Réduire ses factures d’énergie

5 astuces pour réduire ses dépenses d’énergie facilement

Les raisons de réduire vos dépenses énergétiques ne manquent certainement pas : si vous ne le faites pas pour maîtriser votre budget, vous pouvez vous y résoudre pour faire baisser votre empreinte carbone et contribuer à préserver notre planète. Par ailleurs, les risques de pénurie énergétique sont bien réels.

Réduire sa consommation d’énergie ne semble pas simple et ne se fait certainement pas du jour au lendemain, mais vous pouvez toujours commencer par des gestes simples. Découvrez ici 5 astuces qui peuvent vous aider à faire une différence rapidement.

Éteignez vos appareils électriques

Saviez-vous qu’un appareil électrique continue à consommer des quantités d’électricité non négligeables ? Selon l’ADEME, cette dépense d’énergie s’élèverait à 10 % de la facture globale. Prenez donc la peine d’éteindre et de débrancher votre télévision, votre ordinateur, vos chargeurs (même lorsqu’ils ne sont connectés à aucun téléphone) avant de vous mettre au lit.

Vous pouvez vous équiper d’une multiprise intelligente qui s’éteint d’elle-même lorsque vos appareils entrent en veille. Il est également possible de paramétrer vos appareils électroniques pour qu’ils s’éteignent lorsqu’ils ne sont pas utilisés pendant un certain temps.

Bien entendu, faites aussi attention à ne pas allumer plus de lampes que nécessaire, et n’oubliez pas d’éteindre chaque fois que vous quittez une pièce vide. Découvrez plus de conseils en vous rendant sur ce site.

Chauffez intelligemment

Le chauffage représente jusqu’à deux tiers des dépenses énergétiques d’un ménage. Si vous voulez réduire votre facture énergétique de façon sensible, vous devez donc faire attention à la façon dont vous utilisez votre chauffage. Pour commencer, définissez vos besoins en fonction des pièces de votre maison : les températures ne devraient pas être les mêmes pour toutes les pièces.

Ensuite, vous n’avez pas besoin de chauffer en permanence. Ne chauffez pas trop non plus : une bonne température de confort se situe aux environs de 19 °C dans les pièces à vivre. Dans la chambre, vous pouvez régler la température à 17 °C. Lorsque vous vous absentez de la maison, vous pouvez également diminuer la température.

Une baisse de température de 1 °C équivaut à près de 7 % d’économie sur votre facture. N’hésitez pas à utiliser des thermostats programmables pour réguler la température selon le moment de la journée, selon les pièces et en fonction de vos absences.

Remplacez les vieux équipements

Les appareils un peu trop vieux consomment plus d’énergie. Les appareils électroménagers récents ont été conçus en prenant en compte la problématique des économies d’énergie. Ils sont d’ailleurs notés suivant leur consommation d’énergie, de A+++ à D.

Au moment d’acheter un nouvel appareil électrique, il est plus sage de se décider pour un modèle bien noté. Il est vrai que ces derniers coûtent plus cher, mais vous pouvez voir cela comme un investissement dont vous vous féliciterez sur le long terme.

Par ailleurs, si vous en avez la possibilité, songez à acheter des appareils multifonctions : vous consommerez ainsi moins d’énergie qu’en utilisant plusieurs appareils distincts.

Utilisez bien et entretenez votre électroménager

Vos appareils électroménagers consomment beaucoup d’énergie. Avec quelques astuces, vous pouvez réduire leur consommation :

  • Nettoyez la grille arrière de votre réfrigérateur : la présence poussière entraîne une augmentation de la consommation pour maintenir un fonctionnement optimal ;
  • Dégivrez régulièrement : un millimètre de givre entraînerait une augmentation de 10 % dans la consommation du congélateur ;
  • Attendez que votre lave-linge soit bien rempli avant de lancer une lessive ;
  • Utilisez des cycles courts et le mode Éco au moment d’utiliser votre lave-linge ;
  • Couvrez votre casserole ou votre poêle quand vous mettez des aliments au feu : vos aliments cuiront plus vite et vous pourriez faire des économies d’énergie de 25 %.

Adoptez des habitudes et des alternatives écologiques

Réduire sa consommation d’énergie passe parfois par certaines habitudes et solutions simples :

  • Si possible, séchez votre linge à l’air libre plutôt que d’utiliser un sèche-linge ;
  • Plantez des arbres dans votre jardin pour diminuer la chaleur en été ;
  • Décorez votre intérieur avec des couleurs claires pour une meilleure réflexion de la lumière : ainsi, vous n’aurez pas à utiliser l’éclairage artificiel pendant la journée ;
  • Songez à aérer votre maison : pendant l’été, laissez l’air frais entrer dans votre maison tôt le matin. Cela pourrait faire baisser votre dépendance aux climatiseurs ou ventilateurs. Pendant l’hiver, il est également bon d’ouvrir les fenêtres une fois par jour pour débarrasser de l’humidité et optimiser le chauffage.

 

Top 5 des appareils domotiques à utiliser dans votre maison en 2023

Top 5 des appareils domotiques à utiliser dans votre maison en 2023

La domotique est de plus en plus présente dans les logements. Prenant la forme de techniques qui permettent de contrôler à distance les différents appareils électriques de la maison, elle séduit les consommateurs pour son côté tendance, mais surtout pratique. Elle permet notamment un meilleur confort, une sécurité renforcée, un contrôle du logement ou encore des économies d’énergie. Voici une sélection d’objets connectés, accessibles à tous et permettant de vivre dans une maison intelligente.

Alarme connectée

Chaque année, de très nombreux cambriolages ont lieu en France. Cela peut provoquer aussi bien des conséquences matérielles que psychologiques. Investir dans une alarme connectée est donc une solution pour sécuriser son logement et avoir l’esprit plus tranquille.

Les alarmes sont connectées à internet. Elles sont à la fois reliées à la box internet et au téléphone. D’une part, il est possible de tout contrôler à distance sur l’application ou le site du constructeur. D’autre part, le propriétaire peut recevoir des notifications par SMS ou appel automatique sur mobile, mais aussi un mail sur tablette ou ordinateur lorsqu’un événement se produit. Un signal sonore est également émis au même moment.

Un tel dispositif permet de ne pas avoir constamment recours à un professionnel du secteur en cas de soucis. Il permet également de réagir vite à la situation, car une fois averti, le propriétaire peut prendre les mesures nécessaires comme prévenir les autorités.

Il existe différents budgets d’alarmes qui peuvent varier en fonction de la qualité ou même des accessoires qu’elles contiennent, tels que les détecteurs, la télécommande ou la sirène par exemple. Mais il va de 450 à 4.000€ environ. Quant au prix d’installation d’une alarme, il peut osciller entre 100 et 1.500€.

Caméra de surveillance connectée

Le principe de caméras connectées est à peu près le même que celui des alarmes connectées, puisqu’il vise à éviter les intrusions.

La caméra permet de surveiller aussi bien l’intérieur que l’extérieur du logement. Grâce à un système de détecteurs de mouvement, le propriétaire peut être averti. Le wifi permet de relier la caméra à un logiciel de vidéosurveillance, qui permet lui-même de visionner les images au moment et à l’endroit voulu, depuis n’importe quel appareil.

Ce système est très pratique pour dissuader les cambrioleurs. Certaines caméras proposent notamment d’effrayer les intrus avec l’aide d’un micro. Aussi, certaines zones du logement définies peuvent être surveillées.

Éclairage connecté

Avec les éclairages connectés, il est possible d’allumer et d’éteindre à distance.

Le système fonctionne à l’aide d’une commande sur une application installée sur le téléphone de l’utilisateur. Ce dernier peut alors changer l’éclairage dans sa couleur ou son intensité, ainsi que fixer des horaires dès qu’il veut et selon ses besoins. Par ailleurs, il est possible d’utiliser un système de détecteurs de mouvement. Aussi, le mode absence permet de simuler une présence afin d’éviter les intrusions.

Le propriétaire peut donc non seulement choisir une atmosphère différente et personnalisée selon ses activités, mais il peut aussi réaliser des économies d’énergie.

Chauffage connecté

Les thermostats connectés permettent de contrôler le chauffage des pièces du logement.

Ce système permet de réchauffer ou de refroidir la température à distance, grâce à un téléphone, ce qui est très pratique notamment l’hiver, pour se sentir bien dès l’entrée dans le logement. Ils peuvent détecter la présence du propriétaire grâce aux capteurs de mouvement ou la localisation du mobile, et ainsi baisser la température lorsqu’il n’y a personne. Mais ils peuvent aussi détecter les ouvertures de fenêtres, ce qui coupera le chauffage automatiquement.

Le principal avantage de cet appareil de domotique est bien évidemment l’économie d’énergie, qui peut s’avérer considérable.

Volets connectés

Le système d’ouverture et de fermeture des volets roulants de manière automatique évite la contrainte de le faire manuellement pour chacune des fenêtres du logement. Mais il est aussi utile pour la gestion de la sécurité et de la température dans le logement.

Grâce à l’application qui peut être téléchargée sur n’importe quel appareil, l’utilisateur fixe les horaires voulus ou même décide s’il veut que l’opération s’applique à tous ou certains des volets spécifiques. Cela peut se faire depuis n’importe quel endroit, pas forcément depuis le lieu d’habitation.

Quels sont les critères pour bien choisir son espace de coworking ?

Quels sont les critères pour bien choisir son espace de coworking ?

S’assurer que la location de l’espace correspond à son budget 

Établir un budget doit être la base de votre recherche, c’est assurément la clé de voûte dans le processus de décision. Il définit non seulement les possibilités de coworking auxquelles vous pouvez prétendre pour une location, mais aussi la qualité de votre futur bureau. Votre budget doit prendre en compte l’emplacement, la surface que vous souhaitez pour votre bureau, mais aussi le bâtiment dans lequel vous serez installé et le nombre de personnes qui travaillent dans vos bureaux. Si vous souhaitez prendre un espace de travail pour vous uniquement, les tarifs sont très variables. Comptez entre 350 et 450 euros par mois pour un espace dédié dans un coworking et environ 700 euros pour un bureau fermé à Paris. Pour ce qui est des grandes métropoles régionales, les prix fluctuent entre 200 et 250 euros pour un espace de coworking et entre 400 et 450 euros pour un bureau fermé. 

Trouver l’emplacement idéal 

La ville est vraisemblablement le critère le plus évident, mais aussi le plus décisif. Plus votre regard se porte vers une grande ville, plus le rapport qualité/prix en sera impacté. Néanmoins, certaines villes regorgent de surprises et de bons plans. Si vous souhaitez vous positionner dans un espace stratégique pour développer la notoriété et l’accessibilité de votre entreprise, alors vous devez opter pour une ville avec un quartier d’affaires reconnu. Vous pouvez opter pour Paris à la Défense ou Part Dieu à Lyon ou encore le Prado à Marseille. Ces emplacements sont stratégiques d’un point de vue du développement commercial et international, mais peuvent s’avérer être une mauvaise solution si vous n’avez pas un gros budget. L’autre facteur de décision important est la distance entre votre travail et votre domicile. Si gagner du temps est l’une de vos priorités, alors l’emplacement de votre travail doit obligatoirement se trouver non loin de votre domicile. Veillez donc à vérifier par la même occasion les transports qui desservent votre bureau et donc le temps que vous mettrez à aller au travail tous les matins.

Comparer les services proposés par le coworking

Beaucoup de coworking disposent d’avantages non-négligeables qui pourraient vous faciliter la vie si vous travaillez seul et peuvent donc être pris en compte lors de votre décision. Les garderies, les locaux sportifs ou encore les moyens mis à disposition comme une cuisine ou des moyens technologiques sont de véritables sources de gains de temps qui garantissent souvent un bon vivre, aujourd’hui essentiel dans un environnement de travail. Souvent pris comme un facteur déterminant par les employés dans leur choix final, la qualité des infrastructures et les moyens mis à disposition sont essentiels pour une entreprise souhaitant développer son attractivité. Ces moyens sont divers et variés et vous dépendent du loueur. Voici quelques exemples: 

  • parking
  • cuisine
  • garderie
  • salle de sport
  • moyens technologiques (type imprimante, écran, TV, fibre)
  • salle de réunion
  • cafétéria

Les start-up sont les principales entreprises à qui ce genre d’avantages profitent. En effet, bien qu’ils puissent représenter un coût important pour une jeune entreprise, le fait de pouvoir rendre l’utile à l’agréable dans un espace de travail est un réel plus pour construire un esprit d’équipe dans son entreprise. 

Trouver des profils de professionnels dans le même milieu 

Cela peut paraître dérisoire et peu important, mais le fait de faire partie d’un groupe de travail pour un même domaine crée une dynamique non négligeable, et ce même si vous n’êtes pas dans la même entreprise. Entre l’aide que peuvent vous apporter les autres, les liens humains créés pendant les pauses déjeuner et la motivation mutuelle, le travail en équipe est toujours plus facile dans les espaces de travail dédiés à un même domaine. D’une part, travailler dans ce genre d’endroit peut être un réel vecteur d’opportunités. D’autre part, les rencontres faites dans un espace de coworking peuvent rapidement devenir des associations et pourquoi pas le début d’une aventure professionnelle commune à votre domaine d’expertise. Le coworking présente beaucoup d’intérêts variés, que vous soyez en freelance, dans une PME ou une start-up !

Comment financer un achat de matériel avec un crédit à court terme ?

Il existe plusieurs solutions pour financer l’achat de matériel pour un professionnel ou un particulier à crédit : le prêt personnel, le micro crédit et le crédit renouvelable.

D’autres types de financement peuvent permettre de faciliter l’achat de matériel en étalant les paiements sur plusieurs mois (le paiement en plusieurs fois) ou en décalant son début (paiement différé).

Hors achat, il est possible de louer son matériel, grâce au crédit-bail, et de décider ou non aux termes du contrat d’acheter ou de reprendre un nouveau leasing.

Enfin, il est aussi possible de se tourner vers des associations ou des organismes sociaux pour bénéficier d’aides financières pour l’achat de son matériel (en cas de réinsertion professionnelle ou pour lancer son activité) ou encore de recevoir une aide financière de ses proches (dons).

Financer son matériel avec un crédit classique

Pour réaliser l’achat de matériel à crédit, il est nécessaire de se tourner vers sa banque ou vers un organisme bancaire en ligne (banque en ligne, organisme spécialisé ou néobanque) ou sur un site spécialisé tel que Karmen.

Pour financer un achat de matériel, il est possible d’opter pour :

  • Un prêt personnel : jusqu’à 75.000 euros sur 6 à 84 mois
  • Crédit renouvelable : jusqu’à 6.000 euros sur 60 mois
  • Micro crédit : jusqu’à 3.000 euros sur 36 mois

Pour un achat à crédit d’une durée inférieure à 6 mois, il est plutôt conseillé d’opter pour un micro crédit ou un crédit renouvelable. Pour un crédit plus long, le prêt personnel est à privilégier.

Le prêt personnel

Le prêt personnel est le crédit à la consommation qui permet d’obtenir le plus sans avoir à justifier son achat. Il est généralement proposé chez tous les établissements bancaires.

Il permet d’obtenir jusqu’à 75.000 euros sur une durée de 7 ans. Son taux moyen est moins élevé que pour les autres crédits non affectés (environ 5%).

Son principal inconvénient : la lenteur de réception des fonds. Le délai de versement des fonds est de 14 jours ouvrés.

Le crédit renouvelable

Le crédit renouvelable est un crédit un peu particulier, car il prend la forme d’une réserve d’argent qui se régénère au fil des remboursements. La plupart des banques traditionnelles ainsi que des enseignes de la grande distribution.

Son montant est beaucoup plus limité (jusqu’à 6.000 euros) mais la disponibilité des fonds peut être immédiate, si le crédit a déjà été contracté auparavant.

En revanche, son principal inconvénient : le taux. Le taux est en moyenne autour des 20%. Pour un achat à crédit à court terme, le crédit renouvelable peut être une bonne solution, mais son coût sera important.

Le micro crédit

Le micro crédit est probablement la meilleure solution pour réaliser un achat à crédit à court terme (inférieur à 6 mois) à condition que celui-ci soit inférieur ou autour des 3.000 euros.

Ce type d’emprunt à le principal avantage d’être très accessible et très rapide à obtenir. Les fonds peuvent être versés sous 24h à 72h. En revanche, son montant est très limité (jusqu’à 3.000 euros) et sa durée est en moyenne de 3 à 6 mois.

Son taux est en moyenne autour des 20%.

Gérer l’achat de son matériel avec des solutions de paiement

Pour financer ses achats de matériel, il est possible d’éviter d’avoir recours à un crédit en optant pour la solution de paiement la plus adaptée à sa situation (paiement en plusieurs fois, paiement différé) ou à des aides (dons ou aides sociales).

Paiement en plusieurs fois et paiement différé

Le paiement en plusieurs fois permet de régler son achat sur plusieurs mois. Cela permet d’étaler le coût de son achat, qui peut être important en plusieurs fois et de réduire sa charge sur son budget.

Cette option de paiement est disponible chez la plupart des enseignes de la grande distribution (en ligne ou en agence), sur les sites de e-commerce.

L’achat peut être généralement étalé sur 3 à 4 mois, mais certains établissements peuvent aller jusqu’à 20 fois.

Il est aussi possible de différer le début de son achat.

Crédit-bail

Pour faire l’acquisition de matériel, il n’est pas nécessaire de réaliser un achat. Il est aussi possible d’effectuer une location longue durée ou leasing sous la forme d’un crédit-bail.

Au terme du contrat, l’individu aura la possibilité, s’il le souhaite, de faire l’acquisition du matériel contre le paiement de la différence restante entre le coût de l’objet et le montant de la location.

Dons et aides sociales

Si le crédit n’est pas une option viable, il est aussi possible de se tourner vers ses proches (dons ou prêt familial) ou de se tourner vers des associations ou organismes sociaux (CAF, Pôle Emploi).

Les organismes sociaux et les associations proposent leurs aides aux entrepreneurs ou aux particuliers qui cherchent à s’insérer ou à se réinsérer dans la vie professionnelle en distribuant des aides, sous forme de prêt, pour l’achat d’un véhicule ou tout autre appareil nécessaire à la bonne réalisation du projet professionnel.

Avis de valeur ou estimation immobilière

Différence entre l’avis de valeur et l’estimation immobilière

L’avis de valeur

L’avis de valeur est une estimation réalisée par un professionnel de l’immobilier pour déterminer la valeur marchande d’un bien immobilier à un moment donné. Cet avis est généralement demandé dans le cadre d’une transaction immobilière, d’une demande de crédit hypothécaire ou d’une évaluation patrimoniale.

L’avis de valeur repose sur l’analyse de différents critères tels que la localisation du bien, sa superficie, son état général, les caractéristiques du marché immobilier local, les transactions récentes similaires, etc. Le professionnel de l’immobilier utilise des méthodes d’évaluation spécifiques pour estimer la valeur du bien, telles que la méthode comparative, la méthode par capitalisation des revenus ou la méthode par actualisation des flux de trésorerie.

L’avis de valeur est habituellement présenté sous la forme d’un rapport détaillé, dans lequel le professionnel expose les éléments pris en compte pour l’estimation de la valeur et fournit une valeur chiffrée. Cet avis est utile tant pour les vendeurs qui souhaitent fixer un prix réaliste pour leur bien que pour les acheteurs qui veulent s’assurer de la valeur du bien avant de conclure une transaction.

 

L’estimation immobilière

L’estimation immobilière est le processus d’évaluation de la valeur marchande d’un bien immobilier. Elle consiste à déterminer le prix auquel un bien pourrait être vendu sur le marché immobilier dans des conditions normales et dans un délai raisonnable.

L’estimation immobilière est réalisée par un expert immobilier, un agent immobilier ou tout autre professionnel qualifié ayant une connaissance approfondie du marché immobilier local. L’objectif de l’estimation est de fournir une évaluation objective et réaliste de la valeur du bien, basée sur des critères tels que la localisation, la taille, l’état, les caractéristiques du bien, ainsi que les prix des biens similaires récemment vendus dans la même zone.

Pour réaliser une estimation immobilière, le professionnel peut utiliser différentes méthodes d’évaluation, telles que la méthode comparative, qui consiste à comparer le bien avec des biens similaires récemment vendus, la méthode par capitalisation des revenus, qui s’applique principalement aux biens destinés à la location, ou la méthode par actualisation des flux de trésorerie, qui est utilisée pour les biens à usage commercial.

L’estimation immobilière est souvent demandée dans le cadre d’une vente immobilière, d’une demande de crédit hypothécaire, d’une succession, d’un partage de biens ou d’une évaluation patrimoniale. Elle est également utile pour les propriétaires qui souhaitent connaître la valeur de leur bien ou pour les investisseurs qui cherchent à évaluer le potentiel d’un investissement immobilier.

Il est important de noter que l’estimation immobilière est une évaluation subjective et qu’elle peut varier en fonction des critères utilisés, des méthodes employées et de l’expertise du professionnel qui la réalise. 

Il est donc recommandé de recruter auprès d’un cabinet de recrutement un expert immobilier qualifié pour obtenir une estimation.

5 différences entre l’avis de valeur et l’estimation immobilière

Voici cinq différences principales entre l’avis de valeur et l’estimation immobilière :

  1. Objectif : L’avis de valeur est généralement utilisé dans le cadre d’une transaction immobilière spécifique, comme une vente ou un prêt hypothécaire. Son objectif principal est de fournir une estimation de la valeur marchande du bien à un moment donné. En revanche, l’estimation immobilière peut avoir un objectif plus large, comme une évaluation patrimoniale, une analyse de marché ou une estimation pour des besoins fiscaux.
  2. Formalité : L’avis de valeur est souvent présenté sous forme d’un rapport détaillé, traditionnellement émis par un professionnel de l’immobilier qualifié. Il fournit des informations spécifiques sur les critères utilisés, les méthodes d’évaluation et aboutit à une valeur chiffrée. En revanche, l’estimation immobilière peut prendre différentes formes, allant d’une évaluation informelle réalisée par un agent immobilier à une expertise complète effectuée par un expert immobilier certifié.
  3. Précision : L’avis de valeur est fréquemment considéré comme une estimation moins précise qu’une expertise immobilière. Il est basé sur les connaissances et l’expérience du professionnel de l’immobilier, ainsi que sur les informations disponibles sur le marché. En revanche, l’estimation immobilière, réalisée par un expert immobilier certifié, est considérée comme plus précise, car elle repose sur des méthodes d’évaluation plus approfondies et une expertise spécifique.
  4. Méthodologie : L’avis de valeur peut utiliser différentes méthodes d’évaluation, telles que la méthode comparative, la méthode par capitalisation des revenus ou la méthode par actualisation des flux de trésorerie. Cependant, la méthode utilisée peut varier en fonction du professionnel et des informations disponibles. En revanche, l’estimation immobilière réalisée par un expert immobilier suit généralement une méthodologie plus structurée, basée sur des normes et des directives spécifiques.
  5. Niveau de détail : L’avis de valeur fournit souvent une estimation globale de la valeur marchande du bien, sans entrer dans les détails spécifiques de chaque composante. Il se concentre sur la valeur totale du bien dans son ensemble. En revanche, l’estimation immobilière peut être plus détaillée, en fournissant des informations sur les caractéristiques physiques du bien, les rénovations effectuées, les facteurs de localisation, les conditions du marché, etc.

Avant de se lancer entre un avis de valeur ou une estimation immobilière, demandé l’aide d’un notaire.

Assurance vie enfant

Pourquoi ouvrir une assurance-vie pour vos enfants ?

L’avenir de vos enfants est sans aucun doute l’une de vos plus grandes préoccupations. Si vous voulez leur offrir un avenir financier sûr, ouvrir une assurance vie pour vos enfants peut être une solution avantageuse. Cependant, avec tant d’options disponibles sur le marché, il peut être difficile de savoir par où commencer. Dans cet article, nous allons discuter des avantages d’ouvrir une assurance-vie pour vos enfants, comment cela peut leur profiter à long terme et comment choisir la meilleure option pour vos enfants. Si vous vous interrogez sur l’assurance vie enfant, vous êtes au bon endroit.

Les avantages d’une assurance-vie pour un enfant

Ouvrir une assurance vie pour vos enfants est une décision importante qui peut avoir un impact significatif sur leur avenir financier. L’assurance-vie peut offrir de nombreux avantages à un enfant, que ce soit en termes de capital financier, de transmission de patrimoine ou encore d’investissement éthique. Dans ce contexte, il est important de bien comprendre les différents aspects de l’assurance-vie pour pouvoir en tirer pleinement avantage.

La construction d’un patrimoine financier

Épargner le plus tôt possible pour vos enfants présente plusieurs avantages, tels que la la construction d’un patrimoine financier. L’assurance-vie vous permet d’offrir un patrimoine financier à vos enfants car à leur majorité, ils pourront bénéficier de la somme accumulée pendant plusieurs années ce qui leur permettra de subvenir à leurs besoins, de poursuivre leurs études ou encore de constituer un apport personnel pour un projet immobilier par exemple. En souscrivant à une assurance-vie et en désignant vos enfants comme bénéficiaires, vous pouvez leur offrir une certaine tranquillité d’esprit quant à leur avenir financier. L’assurance-vie est un véritable outil d’épargne à long terme pour vos enfants.

La transmission de patrimoine

L’assurance-vie peut être aussi utilisée comme un moyen de transmettre un patrimoine à vos enfants. En effet, le souscripteur d’une assurance-vie peut désigner ses enfants comme bénéficiaires du contrat. Ainsi, au moment de la transmission, vos enfants bénéficient d’un capital qui pourra les aider à financer leurs projets, tels que des études ou l’achat d’un appartement. De plus, cette épargne peut être un moyen de transmettre un capital à vos enfants tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants, tels que l’exonération de droits de succession jusqu’à un certain montant. En somme, l’assurance-vie peut être un outil judicieux pour assurer l’avenir financier de vos enfants et optimiser votre succession.

Préparer l’avenir de votre enfant

Ouvrir une assurance-vie pour vos enfants peut sembler un investissement éloigné dans le temps, mais c’est un moyen judicieux de planifier l’avenir financier de vos enfants. Les avantages de ce type d’épargne sont nombreux : tout d’abord, elle permet de constituer progressivement un capital qui pourra être utilisé pour financer les projets futurs de vos enfants, tels que des études supérieures, l’achat d’un logement ou le financement d’une entreprise. En outre, l’assurance-vie est un outil de transmission patrimoniale efficace, permettant de transmettre un capital à ses enfants en franchise d’impôt. Enfin, ouvrir une assurance-vie pour vos enfants dès leur plus jeune âge permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse.

Choisir la meilleure option pour votre enfant

Investir pour l’avenir de vos enfants, c’est aussi faire des choix d’investissements qui vont construire le monde que vous leur laissez. En épargnant pour eux, vous avez la possibilité de financer les entreprises et les projets qui visent à accélérer la transition écologique et ont des objectifs de décarbonation ambitieux. L’assurance-vie peut être utilisée comme un moyen d’investir de manière éthique pour vos enfants, notamment si vous choisissez un investissement à impact. En effet, cette option permet de placer votre capital dans des fonds qui ont un impact positif sur l’environnement et la société. Ainsi, en choisissant cette option d’investissement pour vos enfants, vous pouvez leur transmettre des valeurs éthiques et responsables tout en garantissant un rendement financier satisfaisant. De plus, les investissements à impact peuvent offrir une certaine sécurité à long terme en contribuant à l’évolution vers un monde plus durable.

Les solutions d’assurance-vie pour enfants proposées par Goodvest

Goodvest propose une solution d’assurance-vie pour les mineurs, Goodvest Kids. Cette offre vous permet de constituer un capital pour l’avenir de vos enfants, tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux. Goodvest Kids est une assurance-vie qui investit dans des fonds d’investissement sélectionnés selon des critères extra-financiers rigoureux, tels que l’impact social et environnemental.

Comment ouvrir une assurance vie enfant Goodvest Kids?

Vous pouvez souscrire dès 300€ par enfant (et 50€ de versements programmés), en mettant en place des versements mensuels programmés ou des versements libres, par exemple lors d’évènements particuliers (fêtes, anniversaires, Noël, réussite à un examen…) de manière adaptée à votre situation.

Ouvrir une assurance-vie pour enfant avec Goodvest est simple et rapide. Tout d’abord, vous pouvez utiliser le simulateur en ligne. Ensuite, vous remplissez le formulaire en ligne pour souscrire à l’assurance-vie et enfin, vous recevez une proposition d’investissement que vous pouvez accepter en ligne.

Pour plus de détails, ou si vous avez des questions spécifiques sur cette solution d’investissement responsable, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un.e de nos conseillers.ères Goodvest.

Investir comporte des risques et les performances passées ne présagent pas des performances futures. Prenez bien le temps de vous renseigner avant toute décision d’investissement.

Une belle action en bonus…

Goodvest s’engage à reverser 10€ à l’association Care France pour chaque nouveau contrat Goodvest Kids ouvert, pour favoriser l’éducation des enfants à travers le monde.

CARE, est l’une des plus grandes associations pour la lutte pour les droits des femmes et contre la pauvreté dans le monde.

En 2021, CARE a aidé plus de 100 millions de personnes à sortir de l’extrême pauvreté avec des résultats concrets et durables. Pour cela, l’association agit contre les principaux défis de notre époque : inégalités hommes femmes, changement climatique, crises humanitaires…

En conclusion, l’ouverture d’une assurance-vie pour vos enfants est un moyen judicieux de lui assurer un avenir financier stable. Elle offre de nombreux avantages à vos enfants, en termes de capital financier, de transmission de patrimoine et d’investissement éthique.  Cette épargne est non seulement  une solution à long terme pour financer ses projets futurs, mais cela peut également constituer un cadeau précieux pour la vie. Les solutions d’assurance-vie pour enfants proposées par Goodvest, comme Goodvest Kids, offrent des options d’investissement éthiques et durables, alignées sur les valeurs des parents soucieux de l’impact environnemental et social de leurs choix d’investissement. En optant pour ces solutions d’assurance-vie éthiques, les investissements à impact contribuent à l’évolution vers un monde plus durable. En tant que parents, il est important que vous commenciez à planifier tôt pour l’avenir de vos enfants, et une assurance-vie est un moyen simple et efficace d’y parvenir.

Assurance vie éthique

Pourquoi souscrire à une assurance vie éthique ?

Placement préféré des Français, l’assurance-vie n’échappe pas à la démocratisation de l’investissement socialement responsable. Nous savons que la crise climatique est l’un des plus grands défis auxquels notre société est confrontée aujourd’hui et que les changements climatiques ont des répercussions considérables sur notre environnement, notre économie et notre société en général. Ainsi pour lutter contre cette crise, il est essentiel d’investir de manière plus responsable, par exemple avec une assurance-vie éthique.

 

Pourquoi les placements traditionnels polluent ?

Les banques sont au cœur de l’économie et par leurs choix d’investissements ou de financements elles façonnent notre modèle de société. Elles peuvent financer des entreprises, c’est-à-dire injecter de l’argent frais à l’aide d’outils tels que les financements de projets ou les prêts aux entreprises, mais aussi soutenir des activités économiques par le biais d’investissements sur les marchés financiers. Cependant, plusieurs études ont montré que les principales banques mondiales investissent massivement dans les industries polluantes et notamment dans les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). L’empreinte carbone des grandes banques françaises représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière (source : Oxfam France).

 

L’assurance vie éthique : un placement responsable

L’assurance vie éthique est une option de plus en plus populaire pour les personnes soucieuses de l’impact de leurs investissements sur la société et l’environnement. Investir dans un contrat d’assurance-vie éthique est un bon moyen de participer à la transition écologique.

L’assurance-vie éthique a du sens à bien des égards, il ne s’agit pas seulement de faire fructifier votre argent mais aussi de prendre soin de notre planète, d’investir dans le présent et l’avenir.

Les assurances-vie éthiques ont pour objectif de placer l’argent des investisseurs dans des entreprises qui respectent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Pour reconnaître une assurance-vie éthique, il existe des labels comme le label ISR, Greenfin ou Finansol.

Le label ISR est un label français créé en 2016 par le ministère de l’Économie et des Finances, dont l’objectif est d’offrir une meilleure visibilité aux fonds d’investissement autorisés à la commercialisation en France. L’obtention de ce label exige non seulement la transparence et la qualité de la gestion ISR mais demande aussi aux fonds de démontrer l’impact concret de leur gestion ISR sur l’environnement ou la société par exemple. En revanche, le label ISR n’exclut pas les investissements dans la production ou l’extraction d’énergies fossiles.

Le label Greenfin quant à lui a été créé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, il garantit la qualité verte des fonds d’investissement. Il a la particularité d’exclure les fonds qui investissent dans des entreprises opérant dans le secteur nucléaire et les énergies fossiles.

Le label Finansol distingue les placements d’épargne solidaire : actionnariat solidaire, livrets ou fonds solidaires proposés par les banques ou mutuelles d’assurance et fonds solidaires d’épargne salariale. Ce label atteste que les gammes de fonds proposés dans le cadre du dispositif de l’épargne salariale intègrent des critères ESG dans leur gestion.

L’investissement socialement responsable (ISR) est une forme d’investissement qui place au cœur de ses enjeux, non pas une notion de performance financière, mais des principes de développement durable et d’éthique. Ainsi, dans l’approche ISR, la sélection des entreprises dans lesquelles vous investissez repose essentiellement sur des critères environnementaux et sociaux (ESG).

En choisissant une assurance vie éthique, les investisseurs peuvent avoir un impact positif sur la société tout en obtenant un rendement financier compétitif. Les investisseurs peuvent choisir de soutenir des entreprises qui respectent les normes ESG, telles que la réduction de leur empreinte carbone, le développement de la transition écologique et le respect des droits des travailleurs.

Les contrats d’assurance-vie et la loi Pacte

Entrée en vigueur en mars 2019, la loi Pacte a donné un coup d’accélérateur à la responsabilisation des contrats d’assurance-vie. Cette loi oblige les assureurs à proposer une unité de compte labellisée ISR dans chaque contrat, depuis le 1er janvier 2020.

Depuis 2022, les assureurs doivent également proposer au moins une unité de compte verte, labellisée Greenfin, et une unité de compte solidaire, labellisée Finansol, dans chaque contrat. De nombreux assureurs ont pris les devants et proposent dès aujourd’hui des alternatives beaucoup plus durables et responsables.

L’assurance vie : un support d’épargne à long terme au cadre fiscal avantageux

L’assurance-vie est le premier moyen d’épargne en France et c’est un support d’épargne à long terme. Mais c’est aussi un placement liquide, ce qui signifie que lorsque vous placez de l’argent sur une assurance vie, cet argent n’est en aucun cas bloqué. Vous pouvez récupérer tout ou partie de l’argent placé à tout moment : c’est ce qu’on appelle un rachat partiel ou total.

Cependant l’assurance vie est souvent mise en avant pour sa fiscalité avantageuse, mais celle-ci ne s’applique qu’à partir de la 8ème année. L’assurance vie est donc un placement à favoriser pour une épargne de long terme, afin de bénéficier de son cadre fiscal avantageux.

 

Comment investir dans une assurance vie éthique ?

Proposer aux épargnants la première assurance vie en gestion pilotée, alignée sur l’Accord de Paris : c’est ce que vous offre Goodvest. Goodvest propose des contrats d’assurance vie responsables, pour vous ou pour vos enfants. Tous leurs portefeuilles d’investissement ont une trajectoire de réchauffement climatique de maximum 2°C.

En ouvrant une assurance-vie chez Goodvest vous choisissez votre profil de risque, afin de s’adapter au mieux à votre situation et vos objectifs. Et vous choisissez également vos thèmes d’investissement comme : Transition écologique, Accès à l’eau, Emploi et solidarité, Forêts …

Goodvest ne s’arrête pas aux labels et applique une méthodologie rigoureuse pour sélectionner les entreprises dans lesquelles elle investit. La société utilise une combinaison d’analyses pour évaluer les pratiques commerciales, l’impact environnemental et social, ainsi que la gouvernance de l’entreprise. Goodvest applique une exclusion stricte des entreprises impliquées dans la production ou l’extraction d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), le tabac, l’armement ou le divertissement pour adultes.

Goodvest est un exemple d’assureur éthique qui se concentre sur l’investissement responsable. Une assurance vie éthique comme celle de Goodvest peut offrir des avantages financiers ainsi qu’un impact positif sur la société et l’environnement. Les investisseurs peuvent bénéficier de taux de rendement compétitifs tout en sachant que leur argent est investi de manière responsable.

En résumé, l’assurance vie éthique est une option d’investissement pour les personnes soucieuses de l’impact de leur argent sur la société et l’environnement. Goodvest est un exemple d’assureur éthique qui s’engage à investir dans des entreprises qui respectent les normes ESG et qui ont un impact positif sur la société et l’environnement. Les investisseurs peuvent ainsi avoir un impact direct sur la société tout en construisant leur patrimoine grâce à une assurance vie éthique.

Investir à Paris : bonne ou mauvaise idée

Investir à Paris : bonne ou mauvaise idée

Paris, capitale de la France, réputée pour sa gastronomie, sa culture et première ville touristique au monde, notre ville lumière ne cesse d’attirer des jeunes actifs, étudiants et familles. Paris compte un nombre important d’établissements prestigieux comme HEC, L’université Paris Dauphine-PSL, l’ESSEC, l’ESCP… Nous pouvons retrouver de nombreux restaurants et commerces dans notre capitale ainsi qu’un large choix de lieux de divertissements (musées, concerts, théâtres). Paris est parfaitement desservie grâce à son large réseau de transports avec notamment plusieurs gares (Gare de Lyon, Gare du Nord, Gare de l’Est, Montparnasse) métros, RER, bus… Notre capitale dispose du deuxième aéroport. Le PIB de l’Île-de-France est classé 5ème des grandes métropoles du monde après Tokyo, New York, Los Angeles et Osaka.
Le prix d’acquisition à Paris est élevé et n’est pas à la portée de tout le monde. Le prix au mètre carré s’élève entre 11 000 /m² et 20 000 /m². Il faut compter également les frais de notaire et la fiscalité sur l’investissement locatif. Ce qui explique une hausse des prix est notamment le manque d’offre, car la majorité des programmes neufs est dédiée aux logements sociaux.

Les rendements sont quant à eux faibles aussi à cause du plafonnement des loyers. Il n’est pas facile d’obtenir un rendement supérieur à 4 %. Il convient de prendre en compte la réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) afin d’être classé D pour pouvoir mieux anticiper l’avenir. Les logements anciens nécessitent une attention particulière car ils sont pour la plupart classés E, F et G.
En revanche, la vacance locative est faible, c’est-à-dire que les logements sont dans la majorité des cas occupés à l’année. En seulement quelques heures ou quelques jours les logements trouvent un locataire. La vacance locative est peu élevée notamment dans certains arrondissements comme dans le 13ème, 11ème et le 18ème. Grâce à la demande élevée, le bailleur a la possibilité de se décider sur le locataire présentant le meilleur profil afin d’avoir les meilleures garanties quant à son loyer. Investir à Paris c’est également la possibilité de transmettre non négligeable à vos enfants. Le meublé reste une excellente option car le bailleur met à disposition un logement prêt à vivre et les loyers sont en outre plus élevés. Dans le cas d’un logement non meublé, il est important de mettre en avant les matériaux de construction, d’assurer la pleine fonctionnalité des installations énergétiques et de miser sur de beaux volumes.


Les différents dispositifs

Il existe différents dispositifs avec lesquels vous pouvez investir comme :
La Loi Pinel : Vous pouvez réduire vos impôts de 6 000 chaque année. La réduction d’impôts s’élève à 12% de votre investissement lorsque le bien est loué pour une durée de 6 ans, 18% pour 9 ans ainsi que 21% pour 12 ans.

Les Résidences gérées : Elles vous permettent une réduction d’impôts de 11% du montant total de l’investissement au seuil maximal de 300 000 investis.

La Loi Malraux : La Loi Malraux vous offre la possibilité de déduire fiscalement les travaux de
22% ou 30% du montant des travaux (plafonnés à 400 000 ), pendant 4 ans. Il y a également une déduction de frais réels allant jusqu’à 10 700 par an ainsi qu’une déduction de la totalité des frais d’emprunts bancaires.

La Loi Monuments Historiques : Tout comme la loi Malraux, la Loi Monuments Historiques vous permet de bénéficier d’une défiscalisation sur vos travaux mais à hauteur de 100% des travaux, sans limite.

La Nue-Propriété : Vous pouvez déduire les intérêts d’emprunt sur les revenus fonciers, à hauteur de 45 % concernant l’impôt sur le revenu et de 15,5 % concernant les contributions sociales, hors plafonnement global des niches fiscales (10 000 par an).

Le Déficit Foncier : Vous pouvez retrancher ce déficit de vos autres revenus comme votre salaire, vos dividendes perçus dans la limite de 10 700 .

Aides financières

De nombreuses aides existent afin de faciliter l’accès au logement. Le plus connu est le PTZ (prêt taux à zéro) qui permet aux ménages à revenus modestes et intermédiaires l’accès à la propriété.
Il est à noter que la période de remboursement différé est de 5, 10 ou 15 ans, période pendant laquelle vous n’avez pas à payer de mensualité. La durée totale est de 20, 22 ou 25 ans.
Paris a également développé ses propres aides comme le PPL (Prêt Paris Logement) et le PPR
(Prêt Parcours Résidentiel). Ce sont des crédits complémentaires dont le remboursement mensuel
s’étale sur 15 ans. Ils ont pour objectif de compléter votre apport personnel et un éventuel prêt immobilier.

Location passoire Thermique

 

En France, la location de passoire thermique sera interdite en 2023. Ces logements font partis des plus énergivores sur le parc immobilier français. Cette interdiction s’appliquera à tous les propriétaires qui mettront à disposition ces habitations auprès des locataires. Comment reconnaître une passoire thermique ? Qui est concerné ? Nous vous expliquons tout dans cet article !

Comment savoir si mon logement est une passoire thermique ?

Une passoire thermique est un logement neuf ou ancien qui consomme plus d’énergie qu’un autre. La notion de passoire thermique a été inventée par l’ACER (Agence d’Aide à la Compétitivité et à l’Emploi) qui désigne cette catégorie de logement en fonction de deux critères :

  • La qualité de l’isolation de son enveloppe extérieure
  • La présence ou non d’un dispositif de séparation des flux thermiques

Les logements considérés comme des passoires thermiques ont également une consommation énergétique supérieure à 450 kWh/m2 et rejettent plus de 100 kg CO2/m2/an. Sur la note du diagnostic de performance énergétique (DPE), il s’agit principalement des logements notés F ou G. En 2022, on compte plus de 4.8 millions de logements énergivores sur les 29 millions de résidences principales sur le territoire.

Pour connaître le niveau de performance énergétique de votre logement, vous pouvez utiliser le simulateur du Ministère du Logement. Il permet de déterminer le type de logement que vous possédez et vous indiquera le niveau de performance énergétique.

Afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement a mis au point le nouveau DPE pour rendre les logements plus verts. De ce fait, le gouvernement a annoncé un calendrier progressif pour les propriétaires bailleurs :

  • dès 2023 : interdiction des pires passoires thermiques pour les nouveaux contrats de location
  • dès 2025 : interdiction à la mise en location des logements classés G
  • dès 2028 : impossibilité de louer les logements F à de nouveaux locataires
  • dès 2034 : tous les biens avec une étiquette E ne seront plus disponibles sur le marché de la location

Derrière cette interdiction progressive des logements énergivores sur le parc locatif, l’objectif est triple :

  • lutter contre les factures d’énergies trop élevées au désavantage des locataires
  • réduire les émissions GES
  • rénover les logements

Comment rendre un logement moins énergivore ?

En tant que propriétaire bailleur, si vous souhaitez louer votre logement en 2023 ou plus tard, vous devez vous assurer que votre logement n’est pas énergivore. Si ce n’est pas le cas, vous devez réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la performance de votre bien. Attention, en tant que bailleur d’un bien en copropriété la procédure peut être longue. Il faut en effet un vote à la majorité absolue du syndicat en Assemblée Générale.

Selon une étude SDES de 2018, 1.2 million de locataires vivent dans un logement énergivore. Les maisons ne sont donc pas les seules à être impactées !

En cas de manquant des propriétaires bailleurs à cette obligation de mise en conformité, ces derniers risques un recours en justice de la part de leurs locataires. Ainsi, si le juge estime que le bien ne répond pas aux nouveaux objectifs de performance énergétique imposés, il pourra dès lors :

  • forcer le propriétaire à réaliser les travaux obligatoires
  • demander une diminution du loyer du locataire
  • demander le paiement de dommages et intérêts au locataire

Nous vous conseillons donc de veiller à être en conformité avec cette réglementation (si votre logement est construit avant le 1er janvier 1975, définition de la performance énergétique du bien, évaluation de l’état de performance énergétique du bien), mais aussi de réaliser des travaux de rénovation énergétique si votre logement est construit après le 1er janvier 1975. ****

Audit énergétique obligatoire

Dès le 1er septembre 2022, les propriétaires de logements énergivores devront réaliser l’audit énergétique en complément du traditionnel DPE. Il s’agit d’une expertise plus poussée avec davantage de précisions de la part des techniciens sur les travaux à effectuer. Davantage onéreuse, cette expertise est en partie finançable par des aides énergétiques en fonction des revenus du foyer.

4 idées reçues sur les passoires thermiques

Lorsque l’on parle de passoires thermiques, il y a souvent des idées reçues concernant les logements ou les propriétaires. Or, il n’en est rien ! Voici quelques précisions sur les bailleurs et les logements énergivores.

  • Tout d’abord, les occupants de ce type d’habitation sont majoritairement propriétaires et non locataires comme on pourrait le penser. Selon une étude de l’Observatoire National de la Rénovation Énergétique (ONRE) du 1er janvier 2018, les locataires ne représentaient que 42 % des habitants de logements énergivores.
  • Autre idée reçue : les passoires thermiques seraient majoritairement occupées par des ménages à faibles revenus. Toujours selon l’étude de l’ONRE, les foyers de la classe moyenne aux revenus intermédiaires et élevés représentent 58% des habitants.
  • Concernant la surface de ces logements, la majorité pense qu’il s’agit essentiellement de petites surfaces. Or, 60% des logements notés F ou G sont des maisons individuelles. Les déperditions thermiques sont plus importantes dans les grandes surfaces. La superficie moyenne des passoires est comprise entre 60 et 100 m2.
  • Enfin, une idée reçue récente prévoit une forte explosion des ventes de ces biens dès 2025. Au vu du nombre de logements à rénover et du coût des travaux, certains propriétaires pourraient être tentés de vendre au lieu de rénover. Il s’agit en réalité d’un manque d’informations à ce sujet, 72% des propriétaires ne connaissant pas les divers dispositifs d’aides à la rénovation.

Nuisibles dans vos toits

Isolation : comment se débarrasser des nuisibles dans vos toits ?

Une bonne isolation de votre toiture présente de nombreux avantages, économiques, écologiques, et en termes de confort thermique. Toutefois, la chaleur de vos combles attire certains nuisibles, tels que les rongeurs ou les oiseaux. Voici nos conseils pour vous en débarrasser !

Pourquoi faut-il se débarrasser des nuisibles dans vos combles ?

Attention aux fils électriques

Les nuisibles, et surtout les rongeurs, sont de vrais calvaires pour votre installation électrique. En effet, ces petites bêtes, qui aiment particulièrement la chaleur de vos combles, grignotent vos fils électriques, et risquent d’endommager votre compteur électrique.

Quels dommages pour votre isolation ?

Toutefois, le plus grand danger lié aux nuisibles dans vos combles concerne votre isolation. En effet, au cours de l’hiver, ces petites bêtes installent leur nid dans l’isolant de vos combles. En particulier, la laine de verre et la laine de roche sont très appréciés des rats et souris, qui y creusent des galeries.

Ainsi, les isolants perdent leur propriété isolante, compromettant le confort thermique de votre habitation : l’isolation est en effet un élément clé de votre confort thermique.

Une maison mal isolée, ou passoire thermique, est source de surconsommation énergétique : pour parer aux déperditions énergétiques engendrées par les nuisibles, vous avez tendance à augmenter la température de votre chauffage. Votre facture énergétique augmente par conséquent, et avec elle la pollution engendrée par votre logement.

Se débarrasser des nuisibles dès l’isolation

Opter pour l’isolation au chanvre

L’isolant au chanvre est un repoussant naturel contre les rats et les souris. Il est donc à privilégier pour une isolation des combles qui résistera aux nuisibles. C’est de plus un isolant naturel, qui vous permettra de réduire votre empreinte carbone davantage.

Faire installer un grillage à mailles

Autre solution d’isolation qui permettra de repousser les nuisibles, les grillages en maille sont l’alternative la plus courante pour ce genre de cas. Constitués de petites mailles, le plus souvent en métal, ils sont à placer sur les ouvertures de votre maison, tels que le système de ventilation.

Comment faire fuir les rongeurs ?

Avant de refaire votre isolation pour empêcher les rongeurs et autres nuisibles de votre toiture, il est important de trouver les endroits par lesquels ils s’infiltrent. Pour ce faire, faites appel à un professionnel, qui saura dératiser l’espace et empêcher le retour de ces animaux sous votre toit. Il pourra également mettre des répulsifs naturels sous votre toiture, tels que le poivre, la menthe et la citronnelle.

Comment refaire son isolation ?

A qui faire appel ?

Pour faire vos travaux d’isolation, qu’il s’agisse de l’isolation de vos combles, de vos murs ou de vos sols, il vaut mieux faire appel à un professionnel certifié RGE. Cette certification, qui signifie Reconnu Garant de l’Environnement, est un gage de qualité, et vous permet de toucher certaines aides financières.

Pour trouver le bon artisan près de chez vous, n’hésitez pas à faire faire plusieurs devis, afin de pouvoir comparer et de choisir le meilleur rapport qualité / prix pour vos travaux. Demandez conseil auprès de vos proches, qui sauront peut être vous conseiller, et vous aider à trouver un artisan compétent et en qui vous pourrez avoir confiance.

Comment financer ses travaux d’isolation ?

Réaliser des travaux d’isolation, ou de rénovation énergétique en général, reste un investissement conséquent. Un parc immobilier bien isolé est toutefois un atout considérable pour la transition énergétique du pays et dans laquelle s’est engagé le gouvernement. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont mis en place de nombreuses aides financières, permettant aux ménages les plus modestes de financer leurs travaux d’isolation.

Parmi ces aides, vous pourrez prétendre aux suivantes :

  • Ma Prime Rénov’ ;
  • la prime coup de pouce isolation ;
  • un taux de TVA réduit de 10% ou 5% selon la nature de vos travaux ;
  • les primes CEE ;
  • l’Eco-prêt à taux zéro, ou Eco-PTZ.

 

La plupart de ces aides financières sont soumises à des critères d’éligibilité : prenez le temps de vérifier que vous correspondez bien à ces derniers, avant de constituer votre dossier !

N’hésitez pas à vous tourner vers votre collectivité, qui pourrait avoir mis en place des aides propres à votre région ! Cela vous permettra de refaire votre isolation et de vous débarrasser des nuisibles sous votre toiture à moindre coût !

Choisir une PAC

Quel type de pompe à chaleur choisir ?

La pompe à chaleur (PAC) est le système de chauffage du futur. En plus d’être écologique et performante, la PAC existe en différents modèles. On trouve des pompes à chaleur qui utilisent l’air, l’eau ou le sol. Ce système de chauffage est très performant et fonctionne avec une énergie renouvelable. Si vous cherchez le modèle adapté à vos besoins, visitez le site de Stiebel Eltron. Pour vous aider dans votre choix, lisez notre guide sur quel type de pompe à chaleur choisir ?

La pompe à chaleur aérothermique Air-air

La pompe à chaleur air-air est un dispositif aérothermique. Elle utilise donc l’air extérieur, comme source d’énergie. Le système extrait l’air externe et le transforme en chaleur. La PAC air-air se singularise pour sa fonction réversible. Elle peut fonctionner en mode climatiseur et rafraîchir votre intérieur en été.

L’installation

La PAC air-air comporte une unité extérieure et une ou plusieurs unités intérieures. Ces éléments sont raccordés par un système de ventilo-convecteurs. Selon vos besoins, vous pouvez installer un Monosplit ou Mutlisplit pour le climatiseur.
En outre, la taille de votre PAC doit correspondre à la dimension de la pièce. Ainsi, vous pourrez profiter de sa performance.

La pompe à chaleur aérothermique Air-eau

 

Ce modèle de PAC extrait la chaleur dans l’air et le diffuse au réseau d’eau. C’est un dispositif aérothermique qui offre une meilleure performance :

  • Celle-ci est mesurée par le coefficient de performance ou COP. En général, il est à 3.

Ce qui indique qu’il consomme 1 kwh pour générer 3kwh. La PAC air-eau permet de réduire de moitié sa facture de chauffage.

  • Qui plus est, le modèle est muni d’un système réversible. Ceci est possible avec un plancher chauffant. C’est un climatiseur efficace pour rafraîchir votre maison, lors des canicules de l’été.
  • L’atout principal de la PAC air-eau, c’est le fonctionnement écologique. En transformant l’air en chaleur, elle utilise une énergie renouvelable et infinie. C’est le fluide frigorigène qui transforme l’air en gaz chaud. Ce dernier est diffusé aux émetteurs avant de refroidir, puis rejeté à l’extérieur.

La PAC air-eau a 3 fonctionnalités selon le modèle. Il assure une fonction de chauffage, de chauffe-eau sanitaire et de climatiseur.

 

L’installation

Le modèle air-eau demande une installation particulière. En effet, il faut que votre logement dispose d’une bonne isolation. S’il y a une forte déperdition de chaleur, la PAC est moins performante. L’installation nécessite donc un bilan thermique auprès d’un expert. Cela permet d’intégrer la PAC avec les bonnes dimensions et la puissance adéquate. Pensez également à la taille de la pièce, car les deux unités demandent de la place.

 

La pompe à chaleur Eau-eau

La pompe à chaleur eau-eau est différente des précédentes. Son fonctionnement est plus sophistiqué. Cette PAC va puiser la chaleur depuis l’eau des nappes phréatiques. Ce principe hydrothermique va diffuser la chaleur dans le système émetteur via les raccords. Le COP ou coefficient de performance est entre 3 et 4 kwh pour 1 kwh consommé.
Le modèle eau-eau a trois fonctions possibles. Le dispositif fonctionne en tant que chauffage, chauffe-eau sanitaire et climatiseur.

L’installation

Pour installer une PAC eau-eau, il faut préparer le budget conséquent. En effet, la pose de ce dispositif requiert un double forage. Le premier va puiser l’eau dans les nappes phréatiques. Le second va servir pour le rejeter après refroidissement. Alors, il faut savoir si l’eau du sous-sol peut alimenter la PAC. Puis, il faut avoir un terrain assez grand et demander une autorisation à la mairie.
La PAC eau-eau est la plus performante des modèles existants. Dans ce cas, son installation demande aussi un budget conséquent. Pour profiter de ce modèle chez soi, il faut débourser entre 20 et 25 000 euros.

 

Les travaux à la charge du locataire

Les travaux à la charge du locataire

Ça y est ! Depuis le temps que vous attendiez, vous avez réussi à trouver un logement. Vous voilà locataire de votre habitation et déjà enjoué à l’idée de pouvoir l’aménager à votre goût ! Mais tout à coup, le doute s’installe et les questions se bousculent : ai-je le droit de repeindre les murs ? Est-ce normal que le propriétaire me fasse régler l’entretien annuel de la chaudière ? Autant de questionnements auxquels nous vous répondons ici.
De façon générale, il revient au propriétaire de payer les gros travaux, tandis que le locataire, lui, se charge de l’entretien courant. Nous allons détailler ici ce que le locataire est autorisé à faire avec ou sans l’aval du propriétaire.

L’entretien général à la charge du locataire

De manière générale, il faut savoir que ce qui touche à l’usure “normale” du logement est à la charge du locataire. C’est en réalité la même chose que lorsque vous louez une voiture en leasing : une grosse panne impromptue sera prise en charge par le constructeur, alors que l’usure des pneus sera à votre charge. Voyons tout celà plus en détails :

• Entretien du jardin : il s’agit là des travaux de tonte, de désherbage, de taillage, de nettoyage de piscine, terrasse, gouttières…

• Entretien des portes et fenêtres : on parle ici de nettoyage, graissage, menues réparations (poignées de portes, verrou…), du remplacement des clés égarées, des cordes de volets ou de stores…

• Entretien intérieur : il convient de maintenir la propreté des murs, des plafonds, des revêtements de sol et d’effectuer les menus travaux de réparation et de raccords.

• Plomberie : il revient au locataire l’entretien courant des robinets, siphons et ouvertures d’aérations, dégorgement, le remplacement de joints et colliers, la vidange des fosses septiques, l’entretien des installations de chauffage et d’eau chaude et de leur robinetterie. Si une fuite d’eau est dûe à la vétusté des canalisations, le locataire doit avertir le propriétaire à qui il reviendra de faire effectuer les réparations nécessaires.

• L’entretien annuel de chaudière et ramonage : l’entretien annuel de la chaudière individuelle est à la charge du locataire, sauf si le bail prévoit le contraire. Le ramonage des conduits d’évacuation des fumées et des gaz et des conduits de ventilation (chaudière, cheminée, VMC …) est à la charge du locataire.

• Électricité : il relève également des réparations locatives d’entretenir certains éléments d’équipement électrique. Le locataire se doit alors de remplacer notamment, ou réparer selon le cas, les interrupteurs, les prises de courant, les coupe-circuits et fusibles, les ampoules, les tubes lumineux, les baguettes ou gaines de protection …

• Autres cas : les autres équipements du logement mentionnés dans le contrat de location doivent être entretenus et réparés par le locataire (s’il s’agit de menues réparations). C’est le cas par exemple des éléments suivants mis à la disposition du locataire : réfrigérateur, machine à laver, sèche-linge, hotte aspirante, capteurs solaires, pompe à chaleur, antenne, meubles scellés, cheminée, miroirs …

Attention : l’entretien et le renouvellement éventuel du détecteur de fumée sont à la charge du locataire, même si son achat et son installation initiaux sont à la charge du bailleur ! Les travaux dûs à la vétusté ne sont pas à la charge des locataires. S’il s’agit à la fois de vétusté et de dégradation ou de mauvais entretien, les frais peuvent être partagés entre les deux parties.

Qu’en est-il des travaux d’aménagement ?

Ce que le locataire peut faire sans autorisation

Le locataire n’aura pas besoin de l’aval du propriétaire pour tout ce qui touche à la décoration, du moment où ce n’est pas définitif. Si ce que vous faites peut être facilement “défait” le jour de votre départ, c’est ok. Vous pouvez donc sans soucis accrocher des cadres ou peindre les murs.

Le propriétaire sera toutefois en droit de demander une remise en état au moment de l’état des lieux s’il considère que les couleurs choisies ne sont pas assez neutres, ce qui reste un critère subjectif. Un beige taupe sera sans doute plus facilement accepté qu’une peinture rose fuschia pailletée par exemple.

Ce que le locataire peut faire sous couvert d’une autorisation du propriétaire

L’autorisation du propriétaire est nécessaire dès lors que les travaux envisagés transforment les lieux et/ou les équipements. Par exemple, c’est le cas pour installer une cabine de douche ou baignoire, abattre une cloison, construire une piscine enterrée, transformer une cuisine en chambre, abattre les gros arbres autour de la maison…

Si le locataire effectue des travaux sans demander l’autorisation au propriétaire au préalable, ce dernier peut demander la remise en état ou peut conserver les transformations sans rembourser les frais engagés par le locataire. Mieux vaut donc demander l’autorisation dans tous les cas, surtout si l’on a des doutes. Dans le cas où l’autorisation est donnée, un partage des frais est alors envisageable et négociable.

Le cas spécifique des travaux d’adaptation en cas de handicap

Pour le cas où des travaux sont à prévoir pour adapter le logement à une situation de handicap, ceux-ci sont à la charge du locataire, sauf si le propriétaire est prêt à en partager les frais. Dans les deux cas, le propriétaire ne sera pas en droit d’exiger une remise en état du logement à la fin du bail.
Ces travaux sont certes soumis à une autorisation du propriétaire, mais en l’absence de réponse de celui-ci dans un délai de 4 mois, l’autorisation est considérée comme donnée. Les travaux autorisés dans ce cas sont en revanche encadrés.

Si l’on devait résumer, en tant que locataire vous devez veiller au bon entretien et à la bonne tenue de votre logement de manière générale, que ce soit à l’extérieur (jardin, terrasse …) ou à l’intérieur (entretien et menues réparations de toutes les parois et des équipements). Vous ne pouvez pas engager de gros travaux sans en avoir au préalable demandé l’autorisation au propriétaire. Au moindre doute, mieux vaut entrer en contact avec lui avant de vous mettre en faute.
Et voilà, maintenant que l’on a fait le point vous pouvez ouvrir vos magazines d’idées déco en toute sérénité !Les travaux à la charge du locataire

Bénéfice de l’isolation de toiture

Les bénéfices de travaux d’isolation de toiture

La toiture est le premier poste de déperdition de chaleur, il représente une perte de 30% sur vos factures d’énergie. Les travaux d’isolation de la toiture sont nécessaires pour préserver le confort de l’habitation et éviter le gaspillage énergétique. Par l’intérieur ou l’extérieur ce type de travaux ne présente que des avantages.

L’isolation de la toiture, c’est quoi ?

Les déperditions de chaleur par le toit représentent les plus grosses pertes du logement environ 30%. Pour pallier ce problème, il est important de bien isoler sa toiture. Cela peut se faire par l’intérieur ou l’extérieur. Les déperditions seront limitées dans les deux cas car au sein d’un immeuble ou d’une maison l’air chaud remonte automatiquement vers le haut et s’échappe par le toit.

Que ce soit pour isoler par l’extérieur ou l’intérieur, le choix du matériau utilisé est primordial. Chaque isolant a ses spécificités et ses performances thermiques diffères d’un matériau à l’autre. L’isolant peut être de toute nature : minéral, végétal, animal ou synthétique. Pour n’importe lequel des éléments désignés précédemment, il est préférable de le faire installer par un professionnel certifié RGE pour pouvoir bénéficier des aides. De plus, l’artisan utilise des isolants aux normes gouvernementales en vigueur.

Réduction des factures d’énergie

Réduire voir éliminer les ponts thermiques, vous garantit de garder la chaleur en hiver et la fraîcheur en été à l’intérieur de votre habitation. Ainsi isoler sa toiture permet de réduire sa consommation d’énergie et donc sa facture d’énergie. Plus vos besoins de chauffage et de climatisation sont importants et plus vos factures sont grandes. Le résultat est immédiat après l’installation d’isolant. Votre investissement est alors d’emblée rentabilisé.

Plus grand confort d’habitation

Un des avantages clefs de l’isolation de la toiture est bien évidemment le gain de confort apporté suite aux travaux de rénovation. L’isolation des combles ou du toit à l’extérieur agit comme une écharpe de l’habitat. En effet, en ajoutant simplement une couche d’isolation à sa maison, les gènes liés aux températures ne seront plus qu’un mauvais souvenir. Plus de surconsommation d’énergie et fini les sensations de froid ou d’humidité.

Simple à mettre en place

L’isolation des combles perdus est l’un des chantiers le plus simple et rapide à réaliser. En effet, il suffit à l’artisan de poser une couche d’isolant au niveau du plancher.

En revanche, pour des combles aménagés, la couche d’isolation est placée au niveau des rampants de la toiture.

Enfin pour ne pas perdre de place en ce qui concerne le volume de la pièce à vivre, la solution la plus adaptée est l’isolation par l’extérieur.

Accroître la valeur de son patrimoine

L’isolation de la toiture représente un investissement pour les propriétaires, il est alors logique de se poser la question de la rentabilité de ce projet. Ce type d’isolation est l’un des plus rentables pour réduire considérablement sa consommation d’énergie et ainsi obtenir une meilleure note dans le diagnostic de performance énergétique.

Avoir de meilleure performance énergétique valorise votre bien et vous pourrez ainsi revendre plus cher votre logement que le prix auquel vous l’avez acheté.

Avantage écologique et environnemental

Entreprendre un projet de rénovation énergétique permet de diminuer considérablement ses émissions de gaz à effet de serre. De plus, la consommation d’eau et d’énergie est réduite grâce aux travaux de rénovation entrepris. Enfin si vous optez pour des matériaux isolants naturels votre démarche sera d’autant plus bénéfique pour la planète.

Bénéficier des aides à la rénovation énergétique

Comme pour tout projet de rénovation à la transition énergétique, l’Etat a mis en place plusieurs coups de pouce financiers pour vous permettre de réaliser des économies d’énergie et éliminer les passoires thermiques présentent en France.

Coupe de pouce “isolation des combles et planchers”

Depuis le 1er juillet 2021 jusqu’au 30 juin 2022, cette aide concerne tous les ménages. La prime est fixée à 12€/m2 d’isolant posé pour les ménages précaires et 10€/m2 pour les autres ménages. Cette aide, comme son nom l’indique concerne uniquement l’isolation des combles perdus.

Quelques conditions sont requises pour l’obtenir : les travaux doivent être signés avant le 30 juin 2022 et achevés avant septembre 2022. Ensuite le projet doit être réalisé par un professionnel certifié RGE et le logement doit être considéré comme résidence principale datant de plus de 2 ans. La rénovation de votre toiture doit obligatoirement être réalisée par un professionnel certifié RGE.

L’éco-prêt à taux zéro

Ce prêt est un crédit bancaire à taux zéro destiné aux projets de rénovation énergétique. Il permet aux ménages de financer le reste à charge. Le montant accordé oscille entre 7 000€ et 50 000€ suivant la nature des travaux entrepris. La durée du remboursement est fixée à maximum 15 ans.

TVA réduite à 5,5%

La TVA à taux réduit à 5,5% est directement appliquée sur la facture de votre artisan RGE. Il est possible d’en bénéficier pour des travaux d’isolation de la toiture. Cette aide permet de réduire la facture de votre prestataire qualifié RGE.

Les aides disponibles pour les rampants de toitures

Les certificats d’économies d’énergie (CEE)

Les CEE ou prime énergie est une aide financière destinée aux projets de transition énergétique réalisés dans les logements principaux ou secondaires construits depuis plus 2 ans en France métropolitaine. Les travaux entrepris doivent être réalisés par un artisan RGE pour obtenir l’aide.

Le montant de l’aide pour les rampant varie en fonction de votre niveau fiscal de base :
• Pour les ménages très modestes : 12€/m2 d’isolant posé
• Pour les ménages modestes : 18€/m2 d’isolant posé
• Pour les ménages intermédiaires : 10€/m2 d’isolant posé
• Pour les ménages aisés : 12€/m2 d’isolant posé

Cette aide est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro ou encore la TVA réduite à 5,5%.

Le dispositif MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une aide créée par l’Anah (l’Agence Nationale de l’Habitat) permettant de financer des travaux de rénovation énergétique. Cette prime prend en charge financièrement une partie de votre installation. Elle est accessible à tous les ménages et comme les CEE calculés en fonction de vos revenus, du nombre de personnes composant le foyer et de la localisation de votre habitation. MaPrimeRénov’ est directement versé sur votre compte bancaire.

Pour bénéficier de cette prime plusieurs conditions sont requises dont le fait que le logement concerné par les travaux doit être considéré comme résidence principale datant de plus de 15 ans. L’habitation doit être habitée au moins 8 mois par an et bien évidement les travaux devront être fait par un artisan certifié.

Le montant varie pour chaque catégorie de ménage :
• MaPrimeRénov’ Bleu (ménages très modestes) : 25€/m2 d’isolant posé
• MaPrimeRénov’ Jaune (ménages modestes) : 20€/m2 d’isolant posé
• MaPrimeRénov’ Violet (ménages intermédiaires) : 15€/m2 d’isolant posé
• MaPrimeRénov’ Rose (ménages aisés) : 7€/m2 d’isolant posé

Ce qu’il faut retenir

En bref, les travaux d’isolation de toiture représentent bon nombres d’avantages pour votre habitation et votre portefeuille. Le projet est simple à mettre en œuvre et rapide suivant la technique choisie. Enfin vous pouvez bénéficier d’un coup de pouce financier afin de concrétiser votre projet.

Source : https://bat-energie-france.fr/

ledabelle