Différences entre bridge dentaire et couronne

ledabelleSantéBridge DentaireBridge Dentaire et Couronne : Quelles différences ?

Les différences entre ces deux types de prothèses dentaires

Une couronne dentaire est une catégorie de prothèse fixe dont la mise en place est proposée lorsque la dent à soigner peut être préparée en vue de recevoir la prothèse et lorsque les dents voisines n’ont pas besoin de recevoir des prothèses. Pour qu’une couronne puisse être posée, le dentiste doit pouvoir tailler la dent à soigner pour réaliser un pilier qui jouera le rôle d’un socle.

Un bridge est proposé par le dentiste si une dent qui aurait besoin d’être couronnée est trop délabrée pour pouvoir être taillée ou si les dents voisines doivent également recevoir des prothèses.

 

Le déroulement de la pose d’un bridge ou d’une couronne

Le dentiste commence par examiner les dents à soigner et il propose à son patient les solutions qui semblent les mieux adaptées à son état et à ses attentes.

Ensuite, il réalise une ou plusieurs injections pour insensibiliser parfaitement les dents sur lesquelles il va devoir intervenir.

L’étape suivante consiste à dévitaliser la dent devant être couronnée et éventuellement les dents qui vont recevoir le bridge. 

Après ces soins préalables, le dentiste utilise sa fraise pour tailler la dent à couronner ou les dents qui vont recevoir le bridge.

L’étape suivante consiste à réaliser une empreinte des mâchoires du patient pour que la prothèse soit confectionnée avec une précision irréprochable.

À la fin de la première séance, le dentiste met en place un bridge ou une couronne provisoire en vue d’éviter au patient toute gêne résultant de l’absence des dents.

Il demande au laboratoire de prothèse dentaire avec lequel il collabore de confectionner la couronne ou le bridge qui sera posé dans la mâchoire du patient lors de la séance suivante.

 

Les matériaux avec lesquels les bridges et les couronnes peuvent être réalisés

Si les dents à soigner sont situées à l’arrière de la mâchoire concernée, le dentiste peut mettre en place une prothèse en métal. Le métal utilisé pour la confection de ce type de prothèse est souvent un alliage de cobalt et de chrome, de chrome et de nickel, du titane ou de l’or.

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Une couronne ou un bridge en métal coûte moins cher qu’une prothèse en céramique, mais le résultat est nettement moins joli. En conséquence, s’il faut traiter des incisives ou des canines, il faut mettre en place une couronne ou un bridge en céramique.

Le résultat esthétique est nettement plus élégant, mais le prix est plus élevé.

 

Les prix des couronnes et des bridges

Une couronne dentaire réalisée en France coûte entre 300 et 500 € si elle est réalisée avec un alliage de chrome et de nickel.

Si elle est confectionnée avec un métal semi-précieux, il faut prévoir une dépense comprise entre 400 et 600 €. Le prix s’élève à 700 € approximativement pour une couronne en métal précieux.

Pour une couronne en céramique, le patient doit dépenser en moyenne 1000 €.

En ce qui concerne un bridge, il peut coûter entre 750 et 1200 € s’il s’agit d’un bridge collé. S’il s’agit d’un bridge destiné à remplacer trois dents, le prix peut varier entre 1300 et 2200 € s’il est posé sur des dents préalablement taillées.

S’il doit être fixé sur des implants, il faut ajouter entre 700 et 1000 euros par implant.

 

Les possibilités de prise en charge des couronnes et des bridges réalisés en France

L’assurance-maladie rembourse très mal les prothèses dentaires. Si l’assuré ne bénéficie pas de la couverture maladie universelle complémentaire, la somme versée par l’assurance-maladie est limitée à 75,25 € pour une couronne et à 195,65 € pour un bridge.

En conséquence, tout patient avisé doit choisir une mutuelle offrant une bonne prise en charge de ce type de soins.

Il peut par ailleurs être astucieux de choisir une mutuelle qui offre à ses adhérents la possibilité d’être soignés dans des centres de santé mutualistes.

En effet, cette formule permet souvent de bénéficier de soins de qualité dans des conditions avantageuses. De plus, la convention conclue entre le centre de santé et la mutuelle évite souvent au patient de devoir faire une avance de frais.

Il ne doit payer que le montant qui reste à sa charge.