Isolation des combles : prix au m2 ?

Les causes qui nécessitent l’isolation des combles d’un pavillon

Le fait que le tiers des déperditions de chaleur d’un pavillon résulte d’une mauvaise isolation thermique des combles du toit est connu depuis longtemps.

Il est causé par la conductivité thermique de la maçonnerie qui favorise la pénétration de l’air froid dans la maison en hiver et par le fait que l’air chaud fuit par le toit après s’être dirigé vers les combles en partant des niveaux inférieurs.

Par ailleurs, lorsqu’il fait très chaud en été, l’isolation des combles empêche partiellement la pénétration de la chaleur de la maison, ce qui évite à ses occupants de souffrir d’une atmosphère étouffante et leur permet de consommer moins d’électricité pour rafraîchir leur pavillon.

Les bruits provenant de l’extérieur peuvent être également atténués au moyen de certains matériaux utilisables pour l’isolation des combles.

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Il en résulte que le propriétaire de la maison ainsi que sa famille sont moins gênés par la circulation automobile ou par l’animation d’un lieu proche.

L’isolation de combles perdus

Les combles sont perdus lorsqu’ils ne peuvent pas être aménagés notamment, car l’espace situé sur le toit est trop faible. Dans ce cas, leur isolation ne coûte pas très cher, car son prix de revient se situe en général autour de 2500 € pour une maison de 100 m².

Les matériaux coûtent approximativement 24 € par mètre carré en moyenne.

Toutefois, pour que le crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique soit accordé, le matériau posé sur le sol des combles perdus doit avoir une résistance thermique au moins égale à 7 m2 K/W.

Une épaisseur au moins égale à 30 cm est fréquemment nécessaire pour atteindre cette performance.

L’isolation de combles aménageables

Si les combles sont aménageables, la dépense nécessaire pour leur isolation se situe en moyenne à 65 € par mètre carré de surface.

Ce prix inclut le matériau ainsi que la main-d’œuvre et il est recommandé de choisir un entrepreneur dont le tarif est proche de ce niveau.

En effet, un artisan qui propose un prix trop bas risque de faire un travail médiocre. Si un professionnelle réclame un prix plus élevé, il faut lui demander les raisons qui justifient le supplément.

Par ailleurs, la résistance thermique du matériau appliqué sur les faces internes de la toiture doit au moins être égale à 6 m2 K/W.

L’incitation fiscale

La rentabilité de l’isolation des combles est constituée par les économies réalisées sur les dépenses de chauffage, par la valorisation de la maison et par une réduction d’impôt égale à 15 % des dépenses consacrées à l’isolation de la maison.

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Cependant, ce taux de 15 % s’applique à la fraction qui ne dépasse pas un plafond fixé à 16 000 € pour un couple ou à 8000 € pour un contribuable vivant seul.

Pour bénéficier de cette réduction, il faut se conformer aux conditions suivantes :

-La maison doit avoir été achevée au moins depuis deux ans ;

-Elle doit constituer la résidence principale du contribuable, ce qui signifie qu’elle doit dépendre du centre des finances publiques qui gère son dossier fiscal ;

-La pose du matériau doit être faite par l’entreprise qui le fournit. Cette entreprise doit avoir le statut de garante de l’environnement.

Les possibilités de financement

D’autre part, si la personne possède une maison achevée avant le 31 janvier 1990, elle peut financer les travaux d’isolation de ces combles au moyen d’un prêt à taux zéro appelé “éco-prêt”.

Toutefois, il faut que l’isolation des combles fasse partie d’un bouquet de travaux éligibles pour ce type de crédit. Si c’est le cas, le crédit accordé peut atteindre un montant maximal de 30 000 €.

En outre, si les travaux financés sont importants, sa durée peut atteindre 15 ans.

En outre, les personnes ayant des revenus dont le montant respecte certains plafonds et qui possèdent une maison dont l’isolation thermique est défectueuse ou inexistante peuvent bénéficier d’une subvention versée par l’agence nationale de l’Habitat.

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Cette subvention peut représenter la moitié du montant des travaux si le ménage demandeur a des revenus très modestes.

Si ses revenus sont compris entre le plafond des revenus très modestes et celui des revenus modestes, la subvention versée peut représenter 35 % du montant des travaux.

Elle peut être complétée par une prime spéciale si la rénovation énergétique de la maison a pour conséquence une baisse de la consommation d’énergie au moins égale à 25 %.

Enfin, la loi POPE qui a été votée en 2005 peut permettre aux ménages ayant des revenus modestes de bénéficier d’une autre solution.

Cette solution consiste en une aide versée par les sociétés qui commercialisent de l’énergie en raison de leur obligation de contribuer à la baisse des émissions polluantes.

La somme versée est calculée en tenant compte des revenus du demandeur, du climat de sa localité et des travaux envisagés.

Il peut arriver que le montant restant à la charge du demandeur ne dépasse pas un euro par mètre carré de surface traitée.

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