Les caractéristiques des ardoises utilisées pour la toiture
Ce matériau est apprécié en raison de sa longévité, car il dure souvent un siècle, de son étanchéité, de son élégance et de sa résistance au feu. il est tout à fat adapté aux toits dont la pente est très forte.
Toutefois, il est conseillé de faire examiner une toiture en ardoises tous les cinq ans si elle a plus de 30 ans et tous les 10 ans si elle a été posée depuis moins de 30 ans.
Ces révisions périodiques donnent notamment l’occasion de remplacer des ardoises cassées qui peuvent être à l’origine d’un manque d’étanchéité.
Les réparations possibles
L’intervention du professionnel peut se limiter au remplacement d’un petit nombre d’ardoises fissurées ou abîmées. Dans ce cas, le prix moyen est compris entre 300 et 400 €.
S’il faut remplacer des bandes de solin dont le rôle consiste à garantir l’étanchéité au niveau de l’intersection entre un mur et un toit ou un toit et une cheminée, le prix à prévoir s’élève en moyenne à 55 € par mètre carré pour la fourniture et la pose.
Ce type d’intervention doit avoir lieu au mois tous les 15 ans.
Si la toiture n’a pas été entretenue régulièrement, sa dégradation peut s’accélérer.
Dans ce cas, une rénovation peut être envisagée si au moins les 7/10e de la toiture sont encore en bon état.
S’il en est ainsi, il faut prévoir un prix moyen de 65 € pour 1 m² de surface à rénover.
Le couvreur calcule le prix de son intervention en se basant sur un tarif horaire qui s’élève en moyenne à 50 €.
Le choix du couvreur
Le coût d’une rénovation de toiture étant relativement élevé, il est essentiel de comparer les offres de plusieurs professionnels ayant la qualification nécessaire.
Cependant, il est indispensable de vérifier si un entrepreneur qui présente une offre intéressante est bien inscrit au répertoire des métiers ou au registre du commerce.
En effet, si un professionnel n’est inscrit sur aucun de ces registres, cela signifie qu’il exerce son activité sur l’avoir déclarée.
Il faut à tout prix éviter de lui confier un quelconque travail, car l’on risque d’être accusé de l’avoir fait travailler illégalement, ce qui risque d’avoir de très graves conséquences s’il fait une chute en exerçant sa mission.
D’autre part, il faut exiger de tout couvreur qui présente une attestation certifiant qu’il a souscrit une assurance garantissant l’exécution de ses obligations contractuelles.