Quand et pourquoi utiliser un isolant mince sur un mur intérieur ?

Ce qu’il faut savoir au sujet des matériaux calorifuges étroits

Les matériaux isolants peu épais sont fabriqués en superposant plusieurs couches de matériaux variés tels que du polyéthylène, des feuilles aluminisées, de la mousse souple, de l’aluminium ou de laine de verre.

Ayant une épaisseur limitée au maximum à 3 cm, ils ont surtout l’avantage de n’occuper que très peu d’espace à l’intérieur d’un salon ou d’une chambre ou sous les combles d’un pavillon.

Leur résistance thermique est le plus souvent comprise entre 0,1 et 1 m2K/W et elle peut attendre 2 m2K/W si des couches d’air sont incluses entre les couches de matériaux.

Il en résulte que si le propriétaire d’un bien immobilier se contente de faire poser des matériaux calorifuges minces sur les murs de son logement, il n’obtiendra un confort satisfaisant que si ce logement se trouve dans une commune d’outre-mer.

En outre, il faut que ce logement soit situé dans un quartier peu bruyant, car un matériau isolant ayant une faible épaisseur est totalement inapte à insonoriser efficacement un local d’habitation content tenu de la faiblesse de sa capacité d’isolation acoustique.

Si le bien immobilier se trouve dans un département d’outre-mer et s’il constitue la résidence principale de son propriétaire, celui-ci peut bénéficier de réductions d’impôts prévus si la résistance thermique du matériau posé atteint au moins 0,5 m2K/W.

Dans ce cas, la réduction d’impôt est égale à 15 % du prix payé pour le matériau.

Toutefois, sa base de calcul est limitée à la somme qui ne dépasse pas les limites suivantes :

Constitution du foyer fiscal

Plafond applicable pour la réduction d’impôt

Une personne vivant seule

8 000 €

Un couple pacsé ou marié

16 000 €

Mais la réduction d’impôt ne peut pas s’appliquer si le logement concerné est en métropole, car le matériau posé doit avoir une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

En outre, un matériau étroit ne permettra pas une réduction suffisante des pertes d’énergie dans ce cas.

Il faut faire poser un matériau suffisamment épais pour que l’isolation thermique soit rentable.

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Ce que l’on peut attendre d’un matériau étroit posé sur un mur intérieur

Une personne qui envisage de faire fixer des matériaux calorifuges minces sur les murs intérieurs de sa maison doit commencer par demander l’avis d’un professionnel de l’isolation thermique pour connaître la rentabilité potentielle de son projet.

Toutefois, si la maison se trouve en France métropolitaine et surtout si elle est située dans une région froide, un matériau calorifuge mince posé sur un mur intérieur mitoyen du garage de la maison sera insuffisant pour limiter la pénétration de l’air froid du garage à l’intérieur de la maison.

Dans ce cas, le matériau mince ne peut améliorer le confort des occupants que s’il complète une matière épaisse posée préalablement.

Il se peut que ce type d’opération améliore le confort des occupants d’une maison située dans le sud de la France pendant l’été en limitant la pénétration de la chaleur dans une chambre.

Mais, là aussi il faut demander l’avis d’un professionnel de l’isolation pour savoir quel est le procédé le plus judicieux.

Par ailleurs, la capacité d’isolation acoustique d’un matériau calorifuge étroit étant très faible, elle risque d’être insuffisante pour insonoriser une chambre atteinte par le bruit du trafic routier.

En conséquence, il faut en l’espèce consulter un acousticien pour savoir quelle est la solution qui permettra de bien insonoriser cette chambre.

Isolant mince : De quoi s’agit-il ?

La conception des produits calorifuges minces

Constitués de matériaux superposés, ces produits qui sont présentés comme des matériaux permettant d’accroître la protection thermique d’un logement ont une épaisseur en principe limitée à 3 cm.

Cette caractéristique attire les consommateurs qui apprécient le fait que ces produits préservent l’espace disponible à l’intérieur de leur maison.

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Les substances qui entrent dans leur position peuvent être les feuilles d’aluminium, du polyéthylène de la mousse souple ainsi que des matériaux isolants d’origine végétale. Leur résistance thermique peut être améliorée par des couches d’air.

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Les capacités de ces matériaux

La résistance thermique d’un matériau calorifuge mince est limitée à 2 m2K/W, ce lui qui permet uniquement d’offrir une protection contre les baisses de température à un logement se trouvant dans un département d’outre-mer.

Sa capacité sera nettement insuffisante s’il est utilisé seul pour isoler une maison située en métropole ou dans tout autre pays soumis à un climat tempéré.

Cependant, il peut dans ce cas compléter efficacement un matériau plus épais si la combinaison est effectuée conformément aux recommandations d’un technicien qualifié et si ses parois externes sont réfléchissantes.

En effet, cette propriété lui permet d’accroître la température des matériaux environnants, ce qui contribue à la réduction des besoins de chauffage et des dépenses d’énergie.

Enfin, les produits calorifuges minces sont totalement inadaptés pour l’insonorisation des logements se trouvant à proximité d’une avenue à fort trafic ou de toute autre source de bruit. En effet, leur conception ne leur permet pas d’atténuer les transmissions des bruits vers les pièces habitables d’un appartement ou d’une maison.

En vous connectant sur le site Web suivant www.pic-bleu.fr, vous aurez davantage de précision sur les possibilités d’utilisation de ces substances.

Isolants minces : Ce qui existe ? Quand en poser ? Combien cela coûte-t-il ?

Principales caractéristiques des produits calorifuges minces

Les consommateurs sont en premier lieu séduits par le fait qu’il s’agit de matériaux dont l’épaisseur est le plus souvent inférieure à 3 cm et qui n’encombrent que modérément l’espace disponible des combles d’un pavillon, d’un salon ou d’une chambre.

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Ces produits sont composés de couches intermédiaires de matériaux minéraux, végétaux ou chimiques placés entre deux feuilles d’aluminium ou entre deux films en plastique.

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Les spécificités des substances minces calorifuges réfléchissantes

Lorsque des rayonnements solaires sont captés par des murs en pierre ou en briques ou par les tuiles d’un toit, ils sont transformés partiellement en températures chaudes qui se diffusent dans la maison.

Ceci peut provoquer des températures très importantes si aucun matériau ne bloque cela. Il peut en résulter des conséquences pénibles, voire graves pour des personnes très âgées ou fragiles.

Un produit isolant réfléchissant est à même de renvoyer les rayons solaires grâce à sa capacité très faible à absorber la chaleur du soleil et à la diffuser dans la maison.

Il en résulte que les rayons solaires sont refoulés vers le toit au lieu d’être dirigés vers l’intérieur du pavillon, mais ceci provoque une montée de la température des composants intérieurs et des planchers, ce qui limite l’efficacité réelle du matériau étroit.

De plus, ce type d’isolant a une capacité de limiter la convection constituée par des mouvements d’air résultant d’une différence de température entre deux points différents, le point chaud pouvant être une couverture de toit chauffée par le soleil.

Cependant, ces substances ne peuvent pas contrecarrer le phénomène de conduction ni le déphasage. Elles peuvent simplement limiter l’entrée des calories et accroître les capacités de rayonnement pendant les mois d’hiver.

Au cours de cette période, un matériau calorifuge réfléchissant dont l’épaisseur est faible peut compléter l’action d’un isolant épais en favorisant l’augmentation de la température des structures qui captent les rayonnements qu’il a bloqués.

En conséquence, un produit mince réfléchissant offre une performance améliorée par rapport à un matériau peu épais n’ayant pas cette caractéristique.Toutefois, sa résistance thermique ne peut pas être supérieure à 2 m2K/W, ce qui ne lui permet d’offrir une protection suffisante contre le froid que dans les communes des départements d’outre-mer.

Néanmoins, compte tenu du niveau des températures qui règnent dans ces territoires en été, il est indispensable de demander à un professionnel ce qui doit être fait pour que la température du pavillon soit supportable au cours de ces périodes.

Cependant, la capacité d’isolation acoustique d’un produit calorifuge mince étant malheureusement très faible, son emploi exclusif ne peut être envisagé que dans un bien immobilier éloigné de toute source de bruit.

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Les dispositions à prendre dans les logements situés en France métropolitaine

Dans toute zone dont le climat est tempéré, un produit calorifuge mince ne peut procurer un résultat satisfaisant que s’il est associé avec un matériau épais.

Ce procédé peut permettre de réduire l’encombrement qui résulterait de la mise en place exclusive d’un matériau à forte épaisseur.

Mais la consultation d’une personne qualifiée dans le domaine de la protection thermique des logements est indispensable pour l’obtention d’un résultat optimal.

La combinaison d’une substance calorifuge mince avec une substance plus épaisse doit être effectuée en tenant compte des caractéristiques de la maçonnerie du pavillon, du niveau de protection nécessité par le climat de la commune, des effets des ponts thermiques et du mode de chauffage adopté.

Le spécialiste de l’isolation pourra prendre en compte ces éléments pour suggérer la solution qui procurera le meilleur résultat.

 

La période à choisir pour la pose d’une substance isolante à faible épaisseur

Comme c’est le cas pour tout matériau calorifuge, ce type de produit doit être mis en place lors de la rénovation de la maison si elle est achetée ou lors de sa construction si l’on a acheté un terrain à bâtir.

Il faut par ailleurs faire en sorte que la pose des matériaux isolants soit terminée avant le début de l’hiver ou de l’été.

 

Le calcul de la dépense à prévoir

Il faut prendre en compte le fait que les matériaux calorifuges minces sont vendus à des prix s’élevant en moyenne à 20 € pour un mètre carré.

En ce qui concerne la pose, le propriétaire du logement peut la réaliser lui-même s’il a des talents de bricoleur.

Mais s’il procède ainsi, il ne pourra pas bénéficier du crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique, car le Code général des impôts exige que la substance isolante soit fournie et posée par une entreprise reconnue en tant que garante de l’environnement.

Par ailleurs, si le matériau étroit est fixé seul, le crédit d’impôt ne sera accordé que pour un logement se trouvant dans un département d’outre-mer.

En effet, la résistance thermique de ce type de substance est nettement insuffisante par rapport à la norme applicable en France métropolitaine.

Isolants Minces Multicouches : Est-ce vraiment efficace ? Comment faire ?

Les spécificités d’un produit calorifuge mince

Appelées produits réfléchissants minces par les autorités lorsqu’elles sont placées entre deux feuilles de matériaux réfléchissants, les substances isolantes ayant une faible épaisseur attirent des consommateurs en raison du fait que leur pose n’exige qu’un faible sacrifice d’espace disponible.

Cependant, l’aptitude d’un produit isolant à limiter les pertes d’énergie et à limiter la transmission des bruits dépend de son épaisseur. En conséquence, un produit athermane mince ne peut avoir que des performances limitées.

 

Les aptitudes d’un matériau mince dans une zone à climat tempéré

Pour un pavillon situé en Europe, un matériau calorifuge mince ne peut pas préserver à lui seul contre le froid ou contre l’excès de chaleur, car sa résistance thermique ne peut pas dépasser 2 m2K/W alors que les températures hivernales exigent une capacité nettement supérieure.

Ceci explique que le crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique n’est accordé que si le propriétaire d’un bien immobilier situé en France métropolitaine fait placer sur ses murs un produit calorifuge ayant une résistance thermique au moins égale 3,7 m2 K/W.

En outre, une personne qui demande à l’Agence nationale de l’habitat de lui verser une aide pour améliorer la protection thermique de son logement doit choisir des matériaux conformes à cette norme.

De plus, les substances multicouches réfléchissantes ne peuvent pas remédier aux problèmes résultant du déphasage ou de la conduction. Ceci résulte du fait que l’aluminium est conducteur de la chaleur et du fait que l’épaisseur de ces produits est insuffisante pour remédier au déphasage.

Toutefois, lorsque cette catégorie de substance est posée par-dessus un isolant à épaisseur normale, elle peut renforcer son efficacité.

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Ainsi, en hiver, un matériau calorifuge multicouche ayant une capacité réfléchissante contribue à la réduction des déperditions de chaleur en faisant monter la température de la structure de la maison, ce qui favorise les économies d’énergie.

Mais une personne qui tient à faire effectuer des travaux pour rendre son logement plus économe en énergie de commencer par faire effectuer une analyse de ce logement par un technicien de l’isolation.

Après avoir recensé les causes de gaspillages de chaleur de la maison et évalué leur intensité, ce professionnel pourra indiquer comment les matériaux minces et les matériaux épais doivent être combinés pour procurer un résultat optimal.

Grâce à lui, l’acquéreur de la maison pourra aussi savoir dans quelle mesure la pose de produits minces sur les faces intérieures des murs de sa maison peut accroître l’efficacité d’un isolant épais mis en place sur les faces extérieures.

 

Les capacités de ce type de produit sous un climat tropical

Pour un logement se trouvant dans un département d’outre-mer, la protection contre le froid procuré par un produit calorifuge dont l’épaisseur est faible est suffisante.

Sa résistance thermique peut en effet être conforme aux normes prévues pour l’octroi du crédit d’impôt.

Ces normes sont les suivantes :

Nature de la surface à isoler

Résistance thermique exigée

Murs extérieurs  de la maison

0,5 m2K/W

Toit de la maison

1,5 m2K/W

 

Néanmoins, le matériau utilisé pour la toiture doit contenir des couches d’air. Une substance n’ayant pas cette caractéristique ne peut pas avoir une résistance thermique dépassant 1 m2K/W, ce qui serait insuffisant.

Par ailleurs, il faut veiller à ce que le logement soit suffisamment préservé contre les températures estivales pour éviter tout excès de chaleur dans les pièces habitables.

Il est donc indispensable de demander à une personne qualifiée comment l’isolation thermique du toit doit être faite pour qu’il en soit ainsi.

Enfin, quel que soit le lieu où la maison se trouve, un produit calorifuge mince ne peut pas procurer une insonorisation satisfaisante en raison de son inaptitude à empêcher la transmission des bruits par la voie aérienne.

Il en résulte que si un pavillon est situé en Guyane ou en Martinique, ce type de matériau n’est suffisant que si la maison n’est pas soumise à un environnement bruyant.

Quel isolant mince pour un mur ? Comment le poser ? Combien ça coûte ?

Les capacités des matériaux calorifuges minces

La faible épaisseur d’un matériau isolant mince lui permet de ne réduire que très faiblement la surface disponible à l’intérieur d’une maison ou d’un appartement. Mais il faut aussi tenir compte du fait qu’un produit isolant peu épais ne peut offrir une isolation satisfaisante que s’il est fixé sur un matériau plus consistant si la maison concernée est située dans une zone dont le climat est tempéré.

En conséquence, si la maison se trouve en France métropolitaine et surtout si elle est située à l’extrémité nord du pays, il faut faire poser un matériau calorifuge épais si ce n’est pas encore fait.

Une personne qui achète une maison ancienne a intérêt à commencer par demander à un spécialiste de l’isolation de venir l’examiner pour savoir comment il faut procéder pour combiner judicieusement un matériau mince avec un matériau plus épais.

Le spécialiste pourra notamment dire dans quelle mesure la pose d’une substance étroite sur les faces intérieures des murs pourrait permettre de poser un matériau moins épais sur les faces extérieures.

Cette solution pourrait permettre de réduire la perte de luminosité qui résulte de la pose d’un matériau calorifuge épais à l’extérieur.

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Dans tous les cas, il est indispensable de choisir un matériau étroit ayant des couches d’air pour pouvoir profiter d’une résistance thermique égale à 2 m2K/W/.

En effet, la résistance thermique d’un matériau calorifuge mince n’ayant pas cette caractéristique ne dépasse pas 1 m2K/W, ce qui est trop faible.

Si le logement se trouve dans un territoire d’outre-mer, la résistance thermique indiquée ci-dessus permet de bénéficier d’une isolation suffisante en hiver.

Toutefois, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir quelle est la solution qui doit être adoptée pour une bonne protection contre les fortes chaleurs estivales.

 

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique

Il s’agit d’un avantage fiscal destiné à encourager les Français à améliorer la performance énergétique de leur résidence principale.

Si les conditions légales sont remplies, les travaux effectués donnent droit à une réduction d’impôt égale à 15 % de la fraction du montant des travaux inférieure ou égale à un plafond fixé à 8000 € pour un célibataire ou à 16 000 € pour un couple marié ou pacsé.

Toutefois, cet avantage fiscal n’est accordé que si la résistance thermique du matériau calorifuge posé sur les murs est conforme aux exigences suivantes :

Localité où le bien est situé

Résistance thermique que doit avoir un matériau isolant fixé sur un mur

Localité se trouvant en métropole

3,7 m2 K/W

Localité située dans le département d’outre-mer

0,5 m2 K/W

En conséquence, si le bien concerné par les travaux d’isolation se trouve en métropole, le crédit d’impôt n’est accordé que si le matériau mince est appliqué sur un matériau épais.

 

Le coût des matériaux calorifuges minces et leur pose

La moyenne des prix des matériaux isolants à faible épaisseur se situe autour d’une vingtaine d’euros par mètre carré.

Un bricoleur habile peut facilement fixer un matériau isolant mince sur ses murs, car il suffit de visser un litttelage en haut, au milieu et en bas du mur et de fixer le matériau après l’avoir tendu avec soin.

L’étape suivante consiste à fixer les plaques de plâtres.

Cependant, la pose doit être faite par l’entreprise qui fournit les matériaux pour que la réduction d’impôt soit accordée.

Quel Isolant Mince sous une toiture ? Comment le poser ? Combien ça coûte ?

Les résultats pouvant être procurés par un matériau calorifuge étroit

Ayant une épaisseur inférieure ou égale à 3 cm, un produit athermane mince aura pour principal avantage de n’entamer que très faiblement l’espace disponible dans les combles d’une maison.

Ce type de produit est constitué d’une superposition de matériaux isolants tels que du feutre, du polyéthylène, de la mousse souple et de feuilles d’aluminium.

S’il est utilisé seul, il est capable d’assurer une protection correcte contre le froid d’une maison soumise à un climat tropical comme c’est le cas des logements situés dans les départements d’outre-mer.

En revanche, compte tenu de sa faible épaisseur, il ne pourra pas limiter d’une manière satisfaisante les déperditions de chaleur d’une maison située en métropole sauf s’il est utilisé en complément d’un matériau calorifuge plus épais.

D’autre part, s’il est nécessaire d’accroître la protection de la maison contre les chaleurs estivales, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir dans quelle mesure un matériau étroit fixé sur la toiture de la maison peut permettre aux occupants de celle-ci de profiter de températures relativement fraîches.

En effet, si la protection n’est pas suffisante, la chaleur ressentie risque d’être insupportable et de provoquer des malaises chez les personnes fragiles.

Par ailleurs, un matériau calorifuge mince n’est pas à même d’offrir à lui seul une isolation phonique satisfaisante, car sa capacité dans ce domaine est très faible.

En conséquence, un bien immobilier situé à proximité d’une source de bruit telle qu’une avenue à forte circulation ou une voie ferrée doit être insonorisé avec un matériau plus épais.

 

La réduction d’impôt prévu pour la pose d’un isolant thermique sous la toiture

Cette réduction est calculée sur la somme consacrée à l’accroissement de la performance énergétique d’un bien immobilier dans la mesure où cette somme ne dépasse pas les plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables pour la base de calcul de la réduction d’impôt

Un célibataire

8 000 €

Un couple lié par un PACS ou marié

16 000 €

Un couple avec des enfants à charge

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge

Si le ménage a des enfants, le plafond est majoré de 400 € par enfant à charge.

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Toutefois, l’avantage fiscal n’est attribué que si le matériau posé sous un toit a une résistance thermique supérieure ou égale aux exigences minimales suivantes :

Localité où le bien est situé

Résistance thermique exigée pour un matériau isolant placé sous toiture

Localité se trouvant en métropole

4,5 m2 K/W

Localité située dans le département d’outre-mer

1,5 m2K/W

La résistance thermique d’un matériau calorifuge étroit ne pouvant pas dépasser 2 m2K/W si des couches d’air sont incluses dans sa composition, le crédit d’impôt peut être accordé pour la pose de ce matériau sous la toiture d’une maison se trouvant dans une commune d’outre-mer.

Mais il n’en est pas ainsi pour un logement situé en métropole sauf si le matériau mince est fixé sous un matériau plus épais. Dans ce cas, sa pose peut être judicieuse, car il empêche l’air de passer.

 

La pose d’un produit isolant mince sous une toiture

Cette pose s’effectue en partant du sommet du toit et en descendant parallèlement aux chevrons. Il faut fixer un littelage à chaque chevron de la toiture avant de fixer les lambris.

Si un matériau calorifuge a déjà été mis en place, il n’est pas nécessaire de l’enlever. Il suffit d’agrafer l’isolant mince sur le litelage

Toutefois, pour que l’avantage fiscal soit attribué, la pose doit être faite par l’entreprise qui fournit le matériau.

 

Le prix moyen d’un isolant de faible épaisseur

Il faut prévoir un budget moyen de 20 € par mètre carré.

Isolant thermique mince : Ce qu’il faut savoir ? Combien ça coûte ?

La conception d’un matériau calorifuge peu épais

Un matériau isolant thermique étroit est constitué d’une enveloppe en feuille d’aluminium contenant plusieurs couches de matériaux qui peuvent être notamment de la mousse souple, du polyéthylène de la laine minérale, de l’aluminium ou du film aluminisé.

Ces produits ont une épaisseur qui ne dépasse pas 3 cm, ce qui leur permet de n’occuper que très peu d’espace à l’intérieur des combles d’une maison ou d’une pièce habitable.

 

Les performances de ce type de matériaux

Leur résistance thermique qui indique leur capacité à isoler un bâtiment est en principe comprise entre 0,1 et 1 m2K/W/. La performance maximale peut être doublée si des couches d’air ont pu être créées entre les couches de matériaux.

Mais cette performance est inférieure à celle qui serait nécessaire pour permettre une réduction significative des dépenses de chauffage d’un logement soumis à un climat tempéré, surtout si ce logement se trouve dans un département où les températures hivernales sont souvent basses.

Il en résulte que pour un bien immobilier situé en France métropolitaine, un isolant thermique étroit ne peut procurer un résultat satisfaisant que s’il est combiné avec un matériau plus performant.

En outre, il y a lieu de rappeler que pour un logement situé en France métropolitaine, la résistance thermique d’un matériau calorifuge posé sur les murs d’une résidence principale doit atteindre au moins 3,7 m2K/W pour que l’occupant du bien puisse bénéficier d’une réduction fiscale.

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Il en est de même si ses ressources sont modestes et s’il souhaite bénéficier d’une subvention versée par l’Agence nationale de l’habitat.

D’autre part, la capacité d’isolation phonique des produits calorifuges minces est très faible.

En conséquence, ce type de matériau n’est pas du tout satisfaisant pour l’isolation acoustique d’une maison ou d’un appartement se trouvant au bord d’une rue à fort trafic, surtout si l’appartement n’est pas situé à  l’un des étages supérieurs de l’immeuble.

En conséquence, si ce type de matériau est utilisé seul, il ne peut accroître le confort d’une maison ou d’un appartement que si ce bien est situé dans un département d’outre-mer.

Dans ce cas, une personne qui fait poser un matériau calorifuge étroit sur les murs de sa maison peut bénéficier du crédit d’impôt prévu par la loi si le matériau utilisé a une résistance thermique au moins égale à 0,5 m2K/W.

Dans ce cas, la réduction d’impôt est égale à 15 % de la somme dépensée dans la mesure où cette somme est inférieure ou égale aux plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables pour la base de calcul de la réduction d’impôt

Un célibataire

8 000 €

Un couple lié par un PACS ou marié

16 000 €

Un couple avec des enfants à charge

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge

Pour un logement situé en France métropolitaine, un matériau isolant étroit n’a de l’intérêt que s’il est appliqué par-dessus un matériau ayant une épaisseur suffisante.

Ainsi, une personne qui achète un bien immobilier sur les murs duquel des matériaux isolants ont déjà été posés peut améliorer son confort en faisant mettre en place des matériaux peu épais sur ces murs.

Une personne qui achète un logement ancien dont l’isolation thermique est trop faible doit demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir ce qu’elle a intérêt à faire pour réduire ses dépenses de chauffage tout en conservant un espace suffisant à l’intérieur de son bien.

 

Le coût des matériaux calorifuges minces

La moyenne des prix des substances isolantes minces s’élève approximativement à une vingtaine d’euros par mètre carré.

Compte tenu du fait que ce prix est assez proche de celui des matériaux classiques, il faut évaluer avec soin la rentabilité de la pose d’un matériau étroit.

Isolant thermique mince : quel impact sur les performances ?

Les spécificités des matériaux calorifuges minces

Ces produits isolants ont une épaisseur qui varie entre quelques millimètres et 3 cm et ils sont constitués d’une série de couches insérées entre deux feuilles d’aluminium qui leur donnent une allure brillante ainsi qu’une capacité réfléchissante.

Les matériaux utilisés pour les couches peuvent être de l’aluminium, de la mousse, du polyéthylène, des laines minérales ou du feutre.

 

Les performances offertes par ces matériaux

Compte tenu du fait que l’efficacité d’un matériau devant assurer une isolation thermique dépend de son épaisseur, les substances calorifuges minces n’offrent le plus souvent qu’une résistance thermique ne dépassant pas 2 m2K/W.

En conséquence, si ces matériaux sont  mis en place sans matériau complémentaire dans des maisons situées dans des zones à climat tempéré, ils sont insuffisants pour procurer une baisse significative des consommations d’énergie.

En outre, leur performance est insuffisante pour l’octroi de l’avantage fiscal prévu pour la transition énergétique si le logement concerné se trouve en France métropolitaine.

En effet, le code général des impôts exige dans ce cas une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

Cette insuffisance de performance s’explique par la faible épaisseur du matériau et par le fait que l’aluminium n’est pas capable de bloquer une température chaude ou froide.

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En ce qui concerne l’isolation phonique, la performance d’un matériau à faible épaisseur est là aussi nettement insuffisante.

En conséquence, ce type de produit est totalement inadapté pour un logement se trouvant au bord d’une chaussée bruyante ou à proximité d’un aéroport ou d’une ligne de chemin de fer.

 

Les conditions dans lesquelles ces matériaux calorifuges peuvent être utilisés

Si la maison  ou l’appartement concerné a déjà bénéficié de la mise en place d’un matériau offrant une bonne protection thermique et phonique et si la protection offerte par ce matériau est jugée insuffisante, elle peut être complétée par la mise en place d’un matériau mince.

Toutefois, il faut faire examiner le logement par un spécialiste de l’isolation thermique et phonique pour savoir dans quelles conditions la mise en place de ce type de matériau sur les murs ou sous la toiture du bâtiment pourrait procurer un résultat satisfaisant.

Par ailleurs, si l’occupant d’une maison ou d’un appartement pense que la mise en place de produits d’isolation ayant une forte épaisseur réduirait trop l’espace disponible dans les pièces, il se peut qu’un résultat suffisant puisse être obtenu en combinant un matériau un peu moins épais avec un matériau mince.

Mais dans ce cas, il est nécessaire de demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation pour savoir dans quelle mesure ce procédé peut convenir.

Le spécialiste de l’isolation des bâtiments pourra donner un diagnostic en prenant en compte les éléments suivants :

1/ Les conditions climatiques auxquelles le logement est soumis (en effet, il n’est pas certain que la combinaison d’un matériau mince et d’un matériau classique sera suffisante si la maison est soumise à des hivers rigoureux) ;

2/ L’insuffisance d’isolation du logement ainsi que les conséquences des ponts thermiques ;

3/ L’année de construction de logement ;

4/ L’intensité et l’origine des bruits ambiants du quartier ;

Les économies que cette combinaison permettra de réaliser sur les frais de chauffage. Les calculs effectués permettront notamment de comparer les résultats potentiels de l’association d’un matériau mince et d’un matériau classique avec ceux de la pose d’un matériau classique.

De plus, si la combinaison d’un isolant calorifuge mince et d’un matériau classique semble appropriée, il faut se renseigner auprès du centre des finances publiques et de l’Agence nationale de l’habitat pour savoir si le recours à ce procédé peut donner droit à l’avantage fiscal et à une éventuelle aide financière.

Le montant de la dépense à prévoir pour l’achat d’un matériau calorifuge mince

Le prix moyen des matériaux isolants minces s’élève approximativement à une vingtaine d’euros par mètre carré. En conséquence, si un matériau de ce type doit être combiné avec un matériau classique, il faut évaluer l’intérêt financier de sa mise en place en prenant en compte le coût de la pose.                 

Isolant Thermique Mince : Est-ce efficace sur un mur intérieur ?

Les matériaux calorifuges minces : leurs caractéristiques et leurs performances

Les matériaux isolants peu épais proposés sur le marché français sont fabriqués par la superposition de plusieurs couches de matériaux isolants entourés de deux feuilles d’aluminium. Leur épaisseur est comprise le plus souvent entre 5 et 30 mm, ce qui leur permet de n’occuper que peu de place et d’offrir une isolation suffisante si le logement concerné se trouve dans un quartier calme d’une commune située dans un département d’outre-mer.

Mais si le logement se trouve dans une zone dont le climat est tempéré, la performance d’un isolant étroit sera nettement insuffisante.

En effet, la résistance thermique d’un matériau calorifuge mince utilisé seul est en principe inférieure ou égale  à 2 m2K/W, ce qui ne lui permet pas de procurer une réduction suffisante des déperditions de chaleur.

En outre, sa performance est insuffisante par rapport à la norme imposée par le code général des impôts pour l’octroi de la réduction d’impôt accordée à une personne qui fait améliorer la personne énergétique de sa résidence principale.

En effet, cette norme a été fixée à 3,7 m2K/W pour les logements situés dans les localités de la France métropolitaine.

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De plus, un matériau calorifuge étroit ne convient pas à un logement se trouvant dans une zone bruyante, car sa capacité d’isolation phonique est nettement insuffisante.

 

Les performances d’un matériau isolant étroit posé sur un mur intérieur

Une personne qui pense que le confort de son logement sera amélioré si les murs intérieurs sont mieux isolés et qui est tentée par la pose d’un produit calorifuge mince sur ces murs doit savoir que ce matériau ne suffira pas à lui seul pour améliorer l’insonorisation des pièces.

L’amélioration de la capacité d’isolation phonique d’un mur intérieur s’obtient en faisant bâtir une contre-cloison parallèle à ce mur. Cette solution est par ailleurs assez économique. 

En ce qui concerne la protection thermique, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation des logements pour savoir quelles sont les performances qui pourraient être obtenues de l’application d’un matériau mince.

Cependant, si le mur intérieur à isoler est mitoyen du garage ou d’une autre pièce non chauffée, il est peu probable que l’isolation procurée par un matériau étroit puisse être suffisante si la maison se trouve dans une localité où les hivers sont rigoureux.

Dans ce cas, la pose d’un matériau étroit ne doit être envisagée que si un matériau isolant suffisamment épais a déjà été posé sur le mur concerné.

Si le logement est situé sur la Côte d’Azur, en Corse ou dans un département d’outre-mer, le professionnel de l’isolation thermique pourra dire dans quelle mesure la pose d’un matériau mince sur un mur intérieur permettra de réduire les dépenses de chauffage.

Il pourra également donner des indications au sujet du supplément de confort que la pose de ce matériau calorifuge mince sur les murs intérieurs pourra procurer pendant la saison estivale.

 

Le choix et le prix d’un produit calorifuge étroit appliqué sur un mur intérieur

Si l’examen du logement révèle que la pose d’un matériau étroit sur les murs intérieurs offrira un résultat satisfaisant,   le matériau choisi devra en premier lieu avoir une bonne capacité à ne pas se tasser en vieillissant pour avoir une bonne longévité.

Enfin, le calcul du budget à prévoir pour la pose d’un matériau mince sur un mur intérieur doit prendre en compte le prix de ce type de matériau qui s’élève en moyenne à 20 € par mètre carré.

Isolant thermique mince: Ce qu’il faut savoir ? Quel budget ?

Les caractéristiques des substances calorifuges minces

Il s’agit de matériaux constitués de films aluminisés ou de feuilles d’aluminium en une ou plusieurs couches et d’autres substances telles que du polyéthylène ou de la mousse souple.

Comme c’est le cas des autres matériaux isolants, la résistance thermique dépend de leur épaisseur et elle varie le plus souvent entre 0,1 et 1 m2K/W.

Cette résistance peut être améliorée si une couche d’air est maintenue dans la feuille isolante.

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Mais elle ne peut pas dépasser 2 m2K/W, ce qui est nettement insuffisant pour offrir une protection contre le froid satisfaisante dans un logement soumis à un climat tempéré.

De plus, ce résultat ne peut être atteint que si la pose a été faite avec la plus grande rigueur et conformément aux exigences suivantes :

1/ La prise en compte de la nécessité de choisir des matériaux ayant suffisamment de couches d’air ;

2/ La prise en compte du risque de dégradation du matériau ;

3/ La prise en compte du niveau d’émissivité des films extérieurs ainsi que des problèmes résultants de l’accumulation des poussières et des substances polluantes.   

En conséquence, la mise en place de ce type de matériau dans une maison se trouvant en métropole ne permet pas de bénéficier du crédit d’impôt prévu par la transition énergétique ou des aides financières qui peuvent être versées par l’Agence nationale de l’habitat.

En effet, ces avantages ne sont attribués que si le matériau calorifuge posé a une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

Toutefois, un résultat satisfaisant peut être obtenu si ces matériaux sont combinés avec d’autres substances complémentaires.

Dans ce cas, il faut se renseigner auprès des administrations compétentes pour savoir dans quelle mesure les avantages fiscaux et financiers peuvent être attribués à une personne qui améliore la performance énergétique de sa maison en combinant un isolant mince et un autre matériau.   

D’autre part, la capacité d’isolation phonique des isolants peu épais est faible.

 

Les avantages que ces matériaux peuvent avoir

Ces matériaux peuvent offrir une protection correcte pour des maisons se trouvant dans les départements d’outre-mer dans la mesure où le logement concerné se trouve dans un quartier calme.

Ils peuvent aussi compléter efficacement une isolation déjà mise en place dans une maison que l’on fait rénover.

En outre, ils sont faciles à poser et ils n’émettent aucune particule s’ils ne contiennent pas de laine minérale.

Enfin, ils peuvent dans certaines conditions améliorer le confort de la maison pendant l’été en empêchant une trop forte pénétration de la chaleur sous le toit.

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Cet avantage résulte de leur capacité à retourner les rayonnements thermiques.

Mais une personne qui cherche à obtenir ce résultat a intérêt à faire examiner sa maison par un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir si une substance calorifuge mince peut être suffisante ou si un autre type de matériau doit être posé.

En outre, il est nécessaire de mettre en place des protections empêchant la pénétration directe des rayons solaires.

Enfin, ces produits ne présentent aucun risque pour la santé des occupants du logement et ils résistent bien aux rongeurs ainsi qu’à l’humidité.

 

Le prix des matériaux calorifuges minces

Ces matériaux coûtent en moyenne 20 € par mètre carré.

Ce prix est assez proche de celui de certains matériaux offrant une résistance thermique conforme aux normes exigées pour l’octroi de l’avantage fiscal et des aides financières.

Il faut par conséquent évaluer avec soin l’intérêt du choix d’un matériau mince.

ledabelle