La fonction d’un isolant phonique posé sous un plafond
Le défaut d’isolation phonique d’un plafond peut provoquer une gêne si les bruits d’impact ou les bruits aériens dont les origines se trouvent au-dessus du logement ne sont pas atténués par une moquette ou par la présence de matériaux isolants sous le parquet des pièces situées à l’étage supérieur.
Ce type de gène peut se rencontrer notamment dans les logements achevés depuis plus de 50 ans.
En effet, les règles applicables aux constructions n’ont pas contenu de normes précises concernant l’isolation phonique des maisons des appartements avant 1970.
En conséquence, si l’on a acheté un appartement ancien et si la personne qui occupe l’appartement situé au-dessus n’est pas juridiquement tenue de faire en sorte que les bruits qui proviennent de son logement soient atténués, la pose d’un faux plafond isolant doit être envisagée.
Par ailleurs, compte tenu du fait que cette pose rend le logement plus agréable, l’investissement réalisé a toujours pour conséquence une amélioration de la valeur locative ou vénale du bien.
Si ce bien doit être mis en location, les futurs locataires seront davantage séduits par un appartement bénéficiant d’une bonne isolation acoustique.
L’analyse préalable d’un acousticien
Pour optimiser le résultat attendu de la pose du faux plafond, il faut choisir une catégorie de faux plafond, un matériau isolant et une épaisseur adaptés aux causes et à l’intensité des bruits qui doivent être atténués.
Par ailleurs, le niveau du silence recherché doit aussi être pris en compte.
En conséquence, une analyse faite par un acousticien constitue une étape primordiale.
Elle peut même être exigée si le logement est proche d’un grand aéroport et si une demande d’aide à l’insonorisation est envisagée. L’acousticien procédera à une évaluation des bruits ayant un caractère gênant et à une étude de leur cheminement.
Son examen lui permettra d’indiquer les solutions qui semblent les plus judicieuses ainsi que le résultat qui peut être attendu de chacune d’elles.
Ainsi, il pourra dire s’il est nécessaire d’ajouter une isolation phonique des murs à celle du plafond. Ce travail supplémentaire peut en effet être nécessaire s’il faut neutraliser des bruits qui se transmettent par l’intermédiaire des parois verticales.
Il s’agit des transmissions latérales qui peuvent se faire à partir des planchers par l’intermédiaire des murs ou des tuyaux.
Ce mode de transmission concerne aussi bien les bruits d’impact qui se transmettent par la structure de l’édifice que les bruits aériens qui peuvent aussi être transmis par l’intermédiaire d’une gaine technique. Tous ces éléments doivent être pris en compte pour la réussite de l’isolation.
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Les catégories de faux plafonds parmi lesquels un choix est possible
Ces catégories sont les suivantes :
- Le faux plafond suspendu au plafond existant. La suspension de ce type de faux plafond est constituée par une ossature en métal léger ou en bois et par des suspentes. L’espace vide qui est ainsi créé peut être suffisant pour assurer l’isolation phonique du logement dans la mesure où le procédé est adapté aux caractéristiques des bruits qu’il faut réduire.
En outre, des fils électriques peuvent être cachés dans cet espace. Le faux plafond autoportant qui est fixé à des rails dont la dimension correspond à celle de la pièce. Ce type de faux plafond peut être facilement mis en place lors de la rénovation d’une maison d’un appartement.
Par ailleurs, l’isolation acoustique qu’il procure est satisfaisante, car l’on profite d’une désolidarisation du faux plafond par rapport au plafond existant.
- Le faux plafond tendu.
Constitué d’une toile, il offre une bonne performance en matière d’isolation phonique.
Mais cette option est plus coûteuse que les deux autres.
Pour la fourniture du matériau et de la pose, il faut en effet prévoir un budget inclus entre 80 et 100 € par mètre carré.
Les matériaux isolants les plus performants
Il est possible de profiter d’une excellente qualité d’isolation acoustique et de contribuer à la sauvegarde des ressources de la planète en choisissant un matériau isolant constitué de fibres de bois ou d’ouate de cellulose.
Chacune de ces deux catégories de matériaux coûte en moyenne une quinzaine d’euros par mètre carré.
Le faux plafond en PVC
Pour le revêtement du faux plafond, l’on dispose d’un vaste choix de matériaux.
Mais si l’on tient à avoir un faux plafond à la fois imperméable et offrant une bonne résistance, le choix du PVC peut-être judicieux.
En premier lieu, la sélection de ce matériau permet de profiter d’un choix important d’aspects et de couleurs.
De plus, sa résistance à l’humidité lui permet de ne poser aucun problème s’il est posé sous le plafond d’une salle de bains.
D’autre part, un plafond réalisé avec ce matériau peut donner une belle allure à la pièce. Le choix de couleurs permet de personnaliser la décoration.
La capacité de résistance du PVC lui permet aussi de conserver un aspect neuf pendant de longues années.
En ce qui concerne l’isolation phonique, sa capacité s’ajoute à celle du matériau isolant placé dans l’espace libre, ce qui permet de réduire le coût de l’insonorisation du logement.
Il est possible de choisir entre des lambris emboîtables et des lambris non emboîtables pouvant être découpés à la longueur souhaitée.
L’épaisseur de ce matériau est d’un centimètre; et l’on peut choisir une largeur de 19, 25 ou 38 cm.
En outre, le PVC se nettoie très facilement avec des détergents classiques et ne nécessite pas de vernissage.
Cependant, ce matériau est facilement inflammable.
Il faut par conséquent éviter de l’installer dans une cuisine ou dans une pièce ayant une cheminée et faire en sorte que les sources de chaleur soient placées à une distance suffisante du faux plafond.
Il est possible de choisir entre des lambris emboîtables et des lambris non emboîtables pouvant être découpés à la longueur souhaitée.
L’épaisseur de ce matériau est d’un centimètre; et l’on peut choisir une largeur de 19, 25 ou 38 cm.
Son installation est très facile, car il faut simplement fixer les lambris sur les rails métalliques.
Le cas particulier d’un plancher en béton
Si le faux plafond doit être posé sous un plancher en béton, il est nécessaire de prendre en compte certains éléments pour optimiser l’isolation acoustique.
Ces éléments sont les suivants :
- La nécessité d’une hauteur de plénum adaptée à la performance recherchée pour l’isolation.
- L’absence de porte-à-faux dépassant 15 cm.
- La nécessité d’une adaptation de l’épaisseur des panneaux isolants et des plaques.
- La nécessité de limiter le nombre de suspentes si l’on fait poser un faux plafond suspendu.