Abdominoplastie et la prise en charge : Ce que vous devez savoir

Attention à la prise en charge de l’abdominoplastie, le patient doit impérativement se renseigner auprès de sa caisse de sécurité sociale.

 

La principale condition à respecter pour une prise en charge des soins

Le régime français d’assurance-maladie n’accepte de rembourser des soins médicaux ou chirurgicaux que si ces soins sont nécessités par un problème médical et non par un problème esthétique.

Il en résulte qu’une abdominoplastie pratiquée uniquement dans le but d’améliorer la silhouette du patient ne peut faire l’objet d’aucune prise en charge par la caisse d’assurance-maladie.

Cependant, si le problème esthétique s’accompagne d’un trouble de santé, l’abdominoplastie peut faire l’objet d’une prise en charge au moins partielle.

C’est le cas notamment si le patient a une hernie qui se caractérise par un déplacement anormal des tissus du ventre, s’il avait une obésité ayant nécessité une opération chirurgicale ou s’il a un affaissement de la peau de la surface inférieure de l’abdomen et si l’excédent de peau recouvre son pubis.

Cependant, l’opération qui sera réalisée doit respecter certains critères et la caisse d’assurance-maladie ne prendra en charge que le montant de la facture qui correspond au traitement du problème médical.

 

Les formalités à accomplir pour une demande de prise en charge

Une demande d’entente préalable doit toujours être adressée à la caisse d’assurance-maladie par le chirurgien choisi par le patient.

Le médecin-conseil de la caisse d’assurance-maladie peut demander au patient de le rencontrer en vue de vérifier si la demande de prise en charge est réellement justifiée.

Dans ce cas, le patient doit se présenter au rendez-vous convenu avec ce praticien en étant muni de toutes les pièces qui justifient le caractère médical du problème que l’abdominoplastie permettra de résoudre.

Ainsi, si l’excédent de tissu qui doit être retiré lui cause une fatigue ou des douleurs, il doit présenter les résultats des examens qui démontrent qu’il en est ainsi.

Si la caisse d’assurance-maladie n’adresse pas de réponse au patient dans un délai de 15 jours, il est considéré que la demande a fait l’objet d’un accord tacite.

En cas de refus, les dispositions légales relatives à la chirurgie esthétique sont applicables.

Ces dispositions prévoient notamment un délai de 15 jours à partir de la date de la première consultation avec le chirurgien qui doit remettre un devis.

 

Comment bénéficier d’une abdominoplastie moins coûteuse

Si l’intervention est réalisée en France, il faut prévoir des dépenses atteignant approximativement les montants suivants :

Il convient de préciser que ces montants n’incluent pas une éventuelle liposuccion qui peut compléter judicieusement une abdominoplastie.

En conséquence, si cette opération n’est pas prise en charge, le montant total de la facture peut inciter de nombreux patients à faire effectuer l’intervention dans une clinique étrangère.

 

Or, les tarifs moyens appliqués au Maroc ou en Tunisie sont les suivants :

Les forfaits proposés par les cliniques tunisiennes incluent souvent les frais d’hébergement dans un hôtel proche de la clinique pour la durée de la convalescence.

Il n’en est pas forcément ainsi en ce qui concerne ceux qui sont proposés par les cliniques marocaines.

Toutefois, la solution qui consiste à faire du tourisme médical vers la Tunisie ou vers le Maroc n’a un réel intérêt que si le suivi qui devra être fait après l’opération ne risque pas d’imposer des dépenses excessives.

D’autre part, il est indispensable de tenir compte du niveau de qualité des soins qui sont réalisés dans l’un de ces deux pays.

Il est par conséquent judicieux de demander à une autorité sanitaire française de préciser les normes imposées aux établissements de soins français.

Ensuite, la clinique tunisienne ou marocaine pourra être choisie en prenant en compte les critères suivants :

1/ Le niveau de qualification du chirurgien plasticien qui y travaille.
2/ L’engagement de cette clinique à respecter des normes identiques à celles qui sont applicables en France