La technique de transplantation capillaire FUE
Pour une personne qui cherche à rajeunir son allure en comblant une calvitie consécutive au vieillissement, la technique de greffe capillaire FUE (Follicular Unit Extraction) consiste à prélever les greffons au moyen d’un instrument très fin à l’arrière de la tête.
En fonction des caractéristiques du patient, le chirurgien propose des prélèvements de petits greffons ou de micros greffons comportant chacun entre un et trois cheveux.
Le prélèvement de greffons
Il est réalisé à l’arrière de la tête et consiste à appliquer la peau qui a été préalablement rasée. Les prélèvements sont effectués sur une surface rectangulaire ou sur plusieurs surfaces horizontales espacées.
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Ils sont toujours réalisés avec une précision maximale dans l’axe des cheveux que le chirurgien repère avec un instrument spécial.
Il faut en effet éviter de sectionner les racines des cheveux pour que l’intégrité du greffon soit préservée et pour que l’opération réussisse parfaitement.
Une fois que les micro greffons ont été prélevés correctement, le chirurgien les détache un par un au moyen d’une petite pince.
Ensuite il les places dans un liquide spécial qui permet de les conserver dans les meilleures conditions avant la greffe.
La préparation de la surface chauve
Pour pouvoir implanter les greffons prélevés, le chirurgien doit faire des petites incisions ayant chacune 1 mm de large.
Ces incisions peuvent être faites au moyen d’une micro lame ou d’une aiguille à triple biseau.
La mise en place des greffons
Chaque micro greffon doit être habilement inséré dans chacune des incisions préalablement réalisées en respectant une profondeur de plusieurs millimètres.
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Par ailleurs, il faut que le site dans lequel le greffon est inséré ait été bien stabilisé pour que l’on ne puisse voir en surface que la partie superficielle des cheveux.
Les plus petits greffons qui ne comportent qu’un cheveu sont placés sur la bordure du front et les autres sont placés à l’arrière du crâne.
Les avantages et les inconvénients de cette méthode
Cette technique d’intervention évite au patient de devoir subir une large incision au niveau de sa nuque, car le chirurgien n’a pas besoin de prélever un bandeau de cuir chevelu.
Il en résulte que le patient n’a pas à supporter le désagrément d’une cicatrice.
D’autre part, elle permet d’améliorer la densité d’un cuir chevelu qui commence déjà à se clairsemer tout en permettant à la zone greffée d’avoir un aspect très discret.
De plus, la finesse des greffons permet une repousse des cheveux ayant un aspect tout à fait naturel. Enfin, elle convient à tous les types de coiffures.
En revanche, l’intervention dure plus longtemps qu’une greffe réalisée à partir du prélèvement d’un bandeau de chevelu.
Ainsi, il faut prévoir entre six et huit heures d’interventions pour un prélèvement concernant entre 1500 et 2000 greffons. Par ailleurs, elle coûte plus cher car le chirurgien doit travailler davantage.
Le patient doit également savoir que cette technique ne permet pas de prélever autant de greffons que la méthode consistant à prélever un lambeau de cuir chevelu.
De plus, le chirurgien doit raser toute la zone sur laquelle les prélèvements seront effectués et le patient peut devoir porter un pansement sur cette zone. Enfin, la densité des cheveux situés sur cette zone risque de se réduire.
En conséquence, avant d’accepter l’intervention, le patient doit s’assurer du fait que le chirurgien a une équipe suffisante pour préparer des greffons dans un délai acceptable.
Il doit aussi s’assurer du fait que ces greffons seront préparés au moyen d’un microscope, car une préparation faite simplement à l’œil nu risque d’en détériorer une bonne partie.
Lors de la première consultation avec le chirurgien, le patient doit lui demander d’expliquer quelles sont les solutions qui semblent les plus adaptés à son cas et comment le chirurgien peut procéder pour réaliser l’intervention qui donnera le meilleur résultat dans un délai acceptable.
Si le patient envisage d’aller faire effectuer l’intervention dans une clinique se trouvant à l’étranger, il a intérêt à s’adresser à un chirurgien parlant couramment français.