Le coût d’une télésurveillance destinée à protéger un logement à distance
Le coût de ce type de contrat peut varier en fonction de la localité où se trouve la maison à préserver. Le plus souvent, l’abonnement coûte en moyenne 25 € pour un appartement.
Pour une maison, il faut prévoir un prix moyen d’une quarantaine d’euros par mois.
Le budget à prévoir pour la mise en place d’une télésurveillance pour la protection d’une personne âgée seule
Pour la location d’un système destiné à garantir à une personne âgée la possibilité d’une aide rapide en cas de problème et une protection contre les individus indélicats,
Il faut prévoir les frais suivants :
Nature la dépense |
Tarif moyen |
---|---|
Achat du matériel |
2 000 € |
Frais d’installation de matériel dans le cas où il est loué |
400 € |
Abonnement mensuel |
entre 20 et 30 euros selon les prestations choisies |
Il y a lieu de préciser que la solution qui consiste à acheter le matériel est rarement rentable, car les appareils se démodent très vite.
Le plus souvent, les contrats incluent les prestations suivantes :
1/ La possibilité d’activer une alarme permettant d’entrer en contact 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec le centre de télésurveillance qui peut notamment demander l’intervention rapide d’un membre de la famille ou d’un médecin en cas de problème. En cas d’urgence, si la personne âgée a du mal à accéder à son téléphone, le centre peut appeler lui-même le SAMU ou les pompiers.
2/ La possibilité pour la personne de contacter le centre si une personne inconnue cherche à entrer chez elle en affirmant par exemple qu’elle est chargée d’une intervention par le fournisseur d’énergie ou qu’elle représente une administration.
Malheureusement, il s’agit souvent d’individus qui cherchent à entrer chez une personne vulnérable par la ruse en vue de commettre un vol ou une agression.
Le centre de surveillance peut recommander à la personne âgée de refuser de laisser entrer l’individu et faire intervenir la police si cela semble nécessaire.
Les options possibles
Pour renforcer la protection de la maison, il est possible de demander la mise en place d’un détecteur de mouvements pouvant enregistrer les gestes des personnes se trouvant dans une pièce, d’un détecteur d’ouverture ou d’une sirène.
Le coût de ces options est assez raisonnable, car il est le plus souvent inclus entre 1 et 4 €.
Comment choisir le contrat judicieusement?
Même si les tarifs sont modiques, il est toujours capital de comparer plusieurs offres afin de choisir celle qui répond le mieux aux besoins de la famille.
Il convient de commencer par lire attentivement son contrat d’assurance pour vérifier les précautions qui sont éventuellement exigées par l’assureur pour que celui-ci accepte de verser une indemnisation en cas de vol.
Si l’assureur exige cette précaution et surtout si le client souhaite avoir une garantie qui correspond à la valeur des objets précieux qui se trouvent chez lui, le client doit commencer par éliminer les offres qui ne répondent pas exactement aux exigences de l’assureur.
Ensuite, il doit comparer les offres présélectionnées en examinant de près les points suivants :
1/ La possibilité de choisir entre l’achat et la location des appareils, car la location est souvent plus avantageuse ;
2/Les conditions de prise en charge de la maintenance des appareils. Il faut vérifier avec soin si la société s’engage notamment à prendre en charge l’éventuel déplacement d’un technicien ainsi que les circonstances dans lesquelles ce type d’engagement est valable. En effet, l’intervention d’un technicien coûte souvent une centaine d’euros.
3/ La prise en charge des frais de communication avec le centre de télésurveillance, car ces frais ne sont pas négligeables ;
4/ La possibilité de bénéficier d’un système de communication servant de dépannage pour le cas où les cambrioleurs couperaient les fils du téléphone.
Une fois que l’on a trouvé une société proposant une offre appropriée, il convient de vérifier si elle a obtenu un agrément du Conseil national des activités privées de sécurité.
Le CNAPS est une activité administrative dont la mission consiste à contrôler la moralité des professionnels de la sécurité privée et à délivrer les agréments autorisant à exercer cette activité.
L’agrément est notamment refusé à tout professionnel qui a fait l’objet d’une correction pénale inscrite au bulletin numéro deux de son casier judiciaire.
Il en est de même s’il a fait l’objet d’une interdiction de gérer une entreprise commerciale ou d’une mise en faillite personnelle.
Enfin, il convient de vérifier la réputation de la société en s’assurant du fait qu’aucun avis émis par un client mécontent n’a été publié sur Internet.