets massifs.

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Mais sa capacité d’isolation phonique est modeste. En conséquence, le choix d’une sous-couche alvéolée peut être préférable.

 

Les matériaux pouvant être posés sous des parquets flottants

La solution la moins coûteuse consiste à mettre en place une sous-couche acoustique entre la dalle qui sert de support et le revêtement du sol. La sous-couche doit être posée en continu d’un bord à l’autre.

Il faut par ailleurs faire en sorte que les plinthes ainsi que le revêtement de sol soient entièrement désolidarisés, car ceci est capital pour l’efficacité de l’isolation phonique.

Cette efficacité dépend aussi de la densité du matériau, de l’élasticité de la sous-couche et de son épaisseur qui varie entre 3 et 7 mm. Plus le matériau est épais, plus les bruits d’impact sont atténués.

Le matériau le plus souvent utilisé pour ce type d’isolation est le polyéthylène. La laine de verre ainsi que la laine de roche offrent aussi une bonne efficacité pour l’isolation acoustique.

 

Les matériaux utilisables sous les parquets cloués

Dans le cas d’un parquet cloué, les matériaux isolants peuvent être placés entre les lambourdes dont la discontinuité favorise une meilleure isolation.

La laine de verre ou la laine de roche peuvent tout à fait convenir dans ce cas.

 

La nécessité d’un pare-vapeur

Pour éviter des problèmes d’humidité et pour permettre au matériau isolant de respirer, il faut placer sur le sol un film de polyane qui servira de pare-vapeur.

 

Les prix moyens des matériaux d’isolation phonique

 

Nature du matériau	Prix moyen pour 1 m²
Mousse de polyéthylène en rouleaux	2 €
Laine de verre	6 €
Laine de roche	8 €
Liège	20 €

En ce qui concerne le film pare-vapeur, il faut prévoir un prix moyen de 2 € par mètre carré.

 

Comment optimiser l’isolation d’un parquet?

Il est toujours astucieux de faire examiner l’appartement ou la maison par un spécialiste de l’isolation phonique notamment pour connaître les astuces qui permettront de tirer le meilleur parti du budget qui sera consacré à l’isolation des parquets.

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Cette démarche permettra d’accroître le confort des occupants du logement et d’améliorer la valorisation qui résultera de l’isolation phonique comme c’est le cas de tout investissement améliorant le confort d’un bien immobilier.    

 

Le crédit d’impôt prévu pour l’amélioration de l’isolation thermique du sol

Si le matériau utilisé pour l’isolation phonique d’un parquet permet également d’améliorer l’isolation thermique, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt sous certaines conditions.

Il faut notamment que l’isolation concerne un plancher de combles perdus et que le matériau posé ait une résistance thermique au moins égale aux normes indiquées ci-après :

Secteur géographique où se trouve le bien immobilier	Résistance minimale exigée
Métropole	7 m2K/W
Outre-mer	1,5 m2K/W