Isolants Minces Multicouches : Est-ce vraiment efficace ? Comment faire ?

Les spécificités d’un produit calorifuge mince

Appelées produits réfléchissants minces par les autorités lorsqu’elles sont placées entre deux feuilles de matériaux réfléchissants, les substances isolantes ayant une faible épaisseur attirent des consommateurs en raison du fait que leur pose n’exige qu’un faible sacrifice d’espace disponible.

Cependant, l’aptitude d’un produit isolant à limiter les pertes d’énergie et à limiter la transmission des bruits dépend de son épaisseur. En conséquence, un produit athermane mince ne peut avoir que des performances limitées.

 

Les aptitudes d’un matériau mince dans une zone à climat tempéré

Pour un pavillon situé en Europe, un matériau calorifuge mince ne peut pas préserver à lui seul contre le froid ou contre l’excès de chaleur, car sa résistance thermique ne peut pas dépasser 2 m2K/W alors que les températures hivernales exigent une capacité nettement supérieure.

Ceci explique que le crédit d’impôt prévu pour la transition énergétique n’est accordé que si le propriétaire d’un bien immobilier situé en France métropolitaine fait placer sur ses murs un produit calorifuge ayant une résistance thermique au moins égale 3,7 m2 K/W.

En outre, une personne qui demande à l’Agence nationale de l’habitat de lui verser une aide pour améliorer la protection thermique de son logement doit choisir des matériaux conformes à cette norme.

De plus, les substances multicouches réfléchissantes ne peuvent pas remédier aux problèmes résultant du déphasage ou de la conduction. Ceci résulte du fait que l’aluminium est conducteur de la chaleur et du fait que l’épaisseur de ces produits est insuffisante pour remédier au déphasage.

Toutefois, lorsque cette catégorie de substance est posée par-dessus un isolant à épaisseur normale, elle peut renforcer son efficacité.

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Ainsi, en hiver, un matériau calorifuge multicouche ayant une capacité réfléchissante contribue à la réduction des déperditions de chaleur en faisant monter la température de la structure de la maison, ce qui favorise les économies d’énergie.

Mais une personne qui tient à faire effectuer des travaux pour rendre son logement plus économe en énergie de commencer par faire effectuer une analyse de ce logement par un technicien de l’isolation.

Après avoir recensé les causes de gaspillages de chaleur de la maison et évalué leur intensité, ce professionnel pourra indiquer comment les matériaux minces et les matériaux épais doivent être combinés pour procurer un résultat optimal.

Grâce à lui, l’acquéreur de la maison pourra aussi savoir dans quelle mesure la pose de produits minces sur les faces intérieures des murs de sa maison peut accroître l’efficacité d’un isolant épais mis en place sur les faces extérieures.

 

Les capacités de ce type de produit sous un climat tropical

Pour un logement se trouvant dans un département d’outre-mer, la protection contre le froid procuré par un produit calorifuge dont l’épaisseur est faible est suffisante.

Sa résistance thermique peut en effet être conforme aux normes prévues pour l’octroi du crédit d’impôt.

Ces normes sont les suivantes :

Nature de la surface à isoler

Résistance thermique exigée

Murs extérieurs  de la maison

0,5 m2K/W

Toit de la maison

1,5 m2K/W

 

Néanmoins, le matériau utilisé pour la toiture doit contenir des couches d’air. Une substance n’ayant pas cette caractéristique ne peut pas avoir une résistance thermique dépassant 1 m2K/W, ce qui serait insuffisant.

Par ailleurs, il faut veiller à ce que le logement soit suffisamment préservé contre les températures estivales pour éviter tout excès de chaleur dans les pièces habitables.

Il est donc indispensable de demander à une personne qualifiée comment l’isolation thermique du toit doit être faite pour qu’il en soit ainsi.

Enfin, quel que soit le lieu où la maison se trouve, un produit calorifuge mince ne peut pas procurer une insonorisation satisfaisante en raison de son inaptitude à empêcher la transmission des bruits par la voie aérienne.

Il en résulte que si un pavillon est situé en Guyane ou en Martinique, ce type de matériau n’est suffisant que si la maison n’est pas soumise à un environnement bruyant.

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ledabelle