L’implant mammaire est une technique chirurgicale qui permet aux femmes de soulager leur mal de poitrine mais il y a une procédure médicale à suivre.
Les indications d’une pose d’implants mammaires
Ce type d’intervention peut convenir à une femme qui pense que le volume de ses seins est trop faible, car sa poitrine ne s’est pas assez développée pendant les dernières années de sa croissance ou parce que la taille de ses seins s’est réduite par exemple à cause d’un amaigrissement important.
En fonction de l’insuffisance de volume qu’il faut corriger et des attentes de la patiente, il est possible de choisir entre deux types d’implants :
1/ Les implants ronds qui peuvent avoir la forme d’une demi-sphère ou avoir une partie supérieure ayant un aspect plus naturel grâce à une projection plus réduite.
Ce type d’implant peut convenir à une femme qui ne recherche pas un accroissement très important du volume de ses seins ou qui souhaite accroître l’attirance de son décolleté.
2/ Les implants anatomiques qui sont plus adaptés pour les femmes qui sont très minces ou qui recherchent un accroissement plus important du volume de leur poitrine.
Ils ont l’avantage de mieux reproduire le galbe naturel d’un sein, car leur moitié supérieure a la forme d’une pente pas trop raide.
Par ailleurs, les implants qui sont actuellement proposés par les chirurgiens sont en principe remplis de gel de silicone, ce qui a notamment l’avantage de prévenir toute fuite si l’implant se déchire accidentellement et d’éviter l’obligation de remplacer les implants tous les 10 ans.
Si la patiente a des constitution de coques qui se répètent, le chirurgien peut proposer une pose d’implants remplis avec de la mousse de polyuréthane.
La pose d’implants peut éventuellement être complétée par un lipofilling qui peut rendre le résultat encore plus naturel.
Mais il faut que la patiente ait une réserve de graisse suffisante.
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Les contre-indications d’une pose d’implants mammaires
Une pose d’implants mammaires doit toujours être reportée dans les cas suivants :
1/ Maladie infectieuse de la peau
2/ Cas où la patiente est enceinte
3/ Cas où la patiente allaite son bébé
4/ Maladies auto-immunes (il s’agit d’un dysfonctionnement du système immunitaire caractérisé par le fait que la patiente fabrique des anticorps qui attaquent ses propres cellules qui sont considérées comme des corps étrangers).
Risque de choc allergique.
Cas où la croissance de la patiente n’est pas achevée.
D’autre part, si la patiente fume, le chirurgien lui recommandera de cesser toute consommation de tabac au moins un mois avant l’intervention.
En effet, le tabac réduit la sécurité de l’anesthésie et perturbe la cicatrisation.
La patience peut donc être amenée à consulter un tabacologue pour faire un sevrage tabagique.
L’examen médical préalable
Toute intervention de chirurgie esthétique doit être précédée d’une consultation avec le chirurgien qui réalise un examen clinique complet de la patiente pour vérifier si celle-ci n’a pas l’une des contre-indications mentionnées ci-dessus.
Cet examen clinique est complété par un examen des seins de la patiente.
Grâce à cela, le chirurgien peut proposer une intervention adaptée à la morphologie de la patiente et à ses attentes.
À la fin de la consultation, le chirurgien remet à la patiente un document dans lequel les avantages et les risques de l’opération envisagée sont décrits.
Il doit aussi lui soumettre un devis et lui rappeler que la loi prévoit un délai de réflexion de 15 jours.
Enfin, il doit indiquer à la patiente quels sont les examens médicaux complémentaires qu’elle doit faire réaliser et les précautions qu’il faut prendre avant l’intervention.
L’anesthésie
La pose d’implants mammaires est toujours effectuée sous l’anesthésie générale.
Une consultation avec l’anesthésiste doit avoir lieu au moins deux jours avant l’opération.
Les suites et les résultats de l’opération
Le réveil risque d’être douloureux si l’équipe médicale ne se conforme pas à son devoir de prévenir et de traiter la douleur.
La patiente doit en principe passer au moins une nuit à la clinique où elle doit bénéficier d’une administration de médicaments antalgiques.
Après avoir quitté la clinique, elle doit suivre le traitement antalgique conseillé par l’équipe médicale.
Le plus souvent, la patiente est très satisfaite du résultat si elle a choisi judicieusement son chirurgien.