Isolation Phonique Plafond : Quelles sont les solutions qui existent ?

Le rôle d’un isolant thermique posé sous un plancher

Le bruit résultant des conversations du voisin qui occupe le logement du dessus, de ses pas dans son appartement ou du frottement des pieds d’un meuble qu’il doit déplacer peut être pénible si le sol de son appartement n’est pas recouvert d’une moquette et surtout si le plafond n’est pas isolé efficacement. Si le sol de cet appartement est entièrement recouvert de carreaux, les bruits d’impact doivent être atténués.

Cet inconvénient est surtout constaté dans les logements anciens qui n’étaient soumis à aucune norme précise concernant leur isolation acoustique.

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Par ailleurs, l’inconfort de l’occupant d’un logement dont le plafond est mal isolé est accru si ce logement est proche d’un grand aéroport et s’il entend constamment le passage des avions qui arrivent.

 

L’étude du problème phonique de l’appartement par un acousticien

Un acousticien est un spécialiste des problèmes résultant du bruit et il pourra effectuer une analyse approfondie de la situation du logement.

Si le problème résulte d’une insuffisance de l’isolation du plafond, il pourra dire si la pose d’un isolant sur le plafond sera suffisante ou si elle doit être complétée par une isolation des murs.

En effet, les bruits provenant de l’étage supérieur peuvent être transmis par les parois verticales.   

Lors de son examen, l’acousticien recense les causes des bruits.

En effet, son diagnostic doit prendre en compte le fait que ces bruits peuvent provenir des conversations, de la pluie qui tombe sur le toit, des bruits d’impact ou du fonctionnement d’un appareil ménager.

D’autre part, il examine le cheminement des différents bruits et il calcule le niveau d’atténuation que devra procurer le matériau isolant.

Ainsi, si le bruit qui est attendu dans le logement atteint 50 dB et si l’occupant recherche un haut niveau de silence équivalant à 20 dB, le matériau choisi devra avoir une capacité d’atténuation au moins égale à 30 dB.    

Son intervention permet donc d’éviter des erreurs qui peuvent être coûteuses et qui peuvent aboutir à des conséquences décevantes.

 

La création d’un faux plafond acoustique

Cette solution nécessite de sacrifier un peu d’espace, mais elle peut procurer un excellent résultat. Elle consiste en principe à suspendre une ossature et à  visser des plaques de plâtre sur cette ossature.

Il en résulte la création d’un espace libre dans lequel sont posés des matériaux isolants.

Pour obtenir une performance optimale tout en contribuant à la sauvegarde de l’environnement, il est conseillé de choisir de préférence de la fibre de bois ou de l’ouate de cellulose.

En effet, ces deux matériaux offrent une très bonne isolation phonique et leur production peut être réalisée sans émission de gaz polluants.

Toutefois, pour mieux atténuer les bruits d’impact, il est conseillé de mettre en place une ossature à longue portée qui permet de désolidariser totalement le faux plafond du plancher qui se trouve au-dessus.

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Il en résulte que la transmission des bruits d’impact est bloquée.

 

Les prix des matériaux conseillés

Type de matériau

Prix moyen pour 1 m² de surface

Ouate de cellulose

15 €

Fibre de bois

15 €

 

Les trois catégories de faux plafonds

Il est possible de choisir entre les types de faux plafonds suivants :

1/ Le faux plafond suspendu à l’ancien plafond. Il est constitué d’une ossature légère en bois ou en aluminium et composée de plaques ainsi que de rails spéciaux. Elle est fixée par des suspentes. Ce type de faux plafond permet de créer un espace vide permettant de cacher des fils électriques ou d’isoler la pièce.

2/ Le faux plafond tendu qui est en fait une toile en PVC capable de devenir extensible sous l’effet d’une hausse de la température ambiante. Cette solution offre une bonne isolation phonique, mais elle est coûteuse.

3/ Le faux plafond autoportant qui est fixé sur des rails allant d’un mur à l’autre et qui ne comporte pas de suspentes. Peu connu, ce type de faux plafond permet de faire une rénovation rapide et de bénéficier d’une bonne isolation acoustique. 

     

La réalisation d’un faux plafond sous un plancher en béton

Si le plancher est en béton, l’optimisation de l’isolation acoustique exige que l’on prenne en compte les éléments suivants :

1/ La hauteur du plénum : en effet, la performance fournie par le plafond est proportionnelle à cette hauteur.

2/ Le nombre de suspentes qui doit être limité pour éviter de réduire la performance acoustique. Toutefois, la distance entre deux suspentes ne doit pas dépasser 1,30 m.

3/ L’épaisseur du matériau isolant ;

4/ L’épaisseur des plaques ;

5/ La nécessité de maintenir un espace au moins égal à 2 cm entre la surface inférieure du support et le dessus du plafond ;

6/ La nécessité d’éviter des porte-à-faux dépassant 15 cm.

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