Toit et économie d’énergie

Travaux en copropriété : lesquels sont obligatoires ?

Les travaux en copropriété, un sujet important pour les propriétaires d’appartements ou de locaux en immeuble collectif. En effet, certains travaux sont obligatoires et doivent être réalisés sous peine de sanctions. Il est donc crucial de connaître les travaux obligatoires prévus par la loi et de respecter les délais impartis pour leur réalisation. Les travaux non obligatoires mais nécessaires pour assurer la sécurité, la conservation ou l’embellissement de l’immeuble sont également à prendre en compte. Découvrez quels travaux sont obligatoires, ceux qui ne le sont pas mais qui peuvent être nécessaires ou souhaités.

Les travaux obligatoires en copropriété :

Quels travaux sont prévus par la loi ?

Il existe plusieurs travaux obligatoires en copropriété prévus par la loi, tels que l’entretien des toitures, le ravalement de façade, la mise aux normes de sécurité (notamment l’installation de détecteurs de fumée), la rénovation des canalisations d’eau, la réalisation de travaux d’accessibilité pour les personnes handicapées etc. Le but de ces travaux est d’assurer la sécurité et la pérennité de l’immeuble ainsi que la santé des habitants. Leur réalisation est obligatoire et doit être effectuée dans les délais impartis sous peine de sanctions. Les copropriétaires doivent donc assurer que ces travaux sont effectués régulièrement.

Une obligation à ne pas négliger

Les travaux obligatoires en copropriété sont imposés par la loi afin d’assurer la sécurité et la salubrité de l’immeuble et des habitants. Ces travaux doivent être réalisés dans des délais précis, définis par la loi ou par les décisions prises en assemblée générale des copropriétaires.

En cas de non-respect de ces obligations, les copropriétaires peuvent être mis en demeure par le syndic de copropriété de réaliser les travaux dans un délai imparti. Si cette mise en demeure n’est pas suivie d’effet, des sanctions financières peuvent être appliquées, comme une amende pénale ou des astreintes journalières.

Aussi, le non-respect de ces obligations peut également entraîner des conséquences plus graves, telles que des accidents ou des incendies, qui peuvent mettre en danger la sécurité des habitants de l’immeuble. Il est donc important pour les copropriétaires de respecter les délais et de réaliser les travaux obligatoires dans les temps afin d’éviter ces risques et les sanctions qui en découlent.

Les démarches à suivre

Suite à l’identification des travaux obligatoires, il faut suivre les étapes suivantes :

  1. Assemblée générale : Il est impératif de prévoir un vote en assemblée générale des copropriétaires pour décider des travaux à réaliser et du budget alloué. Cette décision doit être prise à la majorité simple des voix exprimées.
  2. Établissement d’un devis : Le syndic de copropriété doit faire établir plusieurs devis par des professionnels pour les travaux à réaliser. Les devis doivent être présentés aux copropriétaires avant la tenue de l’assemblée générale.
  3. Vote des travaux : Lors de l’assemblée générale, les copropriétaires votent pour les travaux à réaliser. Une fois que les travaux sont approuvés, le syndic de copropriété est chargé de faire réaliser les travaux par une entreprise spécialisée.
  4. Suivi des travaux : Le syndic de copropriété doit s’assurer que les travaux sont réalisés conformément au devis et aux délais impartis. Il doit également rendre compte aux copropriétaires de l’avancement des travaux.
  5. Paiement des travaux : Les copropriétaires doivent s’acquitter des charges correspondant aux travaux, en fonction de leurs tantièmes de copropriété.

 

Les aides financières

Il existe plusieurs aides financières qui peuvent être proposées pour aider les copropriétaires à financer les travaux obligatoires en copropriété. Les principales aides sont les suivantes :

Eco-prêt à taux zéro

Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)

Aide de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) Subventions locales

Ces aides financières peuvent permettre aux copropriétaires de financer une partie des travaux obligatoires en copropriété, notamment ceux liés à la rénovation énergétique, et ainsi réduire leur coût global. Les conditions d’attribution de ces aides peuvent varier en fonction des régions et des collectivités locales, il est donc conseillé de se renseigner auprès des autorités compétentes.

Les travaux non obligatoires, mais nécessaires ou souhaités

Non obligatoires mais nécessaires

Outre les travaux obligatoires prévus par la loi, il existe d’autres travaux qui peuvent être nécessaires pour assurer la sécurité, la conservation ou l’embellissement de l’immeuble, mais qui ne sont pas obligatoires. Voici quelques exemples de travaux en copropriété non obligatoires mais nécessaires :

  1. Travaux de ravalement de façade : Ces travaux peuvent être nécessaires pour rénover la façade d’un immeuble et lui redonner une apparence esthétique.
  2. Travaux d’isolation thermique : Ces travaux peuvent permettre de réduire les pertes de chaleur dans les appartements et donc de réaliser des économies d’énergie.
  3. Travaux de remplacement des équipements : Le remplacement d’équipements vétustes ou obsolètes peut être nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de l’immeuble (par exemple, la chaudière, la plomberie, l’ascenseur, etc.).
  4. Travaux d’aménagement des parties communes : Les travaux d’aménagement des parties communes peuvent être nécessaires pour améliorer le confort des résidents (par exemple, l’installation d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, l’installation d’un local à vélos, etc.).

Ces travaux peuvent être décidés par les copropriétaires lors d’une assemblée générale et financés par les charges de copropriété. Il est recommandé de prévoir un budget prévisionnel pour ces travaux et de les planifier à l’avance, afin d’éviter les surprises financières pour les copropriétaires.

Anticiper les travaux

Pour anticiper les travaux en copropriété, il est recommandé de mettre en place une planification à long terme en établissant un plan pluriannuel de travaux (PPT). Le PPT permet d’identifier les travaux à réaliser sur une période donnée, ainsi que leur coût prévisionnel, afin de prévoir le financement nécessaire. Cette planification permet également d’éviter les imprévus et les dépenses non anticipés, qui peuvent avoir un impact important sur les charges de copropriété.

Quelle subvention ou Quelle réduction d’impôt pour une isolation de toiture ?

La réduction d’impôt destinée à encourager la transition énergétique

Tout particulier qui fait réaliser des travaux en vue de rendre sa résidence principale plus économe en énergie peut bénéficier d’une réduction d’impôt égal à 15 % de la somme dépensée dans la mesure où le total de la facture ne dépasse pas 8000 € s’il est célibataire ou s’il vit en concubinage avec une autre personne.

S’il est marié ou s’il a conclu un PACS avec son conjoint, le plafond applicable pour le calcul de réduction s’élève à 16 000 € pour le couple.

Le contribuable concerné bénéficie par ailleurs d’une augmentation de plafond de 400 € pour chacun des enfants qui sont à sa charge. Cette augmentation est limitée à 200 € si l’enfant est en garde alternée.

Cependant, si la réduction d’impôt est demandée pour des travaux d’isolation du toit, il faut que le matériau appliqué ait une résistance thermique au moins égale au niveau prévu par la loi.

Ainsi, un matériau isolant appliqué sur le sol de combles perdus doit avoir une résistance thermique atteignant au moins 7 m2K/W. S’il est appliqué sur les remparts de la toiture, la résistance thermique doit atteindre au moins 6 m2K/W.

D’autre part, la maison doit avoir été édifiée au moins depuis deux ans et l’entreprise choisie doit être certifiée en tant que garante de l’environnement. Elle doit fournir le matériau et effectuer la pose.

 

Les possibilités d’aide prévues par le pacte Énergie Solidarité

Il s’agit d’un dispositif en vertu duquel les fournisseurs de carburant doivent contribuer à la réduction de la pollution consécutive à la combustion des produits pétroliers en aidant des personnes à revenus modestes à réduire la consommation d’énergie de leur résidence principale.

Une personne qui vit seule peut demander l’application de ce dispositif si ses revenus imposables ont été inférieurs ou égaux à 19 875 € si elle vit en région parisienne ou à 14 360 € si elle est domiciliée en province. 

Dans certains cas, le  demandeur peut faire effectuer les travaux nécessaires moyennant une dépense ne dépassant pas un euro.

 

Le système “Coup de pouce, économies d’énergie”

Ce système peut permettre à des personnes dont les revenus sont faibles de bénéficier d’une prime exceptionnelle notamment pour le remplacement d’une chaudière peu performante.

Pour savoir dans quelle mesure cette prime peut s’appliquer pour l’isolation de sa toiture, la personne doit se renseigner auprès de l’administration.

 

Les aides accordées par l’Agence nationale de l’habitat

Il s’agit de subventions décidées à financer partiellement des travaux effectués en vue de rénover les logements et notamment de réduire la consommation d’énergie ou de remédier à un éventuel manque de salubrité.

Ces subventions peuvent être versées si le logement constitue la résidence principale du demandeur et s’il est relativement ancien.

Il faut que le montant total des travaux soit au moins égal à 1500 € hors-taxes. Toutefois, s’il est considéré que le foyer demandeur a des revenus très modestes, aucun montant minimal n’est exigé.

Pour une amélioration de l’isolation thermique, le plafond appliqué pour le montant total des travaux est de 20 000 €. 

Le montant de la subvention peut atteindre la moitié des travaux financés si le ménage demandeur a des revenus très modestes ou 35 % de ce montant s’il a des revenus modestes .

Une prime appelée “Habiter Mieux” pouvant atteindre 2 000 € peut compléter la subvention si les travaux effectués permettent de réduire la consommation d’énergie du logement d’au moins 25 %.

Les plafonds applicables pour un couple sans enfant vivant en région parisienne s’élèvent à 35875 € pour une subvention prévue pour les ménages modestes.

Il est considéré qu’un ménage sans enfant vivant en Île-de-France a des revenus très modestes si ses revenus sont inférieurs ou égaux à 29 471 €.

 

Les démarches à effectuer pour connaître son droit à une aide

Il faut commencer par faire effectuer un bilan de la consommation énergétique de sa maison et par demander un devis indiquant le montant des travaux nécessaires.

Ensuite, il faut rencontrer un fonctionnaire chargé de gérer les aides à l’amélioration des logements et lui présenter le bilan énergétique de la maison, le devis concernant les travaux ainsi qu’une pièce attestant les ressources du foyer fiscal et le nombre de personnes dont il est constitué.

Ces documents permettront au fonctionnaire d’indiquer la nature et le montant de l’aide qui peut être attribuée au propriétaire de la maison. Les modalités de versement de l’aide sont expliquées lors du rendez-vous.

Ensuite, celui-ci doit faire sa demande et attendre la décision pour faire effectuer les travaux.   

Comment isoler un toit-terrasse ? Combien ça coûte ?

L’importance de l’isolation d’un toit-terrasse

Un toit-terrasse est un toit n’ayant qu’un seul pan ayant une pente comprise entre 1 et 5 % pour permettre l’évacuation des eaux de pluie. En conséquence, il faut éviter de le confondre avec un toit plat.

Comme c’est le cas d’un toit classique, une isolation défectueuse du toit-terrasse peut être à  origine d’au moins un quart des déperditions de chaleur à cause de la remontée de l’air chaud et de la pénétration de l’air froid en hiver.

L’isolation du toit-terrasse permet aussi de limiter les désagréments d’une chaleur très forte en été.

 

Les principes applicables pour l’isolation d’un toit-terrasse

Les travaux sont en principe effectués à l’extérieur. En effet, il faut éviter de placer un matériau isolant sous la dalle, car ce matériau risque de renvoyer toute la chaleur sur la dalle.

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En été, la concentration de chaleur risque de nuire à l’étanchéité de la dalle et de rendre sa structure fragile. Toutefois, il est possible de mettre en place un faux plafond ventilé sur lequel le matériau isolant prend appui.

D’autre part, pour être conforme à la réglementation thermique de 2012, la résistance thermique de l’isolation d’un toit-terrasse doit être comprise entre 6,5 et 10 m2.K/W.

Il faut aussi tenir compte des contraintes résultant de l’éventuelle accessibilité du toit et de la fréquence des chutes de feuilles.

En effet, s’il est souvent nécessaire de débarrasser le toit des feuilles qui tombent dessus, il faut savoir que le nettoyage d’une isolation se trouvant au-dessous de la membrane d’étanchéité est plus facile.

Une personne qui se demande comment elle doit optimiser l’isolation de son toit-terrasse a donc intérêt à le faire examiner par un spécialiste de l’isolation des pavillons.

Ceci lui permettra de savoir quels sont les matériaux et la technique qui pourront procurer les meilleurs résultats.

 

L’isolation de la toiture-terrasse par la mise en place d’une toiture chaude

Cette méthode consiste à poser en premier lieu un pare-vapeur par-dessus lequel l’on fixe le matériau isolant qui est lui-même revêtu d’une membrane qui assure l’étanchéité.

Cette méthode offre une bonne résistance thermique. Mais elle nécessite une couche isolante ayant une épaisseur au moins égale à 8 cm ce qui provoque une élévation non négligeable du niveau de la terrasse.

En outre, elle est appliquée le plus souvent pour la construction d’une maison neuve ou lorsqu’il faut faire de lourds travaux de rénovation.

 

La technique de la toiture inversée

Cette technique s’applique pour une rénovation légère qui peut à la rigueur être réalisée par un particulier bricoleur

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Le matériau est placé au-dessus de la membrane d’étanchéité et l’on place par-dessus un second matériau d’étanchéité sur lequel on fixe une dalle extérieure sur plots ou un autre matériau de protection lourd. 

Mais l’entretien d’une toiture inversée est moins facile que celui d’une toiture chaude.

 

Les matériaux pouvant être utilisés  pour l’isolation

Le polyisocyanurate est élaboré à partir du polyuréthane, mais il est capable de résister aux flammes en cas d’incendie. Il offre une très bonne résistance thermique, ce qui explique le fait que son utilisation est de plus en plus fréquente.

La laine de roche est un matériau courant et économique. Elle a l’avantage de résister au feu et de permettre un renforcement de l’isolation acoustique de la pièce qui se trouve au-dessous.

Toutefois, elle ne peut être utilisée qu’avec des panneaux de haute densité et elle doit être protégée contre les intempéries.

Le polystyrène expansé offre une bonne isolation thermique, mais il ne peut être posé qu’à l’intérieur en appliquant la procédure décrite ci-dessus. Par ailleurs, il manque de solidité et de capacité de résistance en cas d’incendie.

En conséquence, il ne peut être utilisé pour isoler un toit-terrasse que si le propriétaire de la maison accepte de le noyer dans une nouvelle dalle ou dans une chape qui saturait sur la dalle déjà en place.

Il en résulte que le choix de ce matériau n’est envisageable que s’il faut rénover totalement le toit-terrasse.

 

Le polystyrène extrudé

Ce matériau peut être utilisé pour une isolation inversée. Il offre une bonne résistance thermique, mais il est peu performant pour l’isolation phonique. Il n’est donc pas approprié si la rue où la maison est située est bruyante.

Par ailleurs, il résiste bien aux intempéries, mais sa résistance au feu n’est pas bonne.

Le budget à prévoir pour l’isolation thermique d’une toiture-terrasse

Si cette isolation est mise en place par un professionnel, il faut prévoir un prix moyen se situant autour de 90 € hors-taxes par mètre carré.

Comment isoler un toit plat ? Combien ça coûte ?

Le caractère indispensable de l’isolation thermique d’un toit plat

Les toits plats caractérisent souvent les constructions contemporaines, mais leur isolation thermique doit être faite avec la même rigueur que celle des toits en pente. En effet, une mauvaise isolation d’un toit plat entraîne une importante déperdition de chaleur comme c’est le cas d’un toit en pente classique.

Ceci est la conséquence naturelle de la tendance de l’air chaud à se diriger vers le toit de la maison en hiver et de la facilité avec laquelle l’air froid peut envahir une maison si le toit n’est pas assez étanche.

 

La toiture chaude

Cette technique consiste à appliquer un matériau isolant sur la face extérieure du toit sans entrer dans la maison. Il est conseillé toutefois de faire appliquer un écran pare-vapeur avant la pose du matériau isolant.

Cette pose doit être faite par un professionnel. Mais l’entretien du matériau isolant est assez simple.

Si le propriétaire pense que l’isolation offerte par la toiture chaude est insuffisante, il peut faire retirer le matériau posé et faire mettre un isolant plus épais.

Si le matériau isolant est dégradé, il doit être changé ainsi que le matériau qui garantit l’étanchéité. Le pare-vapeur peut être laissé en place s’il est en bon état et s’il en est de même en ce qui concerne le support.

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Si le matériau isolant est en bon état et si la membrane d’étanchéité résiste bien au vent, il est possible de poser une nouvelle toiture chaude sur la couverture qui est déjà en place.

 

La toiture froide

Elle est destinée à être posée dans la maison sur la face intérieure du toit. Le matériau est fixé sous le toit et il faut laisser un espace libre entre la surface du toit et celle du matériau.

Toutefois, ce procédé est jugé obsolète, car la couche d’air laissée favorise les problèmes d’humidité ainsi que leurs conséquences (notamment la survenue de moisissures et de champignons).

Ce risque résulte du phénomène de condensation qui se produit à l’intérieur de la toiture. En principe, il est donc conseillé de renoncer à ce procédé, même s’il est plus économique qu’une toiture chaude.

De plus, il réduit l’espace disponible à l’intérieur de la maison, ce qui constitue un inconvénient supplémentaire si la hauteur sous plafond est faible.

Si une personne a acheté une maison ayant un toit plat isolé de cette manière et si elle pense que cette isolation est insuffisante, elle peut avoir intérêt à faire enlever l’isolant placé à l’intérieur et à faire poser une toiture chaude.

 

La toiture inversée

Dans ce cas, le professionnel pose d’abord un matériau assurant l’étanchéité avant de fixer l’isolant thermique. Celui-ci doit donc être lesté pour résister aux intempéries.

La résistance thermique offerte par ce procédé est légèrement plus faible que celle d’une toiture chaude, car la répétition des pluies diminue la capacité d’isolation.

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Mais ce procédé peut séduire les amateurs de toitures végétalisées.

Si la maison a déjà une toiture inversée et si le propriétaire souhaite accroître l’isolation de cette toiture, il faut éviter d’appliquer une nouvelle couche d’isolant, car ceci risque de provoquer des condensations internes.

Il faut par conséquent retirer le matériau déjà posé et le remplacer par un matériau plus épais.

 

La toiture combinée

Il s’agit d’une combinaison de la toiture inversée et de la toiture chaude. Dans ce cas, on pose une première membrane d’étanchéité avant de poser une première couche de matériau.

Ensuite, l’artisan pose un second pare-vapeur avant de placer la seconde couche de matériau isolant.

Cette solution peut également être retenue pour renforcer l’efficacité d’une toiture chaude si la membrane d’étanchéité peut être conservée et si le support peut accepter un lestage.

Dans ce cas, l’artisan pose une nouvelle toiture par-dessus la toiture chaude.

 

Les matériaux isolants pouvant être utilisés

Un toit plat peut être isolé avec un matériau végétal, de l’argile expansée, du verre cellulaire, de la mousse polyuréthane compacte, du polystyrène expansé, de la laine de verre ou de la perlite expansée.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation d’une toiture plate

Pour isoler efficacement un toit plat, il faut revoir une dépense atteignant au moins 80 € par mètre carré. Le prix est souvent supérieur si l’on fait rénover un toit existant que si l’on fait bâtir un toit neuf.

 

L’application du crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique

En principe, des travaux effectués en vue d’améliorer l’isolation thermique d’un logement donnent droit à un crédit d’impôt égal à 15 % du montant de la dépense dans la limite d’un plafond de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple.

Toutefois, il faut se renseigner auprès des services fiscaux pour connaître les conditions auxquelles l’isolation du toit plat doit répondre notamment en ce qui concerne la résistance thermique.       

Comment isoler une toiture de véranda ? Combien ça coûte ? Meilleure solution ?

La nécessité de l’isolation de la toiture d’une véranda

Toute personne qui fait construire une véranda par exemple pour agrandir son salon doit savoir que l’isolation de la toiture de cette véranda est tout aussi indispensable que l’isolation de la maison elle-même.

En effet, lorsque la véranda est chauffée, l’air chaud se dirige vers le haut et vers l’extérieur si la toiture n’est pas suffisamment étanche.

Il faut par conséquent se méfier des vérandas bas de gamme, car le matériau avec lequel leur toiture est montée n’a aucune capacité d’isolation.

En conséquence, la véranda peut devenir une pièce nettement surchauffée en été. En hiver, l’occupant de la maison risque de devoir dépenser des montants élevés pour la chauffer.

 

La mise en place de panneaux-sandwich pour toiture

Ces panneaux sont constitués d’un parement, d’un matériau isolant et d’un revêtement décorateur. Ils offrent une isolation tout à fait naturelle à la véranda.

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Toutefois, leur prix est relativement élevé et ils accroissent le bruit de la pluie comme c’est le cas de toutes les toitures en métal.

 

L’application d’un matériau isolant sur la face intérieure ou extérieure de la toiture

Ce procédé consiste à fixer des panneaux isolants sur des supports si l’on préfère isoler les faces intérieures de la toiture.

Celui qui préfère les fixer sur les panneaux extérieurs doit faire appliquer un revêtement d’étanchéité par-dessus lequel le matériau sera fixé. Le revêtement de la toiture est fixé au-dessus du matériau.

Par ailleurs, l’isolation de la toiture n’est efficace que si les autres parois de la véranda sont isolées correctement.

Il est par conséquent recommandé de mettre des doubles vitrages ou des triples vitrages si les hivers  sont froids dans la commune.

De plus, tous les ponts thermiques doivent être supprimés.

 

Les matériaux utilisables pour isoler une toiture de véranda en conservant sa transparence

Pour ceux qui préfèrent un toit transparent pour leur véranda, les matériaux les plus utilisés sont le verre et le polycarbonate. Le verre offre la meilleure isolation et il est possible de choisir entre un double et un triple vitrage qui peut remplacer les panneaux qui sont déjà en place.

Le propriétaire peut aussi choisir un survitrage. Il faut cependant maintenir une couche d’air qui renforce l’isolation.

Le polycarbonate peut aussi être choisi. Dans ce cas, il est conseillé de mettre en place des panneaux alvéolaires contenant une couche d’air entre deux couches de matériau.

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Il est possible de choisir entre un polycarbonate ayant une transparence totale ou un matériau teinté ou translucide si l’on préfère donner un aspect différent au toit.

Toutefois, la protection offerte par ce matériau contre la chaleur en été peut être insuffisante. Il peut donc être déconseillé si la maison se trouve sur la Côte d’Azur, sur la Côte Basque ou dans un département d’outre-mer.

 

Les matériaux utilisables par les personnes qui préfèrent réduire ou supprimer la transparence du toit de leur véranda

Il est possible de choisir un isolant intérieur destiné à être fixé tel que le polystyrène ou la laine de verre ou de roche. Ces catégories de matériaux peuvent être revêtues d’un revêtement pour améliorer leur aspect esthétique.

Les fabricants proposent aussi des matériaux isolants destinés à être posés sur la face extérieure du toit. Ces matériaux sont du même type que les isolants de sous-toiture utilisables pour isoler des combles aménageables.

Ils doivent être recouverts d’un matériau qui assure l’étanchéité. Enfin, le vitrage de la toiture peut être remplacé par des panneaux opaques qui ont un bon aspect esthétique.

Une autre solution peut consister à mettre en place des matériaux isolants amovibles qui sont déroulés sur le toit et qui peuvent au moins limiter la pénétration des rayons solaires.

 

Le prix de l’isolation du toit d’une véranda

Si les matériaux sont posés par un professionnel, le budget à prévoir s’élève autour de 40 € par mètre carré.

L’intervention d’un professionnel est indispensable pour la mise en place d’un double vitrage ou d’un triple vitrage en verre compte tenu du poids des panneaux et des risques d’accident liés à la pose.

Une personne qui pose elle-même le matériau doit prévoir un budget au moins égal à 15 € par mètre carré. Pour un double vitrage en polycarbonate, le prix moyen varie entre 20 et 30 par mètre carré.

Enfin, une personne qui préfère mettre en place des stores intérieurs sous la véranda doit prévoir une dépense comprise entre 40 et 80 € par mètre carré si elle est capable de faire la pose elle-même.

Si elle préfère faire poser des stores extérieurs par un professionnel, elle doit prévoir une dépense au moins égale à 70 € par mètre carré.

Quel matériau pour isoler sa toiture ? Quels sont les meilleurs ? Quels prix ?

Le bilan à faire effectuer avant le choix du matériau

Étant donné que si l’isolation du toit d’une maison est défectueuse, ceci peut être à l’origine du tiers des déperditions de chaleur, le choix du matériau d’isolation est tout à fait capital.

En conséquence, il est recommandé de faire examiner la toiture ainsi que les murs de la maison par un spécialiste du traitement des gaspillages d’énergie.

Ce professionnel examinera toutes les parois de la maison, les planchers et la toiture en vue de repérer les ponts thermiques et les autres causes qui sont à l’origine des gaspillages de chaleur.

Après avoir terminé son évaluation, il pourra dire quel est le matériau qui réduira le mieux les fuites d’air chaud par le toit.

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Il pourra également dire si la mise en place d’un matériau isolant sur les faces intérieures de la toiture sera suffisante ou s’il vaudrait mieux choisir une isolation extérieure.

Tableau comparatif des performances et des prix des différents matériaux utilisables pour une isolation par l’intérieur

Nature du matériau

Epaisseur (cm)

Résistance thermique (en M2 K/W)

Prix au m2 (en €)

Ouate de cellulose

30

7

16 € pour un sac

Liège expansé

24

6

80 €

Laine de lin ou de chanvre

24

6,5

28 €

Polyuréthane

14

6

50 €

Textile recyclé

26

6,3

23 €

Laine de mouton

30

8,5

33 €

Fibre de bois

24

6

33 €

Laine de roche

26

7

23 €

Laine de verre

24

6,8

15 €

Les isolants en laine ont l’avantage d’offrir un bon niveau de résistance thermique et acoustique  tout en étant économiques et non combustibles.

Cependant, avant de poser un isolant en aide, il faut faire en sorte que le toit soit préservé contre les infiltrations de toiture.

En effet, toute infiltration d’eau sur la laine peut provoquer des problèmes d’humilité et la naissance de moisissures.   

D’autre part, le liège expansé et l’ouate de cellulose ont une bonne capacité d’isolation phonique.

Les éléments à prendre en compte pour le choix du matériau d’isolation de la toiture

Pour optimiser l’isolation, il faut tenir compte des exigences et des contraintes indiquées ci-dessous :

La zone géographique où se trouve la maison et notamment son climat ainsi que le niveau de bruit du quartier. En effet, l’isolation doit être plus forte si les hivers sont très rigoureux et il faut choisir un matériau qui renforce également l’insonorisation si le quartier est bruyant.

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1/ La surface de la toiture à isoler ;

2/ La nécessité du respect de l’environnement et de la santé des occupants de la maison. Il est donc préférable de choisir des matériaux écologiques, car ils ne risquent pas de causer des irritations comme c’est le cas des matériaux fabriqués avec des dérivés pétroliers.

3/ Le caractère impératif d’une forte résistance en cas d’incendie. En conséquence, une précaution spécifique doit être prise si l’on choisit un matériau tel que le polyuréthane.

4/ L’année d’achèvement du pavillon. En effet, les maisons les plus anciennes sont celles dont les performances énergétiques sont les plus basses.

5/ La nécessité de ne pas perturber la ventilation des combles ;

6/ La présence d’obstacles tels que les poutres ou les conduits de cheminée ;

7/ Le niveau de résistance thermique exigé pour l’octroi de la réduction d’impôt accordé au titre de la tradition énergétique. Pour un matériau placé sur les rampants de la toiture d’une maison située en France métropolitaine, cette résistance doit atteindre au moins 6 m2 K/W. En conséquence, un matériau mince ne peut pas suffire à lui seul pour répondre à cette exigence légale et pour assurer une isolation efficace. Sa résistance thermique est le plus souvent comprise entre 1 et 2 m2 K/W.

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