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Rénovation Cave voûtée : Les meilleures options ? Quel budget ?

Les exigences à connaître pour qu’une cave voûtée puisse être utilisée dans de bonnes conditions

Après l’achat d’une cave, il faut toujours faire effectuer un bilan complet de sa salubrité de sa sécurité pour éliminer tout risque de problème dans le futur.

Ce bilan peut comporter un examen de la cave par un fonctionnaire travaillant au service d’hygiène de la mairie de la commune si la salubrité de la cave n’est pas pleinement satisfaisante.

L’agent pourra notamment dire si une dératisation est nécessaire ou si d’autres travaux doivent être faits pour que la cave soit totalement conforme aux exigences sanitaires.

En outre, une remise aux normes de l’installation électrique s’impose souvent compte tenu du fait que des risques spécifiques résultent du niveau d’humilité des caves et que les appareils électriques de ces locaux sont souvent vétustes.

En conséquence, si le circuit électrique n’a pas été remis à neuf récemment, il faut le faire examiner par un électricien qui pourra indiquer les travaux nécessaires pour une élimination totale de tout risque.

Ce professionnel peut être conduit à recommander la mise en place d’appareils totalement étanches.

 

Le traitement des problèmes d’humidité

Si l’humidité résulte d’une aération insuffisante, la pose d’un aérateur artificiel peut être suffisante.

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Mais si ce n’est pas le cas, il faut envisager la mise en place d’un déshumidificateur ou d’un système de ventilation mécanique contrôlée.

 

Le traitement des pierres de la cave voûtée

Pour protéger la molasse ainsi que les pierres, il faut les nettoyer avec un appareil diffusant de la vapeur d’eau sous pression. Ensuite, il y a lieu d’appliquer une lessive et de procéder au rinçage avant d’appliquer un enduit si les pierres sont dégradées.

Les joints peuvent être réparés en appliquant du mortier.

 

La rénovation du sol

Les travaux devant être effectués dépendent de l’état du sol et de la nature de son revêtement.

S’il est peint, il faut faire procéder à la dépose de la vieille peinture ainsi qu’à la suppression de toutes les saletés et de tous les résidus.

Si le sol est en terre, il doit en premier lieu être aplani.

En outre, s’il est abîmé, une application de mortier ou de béton peut convenir s’il n’a que quelques dégradations dont la profondeur est faible. Mais si les dégradations sont importantes, il faut procéder à un ragréage.

 

Le budget à consacrer à la rénovation

Pour l’achat d’un appareil destiné à prévenir les problèmes d’humidité,

Les prix moyens à prendre en compte sont les suivants:

Catégorie d’intervention

Moyenne des tarifs

Aérateur artificiel

60 €

Déshumidificateur

160 €

Système de ventilation mécanique contrôlée à simple flux autoréglable

700 €

Système de ventilation mécanique contrôlée à double flux

3 500 €

Enfin, en ce qui concerne la rénovation globale des murs et du sol, il faut prévoir un prix moyen de 300 € par mètre carré.

Rénovation Tableau Electrique  : Comment faire ? Quel prix ?

La remise aux normes d’un tableau électrique : ce que l’on doit connaître

Si une installation électrique n’est pas régulièrement remise aux normes, il en résulte un accroissement des risques suivants :

1/ Électrocution d’un adulte d’un enfant ;

2/ Incendie (en France, près du quart des incendies résultent d’installations électriques défectueuses) ;

3/ Dégâts matériels pouvant être provoqués par des surtensions momentanées ou par un court-circuit.

Or, un tableau électrique peut éviter de nombreux problèmes pouvant résulter par exemple d’une absence de mise à la terre, d’un défaut de respect des règles de sécurité dans les pièces humides ou de gaines de fils électriques en tissu.

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Pour être totalement conforme aux normes applicables, le tableau électrique doit respecter les conditions suivantes :

1/ Se trouver à l’intérieur du logement ;

2/ Avoir été posé à une hauteur comprise entre 1 m et 1,80 m. En effet, le respect d’une distance par rapport au sol a pour but d’empêcher les enfants en bas âge de toucher à ce tableau. D’autre part, il ne doit pas être placé trop haut pour que les pompiers puissent y accéder s’ils doivent intervenir.

3/ Avoir au moins quatre circuits distincts adaptés ;

4/ Être équipé d’un disjoncteur différentiel qui doit être adapté aux circonstances dans lesquelles les installations électriques sont mises à la terre et à la nécessité d’arrêter l’arrivée de l’électricité dans une zone du logement si une fuite de courant se produit ;

5/ Avoir des fils isolés par des gaines adaptées ;

6/ Avoir des fusibles permettant d’interrompre un circuit électrique défectueux en cas de surchauffe ;

En conséquence, une personne qui vient d’acheter un bien immobilier en vue de l’occuper ou de le mettre en location doit se conformer aux recommandations formulées dans le diagnostic concernant le circuit électrique qui lui a été obligatoirement remis lors de la vente si le bien a plus de 15 ans.

Si le logement a moins de 15 ans, il est conseillé de faire examiner le tableau par un professionnel habilité.

 

Le coût de la remise aux normes d’un tableau électrique pour une habitation dont la surface est comprise entre 40 et 100 m²

Nature des travaux

Prix moyen à prendre en compte

Intervention sur un coffret pré-équipé

100 €

Intervention sur un coffret pré-équipé et pré-câblé si l’installation ne comprend pas de chauffage électrique

270 €

Intervention sur un coffret pré-équipé et pré-câblé si l’installation comprend de chauffage électrique

500 €

Mise en place d’un nouveau coffret électrique

250 €

La rénovation d’un tableau électrique doit bien entendu être faite par un électricien qualifié avec qui notre site peut vous mettre en relation.

Rénovation cave : Meilleure solution ? Quel prix ?

Les impératifs à respecter pour la remise à neuf d’une cave

Toute personne qui a acheté une cave pour l’utiliser personnellement ou pour l’offrir à la location doit savoir qu’il doit être fait en sorte que cette cave respecte des exigences de sécurité et de salubrité. Des travaux de rénovation peuvent donc s’imposer. Il convient de se renseigner auprès de la mairie de la commune et de demander éventuellement à un fonctionnaire du service de salubrité de venir examiner la cave pour s’assurer du fait qu’elle ne pose aucun problème sur ce plan.

En ce qui concerne la sécurité, il faut notamment faire en sorte que la serrure de la porte soit suffisamment solide et que l’installation électrique ne présente aucun risque.

Compte tenu du niveau d’humidité qui caractérise les caves, il faut mettre en place des appareils totalement étanches et parfaitement conformes aux normes actuelles.

Or, il est fréquent que les circuits électriques des câbles soient vétustes. Il convient par conséquent de faire examiner la carte par un électricien pour connaître les travaux à effectuer pour rendre l’installation parfaitement sûre.

Enfin, il convient de contacter le syndic de l’immeuble pour évaluer les dispositions prises en vue d’empêcher des individus malveillants d’accéder aux caves.

 

La remise à neuf du sol

Ce travail est souvent nécessaire pour éviter les désagréments résultant d’un sol irrégulier. Si le sol est en terre, il faut commencer par le faire aplanir.

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S’il est revêtu d’une peinture, la rénovation doit inclure les travaux suivants :

1/ Décapage de la vieille peinture ;

2/ Retrait des impuretés ;

3/ Nettoyage et retrait de toute substance grasse ou gluante. Ce travail est indispensable pour que l’adhésion du nouveau revêtement sur le support soit satisfaisante.

Par ailleurs, il faut réparer les dégradations présentes sur le sol. Si ces dégradations sont limitées à quelques fissures ou à quelques trous peu profonds, l’application d’un mortier ou d’un béton adapté peut être suffisante.

Mais un sol très abîmé doit être ragréé. Ceci nécessite l’application d’un produit de nivellement.

La phase suivante consiste à assainir la cave en remédiant aux problèmes d’humidité résultant d’infiltrations ou de remontées.

Ensuite, il y a lieu d’isoler le sol en plaçant un film spécial dont les bords devront être remontés pour protéger les murs contre l’humidité.

Enfin, il faut choisir un matériau adapté pour le revêtement.

 

Le coût de la rénovation

Si la cave n’est pas suffisamment aérée, il convient de faire placer un aérateur artificiel qui coûte en moyenne 60 € et un déshumidificateur dont le prix moyen s’élève à 160 €.

La mise en place d’un système de ventilation mécanique contrôlée peut être nécessaire si le déshumidificateur ne suffit pas pour l’élimination des problèmes d’humidité.

Un appareil de ventilation mécanique contrôlée à simple flux autoréglable coûte approximativement 700 €, mais le prix d’un appareil à double flux peut atteindre 3500 €.

Pour le calcul du budget à consacrer à la rénovation du sol et des murs, il faut prendre en compte un prix moyen de 300 € par mètre carré.  

Rénovation électricité d’une maison ancienne : Combien ça coûte ? Comment faire ?

La nécessité de faire rénover le circuit électrique d’une maison ancienne

Lorsqu’une maison a été bâtie depuis plus de 50 ans et lorsque son circuit électrique n’a jamais été rénové, il n’est pas conforme aux normes prévues pour garantir aux utilisateurs une installation électrique sûre et performante.

En effet, depuis 1992, des dispositions nouvelles imposent notamment le respect des exigences suivantes :

  • Un tableau électrique ;
  • Des dispositifs différentiels ;
  • Des dispositifs de protection plus performants contre les courts-circuits et contre les éventuelles surtensions ;
  • Un nombre minimal de prises électriques dans chacune des pièces de la maison. Ceci a pour but de permettre à chaque occupant d’utiliser simultanément plusieurs appareils. Ainsi, chaque chambre doit avoir au moins trois prises pour que son occupant puisse travailler avec un ordinateur tout en ayant la lampe allumée.

Le respect de ces normes est indispensable pour éviter les risques d’électrocution, d’incendie ou de dégâts matériels.

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Ainsi, les systèmes de protection obligatoires peuvent éviter aux ordinateurs ou aux tablettes d’être endommagés par des surtensions intempestives.

 

L’examen de l’installation

Pour savoir quels sont les travaux qui doivent être effectués pour que l’état du circuit électrique soit entièrement satisfaisant, il convient de commencer par faire examiner cette installation par un spécialiste accrédité par les pouvoirs publics.

Les coordonnées d’un  professionnel proche du logement concerné peuvent être trouvées sur le site Internet du ministère du Logement.

D’autre part, ce spécialiste pourra donner les coordonnées d’un ou de plusieurs électriciens dignes de confiance après avoir indiqué les travaux nécessaires.

 

Le calcul du budget à prévoir

Compte tenu du fait que le plus souvent, le nombre de prises installées dans chacune des pièces d’une maison ancienne est insuffisant, il faut prévoir un montant approximatif de 200 € par mètre carré pour la rénovation complète de l’installation.

Ce montant tient compte du fait qu’il faudra créer des saignées dans les murs pour insérer les fils qui devront être mis en place pour alimenter les prises manquantes.

Pour les principaux types de travaux effectués lors d’une rénovation d’installation électrique,

Les tarifs moyens sont les suivants :

Catégorie d’intervention

Moyenne des tarifs

Pose d’une prise dans une pièce humide

150 €

Remise aux normes d’un tableau électrique

1 000 €

Pose d’une nouvelle prise dans une chambre ou dans le salon

110 €

Travail de mise à la terre

650 €

 

La réalisation de la rénovation

Après avoir pris connaissance du diagnostic effectué par le professionnel, il convient de demander les coordonnées des électriciens qu’il connaît bien et qui lui semblent fiables.

Ensuite, il faut acheter soi-même les équipements nécessaires pour la rénovation si l’on a le temps de faire ces achats. Ce procédé est souvent plus économique que celui qui consiste à laisser à l’artisan le soin de les faire.

Il permet par ailleurs de demander au commerçant d’indiquer les coordonnées des électriciens qu’il recommande à ses clients en raison de leur qualité professionnelle.

Ensuite, il faut contacter ces électriciens ainsi que ceux qui sont recommandés par le spécialiste qui a fait le diagnostic.

Il y a lieu d’adresser à chacun de ces artisans une demande de devis indiquant les caractéristiques de la maison et de l’installation ainsi que les travaux à réaliser.

Par ailleurs il ne faut pas oublier de demander à chacun d’eux des attestations d’assurance en responsabilité civile professionnelle et en garantie décennale.

Isolation Phonique Appartement Haussmannien: Ce qui change ? Quel budget ?

Les réglementations applicables à l’insonorisation des logements

Les normes prévues pour l’insonorisation des logements ne s’appliquent qu’aux immeubles bâtis après l’octroi d’un permis de construire délivré postérieurement au mois de janvier 1996.

En ce qui concerne les logements construits antérieurement à cette date et notamment les immeubles bâtis pendant la seconde moitié du XIXe siècle; le texte applicable aux appartements loués est la loi du 6 juillet 1989 qui oblige le bailleur à faire en sorte que le logement loué soit décent.

Il en résulte que chaque propriétaire d’un appartement haussmannien doit lui-même prendre les dispositions nécessaires s’il souhaite rendre son appartement plus silencieux.

Par ailleurs, il est toujours judicieux de faire examiner l’appartement par un spécialiste de l’isolation notamment pour savoir quels sur les matériaux qui procureront les meilleurs résultats.

 

L’isolation phonique et thermique des murs extérieurs

Pour moins entendre les bruits provenant de la chaussée au bord de laquelle se trouve l’immeuble, il est possible de faire mettre des doubles vitrages.

Cette mesure peut être complétée par la pose de panneaux isolants sur les faces intérieures des murs dans la mesure où les pièces sont suffisamment spacieuses, car l’épaisseur des panneaux réduit l’espace disponible.

Pour avoir une isolation thermique et phonique efficace, il est conseillé de choisir l’un des matériaux suivants :

Nature du matériau

Prix moyen habituel pour 1 m²

Laine de roche

14 €

Liège expansé

58 €

Fibre de bois

15 €

Laine de chanvre

17 €

Laine de lin

20 €

D’autre part, pour pouvoir profiter de la réduction d’impôt prévue pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique de la résidence principale,

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Il faut choisir un matériau ayant une résistance thermique conforme aux normes suivantes :

Localité où se trouve l’immeuble

Norme à respecter

Commune de métropole

3,7 m2K/W

Commune d’outre-mer

0,5 m2K/W

 

L’isolation acoustique des murs mitoyens

Pour être moins gêné par l’activité de son voisin de palier, il est possible de faire placer une contre-cloison parallèle au mur mitoyen qui sépare les deux appartements.

Cette solution est assez économique, car elle ne coûte en moyenne qu’une trentaine d’euros pour chaque mètre carré de surface de la contre-cloison. De plus, elle offre une isolation efficace.

 

L’isolation phonique du plafond

Il s’agit d’un procédé qui peut réduire sensiblement les bruits résultant de l’activité des voisins du dessus et notamment ceux qui résultent des activités des enfants ou des bricolages.

L’un des procédés les plus connus consiste à créer un faux plafond acoustique.

Pour réaliser ce faux plafond, il faut commencer par fixer des suspentes au plafond existant et par fixer une ossature métallique à ces suspentes.

Ensuite, l’on place dans l’espace ainsi créé des panneaux ou des rouleaux de matériaux isolants.

L’efficacité peut être optimisée grâce à la mise en place de suspentes qui amortissent les vibrations et d’ossatures ayant une longue portée, ce qui permet de faire en sorte que le faux plafond ne soit pas solidaire du plancher supérieur.

 

L’ isolation phonique d’un plancher

La solution la plus simple consiste à mettre en place une moquette qui permet de réduire les bruits d’au moins 15 décibels. Pour la fourniture et la pose d’une bonne moquette en laine, il faut disposer d’un budget compris entre 70 et 80 euros par mètre carré.

Par ailleurs, les appartements haussmanniens ont souvent de beaux  parquets en bois dont l’isolation phonique est toutefois souvent médiocre.

Si l’on fait rénover son appartement, la solution la plus simple consiste à faire appliquer une surcouche d’isolant phonique par-dessus laquelle on peut placer un isolant souple tel qu’un linoléum. L’isolant souple permet d’atténuer les bruits de pas.

Une solution plus coûteuse consiste à placer une sous-couche isolante et à le revêtir d’un parquet flottant.

 

Le budget à prévoir pour l’isolation d’un parquet ou d’un plancher

Nature de la surface à isoler

Prix moyen pour un mètre carré

Plafond

A partir de 40 €

Sol

A partir de 50 €

Il faut enfin tenir compte du fait que l’amélioration de l’isolation phonique et thermique d’un appartement a toujours un effet positif sur sa valeur.

Isolants Minces Multicouches : Est-ce vraiment efficace ? Comment faire ?

Les spécificités d’un produit calorifuge mince

Appelées produits réfléchissants minces par les autorités lorsqu’elles sont placées entre deux feuilles de matériaux réfléchissants, les substances isolantes ayant une faible épaisseur attirent des consommateurs en raison du fait que leur pose n’exige qu’un faible sacrifice d’espace disponible.

Cependant, l’aptitude d’un produit isolant à limiter les pertes d’énergie et à limiter la transmission des bruits dépend de son épaisseur. En conséquence, un produit athermane mince ne peut avoir que des performances limitées.

 

Les aptitudes d’un matériau mince dans une zone à climat tempéré

Pour un pavillon situé en Europe, un matériau calorifuge mince ne peut pas préserver à lui seul contre le froid ou contre l’excès de chaleur, car sa résistance thermique ne peut pas dépasser 2 m2K/W alors que les températures hivernales exigent une capacité nettement supérieure.

Ceci explique que le crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique n’est accordé que si le propriétaire d’un bien immobilier situé en France métropolitaine fait placer sur ses murs un produit calorifuge ayant une résistance thermique au moins égale 3,7 m2 K/W.

En outre, une personne qui demande à l’Agence nationale de l’habitat de lui verser une aide pour améliorer la protection thermique de son logement doit choisir des matériaux conformes à cette norme.

De plus, les substances multicouches réfléchissantes ne peuvent pas remédier aux problèmes résultant du déphasage ou de la conduction. Ceci résulte du fait que l’aluminium est conducteur de la chaleur et du fait que l’épaisseur de ces produits est insuffisante pour remédier au déphasage.

Toutefois, lorsque cette catégorie de substance est posée par-dessus un isolant à épaisseur normale, elle peut renforcer son efficacité.

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Ainsi, en hiver, un matériau calorifuge multicouche ayant une capacité réfléchissante contribue à la réduction des déperditions de chaleur en faisant monter la température de la structure de la maison, ce qui favorise les économies d’énergie.

Mais une personne qui tient à faire effectuer des travaux pour rendre son logement plus économe en énergie de commencer par faire effectuer une analyse de ce logement par un technicien de l’isolation.

Après avoir recensé les causes de gaspillages de chaleur de la maison et évalué leur intensité, ce professionnel pourra indiquer comment les matériaux minces et les matériaux épais doivent être combinés pour procurer un résultat optimal.

Grâce à lui, l’acquéreur de la maison pourra aussi savoir dans quelle mesure la pose de produits minces sur les faces intérieures des murs de sa maison peut accroître l’efficacité d’un isolant épais mis en place sur les faces extérieures.

 

Les capacités de ce type de produit sous un climat tropical

Pour un logement se trouvant dans un département d’outre-mer, la protection contre le froid procuré par un produit calorifuge dont l’épaisseur est faible est suffisante.

Sa résistance thermique peut en effet être conforme aux normes prévues pour l’octroi du crédit d’impôt.

Ces normes sont les suivantes :

Nature de la surface à isoler

Résistance thermique exigée

Murs extérieurs  de la maison

0,5 m2K/W

Toit de la maison

1,5 m2K/W

 

Néanmoins, le matériau utilisé pour la toiture doit contenir des couches d’air. Une substance n’ayant pas cette caractéristique ne peut pas avoir une résistance thermique dépassant 1 m2K/W, ce qui serait insuffisant.

Par ailleurs, il faut veiller à ce que le logement soit suffisamment préservé contre les températures estivales pour éviter tout excès de chaleur dans les pièces habitables.

Il est donc indispensable de demander à une personne qualifiée comment l’isolation thermique du toit doit être faite pour qu’il en soit ainsi.

Enfin, quel que soit le lieu où la maison se trouve, un produit calorifuge mince ne peut pas procurer une insonorisation satisfaisante en raison de son inaptitude à empêcher la transmission des bruits par la voie aérienne.

Il en résulte que si un pavillon est situé en Guyane ou en Martinique, ce type de matériau n’est suffisant que si la maison n’est pas soumise à un environnement bruyant.

Quel isolant mince pour un mur ? Comment le poser ? Combien ça coûte ?

Les capacités des matériaux calorifuges minces

La faible épaisseur d’un matériau isolant mince lui permet de ne réduire que très faiblement la surface disponible à l’intérieur d’une maison ou d’un appartement. Mais il faut aussi tenir compte du fait qu’un produit isolant peu épais ne peut offrir une isolation satisfaisante que s’il est fixé sur un matériau plus consistant si la maison concernée est située dans une zone dont le climat est tempéré.

En conséquence, si la maison se trouve en France métropolitaine et surtout si elle est située à l’extrémité nord du pays, il faut faire poser un matériau calorifuge épais si ce n’est pas encore fait.

Une personne qui achète une maison ancienne a intérêt à commencer par demander à un spécialiste de l’isolation de venir l’examiner pour savoir comment il faut procéder pour combiner judicieusement un matériau mince avec un matériau plus épais.

Le spécialiste pourra notamment dire dans quelle mesure la pose d’une substance étroite sur les faces intérieures des murs pourrait permettre de poser un matériau moins épais sur les faces extérieures.

Cette solution pourrait permettre de réduire la perte de luminosité qui résulte de la pose d’un matériau calorifuge épais à l’extérieur.

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Dans tous les cas, il est indispensable de choisir un matériau étroit ayant des couches d’air pour pouvoir profiter d’une résistance thermique égale à 2 m2K/W/.

En effet, la résistance thermique d’un matériau calorifuge mince n’ayant pas cette caractéristique ne dépasse pas 1 m2K/W, ce qui est trop faible.

Si le logement se trouve dans un territoire d’outre-mer, la résistance thermique indiquée ci-dessus permet de bénéficier d’une isolation suffisante en hiver.

Toutefois, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir quelle est la solution qui doit être adoptée pour une bonne protection contre les fortes chaleurs estivales.

 

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique

Il s’agit d’un avantage fiscal destiné à encourager les Français à améliorer la performance énergétique de leur résidence principale.

Si les conditions légales sont remplies, les travaux effectués donnent droit à une réduction d’impôt égale à 15 % de la fraction du montant des travaux inférieure ou égale à un plafond fixé à 8000 € pour un célibataire ou à 16 000 € pour un couple marié ou pacsé.

Toutefois, cet avantage fiscal n’est accordé que si la résistance thermique du matériau calorifuge posé sur les murs est conforme aux exigences suivantes :

Localité où le bien est situé

Résistance thermique que doit avoir un matériau isolant fixé sur un mur

Localité se trouvant en métropole

3,7 m2 K/W

Localité située dans le département d’outre-mer

0,5 m2 K/W

En conséquence, si le bien concerné par les travaux d’isolation se trouve en métropole, le crédit d’impôt n’est accordé que si le matériau mince est appliqué sur un matériau épais.

 

Le coût des matériaux calorifuges minces et leur pose

La moyenne des prix des matériaux isolants à faible épaisseur se situe autour d’une vingtaine d’euros par mètre carré.

Un bricoleur habile peut facilement fixer un matériau isolant mince sur ses murs, car il suffit de visser un litttelage en haut, au milieu et en bas du mur et de fixer le matériau après l’avoir tendu avec soin.

L’étape suivante consiste à fixer les plaques de plâtres.

Cependant, la pose doit être faite par l’entreprise qui fournit les matériaux pour que la réduction d’impôt soit accordée.

Quel Isolant Mince sous une toiture ? Comment le poser ? Combien ça coûte ?

Les résultats pouvant être procurés par un matériau calorifuge étroit

Ayant une épaisseur inférieure ou égale à 3 cm, un produit athermane mince aura pour principal avantage de n’entamer que très faiblement l’espace disponible dans les combles d’une maison.

Ce type de produit est constitué d’une superposition de matériaux isolants tels que du feutre, du polyéthylène, de la mousse souple et de feuilles d’aluminium.

S’il est utilisé seul, il est capable d’assurer une protection correcte contre le froid d’une maison soumise à un climat tropical comme c’est le cas des logements situés dans les départements d’outre-mer.

En revanche, compte tenu de sa faible épaisseur, il ne pourra pas limiter d’une manière satisfaisante les déperditions de chaleur d’une maison située en métropole sauf s’il est utilisé en complément d’un matériau calorifuge plus épais.

D’autre part, s’il est nécessaire d’accroître la protection de la maison contre les chaleurs estivales, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir dans quelle mesure un matériau étroit fixé sur la toiture de la maison peut permettre aux occupants de celle-ci de profiter de températures relativement fraîches.

En effet, si la protection n’est pas suffisante, la chaleur ressentie risque d’être insupportable et de provoquer des malaises chez les personnes fragiles.

Par ailleurs, un matériau calorifuge mince n’est pas à même d’offrir à lui seul une isolation phonique satisfaisante, car sa capacité dans ce domaine est très faible.

En conséquence, un bien immobilier situé à proximité d’une source de bruit telle qu’une avenue à forte circulation ou une voie ferrée doit être insonorisé avec un matériau plus épais.

 

La réduction d’impôt prévu pour la pose d’un isolant thermique sous la toiture

Cette réduction est calculée sur la somme consacrée à l’accroissement de la performance énergétique d’un bien immobilier dans la mesure où cette somme ne dépasse pas les plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables pour la base de calcul de la réduction d’impôt

Un célibataire

8 000 €

Un couple lié par un PACS ou marié

16 000 €

Un couple avec des enfants à charge

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge

Si le ménage a des enfants, le plafond est majoré de 400 € par enfant à charge.

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Toutefois, l’avantage fiscal n’est attribué que si le matériau posé sous un toit a une résistance thermique supérieure ou égale aux exigences minimales suivantes :

Localité où le bien est situé

Résistance thermique exigée pour un matériau isolant placé sous toiture

Localité se trouvant en métropole

4,5 m2 K/W

Localité située dans le département d’outre-mer

1,5 m2K/W

La résistance thermique d’un matériau calorifuge étroit ne pouvant pas dépasser 2 m2K/W si des couches d’air sont incluses dans sa composition, le crédit d’impôt peut être accordé pour la pose de ce matériau sous la toiture d’une maison se trouvant dans une commune d’outre-mer.

Mais il n’en est pas ainsi pour un logement situé en métropole sauf si le matériau mince est fixé sous un matériau plus épais. Dans ce cas, sa pose peut être judicieuse, car il empêche l’air de passer.

 

La pose d’un produit isolant mince sous une toiture

Cette pose s’effectue en partant du sommet du toit et en descendant parallèlement aux chevrons. Il faut fixer un littelage à chaque chevron de la toiture avant de fixer les lambris.

Si un matériau calorifuge a déjà été mis en place, il n’est pas nécessaire de l’enlever. Il suffit d’agrafer l’isolant mince sur le litelage

Toutefois, pour que l’avantage fiscal soit attribué, la pose doit être faite par l’entreprise qui fournit le matériau.

 

Le prix moyen d’un isolant de faible épaisseur

Il faut prévoir un budget moyen de 20 € par mètre carré.

Isolant thermique mince : Ce qu’il faut savoir ? Combien ça coûte ?

La conception d’un matériau calorifuge peu épais

Un matériau isolant thermique étroit est constitué d’une enveloppe en feuille d’aluminium contenant plusieurs couches de matériaux qui peuvent être notamment de la mousse souple, du polyéthylène de la laine minérale, de l’aluminium ou du film aluminisé.

Ces produits ont une épaisseur qui ne dépasse pas 3 cm, ce qui leur permet de n’occuper que très peu d’espace à l’intérieur des combles d’une maison ou d’une pièce habitable.

 

Les performances de ce type de matériaux

Leur résistance thermique qui indique leur capacité à isoler un bâtiment est en principe comprise entre 0,1 et 1 m2K/W/. La performance maximale peut être doublée si des couches d’air ont pu être créées entre les couches de matériaux.

Mais cette performance est inférieure à celle qui serait nécessaire pour permettre une réduction significative des dépenses de chauffage d’un logement soumis à un climat tempéré, surtout si ce logement se trouve dans un département où les températures hivernales sont souvent basses.

Il en résulte que pour un bien immobilier situé en France métropolitaine, un isolant thermique étroit ne peut procurer un résultat satisfaisant que s’il est combiné avec un matériau plus performant.

En outre, il y a lieu de rappeler que pour un logement situé en France métropolitaine, la résistance thermique d’un matériau calorifuge posé sur les murs d’une résidence principale doit atteindre au moins 3,7 m2K/W pour que l’occupant du bien puisse bénéficier d’une réduction fiscale.

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Il en est de même si ses ressources sont modestes et s’il souhaite bénéficier d’une subvention versée par l’Agence nationale de l’habitat.

D’autre part, la capacité d’isolation phonique des produits calorifuges minces est très faible.

En conséquence, ce type de matériau n’est pas du tout satisfaisant pour l’isolation acoustique d’une maison ou d’un appartement se trouvant au bord d’une rue à fort trafic, surtout si l’appartement n’est pas situé à  l’un des étages supérieurs de l’immeuble.

En conséquence, si ce type de matériau est utilisé seul, il ne peut accroître le confort d’une maison ou d’un appartement que si ce bien est situé dans un département d’outre-mer.

Dans ce cas, une personne qui fait poser un matériau calorifuge étroit sur les murs de sa maison peut bénéficier du crédit d’impôt prévu par la loi si le matériau utilisé a une résistance thermique au moins égale à 0,5 m2K/W.

Dans ce cas, la réduction d’impôt est égale à 15 % de la somme dépensée dans la mesure où cette somme est inférieure ou égale aux plafonds suivants :

Nombre de personnes constituant le foyer fiscal

Plafonds applicables pour la base de calcul de la réduction d’impôt

Un célibataire

8 000 €

Un couple lié par un PACS ou marié

16 000 €

Un couple avec des enfants à charge

Le plafond est relevé de 400 € par enfant à charge

Pour un logement situé en France métropolitaine, un matériau isolant étroit n’a de l’intérêt que s’il est appliqué par-dessus un matériau ayant une épaisseur suffisante.

Ainsi, une personne qui achète un bien immobilier sur les murs duquel des matériaux isolants ont déjà été posés peut améliorer son confort en faisant mettre en place des matériaux peu épais sur ces murs.

Une personne qui achète un logement ancien dont l’isolation thermique est trop faible doit demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation thermique des bâtiments pour savoir ce qu’elle a intérêt à faire pour réduire ses dépenses de chauffage tout en conservant un espace suffisant à l’intérieur de son bien.

 

Le coût des matériaux calorifuges minces

La moyenne des prix des substances isolantes minces s’élève approximativement à une vingtaine d’euros par mètre carré.

Compte tenu du fait que ce prix est assez proche de celui des matériaux classiques, il faut évaluer avec soin la rentabilité de la pose d’un matériau étroit.

Isolant thermique mince : quel impact sur les performances ?

Les spécificités des matériaux calorifuges minces

Ces produits isolants ont une épaisseur qui varie entre quelques millimètres et 3 cm et ils sont constitués d’une série de couches insérées entre deux feuilles d’aluminium qui leur donnent une allure brillante ainsi qu’une capacité réfléchissante.

Les matériaux utilisés pour les couches peuvent être de l’aluminium, de la mousse, du polyéthylène, des laines minérales ou du feutre.

 

Les performances offertes par ces matériaux

Compte tenu du fait que l’efficacité d’un matériau devant assurer une isolation thermique dépend de son épaisseur, les substances calorifuges minces n’offrent le plus souvent qu’une résistance thermique ne dépassant pas 2 m2K/W.

En conséquence, si ces matériaux sont  mis en place sans matériau complémentaire dans des maisons situées dans des zones à climat tempéré, ils sont insuffisants pour procurer une baisse significative des consommations d’énergie.

En outre, leur performance est insuffisante pour l’octroi de l’avantage fiscal prévu pour la transition énergétique si le logement concerné se trouve en France métropolitaine.

En effet, le code général des impôts exige dans ce cas une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

Cette insuffisance de performance s’explique par la faible épaisseur du matériau et par le fait que l’aluminium n’est pas capable de bloquer une température chaude ou froide.

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En ce qui concerne l’isolation phonique, la performance d’un matériau à faible épaisseur est là aussi nettement insuffisante.

En conséquence, ce type de produit est totalement inadapté pour un logement se trouvant au bord d’une chaussée bruyante ou à proximité d’un aéroport ou d’une ligne de chemin de fer.

 

Les conditions dans lesquelles ces matériaux calorifuges peuvent être utilisés

Si la maison  ou l’appartement concerné a déjà bénéficié de la mise en place d’un matériau offrant une bonne protection thermique et phonique et si la protection offerte par ce matériau est jugée insuffisante, elle peut être complétée par la mise en place d’un matériau mince.

Toutefois, il faut faire examiner le logement par un spécialiste de l’isolation thermique et phonique pour savoir dans quelles conditions la mise en place de ce type de matériau sur les murs ou sous la toiture du bâtiment pourrait procurer un résultat satisfaisant.

Par ailleurs, si l’occupant d’une maison ou d’un appartement pense que la mise en place de produits d’isolation ayant une forte épaisseur réduirait trop l’espace disponible dans les pièces, il se peut qu’un résultat suffisant puisse être obtenu en combinant un matériau un peu moins épais avec un matériau mince.

Mais dans ce cas, il est nécessaire de demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation pour savoir dans quelle mesure ce procédé peut convenir.

Le spécialiste de l’isolation des bâtiments pourra donner un diagnostic en prenant en compte les éléments suivants :

1/ Les conditions climatiques auxquelles le logement est soumis (en effet, il n’est pas certain que la combinaison d’un matériau mince et d’un matériau classique sera suffisante si la maison est soumise à des hivers rigoureux) ;

2/ L’insuffisance d’isolation du logement ainsi que les conséquences des ponts thermiques ;

3/ L’année de construction de logement ;

4/ L’intensité et l’origine des bruits ambiants du quartier ;

Les économies que cette combinaison permettra de réaliser sur les frais de chauffage. Les calculs effectués permettront notamment de comparer les résultats potentiels de l’association d’un matériau mince et d’un matériau classique avec ceux de la pose d’un matériau classique.

De plus, si la combinaison d’un isolant calorifuge mince et d’un matériau classique semble appropriée, il faut se renseigner auprès du centre des finances publiques et de l’Agence nationale de l’habitat pour savoir si le recours à ce procédé peut donner droit à l’avantage fiscal et à une éventuelle aide financière.

Le montant de la dépense à prévoir pour l’achat d’un matériau calorifuge mince

Le prix moyen des matériaux isolants minces s’élève approximativement à une vingtaine d’euros par mètre carré. En conséquence, si un matériau de ce type doit être combiné avec un matériau classique, il faut évaluer l’intérêt financier de sa mise en place en prenant en compte le coût de la pose.                 

Isolant Thermique Mince : Est-ce efficace sur un mur intérieur ?

Les matériaux calorifuges minces : leurs caractéristiques et leurs performances

Les matériaux isolants peu épais proposés sur le marché français sont fabriqués par la superposition de plusieurs couches de matériaux isolants entourés de deux feuilles d’aluminium. Leur épaisseur est comprise le plus souvent entre 5 et 30 mm, ce qui leur permet de n’occuper que peu de place et d’offrir une isolation suffisante si le logement concerné se trouve dans un quartier calme d’une commune située dans un département d’outre-mer.

Mais si le logement se trouve dans une zone dont le climat est tempéré, la performance d’un isolant étroit sera nettement insuffisante.

En effet, la résistance thermique d’un matériau calorifuge mince utilisé seul est en principe inférieure ou égale  à 2 m2K/W, ce qui ne lui permet pas de procurer une réduction suffisante des déperditions de chaleur.

En outre, sa performance est insuffisante par rapport à la norme imposée par le code général des impôts pour l’octroi de la réduction d’impôt accordée à une personne qui fait améliorer la personne énergétique de sa résidence principale.

En effet, cette norme a été fixée à 3,7 m2K/W pour les logements situés dans les localités de la France métropolitaine.

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De plus, un matériau calorifuge étroit ne convient pas à un logement se trouvant dans une zone bruyante, car sa capacité d’isolation phonique est nettement insuffisante.

 

Les performances d’un matériau isolant étroit posé sur un mur intérieur

Une personne qui pense que le confort de son logement sera amélioré si les murs intérieurs sont mieux isolés et qui est tentée par la pose d’un produit calorifuge mince sur ces murs doit savoir que ce matériau ne suffira pas à lui seul pour améliorer l’insonorisation des pièces.

L’amélioration de la capacité d’isolation phonique d’un mur intérieur s’obtient en faisant bâtir une contre-cloison parallèle à ce mur. Cette solution est par ailleurs assez économique. 

En ce qui concerne la protection thermique, il faut demander l’avis d’un spécialiste de l’isolation des logements pour savoir quelles sont les performances qui pourraient être obtenues de l’application d’un matériau mince.

Cependant, si le mur intérieur à isoler est mitoyen du garage ou d’une autre pièce non chauffée, il est peu probable que l’isolation procurée par un matériau étroit puisse être suffisante si la maison se trouve dans une localité où les hivers sont rigoureux.

Dans ce cas, la pose d’un matériau étroit ne doit être envisagée que si un matériau isolant suffisamment épais a déjà été posé sur le mur concerné.

Si le logement est situé sur la Côte d’Azur, en Corse ou dans un département d’outre-mer, le professionnel de l’isolation thermique pourra dire dans quelle mesure la pose d’un matériau mince sur un mur intérieur permettra de réduire les dépenses de chauffage.

Il pourra également donner des indications au sujet du supplément de confort que la pose de ce matériau calorifuge mince sur les murs intérieurs pourra procurer pendant la saison estivale.

 

Le choix et le prix d’un produit calorifuge étroit appliqué sur un mur intérieur

Si l’examen du logement révèle que la pose d’un matériau étroit sur les murs intérieurs offrira un résultat satisfaisant,   le matériau choisi devra en premier lieu avoir une bonne capacité à ne pas se tasser en vieillissant pour avoir une bonne longévité.

Enfin, le calcul du budget à prévoir pour la pose d’un matériau mince sur un mur intérieur doit prendre en compte le prix de ce type de matériau qui s’élève en moyenne à 20 € par mètre carré.

Isolant thermique mince: Ce qu’il faut savoir ? Quel budget ?

Les caractéristiques des substances calorifuges minces

Il s’agit de matériaux constitués de films aluminisés ou de feuilles d’aluminium en une ou plusieurs couches et d’autres substances telles que du polyéthylène ou de la mousse souple.

Comme c’est le cas des autres matériaux isolants, la résistance thermique dépend de leur épaisseur et elle varie le plus souvent entre 0,1 et 1 m2K/W.

Cette résistance peut être améliorée si une couche d’air est maintenue dans la feuille isolante.

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Mais elle ne peut pas dépasser 2 m2K/W, ce qui est nettement insuffisant pour offrir une protection contre le froid satisfaisante dans un logement soumis à un climat tempéré.

De plus, ce résultat ne peut être atteint que si la pose a été faite avec la plus grande rigueur et conformément aux exigences suivantes :

1/ La prise en compte de la nécessité de choisir des matériaux ayant suffisamment de couches d’air ;

2/ La prise en compte du risque de dégradation du matériau ;

3/ La prise en compte du niveau d’émissivité des films extérieurs ainsi que des problèmes résultants de l’accumulation des poussières et des substances polluantes.   

En conséquence, la mise en place de ce type de matériau dans une maison se trouvant en métropole ne permet pas de bénéficier du crédit d’impôt prévu par la transition énergétique ou des aides financières qui peuvent être versées par l’Agence nationale de l’habitat.

En effet, ces avantages ne sont attribués que si le matériau calorifuge posé a une résistance thermique au moins égale à 3,7 m2K/W.

Toutefois, un résultat satisfaisant peut être obtenu si ces matériaux sont combinés avec d’autres substances complémentaires.

Dans ce cas, il faut se renseigner auprès des administrations compétentes pour savoir dans quelle mesure les avantages fiscaux et financiers peuvent être attribués à une personne qui améliore la performance énergétique de sa maison en combinant un isolant mince et un autre matériau.   

D’autre part, la capacité d’isolation phonique des isolants peu épais est faible.

 

Les avantages que ces matériaux peuvent avoir

Ces matériaux peuvent offrir une protection correcte pour des maisons se trouvant dans les départements d’outre-mer dans la mesure où le logement concerné se trouve dans un quartier calme.

Ils peuvent aussi compléter efficacement une isolation déjà mise en place dans une maison que l’on fait rénover.

En outre, ils sont faciles à poser et ils n’émettent aucune particule s’ils ne contiennent pas de laine minérale.

Enfin, ils peuvent dans certaines conditions améliorer le confort de la maison pendant l’été en empêchant une trop forte pénétration de la chaleur sous le toit.

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Cet avantage résulte de leur capacité à retourner les rayonnements thermiques.

Mais une personne qui cherche à obtenir ce résultat a intérêt à faire examiner sa maison par un spécialiste de l’isolation thermique pour savoir si une substance calorifuge mince peut être suffisante ou si un autre type de matériau doit être posé.

En outre, il est nécessaire de mettre en place des protections empêchant la pénétration directe des rayons solaires.

Enfin, ces produits ne présentent aucun risque pour la santé des occupants du logement et ils résistent bien aux rongeurs ainsi qu’à l’humidité.

 

Le prix des matériaux calorifuges minces

Ces matériaux coûtent en moyenne 20 € par mètre carré.

Ce prix est assez proche de celui de certains matériaux offrant une résistance thermique conforme aux normes exigées pour l’octroi de l’avantage fiscal et des aides financières.

Il faut par conséquent évaluer avec soin l’intérêt du choix d’un matériau mince.

Invisalign Prix: Combien ça coûte?

Les caractéristiques du traitement Invisalign

Le traitement orthodontique Invisalign est une méthode originale pour traiter les défauts de positionnement des dents. Il est proposé au patient de porter des gouttières amovibles destinées à corriger le positionnement de ses dents pendant une durée qui est le plus souvent comprise entre une et deux semaines.

Lors du rendez-vous suivant, les gouttières sont changées et le patient porte ses nouvelles gouttières pendant la même durée jusqu’au prochain rendez-vous.

Ensuite, les gouttières sont renouvelées régulièrement et portées par le patient jusqu’à ce que le but recherché soit atteint.

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Les patients sont très satisfaits de ce traitement qui est discret, car, les gouttières sont pratiquement invisibles. De plus, le confort est nettement supérieur à celui d’un appareil dentaire classique.

Après un changement des gouttières, le patient peut ressentir une légère gêne qui disparaît en un ou deux jours.

Par ailleurs, la précision du traitement est améliorée grâce à une simulation effectuée par l’orthodontiste au moyen d’un logiciel spécial.

 

Le prix du traitement

Dans 80 % des cas, le traitement Invisalign dure 18 mois et peut coûter environ 3500 €. Le coût peut ne pas dépasser 2000 € si le trouble à corriger est modéré. Il peut atteindre 5000 € dans les cas plus complexes.

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Ces prix incluent les prestations suivantes :

1/ L’examen initial au cours duquel l’orthodontiste effectue un bilan complet des problèmes du patient et il vérifie si ce traitement est indiqué dans son cas ;

2/ La confection des gouttières pendant le déroulement intégral du traitement ;

3/ Les consultations au cours desquelles le suivi est réalisé ;

4/ La mise en place d’une contention visant à empêcher l’apparition de nouveaux problèmes une fois que le but est atteint.

Lors de l’examen initial, le dentiste prend des radios et les remet au patient. Il établit également un devis personnalisé pour que le patient puisse prendre sa décision en pleine connaissance de cause.

 

La prise en charge de ce traitement par l’assurance-maladie

Le régime d’assurance-maladie obligatoire ne prend en charge que les examens préalables du patient si celui-ci est un adulte. Les soins d’orthodontie ne sont pris en charge que pour les enfants ayant moins de 16 ans.

Dans ce cas, l’orthodontiste doit commencer par rédiger une demande d’entente préalable que les parents de l’enfant concerné doivent envoyer à leur caisse d’assurance-maladie.

La demande d’entente préalable doit être renouvelée tous les six mois.

En principe, chaque patient a droit à la prise en charge de trois ans de traitement visant à redresser la position des dents et de 24 mois de contention en vue de stabiliser le résultat obtenu.

Par ailleurs, les montants versés par l’assurance-maladie sont faibles, car ils dépassent à peine 15 € par semestre de traitement. En ce qui concerne la période de contention, la sécurité sociale rembourse 161,25 € par année.   

 

Les possibilités de prise en charge par les mutuelles

Toute personne doit choisir une mutuelle pour combler les insuffisances du système d’assurance-maladie obligatoire.

En effet, il est bien connu que ce système prend mal en charge les frais d’optique, les prothèses dentaires ainsi que les traitements orthodontiques.

Un jeune couple qui envisage de concevoir des enfants a intérêt à anticiper les éventuels problèmes de croissance de leurs dentitions et à choisir une mutuelle qui remboursera bien les traitements orthodontiques des enfants et des parents.

Si le consommateur est salarié et si son employeur le fait adhérer à une mutuelle prenant bien en charge ces traitements, il n’a pas de démarche particulière à faire.

Mais un salarié dont la mutuelle ne propose que des prestations faibles pour les traitements orthodontiques ou un travailleur indépendant doit comparer les prestations offertes par plusieurs mutuelles et sélectionner celle qui répond le mieux à ses besoins.

Il faut également souligner que certaines mutuelles offrent à leurs adhérents la possibilité de faire réaliser leurs soins dentaires dans des centres mutualistes.

Il est astucieux d’examiner attentivement leurs offres, car ces centres proposent des soins d’excellente qualité et les adhérents des mutuelles peuvent profiter de conditions avantageuses.

Il en résulte que si une mutuelle permet de bénéficier d’un traitement Invisalign en profitant de ce système, ceci peut constituer une bonne solution pour le patient.

 

Comment limiter le coût d’un traitement orthodontique?

Les parents doivent savoir que plus une anomalie de positionnement des dents d’un enfant est détectée précocement, plus son traitement est facile et économique. Il est donc recommandé de conduire ses enfants chez le dentiste pour un premier examen dès leur deuxième anniversaire. L’examen effectué par le dentiste permet une détection précoce et un traitement simple des éventuelles caries. Le dentiste peut aussi diagnostiquer un problème d’évolution de la position des dents.

En ce qui concerne les adultes, ils ont également intérêt à consulter leur dentiste régulièrement pour qu’un traitement Invisalign puisse être commencé précocement si une plusieurs dents ne sont pas positionnées correctement.    

Invisalign : avant après? Quels changements ? Quel Prix?

Le traitement Invisalign

Invisalign est une marque d’appareils destinés à un traitement orthodontique prévu pour les adultes.

Les appareils proposés par cette marque sont commercialisés depuis des années 2000.

Il s’agit de gouttières transparentes que le patient porte en permanence et qui sont changées en fonction de la périodicité conseillée par l’orthodontiste.

Il en résulte que le positionnement des dents s’améliore progressivement jusqu’à ce que l’on parvienne au niveau souhaité.

L’originalité de ce traitement résulte du fait qu’il est conçu à l’avance au moyen d’un logiciel de simulation virtuelle.

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Cet instrument est utilisé en se basant sur des mouvements dentaires, ce qui permet de faire en sorte que les mouvements virtuels se concrétisent dans la réalité.

Or, la précision de la simulation a une influence capitale pour le succès du traitement.    

Le traitement ne provoque pratiquement aucune gêne pour le patient et ne pose pas de problème esthétique, contrairement aux appareils dentaires classiques.

 

Les cas dans lesquels ce traitement est proposé

Le dentiste prescrit le traitement Invisalign dans les cas suivants :

1/ Insuffisance d’occlusion entre les mâchoires si ce problème aboutit à un fonctionnement défectueux des incisives ou des molaires risquant d’entraîner une usure de ces dents ou des douleurs au niveau de l’articulation des mâchoires ;

2/ Béance lorsque les mâchoires sont fermées et lorsqu’il en résulte des problèmes ou des douleurs au niveau de la mastication ou des pathologies telles que des troubles temporo- mandibulaires ;

3/ Situation “d’articulé-croisé” qui se traduit par le fait que des dents supérieures frottent les dents du bas. Cette situation peut entraîner une perte de substance osseuse, une gingivite ou une usure dentaire ;

4/ Écartement excessif des dents risquant d’entraîner des risques de maladies des gencives ou la naissance de poches parodontales ;

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5/ Chevauchement des dents les unes sur les autres dans la mesure où cela d’entraîner l’accumulation de plaque dentaire et d’accroître le risque de caries ou de maladies des gencives. Ce problème résulte du fait que les dents n’ont pas assez de place pour se positionner convenablement.

6/ Supraclusion : ce problème est caractérisé par le fait que les dents supérieures chevauchent celles de la mâchoire du bas, ce qui peut entraîner des irritations de la gencive, une usure des dents inférieures ou des douleurs au niveau de l’articulation de la mâchoire.

 

Les avantages du traitement

Les patients qui suivent ce traitement appréciant en premier lieu la transparence des gouttières qui les rendent pratiquement invisibles.

De plus, le traitement est confortable, car les gouttières s’ajustent parfaitement aux dents et elles contrôlent avec douceur les mouvements des dents.

La position des dents se modifie même quand le patient ne les met pas. en mouvement

De plus, le patient peut parfaitement retirer ses gouttières lorsqu’il prend ses repas ou lorsqu’il se brosse les dents.

Si le patient sait se montrer assidu dans la poursuite de son traitement, il ne tarde pas à constater l’amélioration de la position de ses dents lorsqu’il se regarde dans sa glace.

De plus, une application spéciale lui permet de mesurer ses progrès sur son ordinateur.

Si cela est possible, l’orthodontiste propose un changement de gouttières toutes les semaines. Dans ce cas, l’augmentation de la rapidité peut s’accroître jusqu’à 50 %.

Par ailleurs, le traitement est plus confortable qu’un appareil dentaire à bague, car les gouttières sont réalisées avec un matériau appelé SmartTrack et elles sont découpées pour pouvoir s’adapter à la ligne gingivale du patient, ce qui améliore l’ajustement et facilite la mise en place ainsi que le retrait.

 

La première consultation pour votre invisalign

Le dentiste effectue un bilan complet de l’état des mâchoires et des problèmes orthodontiques du patient.

Ensuite, il réalise des empreintes des mâchoires et il numérise ces empreintes en vue de faire une représentation en 3D du sourire du patient. Le logiciel permet une maîtrise de la cadence et de l’ampleur de l’évolution de la position des dents.

Il en résulte que les gouttières peuvent être préparées pour provoquer un changement de la position des dents totalement conforme aux attentes du patient.

 

Le déroulement du traitement

Le traitement dure en général entre six mois et deux ans. Les gouttières sont portées par le patient jusqu’au rendez-vous au cours duquel elles sont changées.

Puis le patient porte ses nouvelles gouttières jusqu’au rendez-vous suivant et le traitement se poursuit jusqu’à l’atteinte de résultat recherché.

Lorsque les gouttières viennent d’être changées, le patient peut ressentir une légère gêne qui disparaît le plus souvent au bout de deux jours.

 

Le résultat final

Le client constate avec plaisir que sa patience est récompensée lorsqu’il découvre l’amélioration de son sourire.

Une contention est proposée pour stabiliser le résultat.

Un implant dentaire peut-il tomber ?

La pose d’un implant dentaire

Le dentiste propose à son patient la pose  d’un implant dentaire dans la mesure où il pense que cette solution est la plus appropriée.

L’intervention consiste à causer un peu l’os de la mâchoire où se trouve la dent à soigner et à insérer dans cet os une vis en titane sur laquelle sont fixés le pilier et la couronne.

Celle-ci est fixée après la cicatrisation totale de l’endroit où la vis a été insérée.

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Dans la mesure où le dentiste a fait un excellent travail, où les contre-indications ont été respectées et où le patient est non-fumeur, les problèmes ne se produisent que très rarement. Mais un risque de chute ne peut pas être totalement exclu.

 

Le risque de chute de l’implant dentaire

Dans l’année qui suit sa mise en place, l’implant peut bouger et tomber s’il ne s’est pas bien inséré dans l’os.

Ce problème peut être provoqué par l’une des causes suivantes :

1/ Une mauvaise évaluation de l’échauffement de l’os lors de la préparation de l’espace destiné à recevoir la vis. Ceci résulte d’une erreur d’appréciation du risque de coagulation des cellules osseuses par le dentiste.

2/ Une masse osseuse manquant d’épaisseur ou de densité ;

3/ Un positionnement de l’implant mal effectué ;

4/ Un défaut de cicatrisation qui peut résulter notamment par une maladie de la gencive provoquée par la consommation de tabac.

Si le patient constate que son implant n’est pas parfaitement immobile, il doit consulter d’urgence son dentiste pour que celui-ci évalue la situation et pour qu’il propose des soins appropriés.   

Par ailleurs, si le cas du patient est complexe, le dentiste peut lui suggérer de consulter un praticien spécialisé dans l’implantologie pour accroître les chances de succès de l’intervention.

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Le dentiste spécialisé dans l’implantologie maîtrise mieux les problèmes qui peuvent se poser pour la pose de l’implant. Il peut donc proposer un protocole plus personnalisé.

 

Les précautions qui permettent de réduire le risque de chute de l’implant

Il faut en premier lieu éviter de fumer, entretenir ses dents avec soin et bien choisir son dentiste.

Pour obtenir des indications qui permettront de trouver un excellent dentiste, il est judicieux de demander l’avis de son médecin traitant, de son médecin du travail ou de son pharmacien habituel.

En effet, les membres des professions médicales et paramédicales sont bien placés pour évaluer les qualités des dentistes qu’ils ont choisis.

D’autre part, ils connaissent les jugements portés par leurs clients sur les dentistes choisis par ces derniers.

Si le patient a réussi à collecter des renseignements très favorables au sujet d’un dentiste et s’il constate lors du premier rendez-vous que ce dentiste semble digne de confiance, il peut lui confier la pose si celle-ci n’est pas contre-indiquée.

Cependant, une fois que cette pose a été réalisée, il faut bien suivre les prescriptions du dentiste.

Celui-ci propose souvent un traitement à base d’antibiotiques pour éviter tout risque d’infection ainsi que l’utilisation d’une brosse à dents à poils très souples pour le brossage de la zone d’insertion de l’implant pendant quelques jours.

Ensuite, il faut se laver les dents au moins deux fois par jour et se faire faire un examen par son dentiste deux fois par an.

Si toutes ces recommandations sont suivies, le patient a toutes les chances de faire partie de l’immense majorité de personnes qui sont pleinement satisfaites de leur implant.

Un implant dentaire peut-il bouger ?

Les caractéristiques d’un implant dentaire

Un implant dentaire est une prothèse fixée sur un pilier qui est lui-même vissé sur une vis en titane qui est insérée dans l’os de la mâchoire. Dans plus de 95 % des cas, la pose d’un implant dentaire donne d’excellents résultats et le patient n’a aucun souci à se faire.

Il est posé par le dentiste sous anesthésie locale et la prothèse est mise en place après la cicatrisation de l’intervention.

 

Les avantages des implants dentaires

Même si le patient doit payer un supplément s’élevant en moyenne à 1000 € pour la pose de la vis et du pilier sur lequel la couronne sera fixée et s’il doit souvent attendre plusieurs semaines pour la mise en place de la prothèse définitive, il bénéficie de beaucoup d’avantages.

En premier lieu, un implant lui évite la résorption osseuse qui pourrait résulter de l’absence d’une dent.

D’autre part, une prothèse dentaire fixée sur un implant est totalement indépendante des dents voisines et le dentiste n’a pas besoin de tailler celles-ci contrairement à ce qui se passe s’il faut mettre un bridge.

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De plus, un implant ne provoque aucune douleur et aucune gêne, car il est totalement biocompatible. Enfin, il peut durer toute une vie.

 

Les risques de la pose d’un implant dentaire

Les risques d’infection sont très faibles dans la mesure où le dentiste est particulièrement attentif au respect des règles d’asepsie. Le dentiste est tenu d’utiliser des instruments à usage unique quand cela est possible ou de stériliser chaque instrument après chaque intervention.

S’il ne s’acquitte pas de cette obligation, il faut s’en séparer immédiatement. En outre, il prescrit des antibiotiques que le patient doit prendre après l’intervention.    

D’autre part, il n’est pas possible d’exclure totalement le risque résultant d’une mauvaise intégration de l’implant dans l’os.

Ceci peut résulter de l’une des causes suivantes :

1/ Un échauffement excessif de l’os entraînant une coagulation des cellules lorsque le dentiste creuse l’os pour pouvoir insérer la vis ;

2/ Une insuffisance de la densité, de l’épaisseur ou de la hauteur de l’os ;

3/ Une erreur de positionnement de l’implant, une erreur d’occlusion ou une surcharge de la prothèse ;

4/ Une cicatrisation défectueuse. Ceci peut résulter notamment de la consommation de tabac. Le tabac peut provoquer une baisse de 50 % des champs de succès de la pose d’un implant, car il provoque des pathologies de la muqueuse buccale et il accroît les risques d’une inflammation de la gencive.

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Ces phénomènes sont rares et ils se produisent le plus souvent dans l’année qui suit la pose de l’implant.

Dans ces cas, l’implant peut bouger, mais ceci n’entraîne pas de complications.

Le patient doit simplement prendre un nouveau rendez-vous avec le dentiste qui proposera la solution la plus appropriée.

Mais si le patient est fumeur, il doit arrêter la consommation de tabac. S’il a beaucoup fumé, il peut bénéficier d’une aide efficace en consultant un médecin spécialisé dans le sevrage tabagique. 

Le traitement est généralement simple si la masse osseuse est suffisante. Cependant, le patient doit se brosser les dents au mois deux fois par jour avec soin pour réduire la formation de la plaque dentaire.

En outre, pendant les quelques jours qui suivent la mise en place de l’implant, il est recommandé d’utiliser une brosse à dents spéciale dont les poils sont particulièrement souples pour brosser la zone où l’implant a été placé.

Les autres dents peuvent être brossées avec la brosse habituellement utilisée par le patient.

D’autre part, un examen semestriel des dents par le dentiste est recommandé. Par ailleurs, il est capital de bien choisir son dentiste pour réduire les risques au maximum.

Serrurier : comment trouver un serrurier sérieux?

Les éléments à connaître pour le choix d’un serrurier

Comme c’est le cas avec chacune des professions spécialisées dans les interventions à domicile, il n’est pas possible d’exclure le risque d’être victime d’un serrurier incompétent ou malhonnête, surtout si vous devez solliciter une intervention urgente la nuit ou pendant un week-end.

En conséquence, il est prudent de rechercher les coordonnées de professionnels qui méritent une confiance totale avant d’être confronté à une situation devant être réglée au plus vite.

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Le jour où une intervention urgente s’imposera, vous vous sentirez rassuré en ayant la possibilité de contacter un professionnel que vous connaissez déjà et auquel vous faites confiance.

 

Comment faire un choix judicieux en dehors d’un cas d’urgence?

Vous pouvez commencer par  vous mettre en rapport avec votre bailleur ou avec le gestionnaire de la copropriété de votre immeuble pour savoir s’ils peuvent vous donner les coordonnées d’un serrurier qu’ils connaissent bien et dont la probité ainsi que le professionnalisme sont irréprochables.

Si vous ne pouvez pas trouver les coordonnées d’un professionnel en faisant cette démarche, il est astucieux de contacter le fabricant de la serrure de votre porte d’entrée pour savoir s’il peut vous indiquer un serrurier proche de chez vous.

Si c’est le cas, vous bénéficiez là aussi d’une garantie solide, car une collaboration de longue durée entre un fabricant de serrures et un serrurier démontre toujours que le serrurier donne satisfaction.   

Si ces démarches ne donnent pas de résultat, il vous est possible de noter les raisons sociales et les adresses des entreprises de serrurerie qui se trouvent autour de votre domicile.

Ensuite, vous pouvez vous connecter sur Internet et faire une recherche en vue de connaître la réputation de chacun de ces professionnels.

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En effet, il est fréquent que des consommateurs publient des remarques qu’ils sont amenés à faire sur les professionnels auxquels ils ont eu recours.

En conséquence, si des commentaires concernant les serruriers proches de chez vous ont été publiés, vous pourrez savoir si chacun d’eux est fiable.

Il vous sera donc très facile d’éliminer tout serrurier ayant manqué d’honnêteté envers ses clients et de savoir si ses concurrents font l’objet de commentaires favorables.        

Sachez également que vous pouvez vous renseigner auprès du commissariat de police dont dépend votre domicile ou de votre assureur pour avoir les coordonnées d’un serrurier agréé.

Si c’est le cas, sachez qu’un serrurier agréé par la police ou par la compagnie d’assurance est toujours digne de confiance, car il n’aurait pas obtenu l’agrément si ce n’était pas le cas.

Si un serrurier a laissé sa carte de visite dans votre boîte aux lettres, il est prudent d’éviter de le contacter sans avoir vérifié sa réputation.

En effet, il n’est absolument pas certain qu’un professionnel qui procède ainsi soit parfaitement honnête.

Il n’est pas rare que les mentions figurant sur la carte de visite constituent le délit de pratique commerciale trompeuse et que le risque d’être victime d’une pratique illicite soit réel.    

Enfin, la sagesse conseille de noter les coordonnées de plusieurs serruriers fiables pour le cas où l’un d’eux ne pourrait pas répondre à une demande urgente.

 

Ce qu’il faut demander à un serrurier qui semble fiable?

Après avoir dressé une liste des professionnels qui inspirent confiance, il faut demander à chacun d’eux une documentation décrivant ses prestations ainsi que ses tarifs.

Vous pouvez aussi vous connecter sur Internet pour vérifier si chacun d’eux a un site destiné à l’information de ses clients.

Si c’est le cas, vous pouvez leur demander les précisions qui ne figurent pas sur leurs sites et qui vous sont nécessaires.

Sachez aussi qu’un serrurier que vous appelez pour lui demander des renseignements sur ses prestations ainsi que sur ses tarifs doit vous demander la marque de votre serrure ainsi que ses principales caractéristiques.

Le fait qu’il pose ces questions permet de présumer qu’il s’intéresse à votre situation et qu’il se soucie de votre intérêt.

Après avoir pris connaissance de ces informations, il peut vous donner davantage de précisions sur les conditions dans lesquelles il pourra intervenir sur votre serrure.   

En ce qui concerne les tarifs, il convient de vérifier s’ils ne dépassent pas exagérément les montants suivants :

Type de prestation

Prix moyen constaté

Heure de main-d’œuvre pendant les jours ouvrables

50€ en moyenne

Déplacement pendant un jour ouvrable

30€ en moyenne

Réfection d’une clé

30€ en moyenne

Changement d’une serrure simple à un point

100€ en moyenne

Changement d’une serrure à trois points

entre 400 et 500 €

Ouverture d’une porte d’entrée qui s’est refermée par inadvertance qui n’est pas verrouillée

90€ en moyenne la semaine

150€ en moyenne le weekend

Ouverture d’une porte d’entrée qui est verrouillée si vos clés ont été dérobées

120€ en moyenne la semaine

250€ en moyenne le weekend

 

Comment agir en cas d’urgence?

Si vous devez faire ouvrir votre porte d’entrée ou faire remplacer le cylindre de la serrure et si vous n’arrivez pas à contacter votre serrurier habituel, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du commissariat de police de votre commune pour avoir les coordonnées d’un serrurier honnête.

Cette démarche constitue une solution appropriée pour éviter d’être victime d’un individu qui pourrait profiter de la situation pour vous facturer une somme nettement trop élevée par rapport à la valeur de la prestation demandée.

Serrurier : Comment éviter les arnaques ?

Les principes essentiels à connaître

Comme c’est le cas dans toutes les professions, la majorité des serruriers sont des professionnels consciencieux et honnêtes.

Cependant, il faut se méfier d’une minorité d’individus sans scrupules qui ne cherchent qu’à abuser leurs clients, même si leurs indélicatesses ternissent gravement l’image de leur profession.

Pour ne pas risquer d’être victime de ce type de personnage, la meilleure démarche consiste à se constituer une liste de serruriers ayant tous une bonne réputation.

 

Comment rechercher des serruriers fiables?

Une solution très simple consiste à demander à votre bailleur, à vos voisins ou éventuellement au syndic de copropriété de votre immeuble s’ils peuvent vous indiquer les coordonnées d’un ou de plusieurs serruriers qu’ils connaissent et qui sont totalement dignes de confiance.

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En effet, il faut prévoir le cas où vous auriez besoin d’une intervention urgente et où le serrurier dont vous avez noté les coordonnées ne pourrait pas être disponible rapidement.

Sachez que si vous demeurez dans un logement de type HLM, il y a de fortes chances pour que l’organisme auquel appartient votre immeuble puisse vous donner les coordonnées de plusieurs spécialistes de la serrurerie et des autres domaines du dépannage.

Il en est de même si vous êtes locataire d’une compagnie d’assurances ou d’une société exerçant son activité dans le domaine de la location de logement à loyers libres.

Si votre bailleur a l’habitude de collaborer avec les serruriers qu’il peut vous indiquer, vous pourrez parfaitement faire confiance à ces professionnels.

Si ces démarches ne vous permettent pas de trouver des serruriers fiables, une autre possibilité consiste à vous connecter sur Internet en vue de connaître la réputation des serruriers qui se trouvent à proximité de votre domicile.

Avec un peu de chance, vous devriez pouvoir savoir si des clients de ces professionnels ont publié des avis.

Si c’est le cas, vous connaîtrez très facilement la renommée de chacun d’eux, ce qui vous permettra d’entrer en contact avec un professionnel ayant donné entière satisfaction à sa clientèle.

Vous pouvez par ailleurs contacter le fabricant de la serrure de votre porte d’entrée en vue de lui demander s’il peut vous indiquer les coordonnées d’un serrurier avec lequel il a l’habitude de travailler.

Si c’est le cas  et si le serrurier concerné est proche de chez vous, sachez que le fait qu’il collabore avec le fabricant de votre serrure constitue une sérieuse garantie de fiabilité.

 

L’évaluation d’un serrurier

Après avoir établi une petite liste de serruriers, vous pouvez demander à chacun d’eux de vous adresser une documentation indiquant précisément ses prestations ainsi que ses tarifs.

Pour pouvoir vérifier si ces tarifs sont raisonnables, sachez que le prix moyen demandé par un serrurier pour une heure de travail s’élève à une cinquantaine d’euros.

Pour le déplacement, il faut prévoir en moyenne une trentaine d’euros.

En ce qui concerne les prestations les plus courantes, sachez que les tarifs habituellement pratiqués s’élèvent approximativement aux montants indiqués dans le tableau figurant ci-dessous :

Type de service

Coût approximatif

Fabrication d’un double de clé

30 à 40 €

Consolidation d’une porte

530 €

Remplacement d’une serrure d’entrée de gamme

entre 70 et 150 €

 

Le cas particulier des interventions urgentes

Il faut toujours demander à chaque serrurier quels sont les tarifs qu’il s’engage à appliquer pour une intervention telle que l’ouverture d’une porte d’entrée si celle-ci s’est refermée par inadvertance ou si vous avez été victime d’un vol de vos clés.

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Si ces tarifs sont raisonnables et si le serrurier vous les confirme par écrit, sachez que ceci constitue une preuve d’honnêteté.

En effet, les individus les moins fiables ne se gênent pas pour profiter de la situation stressante dans laquelle un client se trouve s’il doit faire effectuer une prestation urgente.

Sachez qu’un tel comportement a de fortes chances de constituer un abus de faiblesse passible d’une sanction pénale en vertu des dispositions légales applicables.

En effet, les tribunaux estiment que si un professionnel a profité du fait qu’un consommateur devait faire face à un problème urgent pour lui facturer une somme excessive, ce délit est caractérisé.

Les magistrats font ce raisonnement en se basant sur le fait que le client doit régler son problème au plus vite et qu’il n’a pas la possibilité de demander plusieurs devis pour pouvoir les comparer.

En conséquence, ils appliquent la loi en tenant compte du fait que le professionnel ne doit pas abuser de ce type de contexte.

 

Le recours possible en cas d’abus

Si vous avez la malchance d’être victime d’un procédé aussi lamentable, vous ne devez en aucun cas accepter la conduite du serrurier indélicat.

Vous devez commencer par contacter un fonctionnaire travaillant au service de défense des consommateurs dont dépend votre domicile.

En examinant la facture que le serrurier doit vous remettre et en prenant connaissance des circonstances dont vous avez été victime, ce fonctionnaire pourra vous dire si le serrurier peut être poursuivi pour abus de faiblesse.

Si c’est le cas, sachez que l’article L132-14 du Code de la consommation prévoit des peines pouvant atteindre trois ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende.

L’amende peut être portée à un montant calculé en fonction du profit que le professionnel indélicat a retiré de ses méfaits.

En conséquence, si vous n’arrivez pas à régler le problème à l’amiable, il faut déposer plainte pour faire condamner le serrurier et pour obtenir la réparation de votre préjudice.

Il est toujours astucieux de contacter une association d’aide aux victimes pour savoir comment le tribunal calculera le montant des dommages-intérêts qui vous seront attribués.

Le calcul est effectué en tenant compte de la somme qui vous a été réclamée abusivement et des autres éléments constituant votre préjudice.

Serrurier : Comment faire en cas d’urgence? Quel Prix?

Les risques résultant de la nécessité d’une intervention urgente d’un serrurier

Tout consommateur qui doit faire intervenir un serrurier en urgence à cause d’une perte de clés, d’une fermeture de porte par inadvertance, d’un blocage de barillet ou d’une effraction risque d’être victime d’un individu qui abuse de la situation.

En effet, un serrurier peu scrupuleux peut se rendre compte du fait que le consommateur se trouve en situation de vulnérabilité et chercher à en tirer parti en demandant un prix exorbitant ou en poussant sa victime à faire une dépense non justifiée.

Il y a lieu de préciser qu’en vertu de la jurisprudence, le délit d’abus de faiblesse qui est puni par le code de la consommation peut être caractérisé si la personne poursuivie a tiré profit abusivement de la situation d’urgence à laquelle la victime était confrontée.

Ainsi, un plombier qui est appelé pour une fuite d’eau par une personne qui est sur le point de s’absenter de chez elle peut être passible du tribunal correctionnel s’il a obtenu sa victime qu’elle règle un prix dépassant sensiblement la moyenne des tarifs pratiqués habituellement pour ce type d’intervention.

Il en est de même si un serrurier appelé d’urgence applique un tarif abusif à une personne dont la porte s’est refermée alors qu’elle se trouvait sur le palier de son appartement et que ses clés étaient restées à l’intérieur.

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Par ailleurs, il faut toujours se méfier des professionnels qui se permettent de recourir aux procédés suivants :

1/ Recommander un remplacement complet de la serrure alors que le cylindre peut être facilement réparé ;

2/ Percer la serrure ou détériorer la porte sans motif sérieux afin que le client soit obligé de faire une dépense que la situation n’imposait pas ;

3/ Facturer des travaux qui n’ont pas été expressément demandés (il y a lieu de rappeler qu’en vertu du code la consommation, le fait de réclamer le paiement d’une prestation ou d’une marchandise que le consommateur n’a pas expressément demandée constitue un délit passible de prison ou d’amende).

 

Les précautions à prendre

Compte tenu du fait qu’il vaut toujours mieux prévenir que guérir, une personne avisée a intérêt à se constituer une liste de professionnels fiables dès qu’elle s’installe dans son nouveau logement.

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Il est donc astucieux de contacter plusieurs serruriers agréés par les compagnies d’assurances et éventuellement par la police et de demander à chacun d’eux les indications suivantes :

1/ Le tarif horaire appliqué pour une intervention pendant la journée du lundi au vendredi, le week-end ou la nuit ;

2/ Le coût d’un éventuel déplacement ;

3/ Le prix approximatif à prévoir pour une ouverture de porte ou pour le dépannage d’une serrure bloquée.

Il faut vérifier si les tarifs indiqués ne dépassent pas excessivement les montants suivants :

Nature de l’intervention

Prix moyen si elle a lieu un jour ouvrable

Ouverture d’une porte verrouillée

120 €

Ouverture d’une porte non verrouillée

90 €

Remplacement d’un cylindre défectueux

200 €

 

Tarifs pour une intervention de nuit ou un jour férié:

Nature de l’intervention

Prix moyen si elle a lieu un jour férié ou la nuit

Ouverture d’une porte verrouillée

250 €

Ouverture d’une porte non verrouillée

130 €

Remplacement d’un cylindre défectueux

entre 300 et 400 €

4/ Le délai moyen à prévoir pour une intervention urgente ;         

 

Les mentions devant figurer sur la facture

Après une intervention urgente, le serrurier doit remettre une facture à son client  comme c’est le cas pour toute prestation.

Cette facture doit contenir toutes les mentions suivantes :

1/ Les coordonnées complètes du professionnel ;

2/ Son numéro d’immatriculation au répertoire des métiers s’il est artisan ou au registre du commerce ;

3/ Les coordonnées du client ;

4/ La date à laquelle l’intervention a été faite ;

5/ La désignation des pièces éventuellement remplacées ainsi que le prix et la quantité de chacune d’elles ;

6/ Le montant hors taxes de la main-d’œuvre ;

7/ Le montant hors taxes du déplacement ;

8/ Le total hors taxes ;

9/ Le taux de TVA applicable ;

10/ Le montant de la TVA ;

11/ Le montant total toutes taxes comprises.

 

La démarche à effectuer si l’on pense que l’on a été victime d’un abus

Une personne qui a été obligée de solliciter un serrurier d’urgence et qui pense que celui-ci a profité exagérément de la situation dans laquelle elle se trouvait a intérêt à contacter le service de protection des consommateurs de la DIRECCTE dont dépend son domicile.

Il convient de prendre rendez-vous avec un fonctionnaire travaillant dans cette administration et de lui présenter la facture du professionnel ainsi que les documents qui seraient de nature à établir qu’il a commis un délit d’abus de faiblesse.

Il est possible de compléter le dossier en se connectant sur Internet en vue de trouver des témoignages d’autres personnes ayant été abusées par le serrurier peu scrupuleux.

Si de tels témoignages ont été publiés il faut les imprimer en vue de les présenter à l’administration.

Si le fonctionnaire pense que le délit d’abus de faiblesse semble caractérisé, il faut contacter une association de consommateurs pour connaître le montant du remboursement qui peut être réclamé.

Ensuite, il faut adresser au professionnel une lettre recommandée avec accusé de réception pour lui faire comprendre que l’on a compris que son attitude était indélicate et qu’il doit réparer sa faute en remboursant le montant indûment perçu.

Si cette démarche n’aboutit pas, la seule solution consiste à déposer plainte et à se constituer partie civile en vue de faire condamner le serrurier indélicat à verser des dommages-intérêts.

Dans ce cas, il faut toujours contacter une association d’aide aux victimes pour savoir comment le montant du préjudice doit être chiffré et quels sont les moyens qui permettront de contraindre le serrurier indélicat à s’acquitter de sa dette.

Serrure : Quel budget prévoir? Quel est le meilleur prix à payer ?

Les éléments à prendre en compte pour évaluer le niveau de sécurité d’une serrure

Les fabricants de serrures proposent un vaste choix de modèles de serrures offrant des niveaux de sécurité très différents.

La capacité de résistance d’un modèle de serrure peut être évaluée en fonction du label A2P qui lui a été délivré.

Les niveaux de résistance des serrures ayant obtenu ce label sont les suivants :

Pays

Prix moyen pour un implant

Moins de cinq minutes

A2P

Entre 5 et 10 minutes

A2P*

Entre 10 et 15 minutes

A2P**

Plus de 15 minutes

A2P***

 

Le niveau de sécurité offert par une serrure dépend notamment des points suivants :

Le nombre de goupilles qui sont actionnées par la clé lorsque l’occupant de la maison verrouille ou débrouille la porte.

En effet, le nombre de goupilles est important, plus la serrure est difficile à crocheter.

Le nombre de points de fermeture. Une serrure simple ne comporte qu’un seul point, mais sa résistance risque d’être faible alors qu’une serrure qui a plusieurs points sera beaucoup plus difficile à fracturer.

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La capacité du cylindre à recevoir une clé paracentrique ou une clé à pompe ;

La présence d’une pastille en acier juste au-dessous du cylindre

La difficulté de faire reproduire la clé ;

La présence d’un mécanisme renforçant la résistance du cylindre (les fabricants proposent des mécanismes à pompe, à disque ou à bille) ;

La résistance à une éventuelle tentative de perçage (une rondelle métallique capable de résister à une perceuse doit être placée sur la porte autour du cylindre)

 

Le choix de la serrure

Pour choisir judicieusement la serrure de la porte d’entrée de votre maison ou de votre appartement, vous devez commencer par lire attentivement votre contrat d’assurance multirisque habitation.

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En effet, les assureurs tiennent à inciter leurs clients à bien protéger leur maison et il est fréquent que les contrats d’assurance exigent la mise en place ayant une capacité de résistance minimale.

Il en est ainsi surtout si vous tenez à assurer des objets d’art ou des bijoux ayant une valeur relativement importante ou si votre logement se trouve dans un quartier où les cambriolages se produisent fréquemment.

Vous devez notamment être attentif aux points suivants :

1/ L’éventuelle exigence de conformité de votre serrure à la norme A2P visée ci-dessus. Si le contrat d’assurance impose le respect de cette norme, le nombre d’étoiles attribuées à la serrure doit être au moins égal à celui qui est exigé par la clause du contrat. Vous devrez conserver un document attestant cette conformité pour pouvoir le présenter à votre assureur en cas de demande de celui-ci.

2/ Les exigences concernant les caractéristiques de la serrure. Ainsi, si votre contrat assurance exige une serrure multipoints, vous devez vous conformer à cette disposition pour pouvoir être indemnisé si vous êtes victime d’un cambriolage.

3/ Le cas où le contrat exige la mise en place d’une porte blindée : dans ce cas, une serrure sécurisée doit être mise en place.

 

Les prix des serrures

Un modèle bas de gamme peut ne coûter qu’une dizaine d’euros, mais un cambrioleur a toutes les chances de pouvoir le forcer facilement.

Pour une serrure conforme à la norme A2P, les ordres de grandeur des prix sont les suivants :

Nombre d’étoiles A2P

Prix approximatifs en €

Une étoile

40 € à 200 €

Deux étoiles

Entre 300 € et 1 000 €

Trois étoiles

Entre 1 800 € et 4 000 €

Il convient par conséquent de comparer les prix des modèles de serrures qui sont conformes aux exigences de l’assureur de la maison de choisir le modèle dont le rapport qualité-prix est le meilleur.   

D’autre part, le coût de l’intervention du serrurier s’ajoute au prix de la serrure elle-même. En conséquence, il est toujours judicieux de demander plusieurs devis et de les comparer.

 

La solidité de la porte

La protection offerte par la serrure ne peut être satisfaisante que si la porte est elle-même suffisamment résistante.

En conséquence, si la mise en place d’une porte blindée ne s’impose pas, il est toujours judicieux de placer un chambranle métallique sur une porte en bois.

En effet, ce chambranle empêchera un cambrioleur de fracturer la porte avec un pied-de-biche.

Serrure : Comment bien la choisir ?

La prise en compte des conditions exigées par le contrat d’assurance du logement

Avant de choisir une serrure pour le logement dans lequel l’on est sur le point de s’installer ou pour la maison que l’on fait construire, il est capital de lire attentivement le contrat d’assurance qui a été souscrit pour ce logement. En effet, les assureurs deviennent de plus en plus attentifs aux précautions prises par leurs clients pour protéger leurs biens.

Ils sont donc amenés à insérer dans leurs contrats des clauses pouvant exiger la mise en place de serrures capables de résister efficacement à une éventuelle tentative d’effraction.

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En conséquence, si le contrat d’assurance exige une serrure ayant des caractéristiques spécifiques, il faut éliminer toute serrure qui ne répond pas parfaitement à ces exigences.

Ceci s’explique par le fait que si la serrure n’est pas conforme au contrat d’assurance, l’assureur pourrait être en droit de refuser de  rembourser la valeur des objets dérobés en cas de cambriolage.

Ainsi, si l’assureur exige la mise en place d’une serrure répondant à la norme A2P qui est décrite ci-dessous, le nombre d’étoiles attribuées à la serrure doit correspondre à celui qui est indiqué dans le contrat d’assurance.

 

Les différents types de serrures disponibles sur le marché

Les fabricants de serrures proposent en premier lieu des cellules à encastrer qui doivent être insérées dans l’épaisseur de la porte.

D’autre part, ils proposent des serrures dites “en applique” qui sont destinées à être fixées sur la surface de la porte. Ces serrures peuvent donc être posées sur des portes peu épaisses.

 

Le choix d’une serrure à encastrer

Compte tenu de sa spécificité, ce type de serrure apporte davantage de contraintes.

Il faut notamment que l’épaisseur de la porte soit suffisante pour que toutes les pièces de la serrure puissent être insérées correctement.

D’autre part, lorsque la serrure doit être remplacée, il faut noter avec soin toutes les dimensions et les cotes à respecter.

Ces cotes sont les suivantes :

1/ La hauteur et la profondeur du coffre ;

2/ La cote entre le pêne qui sert pour la fermeture et celui qui sert pour le verrouillage ;

3/ La possibilité d’insertion des pênes dans la gâche ;

4/ La cote entre la serrure elle-même et le carré (il s’agit d’une pièce métallique qui traverse l’ensemble de la serrure pour permettre la fermeture)

5/ La distance qui doit séparer le pêne qui sert pour une simple fermeture et celui qui est destiné au verrouillage.

Le défaut de respect de l’une de ces contraintes empêchera la mise en place de la nouvelle serrure.

 

Le remplacement d’une serrure en applique

S’il s’agit d’une serrure équipée d’un cylindre, il faut choisir un modèle ayant des caractéristiques compatibles avec celles du modèle remplacé.

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En effet, la nouvelle serrure devra pouvoir être fixée sur la porte sans difficulté.

 

Les caractéristiques d’une serrure multipoint

Une serrure monopoint n’a qu’un seul pêne destiné au verrouillage alors qu’une serrure multipoint en a plusieurs.

Le plus souvent, une serrure multipoint a entre trois et cinq pênes, ce qui accroît sa résistance aux tentatives d’effraction.

Une crémone dont la hauteur est égale à celle de la porte est mise en place pour recevoir simultanément tous les pênes de la serrure.

 

La norme qui définit la solidité de la serrure

Le centre national de la prévention et de protection a défini une norme appelée “norme A2P” qui certifie la durée pendant laquelle la serrure peut résister à une tentative d’effraction.

Les niveaux de résistance qui sont définis sont les suivants :

Nombre d’étoiles

Durée pendant laquelle la serrure doit résister la tentative d’effraction

A2P une étoile

5 minutes

A2P deux étoiles

10 minutes

A2P trois étoiles

15 minutes

 

Cependant, une serrure conforme à cette norme a toujours l’avantage d’offrir une forte résistance si un cambrioleur cherche à la forcer en utilisant un pied-de-biche ou une pince monseigneur.

 

Le choix du cylindre de la serrure

Le cylindre de la serrure joue également un rôle important pour la sécurité offerte.

En effet, lorsque l’occupant de la maison tourne sa clé pour déverrouiller ou pour verrouiller la porte, les empreintes ou les creux de la clé actionnent les goupilles qui font bouger les pênes de la serrure.

Les goupilles jouent un rôle important, car la difficulté que rencontrera un cambrioleur pour crocheter la serrure s’accroît avec le nombre de goupilles.

En conséquence, il est astucieux de choisir un cylindre de serrure ayant un nombre de goupilles important et  pouvant recevoir une clé paracentrique ou une clé à pompe.

Il faut par ailleurs que la clé soit difficile à reproduire comme c’est le cas des clés paracentriques.

D’autre part, un cylindre est plus résistant à une pastille en acier se trouvant juste au-dessous du trou de la serrure.

Il faut aussi qu’une rondelle capable de résister à toute tentative de perçage soit mise en place autour du cylindre qui ne doit en aucun cas dépasser la surface de la porte pour ne pas risquer d’être arraché.

Les cylindres qui offrent le meilleur niveau de sécurité sont ceux qui ont un nombre important de goupilles ou qui ont un mécanisme à billes, à disques ou à pompe.

<h2 class=”p4″>Comment renforcer la sécurité offerte par la serrure?

Pour améliorer la protection de son logement, il est notamment possible de mettre en place une porte d’entrée blindée ou de mettre sur la porte un chambranle métallique qui empêche un cambrioleur de forcer la porte avec un pied-de-biche.

D’autre part, si l’on possède une maison ou un appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble, des volets en métal offrent une protection efficace, car ils sont beaucoup plus difficiles à scier que des volets en bois.

Combien coûte une télésurveillance maison? Quelle est la meilleure solution?

La télésurveillance d’une maison : de quoi il s’agit

Une personne qui a été victime d’un cambriolage ou dont l’un des proches a connu la même épreuve se demande comment elle peut faire en sorte qu’un tel évènement ne se  reproduise pas. En conséquence, elle peut être conduite à s’interroger sur l’opportunité du recours à un service de télésurveillance.

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La télésurveillance est un système organisé en réseau qui peut permettre de surveiller à distance ce qui se passe dans le domicile d’un particulier.

Lorsque le particulier souscrit son abonnement, un technicien vient chez lui pour installer le transmetteur qui servira de relais avec le centre de télésurveillance.

Une fois que le système est opérationnel, il peut notamment capter les mouvements qui ont lieu dans les différentes pièces de la maison et éventuellement enregistrer des images si une caméra de vidéosurveillance a été mise en place.

D’autre part, s’il est couplé au détecteur de fumée, il peut détecter immédiatement un début d’incendie.

 

Les avantages de ce système

En premier lieu, la télésurveillance a une efficacité incontestable dans la prévention des cambriolages.

Or, il faut être conscient du fait que malheureusement en France, une personne est victime d’un cambriolage toutes les deux minutes.

Il en résulte que chaque jour, de nombreuses personnes sont complètement traumatisées lorsqu’elles découvrent qu’elles ont été cambriolées en rentrant chez elles.

Le plus souvent, lorsqu’un cambrioleur découvre qu’une pancarte signalant la présence d’un système de télésurveillance de la maison, il juge préférable de renoncer et de s’attaquer à une résidence qui n’est pas aussi bien préservée.

S’il est téméraire au point de pénétrer dans la maison en dépit de cette mise en garde, il y a de fortes chances pour qu’il s’empare uniquement des biens qui ne sont pas dissimulés et qui ont un intérêt quelconque.

En conséquence, il peut se contenter de ne voler qu’un téléviseur et éventuellement du matériel informatique et prendre la fuite après.

S’il ne s’enfuit pas suffisamment vite, il peut être pris en flagrant délit par des policiers que le centre de télésurveillance a envoyés sur place.

De plus, si une personne a été suffisamment astucieuse pour faire installer une télésurveillance chez elle, un assureur sera mieux disposé notamment si la maison se trouve dans une zone où des cambriolages se produisent fréquemment ou si elle doit assurer des objets de valeur tels que des tableaux ou des bijoux.

L’assureur peut par ailleurs exiger que son client fasse installer une télésurveillance chez lui s’il considère que l’absence de télésurveillance rend le risque trop élevé.

Enfin, un service de télésurveillance a toujours un rôle capital si un incendie se déclare.

En effet, si les détecteurs de fumée détectent un début de sinistre, le transmetteur déclenche automatiquement une alarme qui prévient le service de télésurveillance qui peut avertir les pompiers instantanément.

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Il en résulte que si les occupants de la maison sont absents, l’incendie est maîtrisé.

S’ils sont à l’intérieur de la maison, la rapidité de l’intervention des pompiers peut leur sauver la vie.

De plus, si l’incendie est provoqué par un pyromane, celui-ci peut être filmé par les caméras de vidéosurveillance. Il en résulte qu’il peut être arrêté beaucoup plus facilement par les services de police.

 

Les démarches à faire pour bien choisir l’organisme de télésurveillance

Toute personne qui veut bénéficier de ce type de prestation doit savoir que dans la mesure où il est considéré qu’une société de télésurveillance exerce son activité dans le domaine de la sécurité privée, elle doit avoir obtenu un agrément délivré par le Conseil national des activités privées de sécurité.

Cette autorité administrative qui est placée sous les ordres du ministre de l’Intérieur a pour rôle de contrôler la déontologie des entreprises souhaitant contribuer à l’amélioration de la sécurité des personnes et des biens.

Toute personne physique et tout dirigeant de personne morale qui lui demande l’autorisation d’exercer ce type d’activité fait l’objet d’un contrôle concernant sa moralité et ses compétences.

Si le demandeur a fait l’objet d’une condamnation pénale ayant été inscrite sur le bulletin numéro 2 de son casier judiciaire ou s’il n’a pas les compétences nécessaires, le CNAPS refuse de lui délivrer l’agrément.

Cette disposition légale constitue incontestablement un gage de fiabilité pour les clients de la société de télésurveillance ainsi que pour ses partenaires.    

Il faut donc refuser toute offre présentée par une société qui n’a pas obtenu l’agrément exigé par la loi.

Par ailleurs, il convient d’éviter de recourir à une société faisant l’objet d’une procédure de redressement judiciaire ou dont les clients ont publié sur Internet des avis défavorables sur ses services.

 

L’examen des prestations offertes

Compte tenu du fait que la prestation d’un organisme de télésurveillance peut être capitale pour limiter les conséquences d’une intrusion ou d’un début d’incendie, il faut choisir cette société avec soin même si le coût de ses prestations est modique.

Il faut analyser avec rigueur les points suivants :

1/ La possibilité de louer le transmetteur ainsi que les autres équipements qui permettront le fonctionnement de la prestation de télésurveillance. En effet, la location est souvent plus intéressante que l’achat qui peut coûter environ 2000 € alors que le matériel se démode rapidement.

2/ Les caractéristiques de l’installation qui sera mise en place. Il peut être judicieux de demander l’avis d’une personne compétente pour avoir la certitude d’un fonctionnement parfait de l’installation si un incident se produit.

3/ Les prestations que la société inclut dans l’abonnement. Il faut vérifier notamment les engagements qui sont pris pour la maintenance des appareils en tenant compte du fait que si la société ne prend pas en charge le déplacement d’un technicien, ce déplacement peut coûter une centaine d’euros.

4/ La description des services offerts en cas de sinistre et les éventuelles dispositions qui peuvent limiter la responsabilité du prestataire.;

5/ La prise en charge des frais de communication qui ne sont pas négligeables ;

6/ La possibilité de bénéficier d’une liaison de secours dans le cas où le câble téléphonique serait coupé par un cambrioleur ;   

7/ La réponse des prestations proposées par le prestataire de télésurveillance aux conditions éventuellement exigées par le contrat d’assurance garantissant la maison.

Toute offre qui n’est pas totalement conforme à ces conditions doit être refusée si le prestataire n’accepte pas de la modifier, car un défaut de conformité risque d’entraîner un refus d’indemnisation par l’assureur en cas de sinistre.

Si une disposition du contrat proposé par un prestataire n’est pas parfaitement claire, il faut lui demander une précision écrite.

Il peut être judicieux de se faire aider par une association de consommateurs ou par son agent d’assurance pour évaluer correctement une offre.

Par ailleurs, il faut toujours adapter la télésurveillance aux caractéristiques du logement.

Si celui-ci est un appartement se trouvant tout en haut d’un bâtiment, un dispositif permettant le déclenchement du système en cas de tentative d’effraction de la porte d’entrée est en principe satisfaisant.

Ce n’est pas le cas si l’appartement se trouve au rez-de-chaussée. Dans ce cas, la télésurveillance doit se déclencher si un cambrioleur cherche à entrer en passant par l’une des fenêtres.

D’autre part, si l’appartement se trouve à un étage inférieur et s’il a un balcon qu’un cambrioleur pourrait escalader facilement, il est souhaitable que l’alarme puisse se déclencher en cas de pénétration par le balcon.

Si le bien concerné est une maison individuelle, il est conseillé de demander à son assureur comment l’installation de télésurveillance doit être conçue.

L’agent d’assurance pourra notamment dire s’il est suffisant de mettre en place un système pouvant se déclencher en cas d’effraction de l’une des portes ou des fenêtres du rez-de-chaussée ou s’il faut également équiper les fenêtres du premier étage.

Ce peut être le cas si les murs de la maison sont faciles à escalader.

 

Les obligations résultant de la mise en place d’un système de télésurveillance

L’occupant de la maison doit notamment :

Informer ses salariés de l’existence d’un système de vidéosurveillance si un tel système est incorporé à la télésurveillance. Une déclaration du système à la CNIL peut par ailleurs être exigée et il faut s’informer auprès de cet organisme.

Faire en sorte que les caméras ne risquent pas d’enregistrer des images captées chez les voisins en raison de l’obligation de respect de la vie privée.

 

Le coût de la télésurveillance

Compte tenu des avantages qu’elle procure, la télésurveillance ne coûte pas cher, car le prix de l’installation des équipements dépasse rarement 400 €.

En ce qui concerne l’abonnement mensuel, il est rare que son coût dépasse 40 €.

Télésurveillance personne âgée : Combien ça coûte ? Pourquoi le faire ?

Le choix d’un organisme de télésurveillance pour une personne âgée

Des enfants qui ont des parents âgés tiennent bien évidemment à leur assurer la meilleure sécurité.

Pour que tout le monde soit parfaitement rassuré, le recours à un service de télésurveillance constitue une solution appropriée dans la mesure où il offre la garantie d’une intervention rapide et efficace si un problème se pose.

Toutefois, une entreprise qui exerce son activité dans le domaine de la sécurité privée doit être titulaire d’un agrément délivré par le Conseil national des activités privées de sécurité qui est chargé de veiller au respect de la déontologie de cette profession.

En conséquence, si l’on souhaite offrir une prestation de télésurveillance à un parent âgé, il faut se renseigner auprès de son département pour savoir si une société spécialisée dans la télésurveillance concernant les personnes âgées doit être titulaire de cet agrément.

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Si c’est le cas, il faut exiger qu’elle démontre qu’elle l’a obtenu.

Après avoir effectué ce contrôle préalable et éliminé les organismes dont l’offre n’est pas satisfaisante, il faut comparer les prestations proposées par les sociétés qui semblent sérieuses.

Pour éviter toute mauvaise surprise, il faut vérifier en premier lieu si la société s’engage à intervenir instantanément en cas de problème préoccupant.

Il faut notamment lire attentivement chaque contrat pour prendre connaissance des circonstances dans lesquelles la société sera tenue contractuellement de demander une intervention médicale ou l’aide d’un proche.

Il faut aussi demander à la société quelle est la formation que ses collaborateurs ont suivie pour être à même d’évaluer le degré d’urgence du problème signalé par le client s’il active l’alarme.

En effet, si le parent est victime d’un infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral, le pronostic vital est engagé dès les premières minutes qui suivent l’apparition des symptômes.

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D’autre part, il faut s’assurer du fait que le parent pourra contacter le service de télésurveillance si un inconnu se présente à son domicile et si un collaborateur pourra lui dire s’il y a lieu de refuser d’ouvrir sa porte.

 

Les avantages de la télésurveillance pour une personne âgée

Beaucoup de soucis peuvent être évités en faisant installer un système de télésurveillance chez un parent vulnérable à cause de son âge.

En effet, l’intervention du centre de télésurveillance permet souvent de sauver la vie d’un octogénaire s’il est victime d’un malaise ou s’il fait une chute dans sa salle de bains.

L’équipe médicale qui se rend au chevet de la personne âgée après avoir été alertée par le centre de télésurveillance peut lui donner immédiatement les soins permettant d’éviter toute aggravation de la situation et la conduire à l’hôpital.

Il en résulte que cette prestation peut souvent permettre aux enfants de la personne âgée d’avoir la joie de revoir leur parent en bonne santé après quelques jours de convalescence.

D’autre part, la prestation consistant à donner au client un avis sur l’opportunité d’autoriser un inconnu à entrer chez lui peut aussi éviter de nombreux drames.

En effet, beaucoup de personnages sont particulièrement habiles pour inspirer confiance à leurs futures victimes.

Celles-ci sont trop souvent manipulées par ces individus qui leur font parfois subir de cruels sévices qui peuvent nécessiter un séjour de plusieurs semaines à l’hôpital et qui ont parfois des conséquences mortelles.

Or, si le contrat de télésurveillance prévoit cette possibilité, le parent peut être averti du risque qu’il court en accordant une confiance aveugle à un inconnu.

En conséquence, il refuse d’ouvrir sa porte et le délinquant peut même être arrêté immédiatement par les policiers qui se sont rendus sur place à la demande de l’organisme de télésurveillance.

Enfin, la télésurveillance peut aussi sauver la vie du parent âgé en détectant à temps un début d’incendie.

Dans ce cas, le centre de télésurveillance avertit immédiatement les pompiers qui prennent immédiatement les dispositions nécessaires pour éviter au parent d’être victime du feu et qui maîtrisent rapidement l’incendie.

Télésurveillance : à qui ça s’adresse ?

La prestation de télésurveillance pour la prévention des risques d’incendie

Toute personne est concernée par ce type de prestation.

En effet, les incendies domestiques provoquent chaque année 10 000 blessures parfois très graves ainsi que 800 décès prématurés.

De plus, un couple qui a des enfants en bas âge doit savoir que les incendies domestiques sont à l’origine de la majorité des décès des enfants ayant moins de cinq ans.

Il est donc tout à fait judicieux de compléter la protection offerte par les détecteurs de fumée ainsi que par le ramonage obligatoire des cheminées en recourant à un service de télésurveillance.

Grâce à ce service, le centre de télésurveillance est immédiatement averti si les détecteurs révèlent une présence de fumée.

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En conséquence, il alerte immédiatement une équipe de pompiers qui se rendent immédiatement sur place pour éteindre l’incendie.

Les dégâts sont donc limités même si le propriétaire de la maison est absent.

De plus, compte tenu du fait que les fumées dégagées lors d’un incendie sont souvent toxiques, l’intervention du service de télésurveillance permet souvent de sauver la vie des occupants du logement.

 

L’utilité de la télésurveillance pour la réduction du risque de cambriolage

En France, chaque année plusieurs dizaines de personnes sont traumatisées en contestant que leur maison ou leur appartement a été cambriolé.

Or, la mise en place d’une télésurveillance permet de réduire sensiblement le risque de connaître ce type d’épreuve.

En effet, lorsqu’une pancarte comportant une mention concernant une télésurveillance est placée sur le portail d’une maison, elle est souvent suffisante pour décourager un éventuel cambrioleur.

Ces individus préfèrent le plus souvent prendre pour cible des logements faciles à cambrioler et s’ils constatent que la maison est protégée par une télésurveillance, ils sont conduits à renoncer, surtout si la porte et les fenêtres résistent bien à une tentative d’effraction.

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Même si un cambrioleur n’est pas découragé par la présence d’une télésurveillance, il se contentera de ne dérober que quelques objets non dissimulés et il prendra immédiatement la fuite.

S’il ne réussit pas à s’enfuir à temps, il sera arrêté en flagrant délit par les policiers que le service télésurveillance aura envoyés sur les lieux.

En conséquence, toute personne qui demeure dans une commune où les risques de cambriolage sont importants ou qui conserve des objets précieux chez a intérêt à solliciter un service de télésurveillance.

Elle peut être tenue de recourir à ce type de prestation si son contrat d’assurance multirisque exige cette précaution pour l’application de la garantie contre le vol.

De plus, les prestations de télésurveillance ne coûtent pas très cher.

En effet, il faut payer la mise en place de l’installation ainsi qu’un abonnement mensuel dont le coût est le plus souvent inférieur ou égal à 40 € pour une maison.

Enfin, même si le contrat d’assurance n’exige pas expressément l’installation d’un système de télésurveillance au domicile de l’assuré, il se peut que certains assureurs consentent des conditions plus avantageuses à des clients qui prennent cette précaution.

 

La protection des parents âgés

Les enfants des personnes très âgées sont toujours rassurés lorsqu’une installation de télésurveillance a été mise en place chez leurs parents.

En effet, ils savent que si l’un de leurs parents est victime d’un malaise ou s’il se blesse sérieusement en faisant une mauvaise chute, la société de télésurveillance pourra demander immédiatement à une équipe médicale d’intervenir en urgence.

Il en résulte que sa prestation peut sauver la vie du parent concerné et réduire le risque de séquelles.

S’il ne s’agit que d’un incident bénin, le service de télésurveillance peut se contenter de demander à un proche ou à un voisin d’apporter à ce parent l’aide dont il a besoin.  

En outre, pour protéger efficacement une personne vulnérable il faut aussi mettre en échec le comportement d’un individu qui cherche à la duper en vue de lui voler ses biens ou de l’agresser chez elle.

Il est fréquent que des délinquants aient recours à des artifices pour persuader leurs victimes vulnérables de les laisser entrer chez elles.

Malheureusement, il est souvent trop tard lorsque la victime découvre la supercherie et cela se traduit par une expérience particulièrement traumatisante.

Or, si la personne a souscrit un contrat de télésurveillance, elle peut signaler qu’une personne lui demande de l’autoriser à entrer chez elle.

Le centre de télésurveillance peut par conséquent lui dire qu’elle doit refuser d’ouvrir sa porte, car le personnage qui sait si bien inspirer confiance est en réalité un individu malveillant.

En conséquence, la mise en place d’un système de télésurveillance s’impose chez toute personne handicapée ou âgée vivant seule.

Devis télésurveillance : Ce qu’il faut vérifier avant de choisir?

Les vérifications à effectuer avant de choisir un organisme de télésurveillance

En vertu de la loi relative à la sécurité intérieure, toute entreprise qui exerce une activité de télésurveillance en vue de protéger les personnes ou les biens contre d’éventuelles infractions doit avoir obtenu un agrément délivré par le Conseil national des activités privées de sécurité.

Le CNAPS est une autorité publique qui dépend du ministère de l’Intérieur.

Les attributions qui lui sont confiées par la loi consistent notamment à contrôler la moralité des personnes physiques ou morales qui fournissent des prestations destinées à améliorer la protection des entreprises ou des particuliers.

Il est notamment chargé de délivrer l’agrément exigé par la loi pour la fourniture de ses prestations. Cet agrément est délivré après contrôle du bulletin numéro deux du casier judiciaire de toute personne physique demanderesse.

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Si des condamnations pénales apparaissent sur ce bulletin ou si le demandeur ne possède pas les compétences nécessaires pour fournir un service satisfaisant, l’agrément est refusé.

En conséquence, la première démarche à effectuer avant de recourir à une entreprise  de télésurveillance constitue à exiger une copie du document attestant la délivrance de cet agrément.

Il faut par ailleurs éviter de recourir aux services d’une société dont les clients ont publié sur Internet des avis indiquant que ses services n’ont pas donné satisfaction.

Ce contrôle est tout à fait vital, car la prestation d’une société de télésurveillance peut sauver la vie de son client ou lui éviter d’être victime d’un cambriolage.

Il faut par conséquent éviter de faire confiance à une société qui a trop tardé à demander l’intervention du SAMU à la suite de l’appel d’un client victime d’un malaise ou d’une chute ou qui a commis un quelconque manquement à ses devoirs.

En outre, il faut éviter de solliciter une société ayant été placée en redressement ou en liquidation judiciaire. Tout particulier peut connaître l’éventuelle existence d’une procédure collective en se connectant sur le site de l’infogreffe.

 

L’examen et la comparaison des offres

Le recours à un service de télésurveillance n’est pas très onéreux.

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Mais ceci ne dispense pas de comparer les offres de plusieurs entreprises pour rechercher celle qui répond le mieux aux besoins de la personne vulnérable à protéger.

Il en est de même si une personne tient à protéger sa maison contre les risques de cambriolage ou d’incendie.

En conséquence, après avoir procédé à l’élimination des prestataires non dignes de confiance, le futur client doit demander aux entreprises dont les offres semblent fiables de lui faire parvenir une documentation indiquant avec précision les prestations qu’elles s’engagent à fournir.

Si l’on recherche une société pour protéger sa maison, il faut examiner minutieusement les points suivants :

Les caractéristiques de l’installation que la société s’engage à mettre en place chez son client.

En effet, il faut que cette installation puisse déclencher instantanément l’intervention de la société de télésurveillance si une présence de fumée est détectée ou si un individu essaie de cambrioler la maison.

Dans ces situations, la rapidité de l’intervention est tout à fait capitale et il faut que le prestataire s’engage à intervenir immédiatement sept jours sur sept et 24 heures sur 24.

Si le consommateur a du mal à comprendre la portée d’un engagement figurant dans le contrat qui lui est proposé, il faut qu’il demande à la société de donner une précision par écrit.

Il peut aussi recourir à l’aide d’une association de consommateurs pour évaluer la fiabilité des offres qu’il examine.

La conformité des prestations proposées aux exigences éventuellement prévues par le contrat d’assurance multirisque qui garantit le logement du client.

En effet, les assureurs peuvent exiger la mise en place d’une protection spécifique dans le  logement si celui-ci se trouve dans une zone où les cambriolages sont fréquents ou s’il contient des objets dont la valeur totale est importante.

Dans ce cas, il est indispensable de tenir compte du fait que si la protection de la maison n’est pas totalement conforme au contrat d’assurance, l’assureur peut refuser de verser l’indemnisation prévue par le contrat en cas de cambriolage.

Il en est de même en ce qui concerne la protection contre le risque d’incendie si le contrat mentionne que la personne assurée doit avoir mis en place une télésurveillance chez elle.      

En outre, si le contrat de télésurveillance doit être souscrit par une personne qui doit se protéger en raison de son âge, il faut vérifier les conditions prévues pour l’intervention du service de télésurveillance dans le cas où le client déclenche l’alarme.

Il est en effet capital que la société s’engage à prévenir immédiatement les proches du client ou un service médical si la situation est préoccupante.

Enfin, le choix doit se porter sur la société qui propose le tarif le plus intéressant pour répondre aux attentes du client.       

Télésurveillance : Pourquoi l’installer chez vous ?

Les avantages de la télésurveillance d’une résidence pour la prévention des cambriolages

Malheureusement, les statistiques officielles révèlent que plusieurs dizaines de milliers de cambriolages ont lieu en France chaque année.

En outre, la police arrive à résoudre que 13 % des cambriolages. Il en résulte que les cambrioleurs ont un sentiment d’impunité.

Pour les particuliers, un cambriolage est toujours une épreuve particulièrement traumatisante quand ils constatent les dégâts en rentrant chez eux.

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De plus, si une personne possède des objets précieux et si elle souhaite que son assurance multirisque habitation lui offre une couverture correspondant à la valeur de ces objets, l’assureur exigera sans doute qu’elle fasse en sorte que sa maison soit suffisamment préservée.

La mise en place d’un système de télésurveillance constitue une solution tout à fait appropriée.

En effet, si un individu malveillant réussit à entrer dans la maison après avoir commis une effraction, le centre de télésurveillance est immédiatement averti.

Il prévient la police qui se rend immédiatement sur les lieux et l’individu est arrêté en flagrant délit s’il n’a pas pris la fuite.

En conséquence, un cambrioleur qui a suffisamment d’audace pour entrer dans une maison équipée d’un système de télésurveillance ne peut s’emparer que des objets qui se trouvent à portée de sa main et qui sont faciles à emporter.

Il ne cherchera pas à voler des objets conservés dans un coffre-fort ou dans des meubles dont les tiroirs sont verrouillés.

Mais, dans la plupart des cas, les cambrioleurs sont dissuadés par la simple présence d’une pancarte destinée à les avertir de l’installation d’une télésurveillance dans la maison.

En effet, il s’agit souvent de délinquants qui recherchent la facilité, ce qui les amène à s’attaquer de préférence à des logements non équipés d’un système d’alarme ou de télésurveillance.

Enfin, même si un assureur n’exige pas expressément la mise en place d’une protection renforcée de la maison, il se peut que certaines compagnies consentent des réductions de primes ou des extensions de garantie à des clients qui ont la sagesse de protéger leur maison avec une télésurveillance.

 

Le rôle d’un système de télésurveillance en cas de début d’incendie

Si une présence de fumée est détectée dans une maison équipée d’une télésurveillance, le centre de télésurveillance est immédiatement alerté et il peut envoyer une équipe de pompiers sur place.

Il en résulte que les risques d’accident grave risquant d’être provoqués par un incendie sont sensiblement réduits et que les dégâts sont limités même si les occupants de la maison sont absents.

Il faut rappeler que chaque année en France plus de 10 000 personnes sont victimes d’incendies domestiques, que ces incendies provoquent   approximativement 800 décès prématurés et qu’ils sont la cause de la plupart des décès d’enfants ayant moins de cinq ans.

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La généralisation des systèmes de télésurveillance pourrait réduire ces chiffres, car ces systèmes accroissent sensiblement l’efficacité de la détection précoce des débuts d’incendie.

 

La protection des personnes isolées et vulnérables

Une personne qui vit seule chez elle a intérêt à faire équiper son logement d’un système de télésurveillance si elle est handicapée ou si elle est très âgée.

En effet, une fois que le système de télésurveillance est mis en place, la personne concernée peut très facilement demander de l’aide au centre de télésurveillance en actionnant un bouton d’alarme fixé sur le bracelet ou sur le collier qu’elle porte.

Dès qu’elle a fait ce geste, elle peut signaler son malaise ou une éventuelle chute à un interlocuteur qui sera à même d’évaluer le degré d’urgence de la situation et de prendre des mesures appropriées.

Ainsi, si elle se plaint de symptômes qui doivent faire craindre un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral, le centre de télésurveillance peut demander immédiatement une intervention médicale urgente.

Il en résulte que la prestation du service de télésurveillance peut sauver la vie de son client.

De plus, il faut rappeler que les personnes âgées qui vivent seules font partie des personnes les plus exposées aux agissements de personnages sans scrupules.

Ces individus profitent souvent de la vulnérabilité de leurs victimes pour rentrer chez elles par la ruse en vue de voler leurs biens ou de les agresser violemment.

Une prestation de télésurveillance constitue une prévention efficace contre ce type de comportement odieux.

En effet, il suffit à la victime potentielle de contacter le prestataire pour lui signaler qu’un personnage prétend qu’il doit entrer chez elle pour faire une intervention nécessaire.

L’interlocuteur avec lequel elle est immédiatement mise en contact peut lui déconseiller d’ouvrir sa porte et faire échouer la tentative d’effraction.

Par ailleurs, il peut faire arrêter l’individu par la police si les éléments constitutifs d’une tentative punissable sont réunis.

Il est donc incontestable qu’une personne âgée qui fait installer chez elle un service  de télésurveillance bénéficie d’avantages importants.

Télésurveillance : Est-ce vraiment efficace ?

Les éléments à vérifier pour éviter les mauvaises surprises

Une démarche très simple consiste à faire une recherche sur la raison sociale de la société qui propose une offre intéressante ainsi que le mot “avis”.

Ceci permet assez souvent de savoir dans quelle mesure les services de cette société donnent satisfaction à ses clients et d’éliminer les entreprises qui ont une mauvaise réputation.

D’autre part, il ne faut pas oublier que toute entreprise exerçant son activité dans le domaine de la sécurité privée doit avoir obtenu un agrément délivré par le Conseil national des activités privées de sécurité.

Cet organisme est une autorité placée sous le contrôle du ministère de l’Intérieur et il a pour mission de contrôler la moralité de toute personne ou de toute entreprise qui souhaite travailler dans le domaine de la protection des personnes ou des biens.

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Avant d’exercer son activité, l’entreprise qui souhaite faire de la télésurveillance doit demander à cet organisme de lui délivrer un agrément.

Cet agrément n’est accordé que si les dirigeants et les collaborateurs possèdent les compétences nécessaires et si leur moralité ne pose aucun problème.

Il est refusé à toute personne ayant fait l’objet d’une condamnation pénale inscrite au bulletin numéro 2 de son casier judiciaire.

Il en est de même si la personne qui a demandé l’agrément a commis des irrégularités graves en dirigeant une entreprise et si ces irrégularités ont motivé une décision de mise en faillite personnelle ou d’interdiction de gérer une entreprise.

 

L’examen des offres des sociétés

Après avoir éliminé les sociétés peu fiables, il faut demander à chaque société retenue d’adresser un exemplaire du contrat qu’elle propose à ses clients et examiner avec soin les prestations qu’elle s’engage à fournir.

Il faut notamment vérifier si ces prestations apportent une réponse appropriée aux besoins de la personne devant être protégée ou du logement qu’il faut préserver des intrusions.

L’examen de chaque contrat doit notamment concerner des points suivants :

En ce qui concerne les contrats de télésurveillance destinés à prévenir les cambriolages : les prestations proposées doivent correspondre exactement avec les conditions éventuellement exigées par le contrat d’assurance pour la garantie contre le vol.

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En ce qui concerne les contrats devant garantir une aide à une personne âgée seule, il faut vérifier les engagements pris par la société dans le cas où cette personne âgée doit déclencher l’alarme.

 

L’efficacité de la télésurveillance d’une maison

La simple présence sur le portail ou sur le grillage d’une pancarte avertissant de la présence d’un système de télésurveillance est le plus souvent suffisante pour dissuader d’éventuels cambrioleurs.

En effet, les délinquants préfèrent plutôt s’attaquer à des résidences peu protégées.

Si un cambrioleur tente de pénétrer par effraction dans la maison, le centre de télésurveillance est averti immédiatement et il prévient immédiatement la police.

Il en résulte que le cambrioleur risque d’être arrêté en flagrant délit et d’être sévèrement condamné sauf s’il réussit à prendre immédiatement la fuite.

Cela signifie qu’il ne restera que très peu de temps dans la maison, qu’il ne dérobera que les objets les plus visibles et qu’il ne cherchera pas à fracturer des meubles fermés à clé.

En conséquence, la télésurveillance réduit sensiblement le préjudice subi par les occupants de la maison si le malfaiteur est particulièrement audacieux.

 

L’efficacité de la télésurveillance pour une personne âgée

Si cette personne a une santé précaire et si elle ressent un malaise, elle peut actionner le bouton d’alarme qui se trouve sur le bracelet ou sur le collier qu’elle porte en permanence.

Grâce à ce système, elle peut dialoguer avec le centre de télésurveillance qui sera à même d’interpréter les problèmes qu’elle signale et qui pourra entrer en contact avec son médecin traitant ou avec le SAMU si une intervention urgente s’impose.

Il en résulte que cette prestation peut sauver la vie de la personne âgée en lui permettant de profiter d’une  intervention très rapide.

Par ailleurs, si elle fait une mauvaise chute, la prestation de télésurveillance lui permet de bénéficier de la venue rapide d’une équipe médicale qui pourra atténuer ses souffrances et améliorer le pronostic.

Une généralisation de la télésurveillance au domicile des personnes âgées isolées pourrait réduire le nombre de décès résultant des chutes.

Par ailleurs, les sociétés de télésurveillance peuvent empêcher une personne indélicate d’abuser une personne âgée en pénétrant chez elle après avoir pris une fausse qualité.

Ainsi, si un individu douteux cherche à rentrer chez la personne âgée en faisant croire qu’il doit passer pour examiner le tableau électrique, la personne peut alerter la société de télésurveillance qui lui évitera probablement d’être cambriolée par ce personnage.

Télésurveillance Prix: Quel budget prévoir pour votre télésurveillance?

Le coût d’une télésurveillance destinée à protéger un logement à distance

Le coût de ce type de contrat peut varier en fonction de la localité où se trouve la maison à préserver. Le plus souvent, l’abonnement coûte en moyenne 25 € pour un appartement.

Pour une maison, il faut prévoir un prix moyen d’une quarantaine d’euros par mois.

 

Le budget à prévoir pour la mise en place d’une télésurveillance pour la protection d’une personne âgée seule

Pour la location d’un système destiné à garantir à une personne âgée la possibilité d’une aide rapide en cas de problème et une protection contre les individus indélicats,

Il faut prévoir les frais suivants :

Nature la dépense

Tarif moyen

Achat du matériel

2 000 €

Frais d’installation de matériel dans le cas où il est loué

400 €

Abonnement mensuel

entre 20 et 30 euros selon les prestations choisies

Il y a lieu de préciser que la solution qui consiste à acheter le matériel est rarement rentable, car les appareils se démodent très vite.

Le plus souvent, les contrats incluent les prestations suivantes :

1/ La possibilité d’activer une alarme permettant d’entrer en contact 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec le centre de télésurveillance qui peut notamment demander l’intervention rapide d’un membre de la famille ou d’un médecin en cas de problème. En cas d’urgence, si la personne âgée a du mal à accéder à son téléphone, le centre peut appeler lui-même le SAMU ou les pompiers.

2/ La possibilité pour la personne de contacter le centre si une personne inconnue cherche à entrer chez elle en affirmant par exemple qu’elle est chargée d’une intervention par le fournisseur d’énergie ou qu’elle représente une administration.

Malheureusement, il s’agit souvent d’individus qui cherchent à entrer chez une personne vulnérable par la ruse en vue de commettre un vol ou une agression.

Le centre de surveillance peut recommander à la personne âgée de refuser de laisser entrer l’individu et faire intervenir la police si cela semble nécessaire.

 

Les options possibles

Pour renforcer la protection de la maison, il est possible de demander la mise en place d’un détecteur de mouvements pouvant enregistrer les gestes des personnes se trouvant dans une pièce, d’un détecteur d’ouverture ou d’une sirène.

Le coût de ces options est assez raisonnable, car il est le plus souvent inclus entre 1 et 4 €.

 

Comment choisir le contrat judicieusement?

Même si les tarifs sont modiques, il est toujours capital de comparer plusieurs offres afin de choisir celle qui répond le mieux aux besoins de la famille.

Il convient de commencer par lire attentivement son contrat d’assurance pour vérifier les précautions qui sont éventuellement exigées par l’assureur pour que celui-ci accepte de verser une indemnisation en cas de vol.

Si l’assureur exige cette précaution et surtout si le client souhaite avoir une garantie qui correspond à la valeur des objets précieux qui se trouvent chez lui, le client doit commencer par éliminer les offres qui ne répondent pas exactement aux exigences de l’assureur.

Ensuite, il doit comparer les offres présélectionnées en examinant de près les points suivants :

1/ La possibilité de choisir entre l’achat et la location des appareils, car la location est souvent plus avantageuse ;

2/Les conditions de prise en charge de la maintenance des appareils. Il faut vérifier avec soin si la société s’engage notamment à prendre en charge l’éventuel déplacement d’un technicien ainsi que les circonstances dans lesquelles ce type d’engagement est valable. En effet, l’intervention d’un technicien coûte souvent une centaine d’euros.

3/ La prise en charge des frais de communication avec le centre de télésurveillance, car ces frais ne sont pas négligeables ;

4/ La possibilité de bénéficier d’un système de communication servant de dépannage pour le cas où les cambrioleurs couperaient les fils du téléphone.   

Une fois que l’on a trouvé une société proposant une offre appropriée, il convient de vérifier si elle a obtenu un agrément du Conseil national des activités privées de sécurité.

Le CNAPS est une activité administrative dont la mission consiste à contrôler la moralité des professionnels de la sécurité privée et à délivrer les agréments autorisant à exercer cette activité.

L’agrément est notamment refusé à tout professionnel qui a fait l’objet d’une correction pénale inscrite au bulletin numéro deux de son casier judiciaire.

Il en est de même s’il a fait l’objet d’une interdiction de gérer une entreprise commerciale ou d’une mise en faillite personnelle.

Enfin, il convient de vérifier la réputation de la société en s’assurant du fait qu’aucun avis émis par un client mécontent n’a été publié sur Internet.

Télésurveillance : à quelle période de l’année l’installer ?

Le cas de la protection d’une personne âgée ou handicapée vivant seule

Si une personne a besoin d’un système de télésurveillance ayant pour but de lui garantir une intervention rapide d’un proche ou d’un médecin en cas de problème, la télésurveillance doit être mise en place dès que son médecin traitant considère qu’elle doit pouvoir à tout moment être secourue en cas de malaise.

Il en est de même si un examen de ses os révèle que ceux-ci semblent fragiles et que le risque de facture en cas de chute est important.

En effet, une télésurveillance constitue une solution appropriée pour accroître la sécurité de la personne et pour rassurer sa famille.

Si la personne ne se sent pas bien, il lui suffit d’activer l’alarme pour être mise en contact immédiatement avec l’un des collaborateurs du service de télésurveillance qui pourra interpréter les symptômes dont elle se plaint et demander à un médecin de se rendre immédiatement à son chevet s’il y a lieu de s’inquiéter.

En cas de chute, un système de télésurveillance approprié permet également d’alerter tout de suite une personne qui pourra appeler le SAMU ou se contenter de demander à un proche de la personne d’aider celle-ci à se relever si sa force physique est faible et si elle ne s’est pas blessée.

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Enfin, si les proches de la personne pensent qu’il conviendrait de la protéger contre des personnes qui auraient une intention malveillante et qui chercheraient à pénétrer chez elle par la ruse, il faut choisir au plus vite un contrat de télésurveillance permettant de prévenir ce genre de risque.

Ainsi, si un personnage qui semble peu fiable cherche à entrer chez la personne en cherchant à faire croire qu’elle intervient pour le compte de son fournisseur d’accès à Internet ou de son fournisseur de gaz, il lui suffit d’activer le système d’alarme.

Le centre de télésurveillance est immédiatement alerté et il peut conseiller à la personne d’éviter d’ouvrir sa porte et alerter la police si cela s’impose.

 

La protection d’un logement contre les risques de cambriolage

Une personne qui cherche à dissuader les cambrioleurs de fracturer sa porte d’entrée en vue de dérober le contenu de sa maison a intérêt à faire mettre en place une télésurveillance chez elle dès que la protection de son logement n’est plus suffisante pour lui permettre de bénéficier de son assurance contre le vol.

Il en est de même si, ayant acheté des objets de valeur, elle désire un complément de garantie et si son assureur exige un renforcement de la protection de sa maison de son appartement.

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C’est également le cas si son logement a été cambriolé alors qu’il n’avait pas de télésurveillance.

En effet, les statistiques du ministère de l’Intérieur révèlent que si une maison a déjà été cambriolée, son risque d’être à nouveau victime d’un cambriolage est multiplié par six par rapport à celui d’une maison à laquelle il n’est rien arrivé.

En conséquence, l’assureur risque d’exiger la mise en place d’un système de télésurveillance ou d’alarme surtout si les objets volés ont une valeur importante.

En dehors de ces circonstances, il est prudent de faire mettre une télésurveillance dans sa maison de préférence en hiver ou avant les vacances d’été.

En effet, les statistiques officielles révèlent que c’est pendant les mois d’été que les cambriolages sont les plus fréquents.

Ainsi, pendant le second semestre de l’année 2016, les nombres de cambriolages qui ont été portés à la connaissance des autorités ont été les suivants :

Télésurveillance : Est-ce efficace contre toutes les intrusions ?

Les principes à respecter pour la mise en place d’une télésurveillance efficace

Une personne qui tient à décourager toute tentative de cambriolage ou d’intrusion dans son logement a intérêt à commencer par prendre rendez-vous avec l’agent d’assurance chez lequel elle a souscrit son contrat d’assurance multirisque habitation.

Celui-ci pourra faire un diagnostic du niveau de sécurité offert par son logement et lui conseiller les solutions qui lui permettront notamment de bénéficier d’une éventuelle réduction de prime ou d’une extension de garantie sans supplément à payer.

Par ailleurs, l’installation doit être étudiée pour que le centre de télésurveillance soit alerté uniquement en cas de problème.

Ainsi il faut éviter de placer un détecteur volumétrique à proximité d’un système de climatisation ou d’une baie vitrée.

En effet, s’il est trop proche d’une baie vitrée, il risque d’être déclenché par le passage d’un camion ou par un rayon de soleil.

Par ailleurs, si l’on a un petit compagnon à quatre pattes, le système doit pouvoir le reconnaître pour éviter tout déclenchement intempestif.

 

La protection d’un pavillon individuel

Si le pavillon est situé dans une zone où les cambriolages sont fréquents ou si son occupant possède des bibelots précieux et s’il tient à ce que toute tentative d’intrusion soit découragée, il a intérêt à choisir un système de télésurveillance permettant une intervention immédiate.

Cette intervention doit pouvoir se déclencher si le cambrioleur cherche à entrer en forçant la porte d’entrée ou l’une des fenêtres du rez-de-chaussée.

Il peut par ailleurs être nécessaire d’équiper les fenêtres du premier étage si l’un des murs de la maison peut être facilement escaladé ou si un cambrioleur pourrait entrer en passant par un balcon ou par une terrasse.

Par ailleurs, le système d’alarme doit être placé hors de portée des voleurs pour que ceux-ci ne puissent pas le neutraliser lorsqu’il se déclenche.

 

La protection d’un appartement

Pour un appartement qui se trouve au dernier ou à l’avant-dernier étage d’un bâtiment, une télésurveillance s’activant en cas de tentative d’effraction de la porte d’entrée permet en principe de dissuader des cambrioleurs, surtout si la porte d’entrée est renforcée.

En effet, si l’alarme se déclenche dès qu’un cambrioleur essaie de forcer la porte, le cambrioleur est le plus souvent découragé et il prend la fuite.

Un appartement situé au rez-de-chaussée a besoin d’une protection plus élaborée.

Il est indispensable que le système de télésurveillance puisse s’activer si le cambrioleur cherche à entrer dans l’appartement en essayant de scier les barreaux ou les persiennes ou en brisant une vitre. 

 

La protection d’une personne âgée vivant seule

Cette situation nécessite la mise en place d’un système de télésurveillance spécifique, car les personnes âgées ou vulnérables sont souvent victimes d’individus qui se font passer pour des collaborateurs de leur fournisseur de gaz ou d’électricité ou pour des personnes chargées d’intervenir dans leur intérêt.

Ces individus profitent de manière totalement éhontée du manque de perspicacité de leurs victimes qui ne découvrent les supercheries que lorsqu’il est trop tard.

Une fois qu’ils sont entrés dans le logement, ils peuvent non seulement dérober tout objet qui les intéresse, mais aussi infliger à leurs victimes des sévices qui risquent de nécessiter une hospitalisation en urgence ou de se terminer par un décès.

Pour mettre en place un système de télésurveillance capable de décourager ce type d’individu, la personne a intérêt à contacter une association d’aide aux personnes âgées.

Celle-ci lui indiquera le type de contrat de télésurveillance qu’elle a intérêt à souscrire pour bénéficier d’une protection efficace dans ces situations et pour avoir l’assurance d’une intervention rapide notamment en cas de malaise ou de chute.

Après la souscription du contrat, si un personnage douteux cherche à entrer chez la personne âgée, celle-ci peut avertir immédiatement le centre de télésurveillance en appuyant sur l’alarme située sur le bracelet qu’elle porte autour de son poignet ou sur le collier qu’elle porte autour de son cou.

Après avoir reçu l’alerte, le centre de télésurveillance recommandera de ne pas ouvrir sa porte et il demandera à la police de se rendre sur les lieux pour procéder à une éventuelle arrestation du personnage.

 

L’effet dissuasif d’une télésurveillance

Le plus souvent, une installation de télésurveillance adaptée, un bon système d’alarme ainsi qu’une protection de la porte d’entrée et éventuellement des fenêtres suffisent à décourager les personnes animées par des intentions malveillantes.

En effet, les cambrioleurs cherchent avant tout des proies faciles.

Même si le cambrioleur réussit à pénétrer dans le logement, il ne s’y attarde pas et il ne dérobe que les objets de valeurs qui sont visibles.

Les statistiques révèlent que si le logement est équipé d’un système de protection, le taux d’échec d’une tentative de cambriolage est de 60 % au lieu de 50 % pour une maison non protégée.

Télésurveillance : Comment faire pour une maison ou un appartement ?

La nécessité de la mise en place d’une télésurveillance adaptée

Malheureusement, en France, une personne victime d’un cambriolage toutes les deux minutes, ce qui signifie que chaque jour de nombreuses personnes ont une surprise particulièrement désagréable en rentrant chez elles.

Or, la mise en place d’une télésurveillance adaptée constitue toujours une mesure préventive efficace.

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La simple présence d’un signal annonçant la présence de ce type de système a souvent un effet dissuasif sur les cambrioleurs.

 

La définition des besoins de télésurveillance

Pour que la télésurveillance soit adaptée à la maison ou à l’appartement, il faut avant tout que les besoins de la famille soient pris en compte.

En effet, un système de télésurveillance destiné à prévenir les cambriolages n’a pas les mêmes caractéristiques qu’une installation destinée à garantir la sécurité d’une personne âgée ou à surveiller des enfants en bas âge.

 

L’adaptation d’une télésurveillance destinée à la dissuasion des cambrioleurs

Il faut qu’un tel système puisse se déclencher automatiquement en cas de tentative d’effraction.

Si l’appartement est situé en haut d’un immeuble, un système de télésurveillance pouvant se déclencher si une personne cherche à fracturer la porte d’entrée est en principe suffisant.

En revanche, si l’appartement est situé au rez-de-chaussée du bâtiment, le système de télésurveillance doit pouvoir se déclencher si un cambrioleur cherche à commettre une effraction pour pénétrer par l’une des fenêtres.

Si l’appartement est situé au premier étage et s’il a un balcon, l’assureur peut exiger la mise en place d’une télésurveillance se déclenchant en cas de pénétration par le balcon.

Si le bien devant être préservé est une maison, il faut faire en sorte que la télésurveillance puisse se déclencher, quel que soit le lieu par lequel un cambrioleur pourrait entrer.

En conséquence, la télésurveillance doit être placée au moins dans chacune des pièces du rez-de-chaussée dans lesquelles le cambrioleur pourrait entrer en détériorant un volet ou en brisant un carreau.

Il n’est pas exclu que le contrat d’assurance multirisque qui garantit la maison exige que les pièces des étages supérieurs soient également équipées de la télésurveillance, surtout si des objets précieux sont conservés dans la maison.

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En conséquence, une personne qui prévoit de mettre en place une télésurveillance dans sa maison pour décourager d’éventuelles tentatives d’intrusion a intérêt à demander l’avis de son assureur, surtout si elle lui demande une extension de garantie en cas de vol.

 

Les procédés techniques de télésurveillance

Un système de télésurveillance peut fonctionner avec des capteurs de position ou d’état permettant de détecter des mouvements dans les locaux qui sont surveillés.

Il peut être complété avec un capteur de son permettant d’entendre l’occupant d’une pièce et avec un capteur d’image qui visualise le lieu devant être protégé.

Un capteur d’image constitue une solution appropriée pour la protection d’une grande maison.

En effet, il est particulièrement dissuasif pour des cambrioleurs qui ne souhaitent guère être filmés pendant leurs méfaits.

De plus, si un cambriolage est commis, les images enregistrées facilitent les investigations de la police.

Toutefois, le Code du travail exige que la femme de ménage ou toute personne qui travaille pour l’occupant de la maison en tant que salarié soit informée de la mise en place du système.

 

La télésurveillance d’un logement occupé par une personne âgée

Si l’occupant d’une maison souhaite bénéficier d’une assistance rapide en cas de problème médical, un système de télésurveillance comprenant un capteur de son peut l’aider à communiquer plus facilement avec l’équipe chargée de la télésurveillance.

En effet, lorsqu’il déclenche l’alarme du système, l’équipe est alertée par l’intermédiaire du transmetteur. Le capteur de son facilite le dialogue entre la personne qui s’inquiète et l’équipe de télésurveillance.

Celle-ci peut instantanément demander à une équipe médicale de se rendre sur place ou prendre toute autre mesure qui s’impose.

Ainsi, si le client se sent menacé par un individu douteux, le centre de télésurveillance peut alerter la police.   

Mais pour assurer un niveau de sécurité satisfaisant, le dialogue avec l’équipe de télésurveillances doit être possible, quelle que soit la pièce dans laquelle se trouve le client.

Il peut par conséquent être nécessaire de placer des capteurs de son dans plusieurs pièces.

En conséquence, une personne qui désire bénéficier d’un système de télésurveillance pour assurer sa propre sécurité doit comparer les différents systèmes qui lui sont proposés et choisir celui qui offrira la meilleure réponse à ses besoins.

D’autre part, si elle a des difficultés pour exécuter les tâches courantes, elle peut avoir intérêt à choisir un contrat de télésurveillance lui permettant par exemple de bénéficier de l’intervention d’une auxiliaire de vie.

Comment mettre un système de télésurveillance dans toutes les pièces de la maison?

Le cas d’un système de télésurveillance destinée à prévenir les cambriolages

Pour offrir une protection efficace contre les cambriolages d’une maison individuelle, le système de télésurveillance doit pouvoir se déclencher dans toute pièce dans laquelle des malfaiteurs pourraient pénétrer par effraction.

Il faut par conséquent que l’équipe de télésurveillances puisse être avertie si le malfaiteur essaie de fracturer la porte d’entrée ou s’il cherche à entrer dans la maison en sciant un volet avant de briser une vitre.

En conséquence, toute personne qui possède un pavillon doit être consciente de cette exigence, surtout si sa maison se trouve dans un quartier où les cambriolages sont fréquents.

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Elle doit commencer par prendre connaissance des exigences prévues par la garantie contre le vol de son contrat d’assurance multirisque habitation.

En effet, les assureurs exigent souvent que les pavillons individuels soient équipés d’un système de protection, surtout si le client tient à assurer des bijoux, des tableaux ou d’autres objets de valeur qu’il a chez lui.

Il peut notamment demander à son client de faire mettre en place un système conforme à la norme NFA2P. Si c’est le cas, il faut vérifier si l’installateur a un agrément conforme à cette norme.

Par ailleurs, certains assureurs peuvent consentir une réduction de prime ou un renforcement de la garantie si le client accepte de renforcer la protection de sa maison.

Après avoir pris connaissance des exigences de son contrat d’assurance, le client doit contacter les sociétés proposant des installations de systèmes de télésurveillance et demander à chacune d’elles de lui adresser un devis indiquant les caractéristiques  des systèmes qu’elle peut installer.

L’étape suivante consiste à comparer les devis et à vérifier la conformité des installations proposées avec les conditions prévues par le contrat d’assurance.

Ce contrôle est indispensable pour avoir la certitude d’être indemnisé en cas de cambriolage. Si une offre manque de clarté, il est judicieux de demander à son agent d’assurance si elle lui semble suffisante.

Dans tous les cas, il faut mettre en place un système permettant le déclenchement au moins à chaque porte et à chaque fenêtre.

Si le logement concerné est un appartement non situé au rez-de-chaussée du bâtiment, une protection de la porte d’entrée est en principe suffisante.

Toutefois, si l’appartement a un balcon qui pourrait être escaladé par des cambrioleurs, il est toujours raisonnable de faire en sorte que la télésurveillance puisse être déclenchée en cas de tentative d’effraction de l’une des fenêtres.

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Le contrat d’assurance de l’appartement peut par ailleurs exiger qu’il en soit ainsi.

En outre, il ne faut pas oublier qu’un logement équipé d’un bon système de télésurveillance est toujours valorisé.

Enfin, un panneau fixé sur le portail de la maison et signalant la présence d’un système de télésurveillance suffit souvent à dissuader les cambrioleurs.

 

Le cas d’un système devant renforcer la sécurité d’une personne âgée ou handicapée

Dans ce cas, si le système a notamment pour but de garantir à la personne la possibilité d’une intervention médicale rapide en cas de malaise ou de chute, il faut veiller à ce que l’alarme puisse être activée, quelle que soit la pièce dans laquelle la personne se trouve.

D’autre part, il faut que la personne puisse communiquer en toutes circonstances avec l’équipe de la société de télésurveillance pour que celle-ci puisse évaluer facilement la gravité de la situation et demander une intervention appropriée.

Ainsi, si la personne glisse sur le sol de sa salle de bain et si elle se blesse, elle doit pouvoir bénéficier de la visite d’un médecin dans les meilleurs délais surtout si sa blessure l’empêche de se déplacer.

En conséquence, le système qui permet de relayer l’alarme doit être suffisamment proche de la pièce où se trouve la personne.

Il peut être nécessaire d’installer des appareils dans plusieurs pièces surtout si la maison est grande.    

 

Les règles auxquelles il faut se conformer

La mise en place d’un système de télésurveillance ne nécessite en principe aucune déclaration particulière.

Toutefois, si les caméras de vidéosurveillance sont mises en place, elles doivent être orientées uniquement vers la maison ou vers le jardin.

En effet, elles ne doivent pas permettre de filmer ce qui se passe chez le voisin en vertu de l’obligation de respect de la vie privée.

D’autre part, en vertu du Code du travail, l’employée de maison ou la personne chargée de la garde des enfants doit être avertie de la mise en place de ces caméras.

Une déclaration auprès de la CNIL peut être exigée si les images filmées sont enregistrées dans l’appareil.

Télésurveillance pour une personne âgée: Quel prix ? Comment faire ?

La possibilité d’un maintien à domicile

Pour les personnes âgées qui souhaitent rester chez elle le plus longtemps possible et qui n’ont pas besoin d’une surveillance médicale permanente, la télésurveillance constitue une alternative intéressante à l’entrée dans une maison de retraite.

 

Une sécurité accrue pour la personne elle-même

La télésurveillance offre notamment la possibilité de provoquer une intervention médicale rapide si la personne a un malaise ou si elle a fait une mauvaise chute qui l’empêche d’appeler son médecin ou le SAMU.

En effet, il lui suffit dans ce cas de déclencher une alarme au moyen de l’émetteur qu’elle porte en permanence sur elle et qui peut être inséré dans un collier porté autour du cou ou dans un bracelet.

Une fois que l’alarme a été déclenchée, la personne peut communiquer très facilement avec le service de télésurveillance qui évalue la gravité du problème.

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Ce service peut par conséquent alerter instantanément la famille ou une équipe médicale qui peut se rendre immédiatement au chevet de la personne.

Grâce à cela, il est souvent possible d’éviter une hospitalisation qui ne s’impose pas forcément. De plus, en cas de problème grave la rapidité de l’intervention médicale peut améliorer le pronostic et accroître sensiblement les chances de survie.

Il convient de rappeler à ce sujet que si la personne est victime d’un infarctus du myocarde, chaque minute gagnée accroît les chances de succès de l’intervention et que l’hospitalisation doit avoir lieu dès l’apparition des premiers symptômes.

L’opérateur du service de télésurveillance a suivi une formation qui lui permet d’interpréter les symptômes dont la personne âgée est amenée à se plaindre.

Il peut par conséquent demander au SAMU d’intervenir si ces symptômes sont inquiétants.

De plus, si la personne âgée fait une chute et si elle se blesse, l’intervention du service de télésurveillance peut lui sauver la vie.

En effet, chaque année 2 millions de personnes âgées se blessent chez elles et cela se traduit malheureusement par le décès de 9000 d’entre elles.

Le service de télésurveillance peut permettre un accroissement des chances de survie de la victime en demandant une intervention médicale qui permet de stabiliser son état.

Certains systèmes sont par ailleurs équipés d’un détecteur de chute qui déclenche l’alarme automatiquement si la personne âgée tombe.

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Ceci est très utile pour les personnes qui sont sujettes à des vertiges.

Si la personne ne s’est pas blessée, le service peut se contenter d’appeler l’un de ses voisins ou l’un de ses proches pour l’aider à se relever si elle n’en a pas la force.

 

Un service d’écoute, même en l’absence de problème sérieux

Certains contrats de télésurveillance incluent une prestation d’écoute destinée aux personnes qui ont besoin d’être rassurées ou tout simplement de parler avec quelqu’un quand elles sont seules.

 

Une protection bien utile contre les individus malveillants

Malheureusement, trop de personnages sans scrupules profitent d’une manière totalement éhontée de la vulnérabilité des personnes âgées pour commettre des abus de faiblesse, des escroqueries ou des actes de violence en vue de le dépouiller de leurs biens.

Si un personnage douteux frappe à la porte d’une personne âgée, celle-ci peut contacter le service de télésurveillance qui lui déconseillera le plus souvent d’ouvrir sa porte et qui pourra éventuellement prévenir la police si cela s’impose.

 

Une sérénité accrue pour les proches de personnes âgées

La télésurveillance est toujours rassurante pour les enfants d’un parent âgé, car ils savent parfaitement que leur parent ne court aucun danger dans la mesure où un éventuel problème sera rapidement résolu.

Le fait de savoir que l’équipe de télésurveillance peut intervenir à tout moment de jour comme de nuit constitue pour une raison de plus d’avoir l’esprit tranquille.

D’autre part, certains contrats de télésurveillance prévoient des prestations qui accroissent l’autonomie de la personne âgée en mettant une auxiliaire de vie et éventuellement une infirmière à sa disposition.

Ces prestations ont notamment l’avantage de réduire la charge que les enfants doivent assumer pour maintenir leurs parents à domicile.

 

Le choix de l’organisme de télésurveillance

Pour permettre à une personne âgée d’obtenir la meilleure réponse à ses besoins spécifiques, il faut contacter les sociétés spécialisées dans la télésurveillance et demander à chacune d’elles d’adresser une documentation contenant une description détaillée des prestations qu’elle s’engage à fournir et de ses tarifs.

Après avoir reçu les offres, il faut les comparer en évaluant avec soin la portée des engagements pris par chaque société en vue de vérifier si ces engagements offriront une réponse appropriée aux besoins résultant de l’état de santé du parent et des éventuelles difficultés qu’il rencontre pour réaliser ses tâches quotidiennes.

Télésurveillance pas cher: Comment faire pour payer moins cher ?

Les démarches à effectuer pour choisir une société de télésurveillance

Toute personne pour laquelle les services d’un organisme de télésurveillance semblent nécessaires doit commencer par contacter le centre d’action sociale de sa localité en vue de connaître les coordonnées des sociétés qui pourront lui fournir cette prestation moyennant un prix raisonnable.

La démarche suivante que doit faire la personne consiste à demander à l’un de ses enfants ou éventuellement à une association spécialisée dans l’aide aux personnes âgées ou handicapées de l’aider à choisir la société qui répondra le mieux à ses besoins moyennant un tarif raisonnable.

Cependant, pour optimiser cette démarche, il faut évaluer le mieux possible les besoins de cette personne. Il peut être judicieux de demander l’avis du médecin traitant pour que celui-ci puisse indiquer dans quelle mesure la personne risque d’avoir besoin d’une intervention médicale urgente. Le médecin pourrait par exemple proposer un examen permettant d’évaluer la solidité des os ainsi que le risque de fracture en cas de chute.

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Par ailleurs, avant de prendre une décision, il faut toujours demander à chaque société de télésurveillance de remettre un exemplaire du contrat qu’elle propose. En effet, un examen attentif de ce document est capital, car il contient tous les engagements respectifs de la société et du client.

 

L’examen du contrat proposé

Il est indispensable d’examiner avec soin les points suivants :

Le contrat permet-il de choisir entre l’achat ou la location du système devant être installé chez le client ? En effet, l’achat peut coûter 2 000 € et il n’est pas forcément indispensable.

Si le client se contente de louer le système, il devra simplement payer le prix d’installation ainsi que la location, ce qui peut être nettement plus économique.

De plus, le coût de l’achat n’est amorti qu’au bout d’une quinzaine d’années. Or les systèmes deviennent rapidement obsolètes. Il est donc fréquent que la location soit plus avantageuse.

Les conditions dans lesquelles la maintenance du système pourra se faire. Il faut notamment vérifier si le contrat inclut la maintenance dans les prestations, car le déplacement d’un technicien peut coûter une centaine d’euros.

Il faut également vérifier ce que le contrat entend par le terme “maintenance”. En cas d’ambiguïté, il faut toujours demander à la société de préciser par écrit la portée exacte de son engagement.

Ainsi, il faut vérifier si la société s’engage simplement à faire des tests périodiques ou à prendre en charge intégralement le déplacement d’un technicien.

Il convient par ailleurs de contrôler avec soin les cas dans lesquels cette intervention sera payante. Ainsi, si cela risque d’être le cas en cas de défaillance de l’alimentation électrique, il convient d’être vigilant.

Il faut aussi vérifier si les coûts de communication avec le service de télésurveillance sont inclus dans le forfait. Si ce n’est pas le cas, il faut vérifier les montants qui seront facturés pour ses communications.

La présence d’une liaison de secours assuré par le réseau GSM dans le cas où un cambrioleur ou un agresseur sectionnerait le fil du téléphone.

La description des services assurés en cas de problème et les éventuelles clauses de limitation de responsabilité.

Enfin, lorsque l’offre d’une société semble intéressante, il est raisonnable de contrôler sa réputation en se connectant sur google.fr pour vérifier si elle n’a pas fait l’objet de commentaires défavorables.

 

L’intérêt de ne pas choisir systématiquement la société recommandée par l’assureur de la maison

Il est fréquent qu’un assureur propose à son client de choisir une société de télésurveillance avec laquelle il est en relation.

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Or, les prestations fournies par cette société ne sont pas forcément celles qui seront les plus avantageuses pour le client.

Il faut par conséquent comparer les prestations offertes par cette société avec celles des autres professionnels.

 

Les possibilités de prise en charge d’une télésurveillance médicalisée

Une personne qui a des ressources limitées et dont l’état de santé est précaire a intérêt à contacter une association d’aide aux personnes qui sont dans son cas ou le conseil général de son département pour savoir dans quelle mesure ses frais de télésurveillance pourraient être pris en charge.

D’autre part, compte tenu du fait qu’il faut souvent changer de mutuelle au moment ou l’on prend sa retraite, il est toujours judicieux de comparer les offres de plusieurs organismes en vérifiant si certains peuvent accorder le même type de prise en charge.

Il faut aussi vérifier les garanties et les services d’assistance qui peuvent être proposés par ces mutuelles en cas de maladie ou d’accident. 

Télésurveillance pour une personne seule: Combien ça coûte ? Comment faire ?

Les personnes ayant intérêt à recourir à la télésurveillance

La télésurveillance est une prestation destinée aux personnes les plus vulnérables qui sont seules chez elles.

Les personnes concernées sont plus particulièrement celles qui ont du mal à se déplacer et qui risquent d’avoir des difficultés pour appeler le SAMU ou pour faire venir un médecin si elles ont un problème urgent.

Il s’agit par conséquent des personnes très âgées, des personnes handicapées ou des personnes souffrant des séquelles d’une maladie ou d’un accident.

 

Le fonctionnement d’un système de télésurveillance

Après la mise en place du système chez le client, celui-ci dispose d’un appareil lui permettant de déclencher une alarme s’il est victime d’un problème de santé ou s’il se blesse en faisant une chute.

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Dès que le client actionne l’alarme, des dispositions sont prises pour que la famille soit alertée ou pour qu’une intervention médicale puisse avoir lieu si cela est nécessaire.

Le système est constitué notamment d’un appareil central équipé d’un transmetteur téléphonique avec lequel il est possible de communiquer avec des personnes se trouvant à l’extérieur.

D’autre part, la société de télésurveillance met à la disposition du client un émetteur que celui-ci doit conserver en permanence sur lui pour pouvoir l’actionner.

L’émetteur peut être inséré dans un bracelet ou dans un collier porté autour du cou.

Une fois que l’alarme est déclenchée, les collaborateurs de la société de télésurveillance  interviennent pour que le client puisse bénéficier de l’aide dont il a besoin.

La communication entre le client et les personnes devant intervenir est facilitée par un système combinant un micro et un haut-parleur préalablement installés dans le logement.

Le téléopérateur qui est contacté au moyen du système est en possession de toutes les informations concernant le client, ce qui lui permet de contacter instantanément le médecin traitant ou les proches de celui-ci.

Il peut par ailleurs évaluer le niveau d’urgence du problème, car il a reçu une formation spécifique. Ainsi, si le client peut communiquer normalement et si le déclenchement de  l’alarme résulte d’une situation qui l’a inquiété, le problème est réglé très simplement.

Ceci peut notamment éviter des interventions médicales qui ne sont pas nécessaires.

De plus, le client peut bénéficier d’une intervention très rapide dans les cas suivants :

Si le système constate une situation dans laquelle il y a lieu de craindre un malaise et si le client ne peut pas déclencher l’alarme, celle-ci peut éventuellement se déclencher automatiquement, ce qui permet d’avertir des proches.

En cas de chute entraînant une facture empêchant le client de faire les gestes nécessaires, l’intervention médicale est déclenchée instantanément.

Cette protection est souvent indispensable, car chaque année 2 millions de retraités sont victimes de chutes à leur domicile et 9 000 d’entre eux en décèdent.

 

Le rôle de la télésurveillance dans la prévention de certaines infractions

La télésurveillance offre la même efficacité qu’un système d’alarme classique pour la protection contre les intrusions.

Si le client est confronté à une personne suspecte, il lui suffit de déclencher l’alarme pour que des mesures appropriées soient prises.

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Il y a lieu de rappeler à ce sujet que les personnes âgées ou malades font malheureusement partie des gens qui sont le plus souvent victimes d’abus de faiblesse, d’escroqueries ou d’agressions à domicile ou dans la rue.

Or, la télésurveillance offre une protection tout à fait adaptée contre des individus qui n’ont aucun scrupule à profiter des personnes les plus vulnérables.

 

Le rôle de la télésurveillance pour l’autonomie de la personne âgée et de son entourage

Grâce à ce système, les personnes âgées peuvent souvent rester chez elles en conservant leur indépendance ainsi que leur intimité.

En outre, la télésurveillance permet aux enfants ou aux frères et soeurs d’une personne âgée d’être rassurés en sachant que la télésurveillance met leur parent à l’abri de tout danger.

 

La démarche à effectuer pour bénéficier de la télésurveillance

La personne qui souhaite bénéficier d’une télésurveillance doit commencer par demander au centre communal d’action sociale de sa localité de lui indiquer les coordonnées des sociétés fournissant cette prestation.

Ensuite, elle a intérêt à comparer les offres de ces sociétés en se faisant éventuellement aider par l’un de ses enfants pour la compréhension de ces offres.

Ensuite, elle choisit l’offre qui répond le mieux à ses besoins. Le budget à prévoir pour l’installation du système s’élève en moyenne à 400 €.

En ce qui concerne l’abonnement, il coûte en moyenne une vingtaine d’euros par mois.

Compte tenu des avantages offerts et notamment du fait qu’une intervention permise par ce système peut sauver la vie du client, cette dépense est tout à fait raisonnable.

Implant Dentaire : Comment est-ce remboursé?

Le principe de l’absence de prise en charge des implants par l’assurance-maladie

La pose d’un implant dentaire n’étant pas inscrite sur la nomenclature des actes médicaux remboursés par la sécurité sociale, sa prise en charge est en principe refusée par le régime obligatoire d’assurance maladie.

 

Les cas où l’assurance-maladie accorde la prise en charge d’un implant

La sécurité sociale accepte de rembourser la mise en place d’un implant dentaire si certaines dents du patient n’ont pas poussé à cause d’une anomalie génétique ou si le patient doit suivre un traitement ayant entraîné le déchaussement de ses dents.

Le défaut d’apparition d’une ou de plusieurs dents pendant la croissance est appelé anégésie.

Il s’agit d’une anomalie rare, mais très gênante pour les patients qui sont confrontés à un grave problème esthétique lorsqu’il leur manque des incisives ou des canines et aux risques qui résultent de l’absence de dents.

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Toutefois, pour un enfant ou un adolescent qui n’a pas encore fini de grandir, la mise en place d’un ou de plusieurs implants est contre-indiquée et le dentiste doit proposer d’autres solutions.

Après la croissance, des poses d’implants sont en principe possibles et elles sont prises en charge après l’accord de la caisse d’assurance-maladie.

Le patient qui se trouve dans l’une des situations indiquées ci-dessus doit par conséquent prendre rendez-vous avec son dentiste pour que celui-ci constate les problèmes de sa dentition.

Il a intérêt à lui communiquer les documents attestant la cause de la perte de ses dents si celle-ci est consécutive aux effets secondaires d’un traitement médical.

Le dentiste se charge de compléter un imprimé et de l’adresser au service médical de la caisse d’assurance-maladie en joignant une radio panoramique dentaire ainsi qu’une radiographie du poignet de patient qui permet d’établir l’âge de celui-ci.

Le cas échéant, des documents médicaux attestant qu’un traitement a causé le déchaussement des dents du patient sont joints au dossier.

Le patient reçoit ultérieurement un courrier lui indiquant l’accord ou le refus de la prise en charge des implants.

 

Les solutions possibles pour les personnes n’ayant pas droit à une prise en charge de leurs implants dentaires

En France, ces personnes ne peuvent bénéficier d’un remboursement de leur pose d’implants que si elles ont une mutuelle accordant cette prestation.

Il en résulte que toute personne raisonnable doit anticiper ses futurs problèmes dentaires en choisissant une mutuelle offrant un bon niveau de remboursement des implants et des prothèses dentaires.

Pour faire un choix judicieux, il faut tenir compte du fait qu’en France, il faut dépenser une somme comprise entre 2000 et 2500 € pour la mise en place de la vis en titane, du pilier et de la prothèse.

Le consommateur doit aussi tenir compte des risques d’accident pouvant résulter de la pratique de son sport favori ou de ses loisirs.

Il peut obtenir les coordonnées d’une mutuelle offrant une couverture spécifique en contactant sa fédération sportive s’il est passionné par le rugby.

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Par ailleurs, il est possible de faire des économies en recherchant une mutuelle offrant un bon niveau de remboursement pour des poses d’implants réalisés dans un pays dans lequel les dentistes pratiquent des tarifs sensiblement inférieurs à ceux d’un dentiste français.

En effet, le patient qui réussit à entrer en contact avec un excellent dentiste exerçant son activité en Hongrie, en Roumanie ou en Tunisie peut se faire placer un implant pour un prix égal au tiers ou à la moitié de ce qu’il aurait dû payer en France.

D’autre part, la qualité de la pose peut être égale à celle d’une intervention de même nature pratiquée en France si le dentiste est choisi judicieusement.

Compte tenu de la différence entre les prix à payer en France et ceux qui sont demandés en Hongrie, en Tunisie ou en Roumanie, une mutuelle qui accorde un remboursement des poses d’implants effectuées dans ces pays peut demander des cotisations plus basses ou accorder des garanties plus élevées.

Implant Dentaire et Greffe Osseuse : Combien ça coûte? Est-ce douloureux ?

Les conditions que doit remplir la structure osseuse pour la réussite de la pose de l’implant

L’implant comportant une vis en titane que le dentiste doit insérer dans l’os de la mâchoire. Le diamètre de cette vis est au moins égal à 2 mm et sa longueur doit être d’au moins 6 mm pour qu’il soit suffisamment résistant pour pouvoir supporter une prothèse dentaire. Mais le dentiste peut devoir insérer une vis ayant un diamètre de 3,5 millimètres et une longueur atteignant au moins 8 mm.

Il faut par conséquent que l’os ait une longueur au moins égale à celle de la vis et que sa largeur soit suffisante. Si ce n’est pas le cas, la vis ne pourra pas s’insérer correctement.

Il est de même s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mâchoire.

L’état et la consistance de l’os de la mâchoire sont évalués grâce à un scanner et à une radio panoramique en trois dimensions.

 

La greffe de l’os

Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mâchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la réalisation d’une greffe pour remédier à ces insuffisances.

L’intervention consiste en premier lieu à prélever un fragment d’os à un autre endroit du corps du patient.

Si la quantité de matière osseuse à prélever est faible, le dentiste peut faire le prélèvement au niveau du menton ou de la branche de la mandibule qui se trouve derrière la dernière molaire du bas.

Mais s’il faut prélever un fragment de tissu osseux plus important, le prélèvement est réalisé dans une clinique au niveau du tibia ou de l’os de la hanche.

Dans ce cas, la procédure commence toujours par la consultation d’un médecin anesthésiste et par un bilan de santé complet, car le protocole de l’anesthésie inclut l’administration de médicaments par voie intraveineuse.

L’autogreffe procure à chaque patient des avantages importants, car étant donné que l’os est une matière vivante, la cicatrisation est plus rapide et la résistance aux infections est meilleure.

De plus, l’intégration se réalise le plus souvent d’une manière totale et définitive.

Conformément à l’obligation imposée par le Code de la santé publique, l’équipe médicale doit prescrire des remèdes destinés à prévenir les douleurs postopératoires.

Le prélèvement est lui-même réalisé dans une salle d’opération. En outre, un traitement destiné à accélérer la cicatrisation de la muqueuse et de l’os est proposé au patient.

Toutefois, si l’intervention est réalisée au niveau de l’eau de la hanche, elle laisse une petite cicatrice et le patient risque d’être gêné pour la marche et pour certaines activités pendant une quinzaine de jours.

Il faut par conséquent programmer un arrêt de l’activité professionnelle.    

Ensuite, le greffon prélevé est placé à l’endroit où la vis en titane devra être insérée.  Parfois, le dentiste peut compléter le greffon avec un biomatériau.

La muqueuse cicatrise au bout d’un délai compris entre 8 et 15 jours.

Pendant ce délai, le patient constate souvent une réduction de la capacité d’ouverture de sa mâchoire ainsi que la présence d’un œdème sur son visage.

Il doit par ailleurs réaliser les bains de bouche prescrits par le dentiste et brosser ses dents ainsi que ses gencives avec une brosse extrêmement souple. Il doit également se contenter d’une alimentation molle et tiède ou fraîche. 

Par ailleurs, la greffe réalisée peut être une greffe de comblement pratiquée au niveau des sinus maxillaires.

Le dentiste choisit de faire cette greffe s’il faut insérer un implant ayant une longueur comprise entre 10 et 12 millimètres.

Une greffe d’apposition est pratiquée au niveau de la mandibule ou du maxillaire s’il faut faire en sorte que l’os puisse recevoir un implant ayant un diamètre important.    

Il faut parfois attendre au moins quatre mois pour que le greffon osseux soit bien fixé au niveau de la mâchoire pour que la vie en titane puisse être insérée dans des conditions satisfaisantes.

C’est le cas si l’insuffisance de la masse osseuse a nécessité la greffe d’un fragment d’os relativement volumineux.

 

L’arrêt de la consommation de tabac

Un patient fumeur doit impérativement éviter de fumer avant l’intervention et après celle-ci.

Implant dentaire à l’étranger: Est-ce douloureux ? Combien ça coûte ?

Les protocoles visant à éviter toute douleur pendant la pose de l’implant

Tout dentiste sérieux réalise au moins une anesthésie locale avant de commencer les soins de pose de l’implant. Le médicament est choisi en tenant compte des antécédents médicaux du patient et de ses éventuelles allergies. Il en résulte que l’intervention est totalement indolore.

L’injection elle-même n’est pas douloureuse, car elle est toujours faite avec une aiguille à usage unique et le dentiste la réalise lentement.

Cependant, le patient ressent fréquemment une impression d’engourdissement au niveau de la mâchoire qui a été soignée.

En outre, il est fatigué après l’intervention et il doit s’abstenir de conduire sa voiture, car ses réflexes risquent d’être ralentis.

Il est donc recommandé de se rendre au cabinet et de rentrer chez soi en empruntant les transports en commun.

Si l’intervention programmée est plus lourde (et notamment s’il est envisagé de poser plusieurs implants au cours d’une même séance), un protocole d’anesthésie différent peut être proposé.

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Il est notamment possible de compléter les anesthésies locales par une sédation par voie intraveineuse. Mais, dans ce cas l’intervention doit se dérouler dans un hôpital ou dans une clinique.

En outre, le patient doit consulter préalablement un médecin anesthésiste et bénéficier d’un bilan médical complet avant l’intervention.

Après l’intervention, il doit se reposer et se faire accompagner chez lui par une autre personne. Toutefois, ce protocole est toujours personnalisé et il  garantit un confort total.

 

Les suites de l’intervention

Afin que le patient puisse continuer à se restaurer en attendant la pose de la prothèse définitive, le dentiste met toujours en place une prothèse provisoire.

Cette prothèse est confectionnée au cabinet et le dentiste fait toujours en sorte qu’elle ne provoque ni gêne ni douleur.

En outre, le dentiste prescrit toujours des médicaments antalgiques et des antibiotiques pour éviter tout risque d’infection.

Il en résulte que si la prescription est appropriée et si elle est bien suivie par le patient, les douleurs sont faibles.

D’autre part, des saignements modérés peuvent se produire pendant les jours qui suivent l’intervention. Ce phénomène est normal et il ne doit pas inquiéter le patient.

Il suffit à celui-ci de demander à son dentiste quels sont les soins qu’il conviendrait de réaliser dans ce cas.

Il peut aussi constater l’apparition d’une légère enflure au niveau de lieu où l’intervention a été faite. Dans ce cas, le dentiste suggère d’appliquer une poche de glace.

Des ecchymoses peuvent apparaître le plus souvent trois jours après l’intervention.

Le soin qui doit être réalisé pour les atténuer est très simple, car il consiste à appliquer une compresse chaude pour activer la circulation du sang.

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Il est toutefois conseillé d’attendre la disparition de ces ecchymoses pour pratiquer un effort physique ou toute autre activité accroissant la pression sanguine. 

Il faut bien entendu suivre toutes les recommandations du dentiste. Si celui-ci a prescrit des bains de bouche, il faut les faire régulièrement après avoir éventuellement dilué le produit dans de l’eau pour éviter toute sensation de brûlure.

De plus, pour réduire le plus possible les risques de douleur, les pressions au niveau de l’endroit opéré doivent être limitées.

 

L’arrêt du tabac

Si le patient est fumeur, il doit savoir que l’arrêt du tabac est indispensable notamment pour que la cicatrisation se déroule bien et pour que la vis en titane s’intègre bien dans l’os de sa mâchoire.

La poursuite de la consommation de tabac peut entraîner des pathologies douloureuses et réduire sensiblement les chances de succès de l’intervention.

Implant dentaire et douleur: Est-ce douloureux ? Comment éviter les douleurs?

La prévention de la douleur pendant le déroulement des soins

Si l’intervention est limitée à la pose d’un implant unique, elle est réalisée au cabinet dentaire après une anesthésie locale. Le produit administré est choisi en fonction des spécificités de l’intervention et des éventuelles contre-indications.

Grâce à la qualité du matériel utilisé, à l’habileté du dentiste et à l’efficacité du produit, l’injection et la mise en place de l’implant sont tout à fait indolores.

Si l’intervention est plus lourde et si le patient souhaite bénéficier d’une sédation qui complète le confort procuré par les anesthésies locales, la pose d’implants se déroule dans le service de chirurgie dentaire ou de stomatologie d’une clinique ou d’un hôpital.

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Le patient doit consulter le médecin anesthésiste quelques jours avant l’intervention.

Des examens complémentaires peuvent être prescrits pour accroître la sécurité du patient ou pour mieux personnaliser les soins.

Enfin, si une greffe osseuse est nécessaire pour la pose de l’implant et si le  greffon doit être prélevé par exemple sur l’os de la hanche, une anesthésie générale est nécessaire.

L’intervention est précédée d’une consultation anesthésique comme c’est le cas pour une sédation intraveineuse.

Le patient doit toujours être à jeun pour l’intervention. Il doit par ailleurs choisir une clinique ayant une salle de réveil.

Il est par ailleurs judicieux de choisir une clinique proposant une intervention en ambulatoire, car ceci permet au patient de retourner chez lui le jour de l’intervention s’il peut être raccompagné.

 

La prévention des douleurs postopératoires

Si l’intervention est réalisée au cabinet du dentiste, celui-ci prescrit toujours un remède antalgique pour éviter au patient de souffrir lorsque le produit anesthésique ne fait plus d’effet.

D’autre part, le patient est invité à prendre des antibiotiques pour éviter une infection qui risque d’être douloureuse.

Le plus souvent, les suites opératoires sont bénignes et le dentiste indique toujours les soins que le patient peut réaliser pour traiter ces suites.

Le patient peut par exemple être confronté à des saignements modérés ou à un gonflement au niveau de l’endroit où la vis en titane a été insérée et parfois à des ecchymoses.

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Un gonflement peut être traité en appliquant une poche de glace. En ce qui concerne les ecchymoses, le patient peut les traiter en appliquant une compresse chaude qui aide le sang à mieux circuler.

Le dentiste peut par ailleurs conseiller d’éviter les activités physiques trop intenses pendant les jours qui suivent l’intervention.

Si le dentiste prescrit des bains de bouche, il peut conseiller de diluer le produit dans de l’eau pour éviter les éventuelles sensations de brûlure.

Enfin, il recommande toujours au patient d’éviter d’appuyer fortement sur l’endroit où l’intervention a été effectuée.

 

Le cas d’une greffe réalisée avec un fragment prélevé sur un os non situé dans la cavité buccale

Une greffe osseuse peut être nécessaire si l’os de la mâchoire n’a pas suffisamment de longueur ou de largeur pour permettre une bonne insertion de la vis en titane.

Dans ce cas, le dentiste peut proposer une greffe osseuse qui doit se dérouler dans un bloc opératoire si le greffon doit être prélevé par exemple sur l’os de la hanche ou sur le tibia du patient.

Si cette intervention a lieu, le patient doit savoir que le code de la santé publique oblige l’équipe médicale à prévenir et à traiter les douleurs, quelle que soit leur origine.

En conséquence, le médecin anesthésiste prescrit des médicaments qui sont administrés dès le réveil et que le patient continue à prendre une fois qu’il est rentré chez lui.

Implant dentaire en Tunisie: Quel prix? Les meilleures cliniques dentaires?

Les avantages d’un implant dentaire et le coût de sa mise en place en France

Si un patient doit se faire couronner une dent et si la pose d’un implant est possible dans son cas, il peut profiter en premier lieu du fait que les dents voisines de la dent à soigner seront conservées, alors qu’il aurait fallu les tailler pour poser un bridge.

Mais ce type d’intervention est très onéreux en France, car il faut prévoir un prix total au moins égal à 2000 € pour chaque dent remplacée par une prothèse en céramique fixée sur un implant.

Il en résulte que la dépense peut être très lourde si plusieurs prothèses doivent être faites.

De plus, si le patient ne bénéficie pas de la couverture maladie universelle complémentaire, sa caisse d’assurance-maladie ne lui rembourse qu’un montant à peine supérieur à 70 € pour la couronne.

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Elle ne verse en principe aucun remboursement pour la pose de l’implant, car ce type d’intervention n’est pas prévu dans la nomenclature des actes pris en charge.

 

Les soins dentaires en Tunisie

Depuis plus de 20 ans, la Tunisie est une référence pour la chirurgie esthétique et pour le tourisme médical. Elle est également appréciée pour la qualité des soins réalisés par ses meilleurs dentistes.

 

Les démarches que le patient doit effectuer

Avant d’entrer en contact avec un dentiste tunisien, il faut toujours commencer par consulter son dentiste français pour que celui-ci effectue un bilan complet de l’état des mâchoires.

D’autre part, il peut donner des indications précieuses au sujet de l’intérêt d’une pose d’implant.

En effet, cette solution permet notamment d’éviter la mutilation des dents voisines de celle qui doit être couronnée.

Mais elle n’est pas possible notamment si le patient a le sida, s’il a souffert récemment d’un infarctus du myocarde ou de certaines autres maladies cardiaques ou s’il est atteint de certaines maladies des os.

En effet, l’os de la mâchoire concernée doit être suffisamment solide et consistant pour que la vis en titane puisse bien s’insérer.

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D’autre part, il faut soigner toute pathologie qui contre-indiquerait temporairement la mise en place de l’implant.

C’est notamment le cas de certaines pathologies buccales ou de certaines affections provoquées par le tabac.

En effet, ces maladies peuvent nuire à la cicatrisation de l’intervention et réduire nettement les chances de réussite.

 

La recherche du dentiste en Tunisie

Une démarche judicieuse consiste à contacter une société qui met en relation des patients intéressés par le tourisme dentaire et des dentistes tunisiens.

En effet, si une telle société est soucieuse de sa réputation, elle commence par procéder à une sélection rigoureuse des dentistes qui seront mis en contact avec ses clients.

Il faut adresser à cette société le compte rendu de l’examen réalisé par le dentiste français ainsi qu’une radio panoramique dentaire.

Un patient qui a été soigné pour des maladies sérieuses ou qui doit soigner une maladie chronique doit également donner toutes les indications concernant ses maladies et ses traitements.

Il doit aussi signaler ses éventuelles allergies et passer un scanner si on le lui demande.

Le prix total de l’intervention du dentiste tunisien pour la pose de l’implant et de la couronne varie entre 600 et 900 €.

En conséquence, si la société peut mettre le  patient en contact avec un excellent dentiste tunisien, le patient peut réaliser une bonne affaire, surtout s’il doit se faire poser plusieurs implants.

Si le patient n’arrive pas à entrer en contact avec un dentiste tunisien en passant par une société spécialisée dans le tourisme dentaire, il doit rechercher le dentiste lui-même.

Dans ce cas, il doit faire preuve de beaucoup de prudence et commencer par éliminer toute personne qui se prétend dentiste et qui n’est pas inscrite à l’ordre professionnel des dentistes tunisiens ou qui fait de la publicité mensongère sur son site Internet.

Il est possible de se renseigner au sujet de la réputation des centres dentaires situés à Tunis en contactant les pharmacies et éventuellement les cabinets médicaux qui se trouvent dans leur voisinage.

Cette démarche peut permettre notamment d’éliminer les dentistes qui ont fait des soins ayant entraîné des complications qui ont nécessité des achats de médicaments dans les pharmacies.

Par ailleurs, les pharmaciens connaissent les jugements portés par les patients au sujet de leur dentiste.

 

Les contraintes du traitement

Toutefois, l’intervention complète ne peut pas être réalisée en une seule séance, car il faut attendre plusieurs semaines pour laisser à la mâchoire le temps de se cicatriser.

En conséquence, le dentiste doit placer une prothèse provisoire dans la mâchoire du patient après avoir inséré la vis en titane et le patient doit retourner ultérieurement en Tunisie pour la mise en place de la prothèse définitive.   

Implants Dentaires en Roumanie : Avantages et inconvénients ? quel prix ? quelles démarches ?

Les raisons pour lesquelles des personnes se rendent en Roumanie pour des implants ou des prothèses dentaires

En France, la pose d’un implant est une intervention coûteuse, car il faut dépenser en moyenne 1000 € pour l’insertion de la vis en titane dans l’os de la mâchoire et une somme à peu près égale pour la confection d’une jolie couronne en céramique.

Il en résulte que de nombreux patients français qui n’ont pas la chance d’avoir une mutuelle offrant un bon remboursement des implants dentaires réalisés en France n’hésitent pas à se rendre en Roumanie pour se faire faire cette intervention. 

 

La prise en charge des prothèses et des implants par l’assurance-maladie en France

Si le patient ne bénéficie pas de la couverture maladie universelle complémentaire, la sécurité sociale ne rembourse qu’un montant très faible pour une prothèse ou pour un bridge.

D’autre part, elle ne prend pas en charge le remboursement des implants sauf si le patient souffre d’une absence de dents due à une cause génétique ou résultant d’une chimiothérapie nécessitée par un cancer.   

Il en résulte qu’en principe, un patient qui doit se faire faire une couronne et qui souhaite qu’elle soit fixée sur un implant doit faire face à une dépense pouvant atteindre 2000 €.

La somme remboursée par la mutuelle doit être déduite de ce montant, mais le patient risque souvent de devoir dépenser un montant élevé compte tenu de ses ressources.

 

Le prix d’un implant dentaire réalisé en Roumanie

En comparant avec soin  les devis établis par les dentistes présélectionnés, le patient peut se faire faire une couronne céramo-métallique fixée sur un implant pour un montant total compris entre 700 et 1000 €.

Il en résulte que la dépense est nettement inférieure à ce qu’il faudrait payer en France pour un travail de qualité égale.

Ceci s’explique notamment par le fait que les dentistes qui travaillent en Roumanie ont des dépenses d’exploitation nettement plus basses que ceux qui travaillent en France.

 

Les avantages d’une intervention réalisée en Roumanie

L’intérêt financier d’une intervention réalisée en Roumanie est incontestable.

Toutefois, il faut tenir compte du prix du voyage aller-retour entre la France et Bucarest et des frais à payer à l’hôtel pendant le séjour.

Mais ces frais peuvent être rentabilisés facilement si le patient doit se faire faire plusieurs implants.

Toutefois compte tenu du fait qu’il faut attendre que la vis en titane soit bien intégrée dans l’os de la mâchoire  et que la cicatrisation soit terminée, le patient doit se contenter d’une prothèse provisoire et retourner en Roumanie plusieurs semaines après la première séance pour se faire placer la prothèse définitive.

Par ailleurs, il peut être astucieux de rechercher une mutuelle offrant une prise en charge des implants et prothèses réalisées en Roumanie.

Si une mutuelle offre ce type de garantie, ceci peut permettre au patient de n’avoir aucune somme à sa charge. 

 

Les démarches qu’il faut effectuer avant de partir pour la Roumanie

Le patient doit tenir compte du fait que la pose d’un implant est une intervention délicate qui exige un haut niveau de savoir-faire.

D’autre part, elle peut être contre-indiquée notamment s’il est atteint du SIDA s’il a été soigné récemment pour un infarctus, si les os de ses mâchoires ne sont pas suffisamment solides et denses ou s’il a une pathologie des valves cardiaques.

Une forte consommation de tabac pose également des problèmes, car elle provoque des pathologies buccales qui peuvent gêner la cicatrisation.

En conséquence, le patient a intérêt à consulter un dentiste français pour évaluer la pertinence d’une pose d’implant dans son cas.

Par ailleurs, les enfants dont la croissance n’est pas achevée ne peuvent pas se faire poser un implant. En conséquence, il est inutile de les conduire en Roumanie pour ce type d’intervention.

Si un patient adulte a de bonnes raisons qu’une pose d’implant lui conviendra, il doit commencer par demander à sa mutuelle dans quelle mesure elle peut prendre en charge une intervention réalisée en Roumanie.

 

Comment réussir le choix du dentiste roumain?

Il est possible de contacter l’ordre professionnel des dentistes roumains pour avoir les coordonnées de ceux qui parlent couramment français et qui ont une qualification en implantologie équivalente à celle des spécialistes français.

Cet organisme peut également dire si les déclarations mentionnées sur les sites Internet des cabinets dentaires de Bucarest sont sincères.

Bien entendu, il faut éviter soigneusement les dentistes qui mentent au sujet de leurs compétences.

Après avoir fait une sélection préalable, il convient d’adresser une demande de devis à chacun des dentistes retenus.

Il y a lieu de joindre à chaque demande de devis des documents relatifs à l’examen dentaire effectué par le dentiste français et aux éventuels antécédents médicaux.

Pour prendre la décision finale, il est possible de se renseigner auprès des cabinets médicaux ou des pharmacies proches du cabinet dentaire que l’on envisage de choisir en se faisant aider par une personne qui parle bien la langue roumaine.

Implant dentaire en Hongrie : Pourquoi choisir ou pas cette option?

Le prix de la réalisation d’une couronne sur implant en France et sa prise en charge par l’assurance-maladie

Pour faire confectionner une jolie couronne en céramique et pour la poser sur un implant préalablement inséré dans l’os de la mâchoire, un dentiste qui travaille en France demande un prix généralement compris entre 2 000 et 2 500 €.

Or, pour les patients qui n’ont pas droit à la couverture maladie universelle complémentaire, la sécurité sociale ne rembourse qu’une somme inférieure à 100 €.

Par ailleurs, elle ne rembourse pas les poses d’implants sauf si elles sont nécessitées par une perte de dents provoquée par une chimiothérapie prescrite en raison d’un cancer.

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En conséquence, un patient qui n’a pas la chance de bénéficier d’une mutuelle offrant un haut niveau de prise en charge d’une pose d’implant est incité à prendre connaissance des sommes demandées par les dentistes étrangers pour ce type de soins.

Or, il est possible de trouver en Hongrie un dentiste capable d’offrir des soins ayant la même qualité qu’en France.

 

Les prix moyens des couronnes montées sur des implants en Hongrie

En Hongrie, la mise en place de l’implant et du pilier coûte entre 500 et 600 €. Il faut ajouter un peu plus de 200 € pour une couronne céramo-métallique ou 350 € pour une couronne en zircone.

S’il faut réaliser une greffe osseuse, le coût supplémentaire s’élève au moins à 400 €. Mais si ce n’est pas le cas, la dépense peut ne pas dépasser 1000 € pour une prothèse montée sur un implant.

Il en résulte que le patient qui se fait faire son implant et sa couronne en Hongrie peut faire une bonne affaire s’il réussit à trouver un excellent dentiste.

 

Les démarches préalables

Le patient a intérêt à commencer par consulter son dentiste français pour s’assurer de l’intérêt de la pose d’un implant dans son cas.

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En effet, un implant permet notamment d’éviter de tailler des dents saines et il peut procurer un meilleur aspect à la prothèse.

Mais la procédure plus longue que pour un bridge et certaines pathologies peuvent contre-indiquer ce type d’intervention.

C’est notamment le cas en ce qui concerne certaines maladies cardiaques, certaines pathologies des os ou le SIDA. Toutefois, si la pose d’un implant n’est pas possible, un bon dentiste hongrois peut aussi réaliser un beau bridge.

 

La recherche du dentiste hongrois

Après avoir recherché la solution la plus appropriée, il est possible de contacter une société spécialisée dans l’aide aux personnes qui cherchent à faire du tourisme médical ou dentaire en vue de profiter de conditions avantageuses.

Pour vérifier la fiabilité de cette société, il est possible de se renseigner auprès des autorités sanitaires ou des ordres professionnels des dentistes français et hongrois.

S’il a réussi à trouver une société digne de confiance, le patient a intérêt à lui transmettre les résultats de l’examen effectué par le dentiste français et une radio panoramique ainsi que des indications relatives à son passé médical et aux maladies pour lesquelles il doit se soigner.

Ces informations sont nécessaires pour l’élaboration des devis et du protocole de traitement.

Ensuite, la société se charge de contacter les dentistes hongrois et de demander à chacun d’eux de soumettre un devis détaillé.

Chaque dentiste contacté est invité à donner des indications très précises sur le coût de chacun des soins ainsi que sur les matériaux et les techniques qu’il envisage d’utiliser.

Ceci permet au patient de s’assurer de la qualité des soins dont il va bénéficier. Le patient peut par ailleurs compléter sa recherche en consultant le site Internet du dentiste qui est indiqué par la société et contrôler la publicité figurant sur ce site en se renseignant auprès de l’ordre professionnel des dentistes hongrois.

Il convient par ailleurs de demander à la société de transmettre le dossier à des dentistes hongrois parlants couramment français.



Le déroulement de la pose d’un implant par un dentiste hongrois

Si le dentiste hongrois applique le même protocole qu’un dentiste français, son intervention commence par une anesthésie de l’ensemble de la zone où l’implant va être posé.

Ensuite, il creuse un peu l’os de la gencive pour pouvoir insérer la vis en titane et propose au patient la mise en place d’une prothèse provisoire.

Cette prothèse provisoire est conservée pendant le délai nécessaire pour la cicatrisation de l’intervention.

Cette période dure plusieurs semaines pendant lesquelles le patient peut mastiquer des aliments dans la mesure où ceux-ci ne sont pas trop durs.

À l’expiration du délai, le patient retourne voir le dentiste hongrois pour que celui-ci lui mette la prothèse définitive. Il faut donc prévoir au moins deux séjours en Hongrie pour une intervention complète.    

Implant dentaire et CMU : Quelle prise en charge ? Comment ça fonctionne?

La prise en charge des implants par la sécurité sociale

La pose d’un implant dentaire ne fait pas partie des actes qui figurent sur la nomenclature de la sécurité sociale. Il en résulte qu’en principe, même si le patient a droit à la couverture maladie universelle complémentaire, il ne peut pas bénéficier de la prise en charge d’un implant.

La sécurité sociale ne prend en charge ce type d’intervention que s’il faut remédier à l’absence d’une ou de plusieurs dents et si cette absence résulte d’une anégésie dentaire causée par des problèmes génétiques ou si le patient subit une chimiothérapie entraînant un déchaussement de ses dents.

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Par ailleurs, un enfant dont la croissance n’est pas terminée ne peut pas bénéficier de la pose d’un implant.

Mais le dentiste peut proposer la pose d’un bridge ou une autre solution.

En ce qui concerne un adulte ayant perdu ses dents à cause d’une chimiothérapie, la mise en place d’un implant est possible si elle n’est pas contre-indiquée.

 

La procédure d’octroi de la prise en charge d’un implant

Si un adulte est victime de l’un des problèmes indiqués ci-dessus, il doit commencer par consulter son dentiste pour que celui-ci prépare une demande de prise en charge de l’implant par la sécurité sociale.

Cette demande doit contenir au moins les résultats de l’examen qu’il a effectué ainsi qu’une radio du poignet permettant d’établir l’âge du patient et une radio panoramique dentaire.

Il est judicieux de joindre des documents attestant l’origine de l’absence des dents pour démontrer que le patient est en droit d’exiger la prise en charge de l’intervention dont il a besoin.

Ainsi, il a intérêt à remettre à son dentiste les documents attestant qu’il suit un traitement de chimiothérapie si ce traitement est la cause du déchaussement de ses dents.

La demande est adressée au médecin-conseil de la caisse d’assurance-maladie. Le médecin-conseil émet un avis concernant la suite à donner à la demande.

Ensuite, la caisse d’assurance-maladie envoie un courrier au patient pour lui notifier l’accord ou le refus de prise en charge.

En cas de refus, un recours auprès de la commission amiable de la caisse d’assurance-maladie ou de l’autorité judiciaire est possible.

 

Les solutions prévues pour un bénéficiaire de la CMUC ne pouvant bénéficier du remboursement d’une pose d’implants

Un arrêté ministériel prévoit pour cette catégorie de patients la possibilité d’une prise en charge intégrale de la confection d’une couronne dentaire ou d’un bridge.

Si la prothèse doit être placée sur des dents visibles lorsque le patient sourit, la couverture maladie universelle complémentaire ouvre droit à la prise en charge d’une prothèse céramo-métallique.

Si elle doit être posée sur des molaires, l’assurance-maladie prend en charge la confection d’une couronne ou d’un bridge en métal.

Le patient doit choisir un dentiste qui applique un tarif conforme au barème fixé par l’arrêté.

Il peut demander au centre de santé de sa commune si un dentiste travaillant dans ce centre pourra réaliser cette prothèse en se conformant à cette condition.

Si ce n’est pas le cas, il doit se renseigner auprès de sa caisse d’assurance-maladie.     

Par ailleurs, s’il a été victime d’une agression ayant causé des traumatismes dentaires, il doit porter plainte et contacter une association d’aide aux victimes d’actes de violence pour savoir comment il peut bénéficier d’un dédommagement versé par la commission d’indemnisation des victimes d’infractions.

 

Implant dentaire et sécurité sociale : Quelle prise en charge ? Quel rôle pour la mutuelle ?

La prise en charge des implants par l’assurance-maladie

En principe, la sécurité sociale ne rembourse pas les poses d’implants. Toutefois, une caisse peut rembourser ce type de soins dans certains cas après avoir demandé l’avis de son médecin-conseil.. Il en est ainsi notamment en cas d’agénésie dentaire.

L’agénésie dentaire est caractérisée par le fait que des dents de lait ou des dents définitives n’ont pas poussé à cause d’une anomalie de la croissance.

Cette pathologie est appelée hypodontie s’il ne manque pas plus de six dents. Il est fréquent que la seconde prémolaire de la mâchoire du bas et qu’une incisive latérale de la mâchoire du haut soient absentes.

L’oligodontie est caractérisée par le fait qu’il manque plus de six dents et qu’il y a d’autres problèmes. Enfin, un enfant peut souffrir d’une absence totale de dents. Mais ces deux pathologies sont très rares.

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S’il s’agit d’incisives ou de canines, l’enfant souffre d’un problème esthétique évident et la croissance de ses mâchoires peut être perturbée.

Ces maladies peuvent résulter de causes génétiques ou d’une chimiothérapie administrée lors d’un cancer.

Si la croissance de l’enfant n’est pas achevée, le dentiste  propose la mise en place d’un bridge, car il faut attendre que la croissance soit achevée pour qu’un implant puisse être posé.

Chez un adulte, l’implant peut être mis en place s’il n’y a pas de contre-indication.

 

Les démarches à effectuer pour bénéficier de la prise en charge de l’implant par la sécurité sociale

Il faut d’abord demander au dentiste de compléter un document dans lequel sont indiqués les constatations et le diagnostic qu’il a effectués. Il doit indiquer également le traitement qui lui semble plus approprié.

Par ailleurs, le dossier doit aussi contenir une radio panoramique dentaire ainsi qu’une radiographie de poignet pour que la sécurité sociale puisse s’assurer de l’âge du patient.

Le dentiste adresse la demande de prise en charge au service médical de la caisse d’assurance-maladie. Celle-ci prend sa décision et la fait parvenir au patient. En cas de refus, celui-ci peut exercer un recours.

 

Les cas où la sécurité sociale ne rembourse pas les implants

Dans ces cas, le patient peut bénéficier d’une prise en charge au moins partielle de la pose d’un implant s’il a une mutuelle qui prévoit cette garantie.

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Lorsqu’une personne choisit une mutuelle, elle a donc intérêt à tenir compte du niveau de remboursement offert pour des prothèses dentaires et pour des implants.

Si le consommateur est salarié et si son employeur n’a pas choisi une mutuelle offrant un beau remboursement des prothèses dentaires, il faut choisir une mutuelle complémentaire après avoir comparé les offres de différents organismes.

Il faut effectuer cette comparaison en retenant le fait qu’un implant coûte en moyenne 1000 € et qu’il faut dépenser approximativement la même somme pour se faire faire une couronne en céramique en France.

D’autre part, le consommateur doit vérifier si les garanties sont adaptées aux besoins qui résultent de son passé dentaire et de ses loisirs favoris.

Ainsi, s’il adore faire du rugby ou du squash, il doit choisir une mutuelle garantissant une protection renforcée en cas de traumatisme dentaire résultant de la pratique de ces sports.

Il est possible de bénéficier de conditions avantageuses si l’on se fait faire des implants ou des prothèses dans un centre dentaire géré par une mutuelle.

En conséquence, si une mutuelle propose cet avantage, il faut le prendre en compte.

 

La possibilité d’une pose d’implant à l’étranger

Pour un patient n’ayant pas une mutuelle qui rembourse bien les poses d’implants réalisés en France et qui n’a pas suffisamment de ressources pour payer le montant qui est à sa charge, le recours à un dentiste travaillant en Espagne ou en Hongrie peut être judicieux.

Cependant, il faut prendre le temps de choisir un dentiste qui fera un travail excellent. Une personne qui est domiciliée près de la frontière espagnole peut traverser la frontière et demander à un médecin ou à un pharmacien travaillant en Espagne s’il peut lui indiquer un dentiste qui fera une pose d’implants tout à fait irréprochable.

Toutefois, le patient doit demander au dentiste espagnol ou hongrois de faire un devis détaillé et lui donner toutes les informations concernant ses antécédents médicaux.

En effet, le dentiste doit connaître les maladies qui peuvent contre-indiquer temporairement ou définitivement la pose d’un implant.

Si cette intervention est possible et si le patient a réussi à trouver un dentiste méritant une confiance totale, il peut économiser plusieurs centaines d’euros.

Implant dentaire : jusqu’à quel âge peut-on en faire ?

Le cas dans lequel l’âge du patient rend impossible la pose d’un implant

Un implant ne peut être posé que sur une mâchoire dont la croissance est terminée. En conséquence, un enfant qui n’a pas fini de grandir ne peut pas bénéficier de la pose d’un implant.  Ceci s’explique par le fait que l’implant est fixé sur une vis en titane que le dentiste doit insérer dans l’os de la mâchoire.

En conséquence, l’insertion de la vis dans cet os risque de ne pas être satisfaisante si la croissance de la mâchoire n’est pas achevée. 

La pose d’un implant chez un adulte

En principe, un adulte qui doit se faire confectionner une prothèse dentaire peut bénéficier de la pose d’un implant quelque soit son âge dans la mesure où aucune pathologie ne contre-indique cette intervention.

En conséquence, le dentiste ne propose pas la pose dans les cas suivants :

1/ SIDA diagnostiqué chez le patient ;

2/ Autres maladies du système immunitaire ou fragilité résultant d’un traitement immunosuppresseur

3/ Cas où la masse osseuse est trop faible : maladie de Paget ou manque de solidité des os ;

4/ Cas où le patient est soigné au moyen de biphospnonates en raison d’un cancer ou d’une ostéoporose ;

5/ Cas où il a bénéficié d’un traitement de ce type dans le passé ;

6/ Cas où il fait l’objet d’un traitement de radiothérapie concernant ses mâchoires ;

7/ Infarctus du myocarde soigné récemment ;

8/ Pathologies psychiatriques.

Dans d’autres cas, le patient peut avoir intérêt à consulter un dentiste spécialisé en implantologie. Il en est ainsi notamment s’il est diabétique, s’il a attrapé une angine de poitrine ou s’il a fait faire un test HIV dont le résultat a été positif.

Par ailleurs, la consommation de tabac peut poser un problème pour la pose d’un implant, car la cicatrisation de l’intervention peut être compromise à cause des maladies de la gencive ou de la muqueuse buccale qui sont provoquées par le tabac.

Dans ce cas, la pose d’un bridge peut être préférable. Enfin, un défaut d’occlusion entre les mâchoires du patient, un bruxisme sérieux, une sinusite sérieuse, des infections présentes dans la bouche ou un déchaussement des dents doivent être traités avant la mise en place de l’implant.

 

Le cas particulier des patients âgés

Dans la mesure où un patient âgé n’a pas de contre-indication à la pose d’un implant, cette intervention est souvent indiquée.

En effet, l’Implant lui procure un bon niveau de confort, même si des prothèses mobiles ont été choisies pour remédier à une dotation partielle ou totale.

Si c’est le cas, le dentiste peut placer sur les implants une pièce sur laquelle le patient peut fixer son dentier et apprécier la parfaite stabilité de celui-ci.

Il en résulte que l’implant procure au patient un bénéfice incontestable en facilitant leur mastication, ce qui constitue un avantage important pour leur état de santé.

Cependant, le dentiste peut être amené à recommander une vérification préalable de solidité des os du patient pour que l’implant ne pose aucun problème.

Après l’accord du patient, le dentiste creuse l’os de la gencive pour que celui-ci puisse recevoir la vis en titane.

Ensuite, il propose une prothèse provisoire, car la prothèse définitive ne peut être placée qu’une fois que la cicatrisation est achevée et que l’insertion de la vis dans l’os s’est bien déroulée.

Ces conditions se remplissent tout à fait normalement si la pose a été bien faite. Mais le patient doit attendre plusieurs semaines.

Implant dentaire ou Bridge : Comment choisir ? Quels sont les prix ?

Les spécificités des bridges et des implants

Un bridge est une prothèse qui couvre au moins trois dents. En principe, il est fixé une fois que le dentiste a taillé au moins deux dents qui serviront de piliers. Cette méthode nécessite de dévitaliser et de meuler des dents qui peuvent être saines, mais elle permet au patient de bénéficier d’un délai plus court que celui qui est nécessité par la pose d’un implant pour la mise en place de la prothèse définitive.

Un implant est fixé sur une vis en titane que le dentiste a insérée dans l’os de la mâchoire. Dans ce cas, les dents voisines sont préservées, mais l’intervention est plus lourde.

Dans tous les cas, le patient profite de la parfaite biocompatibilité du bridge ou de l’implant.

Les cas dans lesquels la pose d’un implant n’est pas possible

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La mise en place d’un implant est contre-indiquée dans les cas suivants :

1/ Maladie des valves cardiaques ;

2/ Infarctus du myocarde soigné récemment ;

3/ Insuffisances cardiaques graves ;

4/ Ostéoporose ou cancer soigné avec des biphosphonates ;

5/ Autres pathologies de l’os : ostéomalacie, maladie des “os de verre” ;

6/ Cas où le patient a bénéficié d’une radiothérapie et où les mâchoires ont reçu des doses de rayons importantes ;

7/ Pathologie immunologique (dans certains cas) ;

8/ SIDA ou cancer en cours d’évolution ;

9/ Cas où le patient a moins de 18 ans et où la croissance de ses mâchoires n’est pas achevée ;

 

D’autre part, il faut évaluer avec soin la pertinence de la pose d’un implant dans les cas suivants :

1/ Cas où le patient est séropositif ;

2/ Grossesse ;

3/ Cas où le patient est fumeur. En effet, une consommation importante de tabac est à l’origine d’inflammations de la gencive ou de maladies de la muqueuse buccale et elle peut réduire sensiblement les champs de succès de l’intervention en compromettant la cicatrisation.

4/ Cas où le patient bénéficie d’une radiothérapie pour un cancer cervico-facial ;

5/ Diabète ;

6/ Maladie auto-immune ;

7/ Angine de poitrine ;

8/ Maladies psychiatriques (dans certains cas) :

9/ Insuffisance de la quantité d’os ;

Si le patient a l’un de ces problèmes, il a intérêt à consulter un dentiste spécialisé en implantologie. 

En outre, le dentiste peut devoir commencer par traiter certaines maladies de la bouche des dents : déchaussement dentaire,  bruxisme des dents ou problèmes d’occlusion infection ayant atteint les dents voisines.

 

La possibilité de choisir entre un implant et un bridge

Si le patient n’a aucune des contre-indications indiquées ci-dessus, le dentiste lui explique les avantages et les inconvénients respectifs de l’implant ou du bridge et il peut choisir la solution que lui semble plus la plus appropriée.

S’il doit faire restaurer deux dents voisines l’une de l’autre et si le dentiste peut tailler au moins deux dents pour qu’un puisse être fixé, la pose du bridge peut être nettement plus économique, car le dentiste doit demander un supplément de 1000 € pour la pose d’un implant.

De plus, il faut attendre la cicatrisation totale du lieu d’insertion de la vis pour la mise en place de la prothèse définitive.

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Le patient doit donc conserver une prothèse provisoire pendant plusieurs semaines, ce qui l’oblige à ne mastiquer que des aliments dure en raison de la fragilité de la prothèse provisoire.

Toutefois, un implant peut durer plus longtemps qu’un bridge, ce qui peut constituer un avantage important.

Mais si le patient n’a pas des ressources très élevées, il doit aussi tenir compte de la prise en charge qui sera accordée par sa mutuelle pour prendre sa décision.

 

L’importance du choix d’un bon dentiste

Quelle que soit l’option choisie, le respect des bonnes pratiques et des règles d’hygiène ainsi que l’habileté du dentiste ont une influence capitale sur le résultat de l’intervention.

En conséquence, si le patient n’a pas encore de dentiste, il a intérêt à demander à son médecin traitant habituel quel est le dentiste que celui-ci a choisi.

En effet, un médecin est  tout à fait qualifié pour porter une appréciation juste sur un dentiste. De plus, s’il a lui-même bénéficié de la pose d’un bridge ou d’un implant, il pourra exprimer à son patient la satisfaction que cette intervention lui a apportée.

S’il a dû soigner d’autres patients en raison de soins dentaires défectueux, il pourra dire quels sont les dentistes qu’il vaut mieux ne pas consulter.

Par ailleurs, si le patient n’a pas suffisamment d’argent pour se faire faire un bridge ou un implant en France, il peut rechercher un excellent dentiste travaillant en Hongrie ou en Espagne.

Cette démarche peut permettre de réaliser une économie importante.

Implant dentaire prix: Combien coûte un implant dentaire ?

Le prix de la pose d’un implant dentaire

En France, un patient qui tient à se faire faire un implant dentaire doit dépenser en moyenne une somme comprise entre 2 000 et 2 500 € pour la préparation de l’os de la mâchoire ainsi que pour la mise en place de la vis en titane, du pilier et de la prothèse. L’intervention peut donc être très coûteuse si plusieurs implants doivent être posés.

Toutefois, la facture peut être réduite si l’intervention se déroule dans un pays étranger dans lequel des dentistes peuvent faire un excellent travail tout en ne demandant qu’une somme nettement inférieure au montant à payer en France.

Ainsi, si le patient trouve un excellent dentiste travaillant en Hongrie, le prix total de l’implant et de la prothèse peut être limité à 1000 € si une greffe osseuse n’est pas nécessaire.

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Si l’intervention se déroule en Tunisie; le prix sera compris entre 600 et 900 €. Enfin, une pose d’implant réalisée en Roumanie peut coûter entre 700 et 1000 euros.

Les prix pour des implants dentaires:

Pays

Prix moyen pour un implant

France

2 000 à 5 000 €

Hongrie

400 à 1 000 €

Tunisie

600 à 900 €

Roumanie

700 à 1 000 €

 

La prise en charge d’un implant par l’assurance-maladie

En France, la sécurité sociale ne rembourse pas une pose d’implants sauf si cette intervention est nécessitée par une absence de poussée normale des dents du patient résultant d’une anomalie génétique ou si le patient doit suivre un traitement ayant entraîné un déchaussement de ses dents.

Dans ce cas, il faut que le dentiste adresse à la caisse de sécurité sociale du patient une demande contenant les résultats de l’examen dentaire qu’il a effectué, une radio panoramique dentaire et une radio du poignet du patient pour que la sécurité sociale puisse s’assurer de son âge.

Il convient de joindre également les documents médicaux qui attestent la cause du fait que certaines dents sont absentes des mâchoires du patient.

 

Les autres solutions possibles

Tout patient qui n’a pas droit au remboursement d’une pose d’implant doit rechercher une solution.

La démarche la plus judicieuse consiste à souscrire une mutuelle qui garantit un bon niveau de remboursement pour les soins de ce type.

Ainsi, si la mutuelle choisie par l’employeur de la personne ne répond pas  à cette exigence, il faut choisir une mutuelle complémentaire.

Compte tenu de la dépense qu’il devrait faire s’il avait besoin d’un implant, le consommateur doit comparer avec soin les offres de plusieurs mutuelles en vérifiant notamment dans quelle mesure il percevrait un montant suffisant dans ce cas.

Il doit également tenir compte de la fragilité de ses dents, des risques d’accident qui peuvent résulter de ses activités sportives ainsi que de celles de son conjoint ou de ses enfants.

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Il est possible de réduire les cotisations à payer ou de bénéficier de meilleures garanties en profitant de l’une des deux solutions suivantes :

1/ La souscription d’une mutuelle offrant à ses adhérents la possibilité de soins dans les centres dentaires mutualistes situés en France. En effet, cette démarche peut permettre de bénéficier d’une excellente qualité de soins tout en profitant de conditions avantageuses. Il peut donc être astucieux de choisir une mutuelle qui rembourse bien des mises en place d’implants réalisés dans l’un de ces centres. En principe, ce type d’établissement s’est engagé à répondre à des critères rigoureux concernant la qualité de l’accueil et des soins. 

2/ Le choix d’une mutuelle qui accepte de rembourser des soins réalisés ailleurs qu’en France. En effet, ceci peut permettre de profiter de conditions très avantageuses compte tenu des tarifs mentionnés ci-dessus. Dans ce cas, le consommateur a intérêt à se renseigner auprès de chaque mutuelle offrant ce type de garantie pour savoir dans quelle mesure elle pourrait l’aider à trouver un dentiste qui garantit un excellent travail.

 

Le cas particulier des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire

Une personne qui a droit à cette prestation spécifique, mais qui ne se trouve pas dans cette situation lui permettant de bénéficier de la prise en charge d’un implant peut se faire faire des prothèses dentaires entièrement financées par la sécurité sociale.

Elle doit simplement rechercher un dentiste qui accepte de respecter les tarifs fixés par l’arrêté qui prévoit cet avantage. Elle peut trouver ce dentiste en s’adressant au service social de sa mairie ou à sa caisse d’assurance-maladie.

Celle-ci lui accordera la prise en charge intégrale de la confection et de la pose d’une prothèse en métal si les dents à soigner sont des molaires.

S’il s’agit de dents situées à l’avant de la mâchoire du haut ou de celle du bas, l’assurance-maladie prend en charge une prothèse céramo-métallique qui a un bien meilleur aspect esthétique. 

Implant capillaire Turquie: Les meilleures cliniques? Quel prix? Avantages, inconvénients et avis?

Les sommes à prévoir pour une greffe capillaire en France et en Turquie

Pour une personne qui cherche à corriger une perte de cheveux en vue de rajeunir son allure, une greffe de cheveux réalisée en France coûte entre 6000 et 8500 €.

Mais il est possible de réduire sensiblement la facture en confiant le travail à un chirurgien exerçant son activité dans une clinique turque.

En effet, une intervention de ce type réalisée dans ce pays peut coûter un prix se situant dans le barème suivant :

Nombre de greffons concernés par l’intervention

Fourchette de prix

1 700 à 2 000

3 500 à 3 800 €

2 000 à 2 200

3 800 à 4 000 €

2 200 à 2 700

4 000 à 4 300 €

2 700 à 3 200

4 300 à 4 500 €

 

De plus, les cliniques qui demandent des prix comparables aux tarifs indiqués ci-dessus incluent souvent dans leur forfait les frais de séjour dans de très bons hôtels situés à proximité de leurs bâtiments.

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En conséquence, un patient qui fait faire l’intervention en Turquie peut profiter de son séjour pour découvrir les richesses culturelles de ce pays, ce qui constitue un avantage supplémentaire important.

En outre, si le patient a une alopécie modérée, le chirurgien pourra lui proposer l’application de la technique de greffe dénommée “FUE”.

Cette méthode consiste à prélever les greffons au moyen d’un petit instrument, ce qui évite au patient de subir le prélèvement d’une bande de cuir chevelu au niveau de sa nuque.

En conséquence, il évite de se retrouver avec une cicatrice après l’intervention. En Turquie, de nombreux chirurgiens ont été formés pour appliquer cette méthode, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres pays.

 

Comment sélectionner un chirurgien en Turquie

Pour toute intervention réalisée à l’étranger, il ne faut pas sous-estimer le risque d’être victime d’un chirurgien incompétent ou indigne de confiance.

Un patient qui n’a pas fait preuve de suffisamment de rigueur dans la recherche de son chirurgien s’expose au moins à un résultat esthétique disgracieux et difficile à corriger.

Il risque aussi d’être victime d’une infection grave  si le personnel de la clinique a manqué à son devoir de respect absolu des règles d’asepsie.

Pour trouver facilement un bon chirurgien, la solution la plus simple consiste à commencer par rechercher une société de tourisme médical ayant sélectionné d’une manière particulièrement sérieuse des chirurgiens travaillant en Turquie.

Lors du premier contact avec cette société, il faut donc lui demander si la sélection des chirurgiens a été faite en veillant au respect des points suivants :

1/ Vérification des qualifications de chaque chirurgien sélectionné auprès de l’ordre professionnel des médecins turcs ;

2/ Contrôle du respect absolu des normes applicables en France et dans les autres pays de l’Union européenne et concernant la prévention des risques d’infection, la consultation du médecin anesthésiste et le bilan préalable à l’intervention ;

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3/ Recherches ayant pour but de connaître les labels de qualité obtenus par chaque clinique et les résultats des contrôles administratifs dont elle aurait fait l’objet ;

Enfin, il faut s’assurer du fait que des conversations en français pourront avoir lieu entre le patient, le chirurgien et les membres de l’équipe médicale.

Si une société exerçant cette activité peut mettre le patient en rapport avec un chirurgien qui respecte totalement les exigences rappelées ci-dessus, le patient a intérêt à lui remettre le résultat de l’examen de son cuir chevelu effectué par le dermatologue qu’il a consulté.

Il doit également indiquer ses éventuels antécédents médicaux pour que la société puisse l’aider à entrer en contact avec une équipe médico-chirurgicale ayant toutes les compétences nécessaires pour bien traiter son problème.

Il est conseillé de demander à la société si elle peut envoyer des demandes de devis à plusieurs chirurgiens travaillant en Turquie et répondant à toutes les conditions exigées.

En effet, ceci permettra au patient de comparer les offres et de sélectionner la plus avantageuse.

Si le chirurgien est choisi judicieusement, le patient a toutes les chances d’être pleinement satisfait de l’intervention.

Il pourra rentrer en France le lendemain ou le surlendemain de l’opération si celle-ci est effectuée sous anesthésie locale.

D’autre part, il pourra en principe reprendre son activité professionnelle très rapidement une fois qu’il sera rentré chez lui. 

 

Les avis des patients opérés en Turquie

En se connectant sur Internet, l’on peut constater que les avis exprimés par les patients qui ont eu la chance de se faire faire une greffe de cheveux par un chirurgien compétent sont dans l’ensemble très positifs.

En effet, ces patients se déclarent très satisfaits des résultats des greffe de cheveux dont ils ont bénéficié.

Les meilleures cliniques pour un implant capillaire Turquie? Quel budget prévoir?

Les prix demandés pour des greffes de cheveux en France et en Turquie

Une personne qui a perdu une partie de sa chevelure à cause de son vieillissement ou d’un problème médical et qui se demande comment ce problème peut être traité doit savoir que la seule solution est une intervention chirurgicale consistant à prélever de petits greffons sur son cuir chevelu et à les réimplanter dans la zone chauve.

En France, ce type d’intervention coûte entre 6000 et 8500 €.

Mais il est possible de faire faire la même intervention en Turquie moyennant une dépense qui peut être inférieure de 50 %.

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De plus, il est tout à fait possible de trouver dans ce pays un excellent chirurgien qui offrira la même qualité de travail d’un praticien français.

 

Les démarches qu’il faut effectuer

Avant d’envisager l’intervention chirurgicale, il convient toujours de demander l’avis d’un médecin dermatologue qui peut faire un bilan complet de l’état du cuir chevelu et indiquer quelle sera la technique chirurgicale qui conviendra le mieux au patient.

Après avoir rencontré ce dermatologue, vous pouvez entrer en contact avec une société spécialisée dans la mise en relation entre des chirurgiens travaillant en Turquie et des patients français.

Dans la mesure où une société exerçant cette activité tient à donner satisfaction à ses clients, elle a toujours procédé à une sélection rigoureuse des chirurgiens dont les compétences sont recherchées.

Elle a notamment vérifié les compétences de chaque chirurgien en se renseignant auprès des organismes professionnels et des autorités turques.

D’autre part, elle a toujours vérifié si la clinique dans laquelle travaille chaque chirurgien respecte toutes les règles de bonne pratique médicale ainsi que les normes exigées en France.

Cette vérification consiste à s’assurer du fait que toutes les règles d’hygiène sont parfaitement respectées et que la clinique propose à chaque patient un bilan de santé et une consultation avec le médecin anesthésiste avant l’intervention.

D’autre part, la présence d’une salle de réveil dans la clinique est vérifiée.

Lorsque vous rencontrez un représentant de cette société, il faut lui indiquer les résultats de l’examen effectué par le dermatologue ainsi que les éventuels problèmes médicaux qui devront être pris en compte pour l’intervention.

Ces éléments sont essentiels pour que la société puisse vous orienter vers un chirurgien qui aura toutes les qualifications vous permettant d’obtenir la meilleure réponse à vos attentes.

 

Le choix du chirurgien

La société se charge ensuite d’adresser des demandes de devis aux chirurgiens dont le profil semble répondre à ce que vous recherchez.

Lorsque vous recevez les devis, il faut les comparer en vérifiant si chacun d’eux contient les précisions suivantes :

1/ Prestations incluses dans le prix. Il faut notamment vérifier si le forfait indiqué inclut un hébergement dans un hôtel proche de la clinique.

2/ Nombre de cheveux ou de greffons qui seront concernés par l’intervention ;

3/ Rappel des éventuels problèmes médicaux signalés et des résultats de l’examen du dermatologue. En effet, ces mentions signifient que le chirurgien a pris connaissance de ces indications et qu’il s’engage à en tenir compte pour l’élaboration du protocole opératoire ;

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4/ Nombre d’assistantes qui se changeront de préparer les greffons prélevés. En effet, ces assistantes devront être suffisamment nombreuses pour que la greffe puisse être réalisée dans un délai relativement court.       

Il faut également vérifier si les assistantes du chirurgien utiliseront un microscope pour préparer les greffons prélevés. En effet, l’emploi d’un microscope est indispensable pour éviter tout risque de détérioration de ces greffons.   

Vous pouvez par ailleurs vous faire aider par une personne qui parle la langue turque pour vous renseigner auprès des pharmacies situées autour de la clinique à laquelle vous envisagez de confier votre intervention.

En effet, étant donné que les pharmaciens ont souvent une bonne connaissance de la réputation des médecins qui travaillent à proximité de leurs magasins, ils seront à même de dire si le chirurgien vers lequel on vous oriente pourra donner satisfaction.

 

L’intervention et ses suites

Après avoir choisi le chirurgien qui vous inspire le plus confiance, vous vous rendez à la clinique turque. Le chirurgien réalise l’intervention en se conformant aux directives que vous lui avez données.

L’intervention commence par le prélèvement de micro greffons avec un instrument très fin ou par celui d’un fragment de cuir chevelu au niveau de la nuque.

Ensuite, les greffons sont insérés avec soin sur la surface atteinte par la calvitie après avoir été préparés.    

Les suites de l’intervention sont très simples. Vous aurez intérêt à prendre les médicaments que le chirurgien vous aura prescrits, mais vous pourrez rentrer en France le lendemain ou le surlendemain de l’intervention.

Le plus souvent, vous pourrez reprendre votre activité professionnelle  dès votre retour.

Implants capillaires prix: Combien ça coûte?

Le budget qu’il faut prévoir pour des implants capillaires?

Une personne qui se demande comment remédier à une calvitie naissante ou avancée doit savoir que la seule solution est une opération chirurgicale au cours de laquelle des greffons de cheveux sont prélevés et insérés dans la zone devenue chauve. Cette intervention coûte entre 6 000 et 8 500 € en France.

Si le patient a les moyens de s’acquitter de cette somme, il peut demander à un dermatologue de lui indiquer les coordonnées d’un chirurgien français ayant les qualifications nécessaires.

Mais des personnes pour lesquelles une intervention réalisée en France est trop coûteuse peuvent rechercher un chirurgien qui travaille dans un pays où les tarifs sont plus bas et qui possède bien entendu le savoir-faire nécessaire.

En faisant le voyage, il est possible d’économiser au moins la moitié des montants indiqués ci-dessus, ce qui rend l’intervention accessible à plus de personnes.

De plus, les devis établis par les chirurgiens peuvent inclure les frais d’hébergement dans un hôtel proche de la clinique.

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Il en résulte qu’en faisant ce voyage, le patient peut en profiter pour découvrir les richesses touristiques du pays où l’intervention a lieu.

 

Comment réussir la recherche d’un chirurgien à l’étranger?

Avant de commencer les recherches, le patient doit consulter un médecin dermatologue pour connaître la technique opératoire qui lui permettra d’obtenir un rajeunissement de son cuir chevelu.

Ensuite, il a intérêt à contacter une société qui offre une prestation de mise en relation avec des chirurgiens travaillant par exemple en Turquie ou au Maroc et ayant toutes les compétences nécessaires.

En présentant le résultat de l’examen effectué par le dermatologue à cette société et en donnant des précisions relatives à ses problèmes de santé, il facilitera les recherches de la société qui pourra l’orienter vers un chirurgien qui possède le savoir-faire permettant de réussir parfaitement l’intervention.

Toute société exerçant cette activité doit avoir vérifié les points suivants :

1/ La qualification du chirurgien dans les domaines de la chirurgie plastique et des transplantations capillaires ;

2/ La parfaite conformité des pratiques de la clinique avec toutes les normes applicables en France (à savoir les règles d’hygiène, la consultation préalable avec l’anesthésiste et la présence d’une salle de réveil dans la clinique pour les patients ayant subi une anesthésie générale). Le respect de toutes ces règles est essentiel pour la sécurité du patient.

3/ Le fait que le chirurgien ainsi que tous ses collaborateurs parlent couramment français ;

Par ailleurs, pour améliorer sa sélection, le patient peut demander à la société quelles sont les autres vérifications qu’elle a faites pour évaluer la fiabilité de chaque clinique vers laquelle elle oriente ses clients.

Il peut par exemple demander si les cliniques avec lesquelles elle est en relation ont obtenu des labels de qualité ou quels sont les résultats des contrôles effectués par les autorités sanitaires des pays dans lesquels elles sont situées.

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Si la société lui semble digne de confiance, il peut lui confier le soin d’adresser des demandes de devis aux cliniques qu’elle lui a présentées.

Lorsqu’il reçoit les devis, il doit les comparer avec minutie en vérifiant notamment les points suivants :

1/ Les prestations concernées par le forfait indiqué. Il faut notamment vérifier si les frais d’hébergement dans un hôtel proche de la clinique sont inclus dans ce forfait.

2/ Le nombre de cheveux ou de greffons qui seront concernés par l’intervention ;

3/ La nature de la technique chirurgicale qui sera utilisée ;

4/ Le nombre d’assistantes auxquelles le chirurgien va confier la préparation des implants qu’il aura préalablement prélevés. En effet, il faudra qu’il y ait suffisamment d’assistantes pour que les greffons soient préparés rapidement pour que le chirurgien puisse les implanter dans un délai raisonnable.

5/ La confirmation du fait que les greffons seront préparés avec un microscope ;

6/ Un rappel succinct des problèmes médicaux qu’il a signalés.

Ensuite, il lui suffit de choisir l’offre qui lui semble la plus intéressante après avoir éventuellement pris des renseignements auprès des autorités du pays où se trouve la clinique ou des pharmacies qui sont situées dans son voisinage.

En effet, si les lois applicables dans le pays le permettent, les autorités sanitaires locales peuvent dire si une clinique a fait l’objet d’une sanction en raison d’un manquement à ses obligations médicales ou d’un manque d’honnêteté envers ses patients.

D’autre part, les pharmaciens sont souvent bien informés au sujet de la réputation des chirurgiens qui exercent leur activité dans leur zone géographique.

Une fois qu’il a trouvé un chirurgien et qu’il pense que ce chirurgien mérite qu’on lui fasse confiance, il lui suffit de prendre rendez-vous avec lui et de préparer son voyage.

ledabelle