Implant dentaire et sécurité sociale : Quelle prise en charge ? Quel rôle pour la mutuelle ?

La prise en charge des implants par l’assurance-maladie

En principe, la sécurité sociale ne rembourse pas les poses d’implants. Toutefois, une caisse peut rembourser ce type de soins dans certains cas après avoir demandé l’avis de son médecin-conseil.. Il en est ainsi notamment en cas d’agénésie dentaire.

L’agénésie dentaire est caractérisée par le fait que des dents de lait ou des dents définitives n’ont pas poussé à cause d’une anomalie de la croissance.

Cette pathologie est appelée hypodontie s’il ne manque pas plus de six dents. Il est fréquent que la seconde prémolaire de la mâchoire du bas et qu’une incisive latérale de la mâchoire du haut soient absentes.

L’oligodontie est caractérisée par le fait qu’il manque plus de six dents et qu’il y a d’autres problèmes. Enfin, un enfant peut souffrir d’une absence totale de dents. Mais ces deux pathologies sont très rares.

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S’il s’agit d’incisives ou de canines, l’enfant souffre d’un problème esthétique évident et la croissance de ses mâchoires peut être perturbée.

Ces maladies peuvent résulter de causes génétiques ou d’une chimiothérapie administrée lors d’un cancer.

Si la croissance de l’enfant n’est pas achevée, le dentiste  propose la mise en place d’un bridge, car il faut attendre que la croissance soit achevée pour qu’un implant puisse être posé.

Chez un adulte, l’implant peut être mis en place s’il n’y a pas de contre-indication.

 

Les démarches à effectuer pour bénéficier de la prise en charge de l’implant par la sécurité sociale

Il faut d’abord demander au dentiste de compléter un document dans lequel sont indiqués les constatations et le diagnostic qu’il a effectués. Il doit indiquer également le traitement qui lui semble plus approprié.

Par ailleurs, le dossier doit aussi contenir une radio panoramique dentaire ainsi qu’une radiographie de poignet pour que la sécurité sociale puisse s’assurer de l’âge du patient.

Le dentiste adresse la demande de prise en charge au service médical de la caisse d’assurance-maladie. Celle-ci prend sa décision et la fait parvenir au patient. En cas de refus, celui-ci peut exercer un recours.

 

Les cas où la sécurité sociale ne rembourse pas les implants

Dans ces cas, le patient peut bénéficier d’une prise en charge au moins partielle de la pose d’un implant s’il a une mutuelle qui prévoit cette garantie.

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Lorsqu’une personne choisit une mutuelle, elle a donc intérêt à tenir compte du niveau de remboursement offert pour des prothèses dentaires et pour des implants.

Si le consommateur est salarié et si son employeur n’a pas choisi une mutuelle offrant un beau remboursement des prothèses dentaires, il faut choisir une mutuelle complémentaire après avoir comparé les offres de différents organismes.

Il faut effectuer cette comparaison en retenant le fait qu’un implant coûte en moyenne 1000 € et qu’il faut dépenser approximativement la même somme pour se faire faire une couronne en céramique en France.

D’autre part, le consommateur doit vérifier si les garanties sont adaptées aux besoins qui résultent de son passé dentaire et de ses loisirs favoris.

Ainsi, s’il adore faire du rugby ou du squash, il doit choisir une mutuelle garantissant une protection renforcée en cas de traumatisme dentaire résultant de la pratique de ces sports.

Il est possible de bénéficier de conditions avantageuses si l’on se fait faire des implants ou des prothèses dans un centre dentaire géré par une mutuelle.

En conséquence, si une mutuelle propose cet avantage, il faut le prendre en compte.

 

La possibilité d’une pose d’implant à l’étranger

Pour un patient n’ayant pas une mutuelle qui rembourse bien les poses d’implants réalisés en France et qui n’a pas suffisamment de ressources pour payer le montant qui est à sa charge, le recours à un dentiste travaillant en Espagne ou en Hongrie peut être judicieux.

Cependant, il faut prendre le temps de choisir un dentiste qui fera un travail excellent. Une personne qui est domiciliée près de la frontière espagnole peut traverser la frontière et demander à un médecin ou à un pharmacien travaillant en Espagne s’il peut lui indiquer un dentiste qui fera une pose d’implants tout à fait irréprochable.

Toutefois, le patient doit demander au dentiste espagnol ou hongrois de faire un devis détaillé et lui donner toutes les informations concernant ses antécédents médicaux.

En effet, le dentiste doit connaître les maladies qui peuvent contre-indiquer temporairement ou définitivement la pose d’un implant.

Si cette intervention est possible et si le patient a réussi à trouver un dentiste méritant une confiance totale, il peut économiser plusieurs centaines d’euros.

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ledabelle