Les prix des bridges dentaires en métal et en céramique posés en France
Le prix d’un bridge dentaire dépend du matériau avec lequel il est confectionné et du nombre de dents qu’il doit remplacer. Si ces dents sont des molaires, le patient peut se contenter de faire faire un bridge en métal. Dans ce cas, le prix varie entre 500 et 700 € pour chaque dent devant être remplacée. En conséquence, un bridge métallique destiné à remplacer trois molaires peut coûter entre 1500 et 2000 € en fonction du métal choisi par le patient.
Si le bridge doit être confectionné en vue de restaurer des incisives, une canine ou l’une des premières prémolaires, il faut choisir un bridge en céramique pour que le résultat esthétique soit bon.
Dans ce cas, le bridge coûte approximativement 1000 € par dent à remplacer. Il faut donc prévoir une dépense de 3000 € pour un bridge devant remplacer trois dents.
D’autre part, ces prix sont sensiblement alourdis si le bridge doit être posé sur des implants.
La prise en charge des bridges par l’assurance-maladie
Si le patient n’est pas bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire, la sécurité sociale ne rembourse que 195,65 € pour un bridge, ce qui est sensiblement inférieur à la dépense réelle.
En revanche, un patient auquel la couverture maladie universelle complémentaire a été accordée a droit à une prise en charge intégrale de la confection d’un bridge métallique s’il doit faire restaurer des molaires.
Si les dents à restaurer se trouvent à l’avant de sa mâchoire, la sécurité sociale prend en charge la confection et la pose d’un bridge céramo-métallique.
Le montant des prises en charge accordée est fixé par un arrêté ministériel et le dentiste doit respecter des plafonds prévus par cet arrêté.
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En conséquence, un bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire doit contacter sa caisse de sécurité sociale pour avoir les coordonnées d’un dentiste acceptant de respecter ces conditions.
Toutefois, il peut aussi demander au centre de santé municipal de sa localité si un dentiste travaillant dans ce centre pourra réaliser la pose de son bridge en se conformant à ces conditions.
La prise en charge de la pose d’un bridge par une mutuelle
Pour les patients qui n’ont pas droit à la couverture maladie universelle complémentaire, la pose d’un bridge entraîne toujours une lourde dépense qu’il faut anticiper.
Si le consommateur est salarié, il bénéficie des avantages de la mutuelle souscrite par son employeur. Dans ce cas, il peut commencer par vérifier si les garanties offertes par cette mutuelle sont suffisantes compte tenu des prix indiqués ci-dessus.
Si ce n’est pas le cas, il doit choisir une mutuelle complémentaire adaptée à ses besoins.
Ainsi, s’il pratique régulièrement un sport présentant des risques de traumatismes au niveau des dents, il peut se renseigner auprès de son organisme sportif pour avoir les coordonnées d’une mutuelle garantissant une bonne couverture aux adeptes du sport concerné.
Il peut également consulter un comparateur de mutuelles sur Internet et choisir l’organisme dont l’offre convient le mieux à ses besoins et à ceux de sa famille.
Dans ce cas, il est toujours judicieux de prendre connaissance des offres des mutuelles qui offrent à leurs adhérents la possibilité d’être soignés dans les centres dentaires mutualistes.
Cette formule peut en effet permettre de bénéficier de soins d’excellente qualité dans des conditions intéressantes.
Le prix d’un bridge dentaire confectionné et posé à l’étranger
Pour un patient qui n’a pas droit à la couverture maladie universelle complémentaire, mais qui a des ressources qui ne permettent pas de payer un bridge réalisé en France, une solution appropriée peut consister à faire confectionner et poser le bridge en Hongrie ou en Espagne.
En effet, il est possible de trouver dans ces pays des dentistes qui pourront réaliser un excellent travail moyennant un prix approximativement égal au tiers de la somme qu’il faudrait payer en France.
De plus, dans la mesure où les soins sont réalisés dans un pays faisant partie de l’Union européenne, le patient peut toucher un remboursement de sa caisse d’assurance-maladie.