Quel est le fonctionnement d’une chaudière à condensation gaz ?
Une chaudière à condensation alimentée au gaz est équipée d’un organe qui récupère la vapeur d’eau se trouvant dans les fumés produits par la combustion du gaz.
Cet organe condense la vapeur en la remettant à l’état liquide.
Ceci revient à fabriquer de l’eau chaude supplémentaire pouvant être réorientée vers le circuit de radiateurs.
En conséquence, les quantités d’eau à chauffer et de gaz nécessaire pour le chauffage sont réduites.
En l’absence de système de condensation, la vapeur d’eau est perdue, car elle est évacuée par l’extérieur au lieu d’être utilisée pour le chauffage.
[know_more background=”#E0EDF5″]
C’était le cas avec les anciennes chaudières qui n’avaient pas ce dispositif. Il en résultait un manque à gagner non négligeable en ce qui concerne leur rendement.
[/know_more]
Par ailleurs, comme toute chaudière à gaz, une chaudière à gaz à condensation fonctionne grâce à la combustion du gaz qui chauffe l’eau avant que celle-ci ne soit orientée vers des radiateurs.
Le brûleur qui permet la combustion du gaz fait monter la température du corps de chauffe et celui-ci transmet la chaleur à l’eau qui est le fluide caloporteur.
Enfin, le gaz naturel qui sert de combustible a été créé par la dégradation d’êtres biologiques qui vivaient pendant la Préhistoire.
Il s’agit donc d’une énergie fossile, qui est toutefois nettement moins polluante que le maître ou le charbon.
En effet, sa combustion émet 55 kg de dioxyde de carbone pour un giga joule de chaleur créée, ce qui est inférieur de 30 % par rapport au mazout et de 50 % par rapport à la combustion du charbon.
[cta_middlebutton]
Existe-t-il des économies d’énergie ?
Le système de condensation de la vapeur d’eau incorporé dans la chaudière permet le plus souvent de réduire d’un bon tiers la consommation de gaz.
La facture annuelle de chauffage peut être davantage réduite si le propriétaire du logement fait installer des appareils qui accroissent la performance énergétique de l’installation.
Ces appareils sont notamment les suivants :
• Les programmateurs de chauffage.
Ils permettent à l’occupant des lieux de régler la température intérieure du bâtiment, même lorsqu’il se trouve à l’extérieur.
En conséquence, on peut réduire le chauffage avant de partir travailler et le remettre au niveau nécessaire quelques minutes avant de rentrer chez soi.
La consommation d’énergie est donc réduite sans qu’il y ait besoin d’attendre le redémarrage des radiateurs lorsqu’on est rentré dans sa maison.
Pour l’achat de ce type d’appareil, il faut prévoir une dépense moyenne de 250 €.
• Un robinet thermostatique qui coûte entre 50 et 80 euros et qui peut être monté sur chaque radiateur.
Ces robinets éteignent automatiquement le radiateur dès que celui-ci a atteint la température recherchée par l’occupant de la pièce concernée.
Ils permettent donc d’adapter le chauffage à l’exposition de la pièce qui peut être davantage chauffée si elle est exposée vers le nord.
Si elle est orientée vers le sud, on peut profiter de son ensoleillement en réduisant le chauffage, ce qui évite un gaspillage d’énergie et l’inconfort résultant d’un chauffage trop fort.
• Une horloge de programmation grâce à laquelle les occupants de la maison peuvent programmer leur chauffage en fonction des moments pendant lesquels ils se trouvent à l’intérieur de ladite maison.
Si la chaudière assure en plus la production d’eau chaude, permet de programmer cette production en fonction des horaires pendant lesquels les tarifs du gaz sont plus avantageux.
• Enfin, il faut toujours être attentif à la qualité de l’isolation thermique du bâtiment, car si celle-ci est défectueuse, les gaspillages d’énergie sont très importants.
Une correction des défauts d’isolation est donc toujours rentable.
Si certaines conditions sont remplies, les travaux nécessaires pour cette correction peuvent être financés par un éco-prêt à taux zéro ou par une subvention versée par l’Agence nationale de l’habitat.
Comment calculer les économies d’énergie ?
[know_more background=”#E0EDF5″]
Après avoir fait des travaux nécessaires pour améliorer l’isolation thermique de la maison celle-ci était défectueuse, il est recommandé de consulter un conseiller du fournisseur de gaz de la maison ou un spécialiste du chauffage pour savoir comment choisir la chaudière qui offrira la meilleure performance.
[/know_more]
Lors du rendez-vous, le professionnel prendra en compte la consommation de chaque modèle de chaudière et les économies que procureront les perfectionnements qui peuvent être installés.
En fonction de ces éléments, il pourra calculer les économies annuelles qui pourront être réalisées grâce au choix de tel ou tel modèle de chaudière et des perfectionnements proposés en option.
Le propriétaire de la maison aura donc des éléments chiffrés qui lui permettront de faire les choix les plus judicieux.
Quel est le prix d’une installation ?
Le prix total de la mise en place d’une chaudière à condensation dépend du prix du modèle choisi et du coût de l’intervention d’un installateur.
En ce qui concerne le prix de la chaudière, il faut prévoir le budget en tenant compte des prix suivants :
|
Energie de la chaudière |
Prix approximatifs |
|---|---|
|
Chaudière électrique à résistance |
Entre 1 000 € et 6 000 € |
|
Chaudière à gaz |
Entre 3 200 € et 15 000 € |
|
Chaudière à fioul |
Entre 3 300 € et 8000 € |
En ce qui concerne la pose de la chaudière, elle doit être faite par un professionnel qualifié quelle que soit l’énergie choisie.
Pour l’intervention de ce professionnel, il faut prévoir un tarif se situant approximativement aux niveaux suivants :
Le prix de la pose ?
|
Énergie utilisée pour l’alimentation de la chaudière |
Prix de la pose |
|---|---|
|
Électricité |
À partir de 500 € |
|
Gaz |
Au moins 800 € |
|
Fioul |
Au moins 1 000 € |
Comment bénéficier du meilleur rapport qualité-prix ?
Il faut comparer les offres de plusieurs installateurs de chaudière ayant tout le statut de garant de l’environnement.