Augmentation mammaire par injection de graisse : ce qu’il faut savoir

L’augmentation mammaire est pratique car elle peut équilibrer le volume des seins. En revanche il faut toujours consulter un chirurgien.

 

Les caractéristiques de ce procédé

Une augmentation du volume des seins par injection de graisse consiste à prélever la graisse qui se trouve en excès à un autre endroit du corps de la patiente en pratiquant une liposuccion avant d’injecter cette graisse dans les seins pour accroître leur volume.

Elle peut être proposée à toute patiente qui a une réserve de graisse suffisante.

Il faut en effet qu’il soit possible de prélever entre 700 et 800 cm³ de graisse.

D’autre part, une consultation préalable avec le chirurgien s’impose pour que la patiente puisse bénéficier d’un examen clinique approfondi et pour que l’absence de contre-indication puisse être vérifiée.

La patiente est donc invitée à signaler ses éventuels problèmes de santé ainsi que ceux pour lesquels elle a dû se soigner précédemment.

Elle doit également signaler les problèmes héréditaires qui ont atteint ses parents ainsi que ses grands-parents.

Par ailleurs, une mammographie est pratiquée systématiquement.

Le chirurgien procède aussi à un examen de la poitrine pour être à même de proposer à la patiente la technique chirurgicale qui conviendra le mieux.

Enfin, il remet à la cliente un document expliquant les avantages ainsi que les risques de l’opération prévue et il lui signale qu’elle a droit à un délai de réflexion de 15 jours.

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Ses avantages et ses inconvénients

En premier lieu, la patiente profite d’une intervention plus légère que la mise en place d’implants mammaires et elle est débarrassée des amas de graisses inesthétiques.

Par ailleurs, il n’y a aucune cicatrice et la patiente elle n’est pas exposée au risque de phénomène de “coque mammaire”.

De plus, cette technique peut permettre d’améliorer le résultat d’une pose d’implants mammaires réalisée précédemment.

Toutefois, la possibilité d’augmentation du volume des seins est limitée.

En effet, il n’est pas possible de gagner plus d’une taille de bonnet par séance.

D’autre part, ce procédé est moins efficace pour corriger un léger affaissement des seins et il exige un suivi médical postopératoire plus contraignant.

 

La consultation avec l’anesthésiste et l’anesthésie

Comme c’est le cas pour toutes les opérations non urgentes, une consultation avec le médecin anesthésiste doit avoir lieu au moins 48 heures avant l’intervention.

L’anesthésiste examine la patiente et il prend connaissance des éventuels facteurs de risque.

Un bilan sanguin et d’éventuels examens complémentaires sont prescrits.

La procédure d’anesthésie est décidée lors d’un entretien entre la patiente, l’anesthésiste et le chirurgien.

Ce type d’intervention peut se dérouler sous anesthésie générale ou sous neuroleptanalgésie.

 

Les suites opératoires

En principe, la patiente peut quitter la clinique le jour même, car l’opération se déroule en ambulatoire.

Les douleurs sont plus faibles que celles qui résultent d’une pose d’implants mammaires et la patiente les traite facilement en suivant le traitement antalgique proposé par l’équipe médicale.

Toutefois, un œdème peut apparaître et la patiente constate aussi la présence d’ecchymoses à l’endroit où la liposuccion a été faite.

La patiente peut reprendre ses activités professionnelles au bout d’une dizaine de jours.

Enfin, il faut attendre au moins trois mois pour apprécier le résultat définitif.

 

Le coût prévisible de ce type d’intervention

Prestation       

Prix moyen

Consultation préalable avec le chirurgien

130 €

Opération

5 500 €

 

Comment il faut sélectionner le chirurgien

Une intervention de ce type doit être réalisée par un brillant spécialiste de la chirurgie esthétique.

Pour avoir les coordonnées des chirurgiens ayant les qualifications nécessaires, la patiente doit contacter l’ordre des médecins de son département.

Ceci lui permettra d’avoir toutes les informations concernant la formation suivie ainsi que l’expérience des chirurgiens qui pourront réaliser une intervention satisfaisante.

La seconde démarche doit consister à prendre connaissance des rapports publiés à la suite des missions effectuées par la Haute autorité de santé dans les cliniques où ces chirurgiens travaillent.

Cette démarche est importante, car elle permet de connaître les appréciations portées par cette autorité administrative sur la qualité des soins réalisés dans ces cliniques.

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