La prise en charge accordée par l’assurance-maladie
En principe, le remboursement accordé par l’assurance-maladie obligatoire pour une couronne est malheureusement très faible, car il ne dépasse pas 70 % du tarif de convention;, ce qui représente 75,25 €.
De plus, la sécurité sociale n’accepte de prendre en charge que les prothèses constituées au moins partiellement de métal et elle ne verse aucun remboursement si la couronne est entièrement confectionnée avec de la céramique.
Le cas des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire
Ces patients bénéficient d’une prise en charge plus généreuse, car le remboursement s’élève à 250 € pour une couronne en métal destinée à une dent peu visible et à 410 € pour une couronne constituée partiellement de céramique si la dent à soigner se trouve sur le devant de sa mâchoire.
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La prise en charge accordée par les mutuelles
Le niveau de remboursement d’une couronne par une mutuelle dépend entièrement des conditions prévues par les contrats qu’elle propose à ses clients.
En conséquence, il est capital de demander des devis à plusieurs mutuelles et de comparer leurs tarifs ainsi que les garanties offertes.
La sélection préalable à effectuer
Pour choisir judicieusement une mutuelle pour sa famille, il faut faire une première sélection en éliminant les mutuelles dont les prestations sont inadaptées aux besoins.
Ainsi, il faut refuser l’offre d’une mutuelle qui ne propose qu’un remboursement trop faible d’une couronne si un membre de la famille pratique un sport tel que le rugby où le risque de se casser une dent n’est pas négligeable.
Il faut notamment vérifier si les remboursements proposés par chaque mutuelle sont calculés en fonction du tarif de convention de la sécurité sociale oui en fonction des frais réels.
En effet, le tarif de convention de la sécurité sociale pour une couronne s’élève à 107,50 €.
Il en résulte qu’une mutuelle qui affirme que son client percevra au total 100% du tarif de convention s’il choisit son offre ne versera qu’un complément de 32,25 €, ce qui sera loin d’être suffisant compte tenu du coût réel d’une couronne.
Il faut en effet prévoir un prix moyen de 250 € pour une couronne en métal non précieux.
Pour une couronne à incrustation vestibulaire, le prix moyen varie entre 350 € et 400 €. Enfin, pour une couronne céramo-métallique les tarifs varient entre 450 et 900 €.
Le choix de la mutuelle
Ce choix doit être effectué en fonction des remboursements proposés pour des couronnes dentaires ainsi que des autres besoins médicaux du patient et de sa famille.
Il faut notamment tenir compte des éléments suivants :
– Les maladies chroniques dont souffre un membre de la famille : allergies, asthme, diabète, hémophilie ou problème visuels ;
– L’éventuelle fragilité des dents des parents et des enfants : il est conseillé de demander au dentiste d’examiner les mâchoires des membres de la famille et de l’interroger au sujet du risque de besoin de couronne de chacun. Le diagnostic du dentiste devra être pris en compte pour le choix de la mutuelle.
Certaines mutuelles peuvent proposer des remboursements atteignant le triple ou le quadruple du tarif de convention de la sécurité sociale.
Dans ce cas, il faut vérifier si ce pourcentage est calculé en fonction du tarif de convention indiqué ci-dessus ou du ticket modérateur.
En effet, si le remboursement versé par la mutuelle est égal au triple du ticket modérateur, il ne dépassera pas une centaine d’euros, ce qui est loin de couvrir les frais réels.
D’autres mutuelles prévoient un montant forfaitaire annuel. Ce forfait est le plus souvent le montant maximal que la mutuelle versera chaque année pour des prothèses dentaires.
Il faut aussi examiner les conditions prévues par chaque mutuelle pour la confection d’une couronne à l’étranger.
En effet, il est possible de se faire faire une prothèse dentaire par exemple en Hongrie moyennant un prix nettement plus bas qu’en France. Le travail peut être très bon si le dentiste hongrois est bien choisi.
Il faut donc vérifier si le contrat prévoit la possibilité d’une prise en charge des soins reçus à l’étranger et si la mutuelle accepte de rembourser au moins partiellement les frais de séjour sur place.